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Splendide Pistolet Walther P38 – Code AC43 pour Walther à Zella-Mehlis – décembre 1943 – Bronzage d’origine à 95% – Monomatricule – Mécanique et esthétique impeccable – Excellent état

Revolvers et pistolets de catégorie B

Splendide Walther P38 – Fabrication originale de chez Walther (d’autres sont sortis de chez Mauser et Spreewerk) – Production de l’usine de Zella-Mehlis en décembre 1943 – très beau bronzage – plaquette bakélite brune en TBE et non décolorées – Mécanique impeccable – Aucun poinçon parasite – Canon miroir – Chargeur de la même production – Arme premium en excellent état  !! 

Vendu !

SKU: 870-24
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Description

Le P38. Un symbole. Une sorte de perfection en soi aussi.

Bien sûr, depuis, on a fait plus léger, plus design, on a cumulé le maximum de perfectionnements sur chaque arme pour mieux les vendre, on a expliqué au tireur qu’avec ce nouveau super canon ou ce nouveau guidon venu de l’espace, la balle allait aller toute seule dans le 10 à 75 mètres. Mais bon.

En fait, si on avait pu arrêter l’histoire du pistolet semi auto avec le P38, il ne nous manquerait pas grand chose aujourd’hui. Glock peut-être. Parce qu’il représente le pistolet de combat de notre époque avec de nouveaux matériaux, un retour à la robustesse et à l’usage intrinsèque d’une arme à feu de poing et avec les indéniables qualités techniques qui ont fait son succès. Le Gen 5 est vraiment très bien. Le canon notamment. Mais bon, des Glock, j’en vends alors que j’admire, sans dévotion, mais en professionnel, le P38.

Vers 35, dans la perspective d’un nouveau mauvais coup, outre Rhin, on s’est mis à réfléchir. Fallait bien trouver un successeur au P08 de Georg Luger – quelque chose d’encore plus fiable, de plus moderne dans la forme et au transport, de plus résistant au combat, la genouillère et l’extracteur restant des points faibles en dépit d’une qualité de fabrication irréprochable. Et surtout de beaucoup moins compliqué et cher à fabriquer. Les armes avaient quand même fait quelque progrès depuis 1900.

Finalement c’est le meilleur concepteur d’armes de l’époque, Walther qui a emporté le marché en 1938. Mais la production n’a vraiment commencée que fin 1939.

L’arme est excellente, précise pour une arme de combat même s’il faut sérieusement contre-viser à 25 mètres (encore une fois les pistolets et révolvers – surtout réglementaires – n’ont jamais été faits pour tirer à 25 mètres – c’est une lubie du monde moderne!).

Walther a bien travaillé. Le P38 a été le premier pistolet à culasse verrouillée à utiliser une gâchette double action / simple action. Après qu’il ait été armé et chargé, l’utilisateur pouvait abaisser le chien à tout moment . En cas d’urgence, dans lequel la précision importait moins que la vitesse, une simple pression de la détente permettait de tirer. Le P38 dispose aussi d’un indicateur de chambre chargée visible et tactile sous la forme d’une tige métallique qui dépasse de l’arrière de la glissière lorsqu’une cartouche est chambrée. L’arme est extrêmement bien construite et fiable. Calibre 9X19.

L’arme a été adoptée par l’armée, la marine, la SS et la Croatie dès avant guerre. Les allemands l’ont trainée sur tous les fronts. Plus d’un 1,2 millions produits. Beaucoup ont disparu dans l’enfer de 39-45. Les derniers sont sortis de chez Spreewerk en avril 1945 dans le crépuscule final du III° Reich dans des conditions de productions concentrationnaires. Ce qui n’a pas empêché les français d’obliger les allemands à en sortir encore un petit lot de 3.500 unités milliers en 1945/46 pour équiper nos troupes d’Indochine qui manquaient de tout.

Les russes, qui ont largement supporté le poids de la guerre, en ont capturé des tombereaux. Du coup, on l’a retrouvé partout et sous toutes les latitudes de la Chine à la Norvège, en Algérie et au Mozambique.

Trois producteurs pendant la guerre: Walther (code ac), Mauser (code byf)  et Spreewerk (code cyq).  L’arme est si excellente qu’elle a continué à être produite longtemps après guerre pour beaucoup de polices et de civils (avec les modèles P1 et P4) y compris par Manurhin en France, d’excellentes finitions d’ailleurs. La Police allemande ne les a remplacés que dans les années 90 et la Bundeswehr a tiré avec jusqu’en 1995. Belle carrière !

Il a directement inspiré le modèle le plus fameux de Berretta fin XXième siècle, le Beretta92, devenu réglementaire dans l’armée des USA.

Bref une star de l’Histoire de l’armement individuel.

Notre exemplaire est un très bel exemplaire de chez Walther (code “ac”) – la maison mère et conceptrice de l’arme   – en sa célébrissime usine-mère de Zella-Mehlis en Thuringe.

Le numéro de série en “n” et la date 43, nous permettent d’établir que l’arme a été produite en décembre 1943. A cette époque, la fabrication est encore excellente notamment en termes de finitions – Bien marqué “ac43” en glissière.

Très beau bronzage militaire d’époque à 95% avec quelques éclaircissements essentiellement en arrêtes et en canon coté droit (vraiment en TBE)  – Poinçon Waffenamt “aigle 389” de chez Walther bien sûr un peu partout  – Aigle à roulette pour attribution à l’armée bien visible entre deux waffenamt aigle 389 à droite.

Arme intégralement mono-matricule

L’arme a bien ses plaquettes de bakélite rouges-brunes non décolorées en parfait état. En gros plan c’est du fritz de 43 mais c’est du à mes GROS PLANS. Elles sont rarement aussi belles sur d’autres exemplaires. Arme au top !

Aucune trace d’armes de prise russe ou d’épreuve anglaise ou autre marquage parasite comme souvent. 100% jus. Ce ne serait d’ailleurs pas si discriminant pour moi car, sans les stocks de prises russes, le P38 serait bien plus rare et bien plus cher chez nous. Eux ont en effet conservé les stocks de prises quand d’autres les ont détruits et beaucoup sont revenus chez des importateurs allemands et anglais dans les années 90…

Tous les marquages et waffenamt sont bien frappés, clairs et parfaitement lisibles – Le petit aigle à roulette en carcasse à droite est bien celui pour une attribution à l’armée (et pas à la police, la marine,….).

Mécaniquement, il est absolument impeccable avec des ressort bien fermes – une percussion franche – un bon fonctionnement simple action souple – Aucune oxydation ou corrosion nulle part – Peu de marques de manipulation – beau canon terne, peu usé avec des rayures bien nettes. 

Pour une arme de guerre, la détente est très bonne et souple – pas si fréquent sur ce genre d’armes.

A noter que le chargeur est aussi au Waffenamt 389 de chez Walther aussi. C’est bien le sien.  Bref une arme “textbook” 100% Walther de chez Walther .

In fine une arme mythique de l’Histoire de la seconde guerre mondiale, dans son état d’origine et en excellent état.

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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