Description

Certains diraient, quand est venu le moment solennel de choisir sa première arme, que le monde se divise en deux catégories.

Non pas entre ceux qui creusent et ceux qui ont le flingue pour paraphraser Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez, célèbre truand de cinéma devant l’éternel, (“Et, toi, tu creuses!”), et philosophe éternel des armes à feu ayant aussi prononcé le conseil de vie définitif de la pensée occidentale: ” Quand on tire, on raconte pas sa vie !”.

Le choix est plutôt aujourd’hui entre Glock et CZ. Les stars “du moment”, à l’échelle de l’Histoire des armes qui hante Maître Flingus.

Ces Horaces et ces Curiaces sont loin d’être si irréconciliables que l’on peut le penser. Et loin de Maître Flingus, l’orgueil de vouloir les départager.

Disons simplement que chacun des deux partis possède ses atouts et, en fonction de sa motivation ou de son emploi, il faudra choisir. Ou pas.

Car il est avant tout nécessaire de s’essayer aux deux styles. A la fois pour sa « culture armurière » et aussi pour le défi sportif de se sortir de ses habitudes. Je connais de grands tireurs de Glock qui ont pu se trouver grandement déboussolés face à son concurrent tchèque et vice et versa.  Avec autant de jugements définitifs prononcés.

Or, avec bientôt 50 ans de présence sur le terrain, on peut dire que l’on en voit un peu partout des CZ. Et, qu’à des yeux non avertis, ils se ressemblent tous. Pourtant.

S’il y a bien un modèle qui est particulièrement apprécié dans nos contrées, loin devant les versions orientées vers un usage professionnel, ce sont les versions dérivées du modèle Champion de 1992 qui équipaient l’équipe nationale de nos amis tchèques aux championnats du monde d’IPSC. Discipline ultra moderne qui offrait au monde du tir sportif un tout nouveau moyen d’expression.

Cette bête de concours fit des émules et des petits. Naissaient alors les versions Tactical Sport et son petit frère le, désormais classique, SP01 Shadow 1.

En effet, malgré le rideau de fer et la perestroïka qui ravagea les industries de ces pays, le peuple tchèque a réussi à conserver son industrie de l’armement individuel ainsi que ses remarquables capacités d’innovation. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Suivez mon regard…

Rares étaient les arsenaux en dehors de ceux de la mère patrie soviétique qui avaient leur mot à dire à la conception sur des sujets potentiellement militaires. Pourtant celui de Brno fit exception notamment avec le pistolet VZ-52 qui partageait son calibre avec le TT-33 et son verrouillage avec la MG-34. Ou encore la VZ-58 (parfois surnommée Gazella) qui, sous un aspect un peu déroutant au premier abord, se révèle une plate-forme fort intéressante osant dépasser sur certains points la sacro-sainte Avtamat Kalashnikova !

Le talent et la clairvoyance des ingénieurs de la future Ceská Zbrojovka, située à Uherský, allaient, dès cette époque, jusqu’à oser envisager l’export de leur production, voir même de créer des armes tout exprès pour les marchés de l’Ouest. Remerciez les car ils ont créé pour vous les ancêtres directs de vos actuelles carabines CZ 455 et toute une ligne de pistolets en « 9 Parabellum » comme il était inscrit sur leurs culasses à destination de l’Europe. Dont vos CZ.

La carcasse de ces ultra-modernes Shadow 2 se distinguent par une production complètement différente des versions standards, nécessitant un forgeage intégrant une queue de castor et un puits de magasin élargi. La concurrence avec ses nombreux clones mondiaux est rude. Il faut donc que le ”vrai” soit au top du top. Et il l’est.

A l’instar du CZ original (connut sous le nom de ”short-rail” dans le milieu des amateurs), ce Shadow est dépourvu de sûreté de percuteur. Pour une utilisation sur le terrain, ce serait directement le retour à la planche à dessin. En revanche, pour le tireur sportif souhaitant vraiment la performance, il n’y a pas photo. Même les yeux fermés et de la main faible, il est possible de différencier un modèle Shadow d’une version militaire classique.

Avec un poids total à nu de moins de 1,2kg, l’arme se situe exactement dans le mince intervalle entre lequel un pistolet est assez lourd pour apporter un réel confort sur le recul sans pour autant être une enclume nécessitant de se reposer entre chaque série de 5 cartouches.

