Sulfureux et peu courant fusil Gewehr 1888 “Kommission” – Arsenal de Dantzig 1891 – exporté en Turquie en 1915-1918 – Calibre d’origine 8×57 I “S” – Bonne mécanique – Beau canon – TBE

Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !

Peu courant fusil allemand Gewehr 1888 Kommission – Arsenal de Dantzig en 1891 – Arme à l’histoire tourmentée et riche – Modèle avec “S” au tonnerre car modifié à partir de 1905 pour la cartouche 8×57 IS – arme passée par la Turquie en 14-18 – non mono-matricule – très bon état mécanique et canon excellent – TBE global – Excellente bonne pièce de la Grande Guerre difficile à trouver surtout dans cet état !

SKU: 724-23
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Description

Le Gewehr 1888 Kommission…

D’où que l’on regarde l’histoire de ce fusil, il y a quelque chose qui cloche. Toujours. C’est une longue et assez ténébreuse affaire que ce fusil tout au long de sa carrière. Un poissard en fait. Et ça continue encore aujourd’hui. Vous verrez.

La synthèse pourrait s’appeler “illustration de la loi de la tartine beurrée à travers deux siècles”. 

On va essayer de résumer les principaux épisodes. On y va.

Tout commence, en 1888 aussi, par une trahison pure sucre. Française en l’espèce.

La France, grâce à l’invention de la poudre sans fumée en 1884 par l’ingénieur Général Paul Vieille (1854-1934) vient de réaliser une révolution copernicienne dans l’histoire de l’armement et s’est dotée d’un fusil aux performances dont les puissances restées à la poudre noire ne peuvent pas rêver. C’est le fameux fusil Lebel 1886 – considéré comme un trésor national à l’époque. Et on le dit aux troufions.

Résultat?  Un sergent – gougnafier (spécialité pas si courante dans nos armées), dont je préfère ne pas rappeler le nom pour qu’il reste maudit à travers l’histoire, déserte, passe la frontière allemande avec “son” beau Lebel tout neuf et toute sa dotation de cartouches et entre, pedibus et avec son fusil, au Ministère de la Guerre à Berlin pour le vendre quelques milliers de francs-or aux allemands. Une fortune pour l’époque et pour un modeste sergent. Mais pas de quoi non plus vendre son âme au diable (il voulait 3.000 francs de mémoire). Lui le fait.

Les allemands sont stupéfaits, comprennent immédiatement à qui ils ont affaire, refusent l’offre avec le mépris du au personnage et le collent immédiatement en prison ! Le malheureux s’imaginait sans doute que des aristocrates teutoniques venant de familles faisant la guerre depuis 1000 ans allaient négocier quoi que ce soit avec un sergent-véreux à la petite semaine. Il finira extradé, jugé et condamné à 20 ans de forteresse. 

Mais les allemands ont le fusil en main. Il est immédiatement testé et, pour eux, c’est un choc.

L’arme a des performances qui dépassent tout ce qu’ils avaient imaginé. Notre Gewehr 88 de ce jour va naître de cette trahison originelle.

Il faut réagir et très vite. Car la France est encore agitée de fièvre patriotique boulangiste et menaçante. Une certaine fébrilité gagne alors le camp germanique. Il faut tout analyser en même temps : la poudre, la cartouche, l’arme.

Le Chimiste allemand Max Duttendorf perce rapidement le secret de la poudre française et l’on construit en toute hâte, pour utiliser cette nouvelle poudre, une toute nouvelle cartouche adaptée au magasin vertical d’un fusil qui n’est pas encore né.

Cette cartouche à projectile cylindro-ogival ( pointe arrondie), au noyau de plomb/antimoine chemisée de nickel, à gorge, et à bords parallèles est la 8×57 qui deviendra la 8×57 “à projectile pointu” ou 8×57 IS ( “I” pour “Infanterie” et “S” pour “Spitze” ou pointue) par changement de l’ogive uniquement en 1905.

