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Splendide Winchester 1895 – Redoutable calibre 30.06 – Fabrication spéciale du Centenaire par Miroku pour Winchester – En boîte d’origine en parfait état – Bois superbes quadrillés main – Gravures rocailles sur bronzage parfait – Très beaux marquages de « vraie » Winchester – Canon et mécanique parfaits! – Arme neuve!
Armes Longues de catégorie CSuperbe Winchester 1895 – Calibre 30.06 – Rare fabrication du centenaire par Miroku – État neuf comme prise sur l’étagère – Boîte d’origine en excellent état – Très beaux bois quadrillés à la main – Bronzage splendide sublimé par des gravures rocailles – Très beaux marquages de « vraie » Winchester dans une qualité et des aciers “Made in Japan” – Canon raide neuf – Mécanique parfaite et intraitable – N’a pas usurpé son surnom de “Big Medecine” ! – Encore une très belle arme toute neuve dans une qualité de fabrication exceptionnelle comme Maître Flingus aime à vous les dénicher !
Description
« La Winchester approvisionnée et réglée à ma convenance est de toute évidence la meilleure arme que j’aie jamais eue, et je l’utilise maintenant presque exclusivement…»
Voici ce que déclarait en 1885 le tout jeune Theodore Roosevelt, dans Les voyages de Chasse d’un Ranchman
La famille Winchester, est immense et chacun peut y trouver compagne à son goût…
Parmi les moins connues de nos jours, elle est néanmoins celle qui aura peut-être connu la carrière internationale la plus brillante en ayant marqué l’histoire.
Elle fut du dernier sursaut de l’Empire des Tsars en calibre 7.62×54 russe à partir de 1915 et elle ira même faire le coup de feu en Espagne contre les franquistes en 1938 à l’initiative de Joseph Staline !
La nouvelle Winchester 1895 se devait en effet de propulser la marque de New Haven dans le XXème siècle.
Cette énième création de John Moses Browning conserve le principe du levier de sous-garde qui a fait la réputation de la firme tout en abandonnant le bon vieux magasin tubulaire au profit d’un magasin vertical de type Lee (le même Lee que les Lee-Enfield britanniques “nez de cochon” de la première guerre mondiale).
Cette disposition inédite qui lui permet de chambrer des cartouches plus longues et plus puissantes, se révélera plus tard parfaitement adaptée aux ogives pointues qui se généraliseront dix ans plus tard. Il s’agit d’ailleurs de la toute première carabine Winchester pensée dès le départ pour la nouvelle poudre sans fumée.
Perdez vous la tête Maître Flingus me direz vous ? Que ne pensez vous donc au modèle 1894, chargé à la 30-3o poudre vive, sortie encore une fois des fertiles méninges du grand Browning ?
Oui et non très chers amis.
Certes, l’arme iconique qu’est la 1894 est venue avant la 1895 mais son chambrage d’origine n’était pas le 30-30 poudre vive mais bien le 38-85 qui est une munition à poudre noire. Elle sera, ensuite, adaptée à la poudre sans fumée via la fameuse et tout aussi iconique 30-30 de notre Saint du Dernier Jour préféré.
Ce sera donc notre Winchester 1895, d’abord en calibres 38-72 et 40-72 pour la chasse, puis en calibre 30-40 Krag alors réglementaire, pour ses possibles emplois militaires, qui ouvriront le bal des cartouches PSF Made In USA dans les Winchester.
Ces dénominations étranges de calibres sont hérités de la tradition des calibres à poudre noire US où le premier chiffre indiquait le diamètre du projectile et le second le nombre de grains de poudre qu’il fallait mettre dans l’étui pour pousser le dit boulet… (Rappel: un grain américain équivaut à 64,798 milligrammes ou 0,064798 grammes).
Avec une puissance de cinq fois supérieures pour les nouvelles poudres sans fumée, cela donne une idée du potentiel de ces torpilles poussée par 4.7 grammes de poudre vive (pour comparaison, les cartouches militaires de 8×57 Mauser ou de 8×51 Lebel sont poussées par environ 3 grammes de PSF…).
Winchester tentera maintes fois de proposer sa Winchester 1895 au gouvernement lors des commissions de réévaluation des fusils Krag-Jorgensen qui tardaient à convaincre. Entre leur adoption et le premier exemplaire sorti de Springfield, il avait déjà fallu plus de deux ans…
Si seulement les américains avaient eu un général Boulanger, tout cela serait allé bien plus vite !
Mais, in fine, Winchester échoua à fournir l’armée des États-Unis.
