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Superbe et Rare carabine à levier sous garde Browning Modèle1886 – La meilleure de TOUTES les fabrications modernes de la 1886 « Winchester » – Cal 45-70Gvt – Rare fabrication du centenaire en Grade I rifles par Miroku – Boite d’origine et manuel – 7.000 exemplaires seulement – Arme d’exception – État absolu de neuf ! – TBE+++

Armes Longues de catégorie C

Carabine à levier sous garde Browning Modèle 1886 – La meilleure de TOUTES les fabrications modernes de la 1886 « Winchester » – Cal 45-70Gvt et 8 coups – Rare fabrication du centenaire en « Grade I rifles » par Miroku –  7.000 exemplaires seulement – Arme d’exception de 1992 (33 ans déjà!) – Bois superbe – Bronzage à 100% – Canon 22 pouces à  l’état de neuf – Ajustements de rêve – L’artillerie lourde de la carabine de selle en finition mannequin – Boite d’origine et manuel – État absolu de neuf ! – TBE+++

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SKU: 1104-25
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Description

Que voilà une arme superbe, peu courante, moderne, d’une qualité irréprochable. Je dirais presque à l’ancienne…

Sans doute la toute meilleure et la plus belle des leviers sous garde dans ce modèle 1886. Et vous savez pourtant combien Maître Flingus est fan de Marlin notamment. Et elle est très difficile à trouver sous nos climats en plus.

Mais parlons d’abord du modèle car cette levier sous garde 1886, peu courante en elle-même, a son histoire propre. Une histoire fondatrice. Et qui commence par tout autre chose qu’une levier sous garde.

Alors Browning 1886 ou Winchester 1886 ?

On est en 1883 et John M. Browning est encore un parfait inconnu de 28 ans. Mais sa vie va changer tout à fait inopinément cette année-là pour la plus grande gloire de l’industrie armurière et le bonheur de tous les amateurs d’armes jusqu’à ce jour.

En 1878, à 23 ans, Browning a déjà mis au point mis au point une Winchester mais il ne le sait pas encore.

Un fusil Browning qui va devenir le fameuse…Winchester Single Shot Sporting Rifle modèle 1885, une arme avec un bloc tombant novateur alors que tout le monde pensait le sujet épuisé. La culasse la plus solide du marché et arme, mono-coup pourtant, qui sera produite pendant… 45 ans!

Depuis 1879, notre mormon préféré produisait déjà cette arme de son invention, sous sa marque, tout seul dans son coin et dans son petit atelier de Ogden Utah, aidé de cinq de ses sept frères directs. Et des frères et des sœurs il en avait.

Son père, Jonathan (1805-1879), accessoirement armurier et inventeur lui-même, en vrai mormon, avait en effet eu une descendance de 22 enfants avec trois épouses. Pour info, notre John M. Browning sera lui-même le père de 10 enfants (avec une seule épouse, lui). Un autre monde Ogden vers 1850 (notre John Moses est né en 1855 et mort en 1926).

La fratrie déposa donc le 7 octobre 1879 le brevet N°220 271 de ce qui n’était pas encore la Winchester 1885.

Browning et ses frangins ne fabriqueront pas plus de 600 de ces armes sous leur propre marque « Browning Brothers ». L’arme tient beaucoup de la Sharps dans ses lignes générales mais son mécanisme est totalement refondu. Elle s’adresse principalement aux chasseurs de gros et aux compétiteurs de ce qui deviendra un jour le TLD. Les exemplaires de ces 600 premières Browning pré-Winchester 1885 sont aujourd’hui rarissimes.

Mais que faisait donc Winchester pendant ce temps là?

Et bien, pas grand chose.

En dépit de l’immense succès de ses leviers sous garde 1866, 1873, et 1876 (une 1873 adaptée aux gros calibres genre 45-75, .40-60, .50-95 mais encore insuffisante en solidité aux yeux des chasseurs de bisons), Winchester était dans l’impasse. 

