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1.800,00€
Splendide Winchester 94 – Fabrication d’exception pré 1964 – Cal .30.30 Win – Véritable Fabrication New Heaven Made in USA – Bois superbes au grain fin – Bronzage d’origine impeccable – Hausse crocodile en acier forgé (et pas estampé) – Mécanique extra fluide – Jeux minimes – Canon sublime – Le Top de Winchester en état muséal !
Armes Longues de catégorie CMagnifique Winchester 94 pré 64 – Calibre 30.30 Win – Icône de l’Ouest américain et de la chasse aux White tails – Bois de noyer superbes au grain fin – Bronzage d’origine Winchester impeccable présent à99.9% – Hausse crocodile en acier forgé pas estampé – Canon superbe avec de très beaux marquages comme sortis d’usine – Véritable portière d’éjection acier très peu marquée – Mécanique extra fluide impensable aujourd’hui – Aucun jeu excessif comme sur les post-1964 – Pièce assez exceptionnelle par sa qualité et son état dans un râtelier – Superbe !
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Description
Le renouveau proposé par les projets de John Moses Browning fut le début d’une ascension sans précédent chez Winchester.
On peut dire que c’est John Moses Browning qui a sauvé et prolongé l’œuvre de Oliver Winchester, ouvrant même à la firme de New Haven de tout nouveaux horizons comme dans le fusil à pompe par exemple.
Sa 1885 single shot, son premier projet chez Winchester, arme de tir et de chasse à bloc tombant, déclinée en de nombreux calibres, fut un succès puisque 140.000 exemplaires de cette arme pourtant mono-coup furent produits de 1885 à…1920, traversant ainsi les générations. Ce qu’on peut appeler le début d’une collaboration fructueuse. Elle dura près de 20 ans.
Dans la foulée, sa Winchester 1886 comblait enfin le besoin d’adapter les carabines à leviers de sous-garde aux gros calibres. Winchester envisagera même de concurrencer les puissants express britanniques. Un certain Théodore Roosevelt ne fut pas insensible à leur charme…
Après quelques aventures en matière de calibre .22 et dans les armes de chasse à canon lisses avec les 1887 et les 1893, il était temps de trouver un successeur aux modèles 1873.
La concurrence était rude car, au même moment, Marlin, Burgess et Colt proposent à la vente des modèles ultra modernes conçus exprès pour faire mieux que la 1873 qui soufflait maintenant ses 15 bougies.
Avec le modèle 1892, réponse demandée par Winchester Browning pour faire pièce face à la brillante Marlin 1891, Browning reprend son mécanisme de verrouillage par tenon ascendant, venant engager plus d’un centimètre et demi d’acier dans la culasse.
On est ici sur une des armes les plus fines et élégantes de sa génération.
Pour l’anecdote, Winchester était très “stressé” à l’idée de colmater au plus vite la percée éclair de Marlin dans son domaine-phare des levier sous garde (les américains comprennent réellement et profondément la portée opérationnelle et pratique de l’adage financier qui veut que “Le Temps c’est de l’argent”).
Winchester avait donc demandé à Browning de boucler le projet 1892 au plus vite. Browning répondit que le projet serait opérationnel en un mois ou bien qu’il ne serait pas payé pour son travail. Tout fut parfait dans les délais et Browning fut payé pour son brevet…
Son idée de réduction de taille du modèle 1886 pour l’adapter des cartouches plus petites fonctionna à merveille. Il eut même le temps de créer rien que pour elle une petite cartouche dédiée, la 25-20.
D’autant plus que, notre 1892, chambrant également des cartouches d’armes de poing, 44-40 WCF surtout, mais aussi 32-20, correspondait à une demande réelle dans un pays encore sauvage où il n’y avait pas fatalement d’armurier dans le coin pour vous fournir en assortiments cartouches de calibres différents pour le poing et l’épaule.
Plus d’un million exemplaires vendus cette fois. Encore un succès. Et encore la crise de 1929 stoppa cette belle carrière qui pris fin à la veille de la seconde guerre mondiale.
La 1892 marcha un temps si bien qu’elle eût l’honneur, une fois n’est pas coutume chez Winchester, de connaître une petite expérience militaire pendant les deux guerres mondiales en équipant la Home Guard britannique et diverses milices de protection contre le sabotage et de surveillance des côtes. La Royal Navy en commanda 21,000 durent la 1ère Guerre mondiale.