Il restait à la firme le marché des gardes nationales, qui, elles, s’équipant à leurs propres frais et n’étaient pas obligées de choisir le même fusil que l’armée régulière. Si bien qu’en 1898 sur les plages de Cuba, nombre de ces régiments montèrent à l’assaut avec de vieux Trapdoor en 45-70 face à de modernes Mauser 1893 en 7mm et se chargeant par clip de cinq cartouches de l’armée espagnole…
Il y eu là de grosses commandes chez Winchester, et notamment pour un régiment de volontaire qui se rendra bientôt célèbre : les Rough Riders, une unité de cavalerie menée par le Secrétaire d’État adjoint à la Marine en la personne d’un futur Président: Théodore Roosevelt !
Le choix de notre homme pour Winchester était fondé sur une expérience de plus de quinze ans avec les carabines de la marque.
En 1884, à 26ans, au décès très douloureux de sa première épouse, notre riche new-yorkais qui ne connait rien de la nature, plaque tout contre une veste en daim et une winchester 1876 chambrée dans le puissant 45-75 (plus puissant que le calibre de l’armée!), pour partir direction les Badlands du Dakota. La cambrousse profonde Made in USA.
Bien sur, notre aventurier n’en restera pas là : il achète dans les années qui suivent deux autres 1876 ainsi qu’une 1886 dès sa sortie en 45-90. Il expérimentera personnellement cette arme sur de nombreux bisons et même sur des pirates lors de ses voyages !
Histoire de vous faire une idée du pouvoir de cette cartouche, il faut se rappeler que la défense aérienne de Londres en 1914 choisira des Winchester 1886 en 45-90 pour tirer les Zeppelins !
Outre Président des USA et père de l’Interventionnisme militaire américain autant que des Grands Parcs Naturels type Yosemite, ce Roosevelt là (Franklin Delano est un lointain cousin de Théodore) allait devenir la meilleure publicité de la marque et cela pour les trente années à venir.
Car cet amoureux des armes ne possédait pas moins de vingt carabines winchesters !
Le futur 26ème président des États Unis était si amoureux des armes et des Winchester qu’il obligera le général responsable de l’Ordnance, William Crozier, à lui fournir manu militari le tout nouveau modèle de fusil Springfield adopté par l’armée 1903, mais avec les mêmes crosse et hausse que sur ses carabines préférées !
Les idées personnelles de Roosevelt lui faisaient préférer pour le “varminting” (comprendre la chasse aux rongeurs type chiens de Prairie ou marmottes), une Winchester 1894 chambrée en 30-30 montée d’un silencieux et sans lunette de visée…
De quoi donner un infarctus à de nombreux auteurs spécialisés du tir à très longues distances de ces petits rongeurs !
Notre adepte de l’aventure et de la vie au grand air retint des effets de la Winchester 1895 à Cuba une expérience des plus agréables et positive. Le modèle était définitivement adopté à ses yeux.
Si la nouvelle Winchester 1895 faisait tomber facilement le fantassin espagnol à Cuba, pourquoi ne pas la confronter aux plus grosses bêtes des USA et d’ailleurs ?
Dans le monde de la chasse “au gros” d’alors, deux courants dominaient.
D’un côté, il y avait les carabines lourdes à un coup américaines adaptées aux grandes plaines de l’Ouest et aux cibles du genre bison, telles que les Hawken et les Sharps 1874.
De l’autre, l’école anglaise qui leur préférait pour ses colonies africaines et orientales les Express : de gros fusils juxtaposés avec des canons rayés chambrés dans les plus puissantes cartouches au monde.
Ces armes de grand prix étaient un indispensable pour tout chasseur de fauve et le temps des balles explosives de Devisme était révolu.
Or ces armes à la rapidité sans pareil souffraient d’un terrible défaut surtout face à un animal blessé se battant pour sa vie: que faire après le tir du second canon?
Seule solution,comme au faisan: en posséder une paire et faire porter le second par son boy.
Cette solution, peu discrète, peu rapide, coûteuse en petit personnel et peu américaine allait prendre du plomb dans l’aile, si je puis dire, avec la création de la redoutable 405Winchester Center Fire en 1904 et son chambrage dans notre belle Winchester 1895.
Un des premiers clients fut bien évidemment notre Roosevelt préféré, qui, depuis, avait fait du chemin puisqu’il était devenu Président des USA. Il en acheta trois cette année là !
Ce nouveau calibre sortait à 4400 joules à la bouche (pour comparaison la 8×57 militaire de la MG42 c’est environ 3500 et une 9 para c’est 550 joules les bonnes années).
Cela fait beaucoup pour un bipède, même un peu bon vivant, comme votre serviteur. En revanche, cela sied à merveille aux pachydermes et autres Big Five.
Ce fut d’ailleurs le premier calibre « africain » à passer sous les 10,1mm, une révolution pour l’époque où le .577 et le .450 étaient la norme. Vingt ans avant, c’était encore le calibre 4 (comptez un bon 24mm) qui faisait la loi dans la savane et la joue de Frédérick Sellous peut en témoigner ! Le 405 WCF reste d’ailleurs toujours un calibre apprécié.