Archétype du pistolet sportif moderne, ce pistolet est ici présenté dans une de ses versions les plus rares et certainement une des plus séduisantes. Comment ne pas remarquer son élégante robe grise ?

Son allure est complétée par d’excellentes plaquettes en aluminium quadrillées, dont la finesse et la légèreté, ont fait la réputation de CZ. Point de bleu électrique ou d’orange criard ici, mais un discret noir bienvenu. Elles conviendront à toutes les mains, petites ou grandes, masculines ou féminines.

Associé à une pente au profil très bien pensé, au tir, c’est du bonheur. C’est l’une des grandes forces de la plate-forme Shadow, quelque soit son niveau. CZ nous gâte une fois de plus avec une quasi-intégralité de ses surfaces passées au quadrillage. Du grand luxe et un usinage fort coûteux que l’on ne retrouve pas partout, et encore moins sur de l’acier de cette qualité.

En sortie de boite, c’est un véritable porte avion : commande de chargeur élargie et quadrillée, arrêtoir de culasse et sûreté augmentées elles aussi. Leur accès est réellement instinctif et tombe à la perfection sous les doigts. Un joli cliquetis mécanique accompagne leur fonctionnement.

Le chien n’est pas en reste, il est  allégé et le profil de sa crête est lui aussi modifié. Pas de besoin de changer la moitié des pièces avant de commencer à vraiment s’amuser…

La queue de détente qui commande ce chien est digne de cet ensemble pour obtenir in fine une des meilleures doubles actions du marché et une simple action délicieuse. Le maintien d’une telle platine pourrait sembler hérétique au premier abord sur une arme « de sport ». Elle fait néanmoins partie de l’ADN CZ, marqué par la polyvalence et le charme.

Ce petit Shadow 2 Urban grey sera à l’aise partout, permettant de s’essayer à toutes les disciplines offertes par la FFT avant de choisir sa préférée et, une fois cette arme et son ergonomie maîtrisées, de choisir  la configuration la plus adaptée.

L’ arme a aussi été spécialement pensée pour être utilisée de la main gauche comme de la droite. L’axe extrêmement bas du canon en fait un des rares concurrents sérieux au légendaire SIG P210.

De nombreux customs sont disponibles et les ajusteurs professionnels sont légion. Ce CZ est la voie royale pour son perfectionnement et l’exploration du monde fantastique du tir.

Esthétiquement, la mince silhouette noire de sa culasse s’inscrit de manière extrêmement racée dans l’ensemble gris de l’arme. Dessus de culasse strié anti-reflet, rien ne peut venir vous perturber lors du tir.

Du point de vue canonerie, que dire ? C’est du très très beau, l’usinage est splendide, l’ajustage du verrouillage à deux tenons dans la culasse comme sur un 1911, est bluffant. Cette solution demande un temps et un soin largement au dessus que le désormais classique verrouillage Petter, se faisant sur la fenêtre d’éjection. C’est du grand art et qui en plus tire…

Les organes de visée ne sont pas en reste. Fibre optique et hausse micrométrique, le confort est assuré même en basse luminosité ou avec des yeux un petit peu fatigués.

Un rail Picatinny, standard 22mm vous permettra de monter au choix votre lampe préférée, un laser ou bien dans un style un peu plus rétro, un support déporté pour une optique, à la manière des spécialistes de l’IPSC.

Fruit d’années de développement, une crème des armes modernes est ici devant vous toute de gris vêtue. Le choix idéal pour conjuguer esthétique et performance.

Maître Flingus vous a donc encore une fois déniché une petite merveille de haut de gamme, dans un état irréprochable, raide neuve. Elle nous vient ici avec tous ses papiers, sa documentation officielle dans une vraie mallette de qualité, avec des solides charnières et un support de cadenas.

Et si tout cela ne suffisait pas, les 18 coups de chacun des deux chargeurs supplémentaires fournis avec sont là comme autant d’arguments indiscutables. Le top !

 

Avec cet Urban Grey aux faux airs de De Lorean en main, Doc’ Maximus pourrait vous dire dire : « il faut voir les choses en grand dans la vie ! Quitte à traverser le temps au volant d’une voiture autant en choisir une qui a de la gueule ! ». C’est pareil avec les flingues.

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION (ou Volet 1 d’une autorisation libérée). Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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