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Vendu !
Superbe Colt WALKER 1847– Signature Serie de chez Colt – 3ème génération – dans son coffret – rarissime en Europe – la plus fidèle et la meilleure réplique qui soit – État neuf
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Impressionnant et superbe Colt Walker – “Signature series” de chez Colt – dite 3ème génération – dans son coffret d’origine en parfait état – avec son livret d’origine – Finitions hors pair – splendide mécanique et bronzage – le Python des répliques à poudre noire – fabriqué au compte-goutes pendant seulement 8 ans – bien plus rare que la déjà très recherchée seconde génération – État tout simplement neuf – jamais tiré ou touché – pièce exceptionnelle.
Description
“THE” Walker 1847, c’est 2,1 kg d’acier magnifiquement usiné. Un porte-avion. Il y a des calibres 12 plus légers…
Et pourtant, comment faire le poids face à une telle légende?
Sans lui, point de John Wayne, de Clint Eastwood ou d’Henry Fonda. Point de conquête de l’Ouest Sauvage comme aime à nous la montrer le grand écran. Aucun chercheur d’or abattu à coups de baby dragoon dans les ruelles de San Francisco en 1849, point de ces duels dont Wild Bill Hicock avait le secret ou encore, pour nous français, nulle rencontre entre les deux géants de l’armement que furent Eugène Lefaucheux et Sam Colt au Christal Palace de Londres en 1851 et, de ce fait, pas non plus de 1858 pour notre Marine.
La vie de Maître Flingus eût été bien plus monotone sans Mr Colt et ses productions.
Heureusement aussi pour Sam Colt, en 1847, un autre Samuel, le capitaine Samuel Walker, débarquait de son Texas vers la Nord lointain avec une idée fixe. Il lui fallait absolument rencontrer et parler conception de revolver avec celui qui se faisait appeler tour à tour « Colonel Sam Colt » ou bien « Docteur Coult » selon qu’il vous proposait des remèdes miracles à base d’électricité ou bien des mines sous-marines…
La première firme Colt avait fait faillite depuis bientôt cinq ans. Malgré un succès d’estime et après avoir présenté ses modèles au bureau de l’Ordonnance de l’Armée des États-Unis, seul un tout petit nombre de ses premiers colts avait été adoptés par les milices texanes et dans quelques bâtiments de leur marine de guerre lors de la bataille de Campeche en 1843.
Ce «haut fait d’arme», à haute valeur publicitaire pour le petite firme, sera commémoré sur tous les barillets de modèles Navy 1851 et 1862, bien que les revolvers Colt alors présents sur les navires restèrent bien sagement dans leurs caisses, la bataille ayant été gagnée par des calibres bien plus conséquents.
Il n’empêche que ce raffinement de gravures contribua aussi grandement à la réputation d’armes haut de gamme dont se revendiquait l’entreprise. La gravure des barillets jouait également un rôle de prévention des contrefaçons qui ne pouvaient égaler en nombre, à la main, ces gravures réalisées sur des machines par pression d’une série de rouleaux.
De nombreuses publicités Colt, mettant en garde contre les contrefaçons et les détournements de brevet, présentaient tout simplement la représentation des différentes gravures de la gamme.
En pleine guerre avec le Mexique, le gouvernement du Texas avait chargé le brillant officier Samuel Walker de ne revenir qu’avec le meilleur revolver du monde pour son futur régiment. Le capitaine William Thorton, responsable des contrats d’armement texans, l’avait autorisé à commander 1.000 «revolvers pistols Paterson».
L’entente entre les égos des deux Samuel fit, semble t-il, des étincelles et, de leurs idées communes, naquit en quelques semaines un nouveau projet de revolver ultra-moderne. Celui qu’on appellera le Colt Walker.
Or, il fallut le concours d’un troisième homme pour concrétiser cet exploit de créer l’arme la plus moderne du monde à l’époque.
Mais, dans ce pays aux usines déjà les plus en avance sur leur temps et à la pointe des technologies de l’acier, cet homme existait. Il s’agissait d’Eli Whitney Junior.