Pour fêter dignement sa retraite, à soixante ans, notre homme décida de monter une expédition « scientifique » en Uganda en 1909 en association avec le Smithsonian Museum. Grand chasseur il fut en charge de fournir les échantillons scientifiques à coups de Winchester 1895.
C’est l’Amérique. C’est le 26° Président des USA dont on parle. Donc on ne fit pas les choses à moitié: Coût du voyage 75 000 dollars soit plus de 6 millions actuels… Son organisation ne laissait non plus rien à désirer.
Il y avait dans les bagages quinze caisses d’armes et de munitions avec de nombreuses pièces de rechanges (Roosevelt, homme prévoyant, était déjà parti avec pas moins de dix paires de lunettes à Cuba dix ans plus tôt!).
On retrouvera donc sans surprise sur une facture de l’époque :
– deux winchester 1895 en 405 avec 1500 cartouches,
– une troisième pour son fils Kermit (pas la grenouille verte!),
– une Winchester 1886 en 45-70 cette fois,
– un Express Holland et Holland en 500/450 Nitro express, qui sera rapidement surnommé le « big stick »,
– son Springfield 1903, resté en 30.03, avec 480 cartouches qui feront le plus grand effet sur une douzaine de rhinocéros (le reporter Tintin ne battra pas Teddy malgré l’emploi de méthodes ingénieuses),
– une carabine Mannlicher,
– un juxtaposé Fox en 12/70 à platines, ce qui se fait de mieux en Amérique, il va sans dire.
Les exploits tant scientifiques que cynégétiques de l’expédition Roosevelt valurent les surnoms de “Bwana Mukabwa” et “Bwana Tumbo” au petit binoclard que son père moquait quand il était jeune.
« Grand maître » et de « Grand chasseur » étaient in fine des noms qui lui allaient parfaitement.
La Winchester 1895 se verra décerner le titre de « meilleur remède contre les lions » par le docteur Theodore Roosevelt.
Sur un peu plus de 430 000 Winchester 1895 fabriquées (à comparer à 8 millions de 1894), 100 000 seulement iront sur le marché civil, le reste ira sur le front de l’Est de la première guerre mondiale où elles seront largement perdues. C’est le solde survivant de ces armes que Staline enverra en 1938 au républicains espagnols.
Les calibres les plus populaires seront le .303 British et le 405WCF dans les colonies britanniques, tandis qu’aux USA le 30-40 laissera sa place au 30.06 Springfield aux USA. Ce dernier calibre est sans doute un des meilleurs jamais produits.
Amélioration du 30.03 Springfield d’origine du fusil éponyme 1903, il abandonne, dans un étui légèrement raccourci, la lourde ogive de 220 grains héritée du Krag, pour une plus légère 150 grains, bi-ogivale.
La portée et la vitesse obtenues transforment la cartouche en véritable missile de croisière, idéale pour le tir aux distances supérieures à un kilomètre tant fantasmées par les états-majors. Cela en fera également un excellent calibre pour mitrailleuse…
100 ans plus tard, le 30.06 est le calibre d’armes à verrou le plus universel tant par sa diffusion que son efficacité toujours appréciée à la chasse. La moindre épicerie de l’Alaska en aura toujours une boite tandis, qu’en cas de pépin, de gros animaux en redemandent rarement une seconde tournée.
Si le 308 nous est apparu comme un standard civil depuis dix ans, le 30.06 en est autant le modèle que le prolongement. Que ce soit par son volume de poudre utilisable (plus d’un centimètre d’étui supplémentaire) que par le choix d’ogives qu’il autorise, il est pour beaucoup, partout dans le monde, la première marche des calibres magnums.
Autant dire qu’avec une Winchester 1895 en 30.06, vous êtes bien accompagné.
Poncho Villa en avait même fait l’arme de sa garde personnelle, le considérant lui aussi comme le meilleur fusil du monde.
Si winchester interrompit la production de la 1895 en 1931, Browning/FN en releva le flambeau en 1985 en parallèle de ses BLR qui fonctionnait sur un principe très différent.
A la demande de Winchester, leur associé japonais Miroku sortira une petite série de Winchester 1895 pour son centenaire suivant un cahier des charges très précis, à la hauteur de leurs ancêtres. Et dans une finition niponne. C’est notre arme de ce jour.
Sublimés par de superbes gravures et un bois de grandes qualité, dans des aciers modernes de haute qualité. nous sommes sur plus d’un an d’attente pour les modèles standards.
A l’instar d’un paquet sous un sapin, le plaisir de découvrir une belle arme commence souvent par une belle boite.
Cet exemplaire exceptionnel daté du centenaire du modèle, a conservé son écrin d’origine. Ce carton en très bel état, magnifie le lien entre le fusil qu’il contient et son plus célèbre utilisateur.