D’abord, la firme ne parvenait pas à faire adopter ses excellentes armes à répétition type 1873 aux militaires qui, eux, préféraient comme tout le monde se contenter de fusils à un coup certes, mais précis, et bien plus puissants que les calibres alors utilisés sur les leviers de sous garde.

Les militaires unionistes américains, à l’exemple de Berdan, avaient eux aussi pratiqué le tir longue distance sur quantité de leurs ennemis sudistes au lieu de bisons. Ils en concluaient que mieux valait peu de soldats, tous excellents tireurs, que des piou-piou consommateurs de munitions défouraillant avec des armes à répétition. Et rien ne les faisait changer d’avis.

Ensuite, autre source d’énervement pour Winchester, un des rares survivant de la crise armurière post-guerre de Sécession, Remington faisait fortune en fournissant littéralement à la terre entière ses excellents Rolling Block mono-coup. Rolling block Remington qui se permettaient en plus d’équiper le tir sportif de compétition naissant en pays anglo-saxons et de figurer toujours en bonnes places sur les podiums des concours. 

Car ces années 1880/90 sont des années charnières dans le monde du tir aux USA. On est en train de tuer les tout derniers bisons. Une chasse particulière qui a donné aux américains la passion des armes lourdes de chasse à longue distance au très gros gibier.

Ces armes de chasse deviennent peu à peu des armes de concours, de plus en plus courues et demandées. Aux USA les stands de tir sont fondamentalement nés dans les années 1880-1900 de compétions de TLD en gros calibre poudre noire, très huppées, et qui jouaient un peu à l’époque le rôle social du Golf aujourd’hui.

C’est d’ailleurs exactement pour cela que Browning s’était penché sur le sujet dès 1878 avec sa future « Winchester » 1885 à bloc tombant amélioré.

Donc chez Winchester, on se contente encore de vendre les grands succès à levier sous garde de la maison mais sans autres innovations que des améliorations marginales en production.

Mais Thomas Bennett, le manager de Winchester, qui gère les intérêts de la veuve de Oliver Winchester, sent bien que l’immobilisme n’est pas une option. Les brevets ne sont pas éternels. Il faut avancer sous peine de reculer au sein d’une concurrence féroce.

Il se trouve que, par un hasard total, un employé de chez Winchester avait acheté une de ccs carabines « 1885 » produites artisanalement par les obscurs frères Browning dans le lointain Utah. L’arme bénéficiait sans doute déjà d’un succès d’estime chez quelques connaisseurs. Et il eut donc la bonne idée de la montrer à son patron, Bennett. 

On est en en 1883. Thomas Bennett sent quelque chose. 

Il se rend donc personnellement à Ogden (6 jour de train depuis le Connecticut!) pour rencontrer John M.Browning au prétexte qu’il enfreignait un brevet de 1880 pour un outil de rechargement détenu par Winchester.

Bennett espèrerait sans doute en secret ne pas repartir les mains vides pour résoudre son problème immédiat d’innovation et peut-être même déjà, repartir avec l’inventeur de la chose dans ses valises.

Il repartira effectivement les poches vidées de 8.000$ (somme très significative à l’époque) pour le brevet de la carabine mono-coup de Browning assorti de la promesse de celui-ci de venir l’améliorer dans les ateliers Winchester à New Haven. Ce sera l’arme qui deviendra la Winchester Single Shot Sporting Rifle 1885

Mais, surtout, il aperçoit une maquette en bois dans l’atelier. Une maquette à pièces mobiles qui ressemble fort à une Winchester.

Browning lui explique qu’il réfléchit à un autre mécanisme de levier sous garde à partir d’un bloc ascendant et d’un verrouillage différent…

Bennett comprend illico l’intérêt du sujet pour la création d’une Winchester de gros calibre capable de résister à la pression de grosses cartouches bien mieux que ne le fait la 1876. Et probablement aussi la nécessité vitale de ne pas laisser possiblement cette idée à la concurrence.