Cette cartouche est le portrait robot de toutes les munitions d’armes d’épaules modernes. C’est une des cartouches les plus réussies et les plus célèbres de l’Histoire. Elle équipera, entre autres, l’armée allemande de 1888 à 1945 et elle sera tirée dans l’écrasante majorité des armes d’épaules manuelles, semi automatiques et automatiques germaniques. On est toujours en 1888.

Et le fusil ? C’est la partie mécanique, la plus difficile à mettre au point. On doit se dépêcher. On commet alors une erreur cardinale.

Au lieu de se retourner vers les établissements industriels très performants qui fournissent d’habitude l’armée allemande, et au premier chef Mauser ou Loewe, on décide de faire appel aux armuriers d’État de l’Arsenal de Spandau – producteurs de qualité mais pas concepteurs – et pilotés, non pas par un concepteur de talent comme Paul Mauser, mais par une “Kommission” d’essai.

J’entends encore très souvent parler du “Mauser 1888” souvent par opposition à son remarquable successeur le “Mauser 1898” – c’est la seconde malédiction de ce fusil.

Il n’y a pas de “Mauser 1888”. Paul Mauser n’est pour rien, absolument pour rien du tout, dans la création de ce fusil et surtout dans ses déboires. Il n’a même pas été consulté. C’est presque insultant de le lui attribuer.

Et, en terme de fonctionnement, confondre le système de culasse du 1888 avec le système 1898 (et même s’il utilisent la même cartouche!) relève de l’ineptie armurière. Les deux armes n’ont strictement rien à voir.

Et notre fusil de ce jour est bien le “Fusil modèle 1888 Kommission” ou “Gewehr 88 Kommission” et non, je ne sais quel Mauser.

Ce “Gewehr 88 Kommission” est une bien étrange chimère.

Il témoigne d’une intention, louable par ailleurs, de pragmatisme de la part de la dite Kommission: prendre les meilleurs morceaux de tous les fusils disponibles à l’époque pour en faire un nouveau adapté à la poudre vive. Le manchon de canon a été inventé par Armand Mieg, officier bavarois, pour permettre au canon de se dilater sans frottement sur la monture lors du tir, la lame-chargeur, comme la culasse, vient du sytème Mannlicher, la sureté est copiée sur les Mauser 71/84, etc…

Qu’importe. On est toujours dans l’urgence et les essais sont, pour le moins, menés tambour-battant. Quelque semaines. Trop vite ! Et on est fier, le 20 novembre 1888,  lorsque  le fusil 88 Kommission est adopté pour toute l’armée allemande avec une carabine de cavalerie du même système qui sera modifiée en 1891 pour donner le G91 d’artillerie.

La nouvelle poudre, la cartouche révolutionnaire et le nouveau fusil, tout à pris moins de un an ! Record de monde et sans doute de toute l’histoire armurière moderne.

Et c’est … un désastre industriel et technique ! Et le désastre technique va virer au scandale des plus glauques.

C’est la troisième malédiction du G88, fruit d’une trahison, enfant mal conformé et père d’un scandale qui en dit long sur l’histoire de l’Allemagne à venir.

Alors que la production est lancée à grande échelle et en toute hâte (1 million de fusils à produire !), des rapports d’incidents très préoccupants commencent à remonter des corps: fuites de gaz qui brûlent les visages, projections de débris de cartouche qui blessent les tireurs, dé-soudages intempestifs des pieds de hausse et, encore plus grave, explosion de canons lors des tirs avec morts et blessés.

Les hommes finissent même par avoir peur de l’arme et ne l’utilisent qu’avec prudence et méfiance… On ne peut plus cacher le scandale.

Comment diable la technologie allemande, dont le Reich Wilhelmien est si fière au point de désormais rivaliser économiquement avec les USA et la Grande-Bretagne, a pu commettre une bourde aussi grave avec son Gewehr 88 ? Car le monde entier en parle désormais.