Citations et photo à l’appui, nous sommes dans la digne continuité des séries Commémoratives de Winchester tant appréciées des collectionneurs. D’un noir impeccable et sans aucune usure à presque 30ans pour cette boite, c’est tout simplement remarquable…
Le contenu de cette au boîte étant au moins aussi intéressant, nous ne pouvons qu’être impressionné par son état et son degré de finition. A vrai dire, un niveau de qualité et de finitions qui avait déjà été oublié aux USA depuis fort longtemps (1995) … Restée l’état de neuf en plus !
Cette carabine se classe dans la catégorie des très belles armes que l’on a envie immédiatement d’essayer et d’épauler. Une sobre plaque de couche en acier bronzé protège sa crosse en très beau noyer aux reflets rouges.
Le grain est fin et son huilage est très soigné. La crosse anglaise est habillée d’un quadrillage fait main du plus bel effet. Bois superbes en superbe état. Les points blancs un peu partout ce sont de la poussière de l’atelier de Maître Flingus.
Le levier articulé en deux parties propre à la Winchester 1895 peut surprendre. Sa souplesse et sa manipulation nous rappelle immédiatement que nous sommes sur une « vraie » winchester. Son déploiement, sa cinématique devras-je dire, est impressionnant par sa qualité et son absence de jeu.
Cette 1895 haut de gamme offrira à son heureux propriétaire la possibilité de choisir entre une sécurité manuelle en queue de boîtier ou bien, comme à l’époque, de mettre le chien au demi armé.
La détente est sèche et nette, sans aucune mesure avec les fabrications post 1964 dont la queue ballotte…
Le boîtier est élégamment habillé de gravures rocailles, d’un goût continental très US, typique du début de siècle (le XX°!). Le bronzage, épais, parfait et présent à 100% sans aucune griffure fait honneur à cette décoration.
L’extracteur est monté légèrement sur la droite ce qui permet le montage d’une lunette assez proche de l’œil ou bien un montage scout.
Le chargement du boîtier magasin est facile et se fait en positionnant d’abord la cartouche à la verticale, culot contre la tête de culasse. Il suffit ensuite de la basculer vers l’avant et le tour est joué.
Ce chargement est typique des Winchester 1895 et des Long Lee Metford. Il a pour but d’empêcher tout enraiement, notamment des cartouches à bourrelet. Les lèvres du magasin sont particulièrement épaisses et solides.
Ce n’est ni plus compliqué ni gênant que sur un classique chargeur Mauser que nous connaissons tous, le geste est peut être même plus gracieux.
Tout est ic en acier des meilleures qualité et on le sens tant à la prise en main que dans la manipulation des pièces mécaniques. Un plaisir d’arme !
Le dessus du boîtier de culasse est strié pour éviter tout reflet désagréable, ce qui est parfait pour le soleil des pays lointains ou des stands méridionaux.
Ce boitier porte, ainsi que le tonnerre, le poinçon de l’épreuve de Liège, ainsi qu’un très rétro “Nitro Proof”.
La hausse est de type crocodile avec buck-horn, confirmant son efficacité sur ces deux bêtes à la peau dure. Il n’y a aucune trace de manipulation, ce qui est remarquable. Un guidon sur queue d’aronde complète ce dispositif avec un grain de laiton en son centre.
Ces organes de visée fonctionnent très bien, s’alignent très naturellement sur cette arme à la ligne de visée généreuse comparée à la classique 1894. Elles peuvent être démontés avec le minimum d’outillage, si l’on désire les modifier.
Le canon est superbe, sans la moindre trace d’usure. Il n’a jamais tiré. D’ailleurs la mécanique ne porte pas de traces d’introduction ou d’éjection de cartouches.Neuf aussi !
Le fut est en noyer parfaitement accordé à la crosse. Son quadrillage est bien saillant, couvrant une large surface. Très agréable. Une touche de modernité est apportée par son extrémité en tulipe.
Bref une Winchester 1895 splendide, à l’état de neuf et dans une qualité irréprochable pour un vrai collector qui se comportera très bien à la chasse ou au stand. La classe faite arme.
Le retour en force des armes à levier de sous-garde dans l’univers de la chasse et du tir est une seconde naissance pour ces armes de légende. Si leur histoire prestigieuse et leur dimension romantique n’est jamais loin, leurs qualités, surtout dans une telle fabrication supérieure, sont toujours d’actualité.
Associant fiabilité, vitesse, sécurité et capacité, peu d’armes à verrou peuvent leur tenir tête.
Le plaisir intense de leur manipulation n’est qu’un des nombreux arguments qui vous pousseront sans doute à sortir cette splendide 1895 du râtelier. Et puis,… on ne se trimballe pas tous les jours avec une légende !
De là-haut, Teddy Roosevelt doit encore la regarder avec envie.