Inventeur d’une égreneuse à coton, il avait très rapidement fait fortune, devenant le plus grand manufacturier de tout du continent. Ses nombreuses usines fabriquaient de tout pour une Amérique en pleine expansion économique.
Or, à cette époque, la fabrication d’armes était une tache prestigieuse et fort rentable à laquelle tout inventeur ou capitaine d’industrie un tant soit peu ambitieux devait se frotter. Accessoirement, Eli Whitney était aussi l’inventeur de la première machine à fraiser, un spécialiste des aciers et sans doute le premier pionnier de la fabrication de masse. Un organiseur de génie. Tout ce qu’il fallait à Colt. Et c’est à Whitney que Colt confia la fabrication de ses ultra-modernes modèles Walker.
Et, au passage, comme le monde des armes est tout petit, une partie des accessoires livrés avec les revolvers étaient sous-traités à un certain… Daniel B. Wesson. Un monde se constituait.
La commande 1000 armes pour le Texas fut honorée. Sur les 1.100 Walker produits (versions civiles et militaires confondues), seuls une dizaine nous sont parvenus. Lorsque l’une d’entre elle passe aux enchères, elle dépasse largement le million de dollar.
Considérés comme des trésors nationaux, il leur est défendu de quitter le sol de l’oncle Sam. Un d’eux, le n° 1017, est en exposition au Metropolitan Museum of Art de N.Y. Une œuvre d’art vous dis-je.
Sa création entre quatre yeux, mystérieuse, abondamment débattue, est digne d’un mythe grecque et des amours du dieu des forges, mon ami Vulcain.
De nombreux chercheurs s’y sont penchés et il semblerait que ses parents directs soient plutôt des carabines Paterson raccourcies et modifiées. Les prototypes les plus anciens montrent clairement que c’est cette base de travail qui fut à l’origine du « Texas Behemoth » ou “Monstre biblique du Texas”, surnom du Colt Walker, et non juste un belt pistol Paterson qui aurait juste mangé beaucoup de soupe.
Son évolution et sa succession (le futur Dragoon) allant plus vite qu’un mustang au galop, furent d’abord des « holster pistols » puis les “first model Dragoon”.
Fin 1848, enfin, avec les premiers « baby Dragoons », un nouveau pas fut franchi, notamment au niveau du verrouillage des chambres et de l’évolution des aciers qui, en l’espace de deux ans, avaient plus progressé qu’en deux siècles.
Sa forme évolua, se « civilisa » si on peut dire. Mais ce n’était déjà plus la même chose.
Avec 200 grammes de moins, on passait d’un mythe à l’autre. Les nouveaux Colt de calibre 44 se faisaient déjà plus grand public, équipant désormais toute la cavalerie américaine, et côtoyant toute une gamme s’étendant aux calibres .31 pour l’arme de poche, et au .36 pour la marine. Ce fut ce dernier modèle qui, en 1851, propulsa la firme de Colt au niveau de véritable firme mondiale. La conquête de l’ouest fit le reste de la légende.
Tout le monde désirait désormais avoir « ces pistolets qui avaient de la conversations » comme le dira Victor Hugo des revolvers. Jusqu’en Chine et dans les colonies, le nom de Colt retentissait comme la pointe de la modernité. Il était recommandé pour tout et pour tous, voyageurs, chasseurs de fauves, aventuriers intrépides et bien sûr militaires.
Samuel Colt avait enfin réussi.
Si notre gros Walker n’avait pas ouvert la voie, rien de tout cela n’aurait été possible. La face du monde aurait été complètement différente sans lui. Et on en avait bien conscience.
Dès le milieu des années 1850, le Colt Walker constituait déjà une pièce fortement désirée et très recherchée. Il n’y avait rien de plus chic de se présenter au Congrès ou à une réunion du Grand Etat-Major de l’Union en portant négligemment ce porte-avion à travers le ceinturon afin qu’il soit bien visible des fois que l’on eût pu ignorer qu’il se fût agi du plus gros revolver de son temps.