Il comprend surtout qu’il est en face de quelqu’un qui est très doué et doit rejoindre la maison de New Haven.

Rapidement il lui proposera donc une collaboration au delà de la single Shot 1885 sous forme de somme fixe pour chacun de ses brevets et de redevances sur les ventes des pièces issues de ces brevets. Sans autres obligations des deux cotés.

C’est comme cela que Winchester et Browning vont fonctionner durant 20 années. Winchester fera des sous (beaucoup) en s’assurant la collaboration d’un concepteur hors normes. Browning se retrouvera très à l’aise financièrement tout en jouissant d’une totale indépendance. 

C’est l’origine d’une des collaborations les plus fructueuses de l’histoire de l’armement et qui va durer jusque 1903. Jusqu’à ce que Browning et Winchester se disputent au sujet d’une autre arme, qui deviendra elle-aussi un immense succès de John Browning, le fusil Auto-5. Mais c’est une autre histoire.

La naissance de la Winchester 1885, qui n’est donc pas une Winchester mais une pure Browning, et de la Winchester 1886 à levier sous garde tient donc un peu du miracle et du hasard sans lequel John M. Browning serait sans doute resté un petit artisan génial perdu à Ogden, Utah…

Sur la base de la maquette, Browning développera, partie dans les ateliers de Winchester, partie à Ogden, un nouveau système de verrouillage qui deviendra celui des plus grands succès de la marque: la 1892 et  la 1894 notamment. 

Les modèles précédents de Winchester 1866 à 1876  utilisaient un mécanisme de verrouillage basé sur deux basculeurs latéraux en genouillère qui se redressaient en ligne droite à la fermeture du levier. Ce système fonctionne un peu comme une articulation humaine qui devient rigide en extension. Mais ces deux basculeurs doivent rentrer dans un boitier « raisonnable » et sont donc assez fins. Ils résistent donc mal au cartouches puissantes récentes à l’instar du 45-70 gvt.

Dans la Winchester 1886, John Browning remplace tout cela par deux verrous/blocs massifs en acier qui montent verticalement derrière la culasse quand on ferme le levier pour créer un verrouillage bien plus robuste. Ces blocs viennent appuyer sur la culasse en la coinçant mécaniquement contre le boîtier. Elle est désormais tenue devant et derrière.

Les pressions sont directement transmises aux blocs et au boîtier, sans solliciter des axes ou bras articulés. L’arme peut donc résister à des pressions bien plus élevées. Vous admirerez ces deux tenons sur les photos de dessus et de dessous de boitier jointes.

L’arme, à poudre noire à l’origine, est si solide qu’elle passera à la poudre sans fumée (inventée en 1884 ) sans coup férir. L’arme sera un succès même si elle ne concerne que les amateurs de gros calibres.

A noter qu’au début de la Première Guerre mondiale, le Royal Flying Corps anglais a acheté des 1886 chambrés pour la grosse .45-90 Sharps avec des balles incendiaires spéciales conçues pour enflammer les dirigeables allemands…

En 1892 Browning simplifiera encore son mécanisme et l’adaptera aux calibre plus légers avec la 1892. L’adaptation définitive à la poudre vive se fera avec la 1894 et l’invention du calibre 30-30.

La 1886 est véritablement la mère de toute les batailles des leviers sous garde Winchester modernes.

 

Maître Flingus vous a trouvé la plus belle représentante moderne de la 1886, la Browning 1886 édition limitée du centenaire dans sa version Grade 1 par Browning.

La 1886 est assez difficile à trouver en originale et bien conservée. Elle est même assez difficile en fabrication moderne car c’est de la carabine de gros calibre historique en principe. A l’origine, les 1886 ont existé en 45-70, mais aussi en .45-90 et en .50-110 Express « buffalo ». Plus anecdotiquement, elles ont été aussi produites en six autres calibres genre 40-82, 40-65, 38-56, 33 WCF…

Les italiens (Perdersoli et consorts), Winchester et surtout Browning se sont lancé dans l’aventure. Avec beaucoup de bonheur pour ce dernier.

