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Superbe carabine de chasse Mauser 66 S – Calibre 7×64 – Noyer veiné de haute qualité – Inserts ébène et os – Quadrillage manuel – Stetcher à l’allemande (deux détentes) – Lunette AKAH 6 x 42 / 46 à corps acier en réticule N°1 – TBE / TBE+

Armes Longues de catégorie C

Très bel exemplaire de carabine de chasse Mauser 66 S – Calibre 7×64 – Très beau noyer veiné de haute qualité – Beaux inserts ébène et os en excellent état – Quadrillage manuel – Stetcher à l’allemande (deux détentes) – Détente de rêve – Bronzage d’origine à quasi 100% – Peu de traces de manipulations – Mécanique impeccable aux ajustements parfaits – Canon superbe avec encore tout son potentiel de précision – Montage pivotant 100% acier  – Lunette AKAH 6 x 42 / 46 à corps acier en réticule N°1 – Magnifique fabrication des Trente Glorieuses en très bel état – TBE / TBE+

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Description

Doit-on présenter la Mauser 66 tant sa réputation la précède?

Allez, je me lance…

« Par une aube glaciale de 1966, dans les forges mystérieuses d’Oberndorf, un frémissement de vie parcourt l’acier encore brûlant. La Mauser 66 vient de naître, prête à régner en divinité germanique de la chasse sur les forêts et les montagnes. Conçue dans les transes des adoratrices d’Odin, elle n’est pas une simple carabine. C’est une walkyrie du tir, une héritière de toutes les légendes Mauser,  forgée pour ceux qui ne transigent pas avec la précision….

Oui. Je sais. Là, j’en fais un peu trop. Mais je suis fatigué…

La réalité, c’est que l’arme n’a pas été lancée en 1966 mais début 1965 et que son nom de « Modèle 66 » n’a été adopté que plus tard avec le catalogue de cette année-là. On va voir pourquoi.

Que dire de la « 66 » ? 

D’abord que c’est un peu comme pour pas mal d’autres fabricants en Allemagne et ailleurs. Les premières productions de l’après guerre se distinguent par une qualité particulière. Pourquoi ?

Déjà, c’est la période où Mauser renait sous l’ombre tutélaire de J.P. Sauer & Sohn (1956), sous la marque « Original Mauser ». Sauer est bien décidé à refaire les armes de qualité qui avaient fait la réputation – et la fortune – des producteurs d’outre Rhin d’avant la guerre (Mauser, Walther, Kriko…) y compris et surtout à l’export.

On peut parler de retour en catimini entre 1956 et 1960. Mais les armes de tirs et de chasse Sauer sous marque « Original Mauser » commencent à se vendre. Un peu.

En 1965, on franchit le pas d’une renaissance Mauser. La production reprend timidement à Oberndorf, cité d’origine de la marque, mais dans un nouvel emplacement et en se concentrant sur les armes civiles de chasse.

Coup de chance, Sauer/Mauser a récupéré une partie des ouvriers et artisans allemands ultra qualifiés de la maison d’avant guerre. Ils sont, en plus, encore pas trop chers en ces années de fin de misère germanique et de renaissance économique.

Mauser a donc tous les atouts en main. Elle va alors chercher à s’imposer à l’export sur le marché civil du tir et de la chasse haut de gamme. En étant intraitable sur la qualité de son Made in Germany.

La production est encore en pleine montée, avec une fabrication encore artisanale ou semi-artisanale.

Les ouvriers de Mauser vont pouvoir donner le meilleur d’eux-mêmes avec une carabine innovante au top des finitions: la 66. Ce sera un très grand succès dans l’arme haut de gamme.

Ces premières générations de la 66 bénéficient donc de tous les éléments mécaniques et esthétiques de très haute qualité allemande d’après-guerre, avant les simplifications introduites dans les années 1980.

Dans les années 70/80 la marque se diversifiera (pistolets, fusils à répétition). Trop peut-être.

La marque sera revendue vers 2000 à l’Oberndorf Metalworking Group, puis à Blaser. C’est aujourd’hui ce que je qualifie de « marque zombie » dans l’arme à feu avec des modèles genre « Mauser M18 ». Marketing quand tu nous tiens…

Quoiqu’il en soit les carabines modèle 66 de ces années de tout début de production sont parmi les plus remarquables produites en matières de finitions et de qualité. Elles sont très recherchées par les chasseurs et collectionneurs partout dans le monde.

 

Maître Flingus a pu mettre la main sur une superbe Mauser 66 de décembre 1968 en parfait état pour ses 57 ans dans une finition luxe en plus.

Elle est en calibre 7 x 64, calibre roi des forêts depuis 1920 grâce au sieur Wilhelm Brenneke.

Véloce (dans les 850 / 900m/s), de trajectoire tendue avec son projectile qui n’est pas un boulet (les préférer dans les 140/160 grains), elle est adaptée à tout du chevreuil au cerf en passant par le sanglier avec ses 3500/4000 joules en sortie de bouche.

Elle est en plus facile à trouver dans de nombreuses variantes de projectiles et facile à recharger. Un standard qui tue aussi de l’ours et de l’élan en Europe du Nord avec des charges étudiées. Rangez moi donc toutes ces 300 win mag et autres 375 H&H que je ne saurai voir dans nos paisibles forêts.

Notre exemplaire est une arme en finitions luxueuses en bois avec des inserts d’ébène et d’os qui non nullement souffert des années. C’est un modèle luxe des grandes années. Elle nous vient directement d’Allemagne.