On retrouve d’ailleurs un témoignage de ce genre de port très “balkanique” avec des traces caractéristiques sur le bronzage de pas mal d’exemplaires d’époque. On est loin du “buscadero” (l’étui classique du cowboy) pour tout le monde.
Le 9 octobre 1847, ce fut pourtant l’une des armes les plus vieilles du monde qui causa la mort du brave capitaine Walker à la bataille de Huamantla. Un coup de lance dans le dos. L’homme était pourtant ce jour-là porteur du moyen le plus raffiné de son temps pour tuer son prochain. Il avait en effet à ses côtés la toute première paire de colts du modèle qui portait son nom, un mois et dix jours très exactement avant que le premier lot de 100 revolvers de son nom ne sorte des usines Whitney pour être livré à ses hommes de la compagnie C.
Avec une histoire pareille c’est vous dire si Maître Flingus a été heureux de trouver la meilleure réplique de cette arme mythique disponible sur le marché. Et il est allé la chercher jusqu’en Allemagne pour vous.
La “signature serie” des reproductions de chez Colt est sortie à la toute fin du XXème siècle, entre 1994 et 2002. Elle a pour particularité de regrouper les répliques les plus belles et les plus fidèles aux originaux dans des finitions extrêmement soignées de la firme Imperato. Nous sommes ici bien plus proche du Python années 70 que des répliques pourtant parfois déjà forts belles que nous offrent Uberti et San Marco depuis 50 ans. Un collector.
Le débat “barillet, bronzé ou non?”, a fait couler beaucoup d’encre à l’époque. Et chacun a ses chapelles. Si ceux des Patersons des numéro 1 à 5, l’étaient, la question se pose pour ceux de nos gros Walker adoptés avec un peu plus de précipitation, guerre mexicano-texane oblige. Les armes bronzées étaient nouvelles pour les militaires. Les anglo-saxons furent les premiers à les adopter, un quart de siècle avant la France. D’après R.L Wilson, dans Colt une légende américaine, seuls ont été laissés nus les Walker des dernières fabrications et celles civiles au delà du numéro 1000 ainsi que tous les modèles de transition «Whitneyville». En revanche pour Dennis Adler dans son ouvrage Colt Single Action, from Paterson to Peacemaker, aucun ne doit l’être.
La firme Colt aurait t-elle pu commettre un tel parjure que de proposer un barillet non bronzé, sur sa 3eme génération ?
Rentrons dans le vif du sujet avec cet très gros coffret, bien estampé au logo Colt. La qualité du carton est impressionnante et son état est tout simplement splendide. Pas de griffure, pas de coups, c’est comme si vous sortiez avec, sous le bras, du magasin vingt cinq ans plus tôt ! Les “tâches” sur la photo, c’est juste un joli saupoudrage de poudre doré… Le livret de documentation est bien présent et en très bel état. Magnifique et à conserver absolument.
Sous une très belle mousse qui ne fait pas non plus son age, siège certainement la plus belle réplique qu’il m’a été donné de voir.
Certes, j’avais déjà eu les excellentes répliques Navy et Peacemaker de chez Colt en seconde génération. Mais, là, nous sommes réellement dans l’exceptionnel.
Le soin porté à sa réalisation, son état de conservation, l’absence de trace de manipulation en font un objet éblouissant.
Il s’agit là aussi de l’une des rares répliques des encore plus rares versions civiles des Walkers ne comportant pas de marquages de compagnies. Calibre .44 (.454 en fait) comme l’original. Donc du 45 en fait. La charge de poudre pouvait monter exceptionnellement jusqu’à 4 grammes , dite “charge de guerre”! C’est le plus gros, le plus lourd et le plus puissant revolver à poudre noire jamais fabriqué. Je déconseille néanmoins fortement de tirer avec pour ne pas déprécier sa valeur.
L’impression de gigantisme du Walker est dû aux dimensions de sa crosse, légèrement plus fine que celle des modèles qui suivront, en étant notamment légèrement arrondie lorsqu’elle rejoint la carcasse et plus galbée dans sa forme. L’ajustage du bois de noyer sélectionné sur le cadre en acier bronzé bleu magnifique est parfait.