Pour l’anecdote, la fameuse “Mare’s leg”, la Winchester raccourcie façon pistolet utilisée Steve Mac Queen dans la fabuleuse série “Au nom de la Loi” ( et qui est passée un temps dans la collection d’Alain Delon) est une Winchester 1892. Le genre de collector dont Maître Flingus rêve la nuit en cachette…
Mais on pouvait faire encore mieux que la 1892. Et notre Saint du Dernier Jour, John Moses Browning, n’en doutait pas.
Il avait dans sa hotte l’idée d’une version encore simplifiée du modèle 1892 et adapté aux cartouches moyennes et grosses tout en restant dans le même format. Ce sera notre Winchester 1994.
Chambrée initialement pour les .32-40 et .38-55 poudre noire, Browning était bien au courant de l’arrivée de la poudre vive, invention copernicienne du Français Paul Vielle en 1884. Il avait conçu sa Winchester 92 renforcée mécaniquement pour les grosses cartouches de manière à ce quelle puisse potentiellement résister à cette nouvelle poudre.
On dut juste changer l’acier en 1895, en passant à l’acier-nickel, pour garantir la même durabilité dans le temps. Ces aciers résisteront aussi à la généralisation des projectiles chemisés qui, propulsés par de la poudre vive auraient eu tôt fait de ruiner des canons sans nickel ajouté.
Pour le reste aucune adaptation, tout était prêt à évoluer dès le départ dans la 1894 .
C’est ainsi que la Winchester 1894 put ainsi passer sans coup férir à la fameuse .30-30, autre invention de notre infatigable Mormon. C’est ce qui fait que l’on peut la considérer comme la première arme civile américaine conçue pour la poudre sans fumée (et non pas première arme à PSF puisqu’elle a d’abord tiré de la poudre noire avant la PSF).
Si l’on vantait la rasance de cette cartouche .30-30 et ses effets dévastateurs en comparaison des vieux calibres .45 à poudre noire, elle a paru parfois anémique et obsolète. Elle a même connue un petit passage à vide entre 1970 et les années 2000 avant de faire un retour en force sur le marché. Cela s’explique.
Si l’on regarde ses tables balistiques, on constate une puissance remarquable avec une courbe très limitée à 300m (!) où la chute est de seulement…20cm! 300 mètres à la chasse c’est déjà la lune. De telles performances sont absolument remarquables surtout dans des dimensions si réduites (donc avec de munitions plus légères à transporter en plus).
A plus courtes distances, c’est encore mieux en énergie cinétique. Merci Mr Browning!
Et puis, que ceux qui, dans la salle, tirent régulièrement des sangliers courant à 300 mètres, lèvent la main ! Déjà que voir des chevreuils souvent tirés à la 300 WinMag à moins de 25 mètres ou moins me désole… Mais bon.
Pour donner une idée complète des performances de la Winchester 1894 en .30-30, sa puissance à courte distance est équivalente si ce n’est supérieure à une cartouche bien connue tant des militaires que des tireurs sportifs, la fameuse 7,62×39 mm, tant crainte sur les plateaux de télévision.
Sans vouloir faire de pub à personne, je signale, par exemple, que la .30-30 Hornady’s Lever Evolution pousse une balle expansive FlexTip de 140-grain à 750 m/s.
Soyons clairs, jusqu’à 200 yards (190 mètres), la Winchester en .30-30 ne craint absolument personne hors big five.
Un célèbre slogan publicitaire américain disait d’ailleurs que c’était le fusil qui avait tué le plus de “deers” et de “Bears”de toute l’Amérique ! Comprendre Cerf de Virginie, entre 70 et 140 kilos pour le mâle adulte. Un tel animal ne serait sans doute pas classé chez nous dans les petits animaux. Quant à l’ours…
Le nouveau modèle 1894 deviendra l’archétype du mousqueton à tout faire, adaptée tant au fermier, au chasseur du grand Nord, à l’aventurier solitaire, au campeur, aux travailleurs au grand air, aux renégats, rebelles et autres bandits un peu partout sur la planète.
Il s’en produira plus de 7 millions d’exemplaires aux USA. Un succès immense du au talent aussi immense de John Browning.
Consécration suprême: Un exemplaire de la Winchester 1894 est exposé au Metropolitan Museum of Art de NewYork au département Armes & Armures !