Un obscure journaleux va trouver une réponse globale qui “satisfera” tout le monde en évitant de rechercher les décisionnaires et de mettre en cause les conditions de développement et de test de l’arme. Du moins pour des esprits peu scrupuleux ou mal informés.

Dans un climat de pangermanisme exacerbé et, plus grave, d’éducation nationale intense sur le thème de la supériorité naturelle des germains sur les autres (qui ne date pas du tout du III° Reich), allié à un antisémitisme culturel qui, de traditionnel et populaire, est devenu “scientifique”, le coupable de ce désastre national va être rapidement trouvé: les juifs!

Si vous pensiez qu’une génération folle d’allemands est née “spontanément” entre 1919 et janvier 1933… Elle était en fait là depuis fort longtemps en réalité.

C’est juste le terreau sanglant de la première guerre mondiale qui lui a permis de naitre de l’écume des jours en facteur politique. Rappelons, et l’anecdote est illustrative et peu connue, que le docteur Mengele faisait en 1904 en Afrique de l’Est, et tout à fait officiellement, des expériences sur les indigènes askaris du même type que celles qu’il fera 30 ans plus tard à Auschwitz. Des expériences épouvantables. Et je vous fais grâce des commentaires de Bismarck à ses députés au parlement sur les slaves. Cela en dit très long, à mon sens, sur la face obscure de l’Allemagne wilhelmienne et sur le potentiel de dérives qu’elle portait en elle bien avant janvier 1933. Parenthèse historique terminée.

Or, il se trouve que l’un des fournisseurs important de pièces (notamment de canons) sur le 88 est l’entreprise Loewe & Cie appartenant à la famille Loewe. Le fait que l’ancêtre fondateur se soit converti au protestantisme et ait changé son patronyme pour mieux faire oublier qu’il était né Louis Levy ne suffisait sans doute pas à certains. Un autre fournisseur de pièces du 88 est la célèbre Simson&Co de Suhl, appartenant à une famille juive installée sur place depuis le XVIII° siècle.

Ces deux entreprises (la première, après fusion en 1906, deviendra la célébrissime Deutsche Waffen- und Munitionsfabriken (DWM)) étaient et restent plutôt connus encore aujourd’hui pour la qualité remarquable de leur production et le resteront jusqu’à leur disparition. Mais qu’importe. Quel point commun entre les fournisseurs mis en cause ? Ils sont juifs.

Il n’en faut pas plus pour qu’un pamphlétaire ultra nationaliste et antisémite, Hermann Halwardt, ne se lance dans une campagne de presse dont le thème est clair. Le premier article s’intitule d’ailleurs “Le fusil Juif  (“Der Judeflinte”) – nouvelles révélations !” – Ça parle évidemment du Gewehr 1888.

Le lecteur apprend ainsi qu’un complot juif a fait baisser la qualité des aciers pour faire monter les profits et que l’affaire est piloté en sous mains avec … des français ! Nous aurions donc affaire à un complot “judéo-français” contre l’Allemagne qui explique les déboires techniques du G88 et se fait au détriment du contribuable allemand. L’avenir était décidément au amalgames.

Le plus triste est qu’une partie de l’opinion gobera ces bobards (sans doute déjà dans l’air du temps de l’Allemagne wilhelmienne) et que le Halwardt en question y trouvera une gloriole suffisante pour se faire élire au Reichtag comme député.

Cela le sauvera d’ailleurs d’une condamnation à deux mois de prison pour dénonciation calomnieuse, devenue légalement définitive, mais qu’il n’effectuera pas du fait de son immunité parlementaire. Il fondera un parti antisémite (“Antisemitische Volkspartei”) qui s’agitera pas mal au Parlement.

Anecdote amusante: lors d’une visite aux USA en 1903, il prononça un discours antisémite devant la communauté allemande ce qui le poussa à demander une protection policière face à l’agitation provoquée. La police de New York s’exécuta avec malice en se faisant le plaisir de lui constituer une escouade de sécurité…. uniquement composée d’agents de police juifs ! Il  perdra son siège de député en 1903 aussi, sera condamné et emprisonné pour une affaire de chantage en 1909, et mourra en 1914 d’un accident de voiture à Leipzig. Une “carrière” qui doit tout au Gewehr 1888 !