Ces décors superbes mettent en valeur un bois de noyer veiné de très haute qualité au moins un grade IV. Les bois sont en TBE avec aucun coups importants, manque ou enture. Superbes quadrillages manuels. Quelques marques de manipulations éparses et rattrapables. Juste une écorchure superficielle au dessus du bloc détentes encore une fois TRÈS exagérée par mes gros plans – Arme superbe.

Ces bois sont encore en finition huilée à cette époque avant les vernis des années 80. La crosse est ornée d’une joue à l’allemande et d’une superbe plaque de couche maison au logo Mauser en excellent état aussi.

La mécanique est intraitable. Le boitier est usiné dans un acier de très haute qualité et ajusté manuellement. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Outre ses qualité de précision et de robustesse, et au-delà des finitions, la 66 doit une partie de son succès à son verrou télescopique (brevet Mauser), l’un des mécanismes les plus innovants de l’époque. Il permet un mouvement de culasse plus court sans compromettre la course complète du percuteur. Verrou à deux tenons avant offrant une rigidité exceptionnelle.

A signaler aussi une détente directe, sèche, de type Stecher à l’allemande. La détente stricto sensu est réglable. Il ne faut pas mollir sur le stecher qui est « ferme ». Une fois ce dernier actionné, la détente est juste remarquable parfaitement adaptée à l’affût. Je ne vois même pas comment un « coup de doigt » peut encore survenir.

Un rêve dans cette fabrication d’extrême qualité où les pièces externes et internes (je suis allé voir), y compris, les vis sont toutes bronzées.

Rappel général: les stecher à l’allemande sont à deux queues actionnables, le stecher à la française ne connait qu’une queue de détente qu’on pousse vers l’avant pour actionner le stecher. Deux écoles de tir donc. Avec l’allemande rationnelle et programmée et la française, plus sensible, supposant un doigté plus connaisseur de son arme. Entre les deux mon cœur balance. Le stecher à l’allemande est à mon sens plus adapté à ceux dont le cœur s’emballe à la vue de la bête… Mais c’est une affaire très personnelle. 

Mais ici, même sans actionner le stecher, la course de la queue de détente est courte et l’appui de départ est ultra léger et très net. Et on peut encore l’alléger en vissant un poil plus la vis de réglage. Coup de doigt quasi impossible vous dis-je…

Le levier de sécurité linéaire et transversal , situé en extrême arrière de culasse est intuitif et parfaitement silencieux silencieux.

Le magasin en 4 coups + 1 est généreux. Parfaitement ajusté, il permet une correction des erreurs par une alimentation rapide conjuguée à l’action courte de l’arme. La compacité réputée de la 66 se retrouve aussi dans l’agencement et le fonctionnement de ses pièces constitutives.

Le bronzage de cette époque est encore un superbe à la couche, épais, bleu nuit et extrêmement régulier. C’est un des points de maîtrise des artisans de Mauser à cette époque et  la garantie d’une excellente à l’usure. D’ailleurs il n’a bougé en 57 et il est à peine marqué.

Comme pour les bois mes photos en TRÈS GROS plans accentuent diaboliquement le moindre des défauts qui ne se voit pas arme en main. Mais encore une fois, vous savez tout.

Le canon, à nettoyer, est superbe, miroir avec de belles rayures encore ultra-nettes. Tout son potentiel. Ces canons sont réputés pour leur extrême robustesse à l’usure des balles chemisées et pour leur précision souvent inférieur au MOA (variation possible de moins de 2.5 cm à 100 mètres). 

L’arme est à nettoyer et à graisser (en détente et culasse) mais elle est superbe mécaniquement.

La culasse est ferme à l’engagement et l’ensemble après verrouillage est un coffre-fort. Outre la qualité indéniable des aciers, on sent surtout des ajustements et des polissages d’une autre époque.

L’arme est adaptée pour un montage à crochets pivotant. Plus que très solide, cela permet de démonter et remonter l’optique sans perte de réglage.

Le montage est ici en acier pur et dur avec un beau bronzage conforme à celui de l’arme. C’est sans doute celui de la marque.

Il supporte une très belle lunette AKAH, Albert Kind, des grandes années avec un réticule de type n°1, le grand classique à trois barres hérité des lunettes militaires des 1ière et seconde guerres mondiales.

Il a l’avantage de ne pas encombrer la vue par des gradations parasites au moment de l’action et souvent sans intérêt à l’affut. Le cops de la lunette est en acier. Aujourd’hui ceux le la marque sont en alliage d’aluminium et je doute qu’ils durent aussi longtemps que celui-là… C’est une 6 x 42 /46.

L’équilibre de la 66, une arme ramassé de moins de 3.5 Kg, est excellent pour le tir debout ou à l’affut. L’arme est très maniable. Elle dispose de ses attaches de bretelles d’origine.

 

Cette arme coutait assez cher à sa sortie et dans des années 60/70. Elle a beaucoup fait rêver et fait encore rêver aujourd’hui par ses qualités de conception et de finitions inatteignables aujourd’hui sauf à aller dans le très haut de gamme. Heureuses années des Trente Glorieuses…

Bref et surtout une superbe occasion de vous faire plaisir avec une arme de qualité devenues mythique à juste titre. Et qui durera jusqu’à la génération suivante. Une très belle arme. 

 

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité y compris médecin ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!

Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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