En 1986, pour fêter le centenaire de la bête, Browning a demandé à Miroku au Japon de lui faire de lui faire une édition limitée composée de 7,000 exemplaires de fabrication premium dite « Grade I rifles » (notre arme de ce jour) et 3,000 High Grade rifles (la même mais en canon octogonal, gravures en boitier et grain de bois encore plus fin).

Ajustement, bois, bronzage, Miroku s’est surpassé pour les deux. Les collectionneurs américains sont affirmatifs: c’est la plus belle des reproductions de la 1886 sur le marché avec des finitions qui égalent ou dépassent celles des originaux déjà pour la Grade 1. En 45-70 Gvt en plus. La production, quasi artisanale, s’est étalée jusque 1992.

Outre la qualité exceptionnels des aciers, des ajustements et des finitions, cette reproduction est aussi celle qui colle mieux à l’original.

Car, à la différence de la reproduction de Winchester par exemple, elle est strictement conforme à l’originale sans l’affreuse sécurité « tang » (bouton poussoir en queue de culasse) présente sur les 1886 reproduites par Winchester (pour complaire à l’export alors qu’elle ne sert à rien par rapport à la position native de demi-armé du chien).

Outre sa splendeur, les rechargeurs US soulignent aussi la capacité de cette Browning 1886 à encaisser de très fortes charges. Et son extrême précision aussi…

Notre arme de ce jour est neuve dans sa boite d’origine au numéro de l’arme. C’est une des dernières Saddle Ring Carbine, comprendre « carabine à anneau de selle » produite pour Browning par Miroku en 1992 ( Code NY).

Elle est en calibre 45-70 Gvt et en 8 coups le tout dans 104 cm… Puissance garantie au cochon ! Et même au cerf ! 

Elle porte fièrement en queue de culasse la mention « Browning Model 1886 ».

Bronzage à 100 % – Neuf – Noir profond splendide presque miroir. Si neuf et reflétant que prendre les photos n’est pas facile…

Elle n’a sans doute tiré que ses cartouches d’épreuve. Elle a été éprouvée en Belgique et est donc l’une des rares destinées au marché européen à l’époque car l’essentiel de ces 10.000 armes commémoratives (7.000 pour cette version Grade 1) est parti eux USA. 

Preuve de sa non utilisation, la portière King d’introduction des munitions ne porte aucune trace de frottement.

Le bois est neuf, splendide. C’est un noyer de très belle qualité, un grade 5 au moins.

Tous ce que vous voyez comme tâches, poussières, éclaircissements de bronzage, traces des gros doigts graisseux de Maître Flingus ne sont que l’effet des reflets et la conséquence des habituels gros plans gigantesques du piètre photographe qui les a pris. Arme parfaite.

Mécaniquement c’est un rêve avec des ajustements parfaits. A mon grand dam, je dois l’avouer, c’est mieux encore que les Marlin aux poinçons JM d’avant 2008. La plus impressionnante levier sous garde que j’ai eu entre les mains. Une impression de fermeté exceptionnelle dans une souplesse totale. Une super arme comme on n’en fait plus, et on n’en fera plus, dans ces leviers sous-garde.

Canon de 22 pouces juste neuf aussi. Acier premium très épais. Cette splendide carabine de selle n’attend plus que vous et votre râtelier. Une pièce d’exception quasi introuvable en France.

In fine, un très rare remake de la peu courante 1886, le meilleur, dans une grande marque avec une fabrication d’exception. Un calibre redoutable mais facile à trouver et à recharger au service d’une carabine de selle qui décoiffe. Et surtout un somptueux collector digne d’une collection d’exception.

 

Arme de catégorie C au CSI : Copie de la licence de tir en cours de validité ou d’un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET copie de CNI ou passeport en cours de validité aussi. Compte SIA ouvert bien évidement –

Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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