Les études menées à froid montreront que loin d’un problème de qualité industrielle volontairement créé, les soucis du G88 étaient multiples et se trouvaient dans la qualité des étuis peu adaptés à la poudre vive dans leur première version, dans des cas de double alimentation par les hommes et surtout dans la configuration des canons inadaptée à un usage intensif de la nouvelle poudre vive que l’Armée allemande maitrisait mal vers 1888/1892. Les canons accidentés, retournés en usine pour inspection, présentaient une usure de rayures exceptionnelle due à une friction exagérée des projectiles. 

Mais on avait déjà produit 800.000 fusils. Devait-on les mettre à la poubelle ? Impensable pour le contribuable.

On prit donc progressivement une série de mesures correctrices. Toutes les armes furent appelées par lot. On installa un extracteur plus large supposé éviter les doubles-alimentations (problème qui fut plutôt résolu par un renforcement de l’instruction des recrues en réalité). Un déflecteur de chien (pièce qui retient le percuteur) fut conçu pour orienter les flux de gaz ailleurs que vers le visage du tireur en cas de rupture d’étui.

On procéda enfin au changement de tous les canons dans leur profil, leurs matériaux et les rayures à partir de 1892. A noter que le changement de rayures s’avéra en réalité plus efficace dans l’amélioration de solidité des canons que la modification du matériaux lui-même. On apprenait à marcher en marchant. Comme souvent en matière technologique.

Enfin, on comprit que les épreuves de canon par tir de deux cartouches normales comme pratiquées en début de production étaient totalement inadaptées à la nouvelle poudre vive, trois fois plus puissante que l’ancienne poudre noire, et on mit au point des batteries de test à cartouches surchargées à 1,5 fois la charge normale.

Moyennant ces modifications, ce damné 1888 put enfin être utilisé dans des conditions satisfaisantes. Et pendant très longtemps…

Je ferai remarquer au passage que le Lebel 1886 et sa poudre vive était lui aussi une nouveauté totale pour l’armée française, qu’il a lui aussi été adopté dans la précipitation (boulangiste) et que, néanmoins, il a connu beaucoup moins de déboires de jeunesse et surtout bien moins graves que le clone Made in Germany créé pour lui faire face.

Ceci, à mon sens, mérite d’être rappelé aux dénigreurs du matériel français et aux thuriféraires du matériel allemand. Sans compter, que je n’ai jamais lu de souvenirs d’anciens combattants de 14-18 se plaignant du magasin tubulaire 10 coups du Lebel. le Lebel est bel et bien un quasi sans faute à la gloire de ses concepteurs et des fabricants français. Comparer le lebel 1886 au Gewehr 1898 de douze ans son cadet sur des bases théoriques après que les allemands aient pris la gifle expérimentale monumentale du G 1888 relève de la mauvaise foi ou d’une comparaison théorique oiseuse entre les suspensions de la traction et celles de la DS…

La pilule n’étant pas passé, le G88 étant in fine rapidement dépassé (bien plus que le Lebel), il sera remplacé dans l’armée allemande à peine 10 ans plus tard par le célébrissime G98, de même munition, qui bénéficia, lui, d’une conception très réfléchie de Paul Mauser, d’une batterie de tests et d’essai en Corps très longue et d’une très très progressive adoption. Sans parler du soin extrême mis à sa fabrication. La leçon avait porté.

Bref – moyennant cette histoire assez tourmentée – le Gewehr 1888 connue une carrière assez longue en Allemagne, où il fût massivement remis en ligne en 1914-1918 pour faire face aux besoins d’armes de la Grande Guerre, en Autriche (où il fut largement livré à l’allié austro-hongrois bien en peine de production) et aussi en Turquie pour les mêmes raisons. Le plus souvent après avoir été réadaptés à la nouvelle cartouche à balle pointue de 8X57, la 8X57 IS . 