Elle se paya même le luxe de figurer parmi nos armes réglementaires pendant la première guerre mondiale pour les aviateurs et les hommes du train.
Autrement dit un coup de main de corps francs allemands aurait pu se transformer en duel à O.K Corral… Peut-être est-ce arrivé d’ailleurs.
L’US Army Signal Corps l’employa pour protéger ses chantiers du Nord Ouest tandis que la Navy britannique en utilisa près de 5 000 sur ses bâtiments aux côtés d’Arisaka type 38 ! La police de San Francisco et de nombreux pénitenciers en avaient sur leurs râteliers.
Un grand ami de votre serviteur ne jure que par elle lorsqu’il se déplace en Afrique : une telle arme est à la fois légère, maniable et puissante sans pour autant effrayer le commun des mortels. Mêlant élégamment bois et acier, vous êtes un paisible cow boy qui rejoint son troupeau…
Bref, on comprend pourquoi la Winchester 1894 reste très demandée aux USA 220 ans après sa création et pourquoi ses prix grimpent constamment notamment pour modèles pré-64 comme la notre.
Notre belle winchester “d’époque” est sortie de l’usine de New Heaven en 1951 et elle va bientôt fêter ses 74 ans.
Et pourtant elle est magnifique. Il s’agit donc d’une « vraie » winchester dite “Pré 64” nous parvenant dans un état proche du neuf.
Pourquoi “vraie” ? Pourquoi avant 1964 ?
“Vraie” :
parce que la faillite finale de Winchester en 1989 (déjà en faillite en 1931, reprise en 1935 par la famille Olin, qui ne changea rien à la construction du bébé jusque 1964, puis vendue à un consortium composé d’employés en 1980, la U.S. Repeating Arms Company ), a vu sa reprise en 1992 (après un court passage dans des mains françaises) par les belges de la FN Hertal qui apportèrent encore pas mal de modifications dans la fabrication (usinage des boitiers, sécurités, …) pour gagner en coût et favoriser les ventes à l’international. Rien n’y fit
En 2006, La FH Herstal pris la douloureuse décision de fermer l’Usine de New Haven.
Depuis lors plus aucun modèle 1894 n’ a plus été fabriqué aux USA. Sont-ce encore de vraies Winchester ? Matière à débats…
Depuis 2010, avec des hauts et des bas en termes de ventes, les 94 sortent de l’usine de Miroku au Japon, comme la 1873 d’ailleurs.
En revanche, en qualité, Miroku tient largement dragée haute aux productions US surtout post 64 et c’est à son honneur. Mais ce n’est plus du made in USA…
“Pré-64” :
à partir de 1935, la Winchester Repeating Arms Company appartint à la famille Olin, dont John M. Olin, le patron de WRAC, un vrai “Gun Enthousisat”, n’aurait jamais admis la moindre modification à la construction “de fer” du produit-phare de la maison, la Winch 94, qui constituait toujours un succès commercial sans précédent dans le domaine des armes civiles.
Mais parti à le retraite, le manager qui lui succéda, décida tout de go d’en finir avec les “vieilleries”. La forge laissa donc place à l’emboutissage, la machine numérique pris le dessus sur le fini-main, l’élévateur taillé dans un bloc d’acier fit place à une tôle, les goupilles pleines firent place à des goupilles creuses, et pire l’acier plein laissa de la place à de l’acier fritté pour le boitier… La liste n’est pas exhaustive.
Soyons clairs: les Winchester Post-1964 sont aussi sûres et tirent aussi droit que le Pré-1964. Aucun souci donc.
Mais la durabilité et la qualité n’ont rien à voir.
Le métal du boitier Post 64 ne supporte notamment pas l’ancien bronzage Pré-64 noir-bleuté magnifique des anciennes. Il a donc disparu.
Les pièces tout acier de l’époque pré-64 ne cassent jamais ou quasi jamais (ce qui n’est pas le cas des “modernes”), jamais de souci d’alimentation dans une pré-64 (une cartouche poussée par un bloc d’acier c’est pas comme une cartouche poussée par une plaque de tôle, surtout quand il fait très sale ou très froid).
Le plus criant à l’usage pour moi ce sont les ajustements : aucune chance de voir le levier d’armement d’une pré-64 branler du manche en latéral sur plusieurs millimètres avec un bruit de métal qui accroche comme sur une post 64, même commémorative (pourtant fort belles!).
Et puis, enfin et surtout, les pré-64 sont des “vraies” Winchester bien finies et Made in USA. RIP.