Le dos de ce cadre porte gravé en lettres d’or à l’anglaise la mention « Sam Colt », détail unique à cette fabrication.
Toutes ses vis sont parfaites, pas une trace de démontage. Si les 4 cliquetis caractéristiques de Colt sont bien là, ils sont mus par un ressort en ”V” et non plat comme par la suite dès les 2nd Model Dragoon. Une telle souplesse et netteté dans le mécanisme d’une telle masse d’acier surprend.
Le jaspage est incomparable de profondeur et d’harmonie avec la majorité des productions contemporaines. Le plus grand soin lui a été apporté, en plus de splendides marquages « Colt’s patent » sur son flanc gauche. Le numéro de série est présent aussi sous le pontet en laiton. Il n’y a pas encore dessus de marquage de calibre.
Le barillet est, en lui même, un monument. On pourrait regarder des heures la finesse de sa gravure et les infimes détails qu’elle recèle. Le combat entre des Texas’s Rangers et des indiens qui y figure flatte aussi bien l’homme qui le portait dans ses fontes à l’époque que le collectionneur averti d’aujourd’hui. Les mentions « Colt’s patent » et « USMR » sont parfaitement lisibles, ce qui n’est pas toujours le cas sur toutes les répliques.
Le barillet comporte bien les crans de verrouillage ovales caractéristiques de ces modèles précoces. Ses chambres pouvaient recevoir jusqu’à 60 grains de poudre (autant que dans une carabine trapdoor !). Évidement, il ne s’agissait ni de poudre suisse N°2 et encore moins de PNF4 mais bien de poudre pour l’artillerie et les mines, brûlant plus lentement. De nombreux incidents eurent lieu à l’époque où ces revolver furent chargés avec de la poudre à mousquet ou sur-fine, ce qui causa de beaux feux d’artifice. L’immensité de ses chambres en fait un moyen idéal de rangement pour ne plus perdre vos piles AA ! C’est donner une idée de leur contenance et de leurs dimensions.
Que serait un revolver sans un canon digne de ce nom?
Jamais le terme ”canon” n’aura été plus approprié que dans ce cas ci. Neuf pouces de long, soit 23cm ! Deux de plus que les Navy et Army 1860, déjà interminables!
D’une épaisseur de plus de 3mm (re !), la grosse Bertha pourrait presque rougir. Avec toute sa masse noire au superbe bronzage profond et glacé, ce n’est pas à ce splendide revolver que cela arriverait. La régularité de son polissage rend tout reflet sans la moindre déformation, on peut le regarder sous tous les angles. C’est un véritable miroir noir. C’est même l’enfer pour le photographier car ça leurre le zoom automatique…
Serait t-il aussi beau s’il ne portait pas la mention d’époque « Adress Sam(L) Colt New York City » en carcasse dans le prolongement de son magnifique canon ? Ou encore sa mention de modèle « US /1847 » sur son pourtour au coté droit de la carcasse ?
La spécificité du modèle, qui est d’avoir une clavette qui se retire dans le sens inverse des colts suivants, c’est à dire de gauche à droite, a été fidèlement respectée. Et pas la moindre de trace de coups maladroits dessus. Juste magnifique !
Colt appréciant le travail bien fait et souhaitant impressionner son commanditaire texan, les leviers de bourroirs furent réalisés en acier et non en fer comme demandé initialement. C’est le cas sur la réplique aussi et celui-ci tient parfaitement en place grâce à son système de ressort au fort claquement lorsqu’on l’enclenche.
Pas de doute, cette arme n’a absolument jamais tiré. Pas la moindre trace à l’intérieur du canon ou des chambres, tout est miroir.
Maître Flingus vous a présenté la légende américaine à l’origine de toutes. Tout le monde n’a pas une réplique de Walker chez lui et encore moins un Walker signé de Colt comme à l’époque. Entre vos mains sera la version la plus soignée et la plus rare du revolver par lequel tout a commencé. Exceptionnel.
Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport, en cours de validité obligatoire
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