Plus amusant, le G88 connu aussi une carrière chinoise avec le fusil Hanyang, sa copie locale qui fut utilisée jusqu’à la fin de la Guerre Civile Chinoise en 1949.

Enfin sereine la carrière du G88 ? Ben non.  Au moins pas en France – quelque part le pays qui a présidé à son origine. 

En tant qu’arme de brevet antérieure à 1900, il est indiscutable que l’arme devait être en catégorie D. A l’origine de la création du RGA (Registre Général des Armes), une “panouille” sur la nature de sa cartouche (alors que le calibre n’est pas un des critères généraux de classification) a aboutit à ce qu’on pourrait appeler une erreur de classification légale ! Et devinez sur quelle arme est tombée cette UNIQUE erreur de classification du RGA sur les quasi 50.000 armes que compte le Registre Général des Armes ? 

C’est bien sûr notre fameux Gewehr 1888 qui fut classé en catégorie C alors qu’il devait être en D ! Cette erreur a été finalement réparée en 2023 sur intervention récurrente de l’UFA sur le sujet.

Jusqu’au bout et sur deux siècles, ce fusil aura donc été un poissard !

 

Désormais utilisable avec une cartouche très classique, ayant participé à de nombreux conflits dans plusieurs armées, et peut-être aussi du fait de son histoire plusieurs fois tourmentée, le Gewehr 1888 est une arme intéressante et recherchée.

Car il n’est pas si courant.

D’après S. Scarlata, pape américain du G88 et auteur d’un ouvrage de référence sur le sujet, le G88 dans sa configuration “S” (utilisant la nouvelle 8×57 IS à balle pointue) à partir de 1905 aurait été modifié à hauteur de 350.000 exemplaires dont seulement 132 000 livrés à la Turquie.

Maître Flingus est fier de vous avoir trouvé un de ces Gewehr 1888 “S” modifiés pour la cartouche 8x57IS passé par l’Allemagne puis par la Turquie et dans un très bon état global.

Notre exemplaire a été assemblé à Dantzig en 1891 – il est complet sauf une attache de bretelle (mais j’en ai une en réserve si vous la voulez) – ses fers sont en excellent état  – couleur grise de vieillissement mais absolument aucune oxydation ou piqure – la plupart de ceux que je vois sont oxydés ou très oxydés – pas du tout celui-là. TBE.

Le croissant sur la chambre et sur la boule du levier d’armement ainsi que les chiffres sur la hausse (ressoudée mais parfaitement du modèle et bien fonctionnelle) nous indiquent qu’il est passé par la Turquie durant la première guerre mondiale (et pas après car les caractères turcs de la Sublime Porte ont été modifié par Atatürk en 1928)  – tous ses poinçons allemands de réception et de test sont visibles et bien lisibles – Aucun n’a été effacé.

Les bois sont en BE+/TBE – des traces de manipulations mais aucune fracture, enture ou manques – Tous d’origine et TBE global.

Mécaniquement, l’arme est impeccable.  Elle percute net et tous ses ressorts sont bien fermes y compris pour son magasin.  Elle porte encore sur le bracelet de grenadière (là où c’était indiqué réglementairement sur ce modèle) son affectation allemande d’origine un superbe  ” 46. R.R .2.45″ soit la deuxième compagnie du 46 Régiment d’infanterie de Réserve de Stettin en Poméranie Orientale, Royaume de Prusse, (aujourd’hui c’est une ville polonaise).

Son canon est en excellent état – quasi miroir avec de belles rayures. Et croyez moi, c’est rare sur ce modèle. Baguette présente. Tenon de baïonnette présent aussi.  Un bel objet de collection.

In fine une arme réglementaire allemande de très bonne qualité, passée par la Turquie pendant la Grande Guerre et qui honorera la collection d’un amateur d’armes réglementaires allemandes, turques ou de la Grande Guerre.

 

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