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Très Beau et mythique fusil semi-automatique Garand M1- calibre d’origine 30-06 Springfield – Fabrication Winchester Octobre / Novembre 1943 – Rare ensemble d’origine 100% homogène – TBE

Armes longues de catégorie B

Très Beau et mythique fusil semi-automatique Garand M1- calibre d’origine 30-06 Springfield – semi-automatique 8 coups – Fabrication Winchester Octobre/Novembre 1943 – État esthétique bois et fer très beau  –  canon oxydé mais apte au tir – Excellent état mécanique – Trois “kills” à son actif ! Rare ensemble d’origine 100% homogène – Exceptionnelle pièce d’histoire –  TBE général

SKU: 885-24
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Description

Tombé de la Jeep ! (ou de la Kübel selon la nationalité), une des expressions de Maître Flingus quand il tombe, lui, sur une très bonne pièce deuxième guerre mondiale.

Maître Flingus enrageait d’avoir, il y a peu, raté une belle carabine USM1 n’ayant subie aucun mélange de pièces depuis sa naissance et pur jus seconde guerre mondiale. Comme pour les Garand (et peut être encore plus pour ces derniers), c’est très difficile à trouver. Et voilà que le Tout-Puissant répare la maladresse de votre serviteur en le mettant sur la route d’un très bel exemplaire de Garand, l’autre mythe made in USA de la seconde guerre mondiale. Une arme de collection ! Je vais y revenir.

Mais d’abord un peu d’Histoire.  Celle d’un pauvre québecois d’abord. 

Et oui, celui que vous connaissez comme John C. Garand, le créateur de ce mythique fusil Garand s’appelait en réalité…  Jean-Cantius Garand. 

C’était un québecois francophone de naissance né à Saint Rémi, Québec, le 1er janvier 1888.

Le Québec pratiquait déjà alors ce qu’on appellera la “Guerre des Berceaux”, une fécondité très supérieure des francophones qui finira par leur valoir une reconnaissance statutaire dans un océan anglophone et les mettra à deux doigts de l’indépendance.

Mais la misère régnait aussi souvent dans ces familles modestes, nombreuses, et d’un profond catholicisme, autre axe de leur résistance au monde anglo-saxon qui les entouraient. C’est cette pauvreté qui poussa les parents de Jean-Cantius à aller chercher une vie meilleure de l’autre coté de la frontière dans le Connecticut avec…  leurs six garçons et leurs six filles! Nous étions vers 1898.

En 1899, sa mère meurt laissant le père élever seul ses enfants. Jean-Cantius n’ira plus jamais à l’école après l’âge de 11 ans. Il apprendra l’anglais en lavant les sols d’une usine textile pour ramener quelques dollars de plus à la maison.

Mais le gamin observait les machines et se passionnait de mécanique. En plus, il aimait les armes et allait tirer au stand voisin avec les ouvriers de l’usine qui le laissaient utiliser leurs armes. Il devint, sur le tas, un mécano compétent et trouva un 1er job de mécanicien dans une usine textile en 1909. Sa vie prend alors un autre tour, car travaillant pour plusieurs usines d’outils et de machines-outils du Connecticut et lisant beaucoup, il invente beaucoup: des machines qui automatisent des process en filature, des modifications de moteur sur les motos Indian, des outils, des jauges, … Il commence à créer ses propres modèles d’armes, sa grande passion mécanique. Avec une faiblesse pour les plus exigeants mécaniquement: les modèles automatiques et semi-automatiques.

Un dimanche matin de 1917, un article de journal l’informe que l’US Army cherche à développer un nouveau FM. Il achète de ce pas un Springfield 1903 d’occasion et commence à le torturer…

Garand soumet donc un projet sous forme de modèle. Son goût pour la conception d’armes à feu est remarqué et il est finalement embauché au United States Bureau of Standards à Washington. Une sorte de centre d’innovation où il est chargé de développer son projet. La fin de la première guerre mondiale ne lui permet pas de voir l’engin de sa conception adopté par l’armée mais lui vaut en revanche d’être embauché le 4 novembre 1919 par l’Arsenal d’État de Springfield où il va rester comme ingénieur jusqu’à sa retraite en 1953. Il soumet son premier projet interne en mai 1920.

En fait, son job est d’innover. Ses prototypes sont souvent produits en petites séries pour faire des tests. Puis,tests faits, on cherche d’autres innovations en s’appuyant sur les tests précédents. C’est la méthode à Springfield en ces années-là. Une méthode de recherche très industrielle visant à accumuler de l’expérience pratique concrète sur un tas de sujets (alimentation, éjection, emprunt de gaz, recul, munitions, …).

Et ça convient tout à fait à Jean Cantius. Ses camarades se plaisent d’ailleurs à souligner son génie inventif, son esprit d’initiative et son humour. Il remporte notamment un grand succès d’estime en construisant une patinoire dans son appartement.

Au début des années 20 l’US Army teste des tas de projets fusils semi automatiques. La concurrence est féroce notamment avec l’autre grand ingénieur de la maison, Pedersen, qui développe un prototype concurrent de celui de Garand. C’est dans ce contexte que Garand mettra au point son célèbre fusil semi automatique. Sa spécialité sera l’emprunt de gaz, quelque chose de mal maîtrisé à l’époque. Il y ajoutera une culasse rotative et il travaillera pendant 12 ans à perfectionner son système, de prototype en prototype, jusqu’à ce qu’il dépose le brevet de la mécanique de son célèbre Garand M1 en 1932. Pedersen est vaincu.