Si cela peut consoler les officionados définitifs de la Winchester 94, leur célèbre et excellent modèle 70 à verrou a connu des avanies encore bien pire après 1964…
Dites vous juste que si les tireurs américains cherchent partout des Pré-64 en bon état, c’est qu’il y a surement des raisons.
Née en 1951, année de l’abdication du roi des Belges Léopold III et de Padam Padam d’Édith Piaf, notre Winchester 1894 porte toutes les marques externes des “bonnes” 1894: élévateur acier visible dès l’ouverture de la culasse, vis de fixation de boitier et d’élévateur non alignées en boitier à droite et deux dégagements en demi-lune en extrémité d’extracteur sur le dessus de la culasse.
Le bois en noyer chevelu au grain très fin est très peu marqué pour une arme de 3/4 de siècle. Il est de teinte brun tabac. Aucun coup sérieux, aucun manque. Parfait pour son âge.
Crosse massive d’une solidité d’airain. Elle est montée avec une plaque de couche plate et quadrillée dite « shot gun » identique à celle des winchesters 1897 à pompe. Elle sera plus confortable pour un tir couché et bien plus confortable pour une personne avec de grandes épaules. Il sera également plus simple d’y adapter un sabot amortisseur (ou de rallonger la crosse si vous le désirez, mais cela je ne le conseille pas sur une pièce d’une telle qualité).
Le boîtier est très joliment bronzé noir /bleu classique pré 64 – il est sans marque de manipulation et présent à 99.9% sur cette arme. Il est très rare d’en trouver un dans cet état. C’est la première fois que j’en vois un aussi beau sur une pré-1964.
Notre arme possède une portière usinée et bronzée avec de très légères marques d’introduction de cartouches. Elle a visiblement peu tiré et la jeunesse de la portière confirme le diagnostic de qualité et d’état premium de l’arme ressenti en examinant les bois et le bronzage.
L’élévateur est bien en acier usiné. Les vis sont impeccables. Bref, elle est dans un état inespéré et très rare.
La mécanique est parfaite. Souple et très agréable – rien à voir avec les post 64 (désolé) et même meilleure que sur les Marlin Ruger (ce qui est un compliment dans ma bouche), surtout sur notre exemplaire en excellent état et très professionnellement conservé.
Mécanique très “nette” avec juste le jeu nécessaire d’un demi millimètre à peine en levier et détente pour fonctionner tous temps et “toutes crasses”. Une arme de pionner et de chasseur dans le Wild.
Chien à deux positions classiques (rendant la sécurité “cross-bolt” des modernes post Hestal tout à fait superfétatoire à mon sens), excellent départ.
Le canon est dans un état aussi beau dehors que dedans.
De très beaux marquages, bien nets et bien lisibles, l’habillent témoignant de ses hautes origines et du travail de maître des ouvriers de New Haven, Connecticut, à cette époque d’âge d’or.
L’intérieur n’est pas en reste avec des rayures en très bel état, miroir et très nettes. 100% de son potentiel et très rare sur une Winchester de plus de 74 ans aujourd’hui.
La hausse est de type « crocodile » composée en deux parties toutes deux en acier usinées. Une forte impression de solidité s’en dégage. Elle répond à un guidon grain d’orge rampé et sous tunnel. Un super travail.
Compte tenu de son âge, cet exemplaire ne fait que confirmer mon opinion générale qui veut que quand une arme est fabriquée avec grand soin dans des matériaux de grandes qualité, son état et sa valeur ne se déprécient pas. Au contraire. C’est quand on manipule cette 1894 que l’on comprend l’aura de qualité dont cette arme a été entourée depuis l’origine.
Vous pourrez léguer cette arme à vos descendants exactement dans le même état à condition de bien la conserver. Et en ayant tiré encore multes cartouches avec elle car elle a encore tout son potentiel. Et cela ne changera pas son très bel état compte tenu de sa qualité intrinsèques et de ses finitions.
Bref, une Winchester de la meilleure fabrication, ayant été miraculeusement très bien stockée et très peu utilisée, très rare à trouver dans cet état prémium après plus de 70 ans. Une pièce d’exception dans le râtelier d’un amateur averti tant pour la chasse que la collection.
Une vraie et une superbe,quoi !
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité y compris médecin ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!
Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour vos formalités armes entre particuliers, le rachat de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vos questions armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com