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Superbe pistolet SIG P210-6 – Arme devenue mythique – Calibre 9 para – Version sport canon de 120 mm – Carcasse acier – TBE +

Revolvers et pistolets de catégorie B

Superbe pistolet SIG P210-6 – Arme devenue mythique – Calibre 9 para – 7 coups plus 1 – Version sport canon de 120 mm – Carcasse acier haute qualité – Très beau canon –  État mécanique impeccable – TBE

Vendu !

SKU: 735-23
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Description

Le SIG P-210 est une arme née pour relever les défis.

Rendez vous compte. Elle a d’abord du succéder à un mythe. Et ensuite se débarrasser d’adversaires redoutables. 

D’abord, le P-210 a pris la suite du mythique pistolet Luger adopté par l’armée suisse dès 1900, et avant l’Allemagne, dans l’excellent calibre en 7,65 parabellum (et que les suisses ont produit jusque 1947 tellement ils l’ont aimé leur lulu – les derniers Luger réglementaires au monde d’ailleurs). Au tir, mon préféré de tous les Luger avec son cousin l’artilleur 14 pour des raisons d’ailleurs assez différentes.

Ensuite, on a essayé de lui substituer une arme déjà existante. Miracle. Ni l’excellent PA 35 français ou le redoutable GP35 belge n’ont trouvé grâce aux yeux de la Commission de Sélection de l’armée suisse. Si la Commission de sélection avait vu les choses différemment, on aurait peut-être pas de P210 aujourd’hui. Un sacré coup de pot pour nos amis tireurs depuis maintenant … 74 ans.

Le pari de faire mieux que ces trois là était risqué. Il fut tenu au delà des espérances. 

Quelle autre arme d’après 1945 a pu être appelée la “Rolls des pistolets militaires” ? ou le “Fleuron de SIG”?

Et pourtant les français ne sont pas complètement étrangers à cette affaire strictement suisse. Loin de là.

En 1937, la SIG avait racheté le brevet du PA 35 français, un excellent pistolet semi auto inventé par Charles Gabriel Petter né Carl Gabriel Petter (1880-1953), un bernois devenus français par le sang versé. Un de ces suisses qui ont rejoint la Légion Étrangère dès 1914 pour se battre pour la France à l’image de Blaise Cendrars ( Pour Cendrars, je ne saurai d’ailleurs assez vous recommander son “La main coupée”, ses souvenirs de 14-18, sans doute son meilleur opus avec “L’or”). Petter fut naturalisé en juin 1916 après qu’il soit devenu capitaine de Légion et cité deux fois à l’ordre de l’Armée.

Il développera, avec des collègues français de l’usine SACM de Cholet, la mécanique de l’excellent PA35 qui ne souffrait que d’une munition baroque (la 7,65 long) qui n’était pas du choix de Petter d’ailleurs. C’est de cette arme que repartiront les suisses pour leur P-210.

Les suisses de SIG ont eu le “nez creux” en achetant le brevet français de la SACM (Société Alsacienne de Construction Mécanique) qui n’a pas conservé ses droits face aux atermoiements de l’état-major français d’avant 1940 en matière de choix de pistolet automatique (à peine 10.000 exemplaires fabriqués en juin 1940 à l’armistice pour une arme sélectionnée dès 1935 et dont le début de production datait de 1937). Une honte…

En lui choisissant un calibre 9 para plus adapté à sa configuration et en soignant au-delà du raisonnable sa qualité de fabrication, les suisses ont en fait une Patek Philippe du pistolet.

Le second prototype le SP47/8 fut lancé commercialement dès 1949 sous le nom de P210-1 et devint immédiatement règlementaire au Danemark.

Une version légèrement amélioré, le P210-2 fut sélectionné en 1949 comme “Pistolet 49” par l’Armée suisse pour devenir son arme standard en remplacement du Luger. Le succès sera mondial et il sera en service jusque…1975 avant son remplacement par le P220. Qui n’a d’autre intérêt fondamental par rapport à son papa 210 que d’être double action et surtout d’être bien moins cher à produire.

Le P210 est pistolet simple action avec une architecture générale proche du Colt 1911 mais remodelée dans un sens de simplification (exercice toujours difficile) par la SCAM.

Ce qui rend le SIG P210 exceptionnel, c’est sa qualité de fabrication. D’abord, le contrôle qualité de SIG est le plus sévère du monde. Ensuite, il a été dessiné dès l’origine pour la précision. Les suisses ont compris que la régularité était la source ultime de la précision tant pour ce quelle apporte après réglages “définitifs” des organes de visées que pour ce qu’elle apporte à l’entrainement. Si les résultats varient, c’est vous. Pas l’arme. Un tour de passe-passe technique les y a bien aidé.

Dans la plupart des PA, la glissière coulisse à l’extérieur de la carcasse. Sur le P210 c’est le contraire, la glissière coulisse à l’intérieur du rail de la carcasse. Le jeu longitudinal et latéral entre les parties fixes et mobiles est ainsi supprimé. Cette construction associée un  assemblage très serré mais très finement ajusté pour rester très fluide apporte au P210 une grande rigidité qui explique sa régularité du tir. Mais c’est plus cher à usiner.

Autre point fort: son entretien. Le Sig est toujours impeccable de partout. Obsession suisse de la propreté ! Son démontage et remontage en se fait en quelques vingt secondes et le bloc-platine est amovible en entier (façon Tokarev) pour un nettoyage facile et rapide des parties intimes du pétard…  Une rolls !

 

Notre exemplaire est un P 210-6 sport à canon de 120 mm et organes de visée réglables dans tous les sens. Il est de 1978 et il est dans un état vraiment excellent. Il a peu tiré même si son canon est poussiéreux. Les rayures sont comme neuves extrêmement “coupantes”.  Mécaniquement impeccable. Aspect extérieur quasi parfait nonobstant de très légers éclaircissements de bronzage qui associés à son anneau de dragonne lui donne un bel aspect miliaire des plus seyants…

Très belle pièce avec encore tout son potentiel de tir.  La qualité de l’acier est proche du parfait. Vis impeccables. Toutes les armes de poing devraient être construite comme ça.

Le P210 c’est une icône qui a succédé à un mythe. Offrez vous une arme d’exception qui ne décote jamais. Une des rares dans ce cas. Quand vous l’aurez en main, vous comprendrez vite pourquoi.

Pour info, l’armée danoise qui l’avait sélectionné la toute première, et avant les suisses eux-mêmes, en 1949, les a gardé jusque… 2019. Juste 70 ans! Pour les remplacer d’ailleurs par … un autre SIG (le 320). 

Comme disait mon arrière grand-mère, “Les SIG, c’est plus de l’amour, c’est de la rage”.

 

PS: Et vous savez quoi ? J’ai trouvé sa rarissime conversion en 22 LR…. Elle est là. Exactement dans la même finition que l’arme. Vendue séparément de l’arme.

Mais si vous prenez l’ensemble arme et sa conversion, je ferai, exceptionnellement, une condition commerciale sensible sur l’ensemble. Car je préférerais qu’elles ne soient pas séparées. Nées ensembles, et achetées ensembles par l’unique précédent propriétaire de cette arme, qu’elles continuent leur chemin ensemble. La photo finale avec la conversion est là juste pour montrer l’ensemble seulement.  

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION (ou Volet 1 d’une autorisation libérée). Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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