A partir de là, l’US Army avancera, lentement, dans son projet de fusil semi-automatique pour tous, mais uniquement par perfectionnements du système Garand.  Car, avec une remarquable prescience, l’US Army a décidé qu’elle serait la première armée à équiper toutes ses forces d’armes semi-auto individuelles quand le reste du monde (sauf les soviétiques) en reste à la répétition manuelle.

En parallèle, Garand améliore des mitrailleuses. Dans les années 40, il sera aussi le concepteur d’un premier système Bull-pup dont dériveront celui des SA80/LA85 britanniques et ultimement celui de notre Famas. La piste était prometteuse.

L’emprunt de gaz en semi auto pour une arme destiné au combat est un problème compliqué. Pensez au cauchemar vécu par les allemands dans la mise au point du G41/G43. Et pourtant les ingénieurs de Walther ou Mauser n’étaient pas tous des manches, loin de là. Garand fit donc mieux et résolu tous les problèmes un par un.

Il faudra encore de nombreux essais (problèmes de cyclage, problèmes de forme de clips, essai de différents calibres dont le .276 Pedersen  – c’est le Général Mac Arthur personnellement qui imposera le 30-06) pour arriver à l’arme définitive adoptée le 9 janvier 1936. Pas mal de difficultés de production aussi pour cette arme complexe. Les premiers fusils réglementaires n’arrivèrent en unité qu’en septembre 1937 !

Il faut noter que le Garand est le premier fusil semi-automatique réellement individuel, apte au combat, et surtout produit en masse de l’histoire (si l’on oublie l’assez anecdotique Mondragon Mexicain de 1908 et les Meunier/Fedorov 1916 qui connaitront à peine le combat et surtout si l’on excepte le FSA 17, nettement plus engagé au combat, mais produit à 83.500 exemplaires seulement). Les soviétiques, eux, suivaient la même voie que Garand avec Simonov et Tokarev (deux projets distincts) mais n’adopteront le SVT qu’en 1938. Et il encore faudra-t il  le reprendre pour aboutir à l’excellent SVT40.

Pour être juste, il y a quand même quelque chose de très français dans ces armes individuelles semi-auto car le québecois Garand s’est clairement inspiré du fusil-mitrailleur FSA 17 français de la guerre de 14-18, une arme sur laquelle Maître Flingus aura l’opportunité de revenir lors d’une prochaine et exceptionnelle acquisition… D’ailleurs les français, excellents et tous premiers concepteurs de fusils semi-auto dès avant 14-18, connaitront moins de déboires techniques que les autres dans la mise au point leurs semi-autos, au moins à la conception.

Plus de 4 millions de fusils Garand M1 seront produits pendant la seconde guerre mondiale et plus de 6,5 mllions en tout après que les USA (et quelques alliés) se soient vus contraints de rependre la production en 1952.

Avec sa très puissante munition de 30-06 Springfield et ses huit coups, il offrit au soldat américain une puissance de feu quasi inégalée face à ses ennemis. Le général Patton dira de lui qu’il était “the greatest battle implement ever devised” comprendre ” le meilleur outil de combat jamais conçu”. Sa puissance n’a rien à voir avec l’USM1 et on peut quand même emmener ses 4,7 Kg dans n’importe quel terrier japonais ou corridor de fermette normande. Une star désormais mythifiée par nombre de films et séries hollywoodiennes. Et par les jeux vidéos aussi.

Notez accessoirement que, contrairement à la légende urbaine, souvent entendue sur les ondes de radio-stand (qu’il faudra bien que Maître flingus vous démolisse méthodiquement un beau jour), et qui voudrait que l’ “ancêtre” de la Kalachnikov soit le STG 44 allemand, le grand Mikhail lui-même a toujours dit qu’il devait son inspiration, notamment de cinétique de culasse, au Garand et pas au STG. Mais avec un concept très différent d’insertion dans la carcasse. D’ailleurs, quand on tire vers l’arrière les deux culasses, le jeu rotatif de mobilité des pièces rend cette parenté assez évidente. Mikhail Kalachnikov a d’ailleurs toujours professé un respect pour les travaux de Jean-Cantius. Fin de parenthèse.

Notre Jean-Cantius était en outre un homme modeste et bien. Naturalisé américain en 1920, il épousa par amour à 42 ans une mère-célibataire, canadienne comme lui, qui avait déjà deux enfants qu’il éleva comme les siens en en rajoutant deux. Ce n’était pas très bien vu à l’époque. Il mourut à Springfield tout près de l’arsenal où il avait travaillé presque toute sa vie en 1974. Jamais il ne toucha la moindre royalty sur ses inventions et encore moins sur le Garand. Pourtant, autour de lui, on se rendait bien compte de sa contribution à l’histoire de l’armement. Deux sénateurs préparèrent un projet de loi lui octroyant une prime exceptionnelle de 100.000 dollars. Ce projet ne fut jamais voté.

Il fut aussi le premier homme (conjointement avec Albert Hoyt Taulor pour ses travaux sur les radars) à recevoir la “Medal of Merit” la plus haute décoration américaine pour le mérite civil dans la seconde guerre mondiale. Je vous ai mis une photo du maître à la grande époque avec son Garand en main.

Alors Jean-Cantius, de là où tu es, et en français, je te dis tout le bonheur que tu donnes encore à des milliers de tireurs quand, la dernière 30-06 partie vers la cible, ton clip s’élève soudain vers les cieux avec ce bruit inimitable qui nous ravit tous à chaque fois et qui est comme un hommage à ta mémoire…

Notre Garand c’est aussi une arme de collectionneur. Et c’est compliqué. Peut être autant et plus que l’USM1.  Pourquoi ?

Le Garand a été fabriqué par nombre d’ateliers: Springfield Armory de août 1937 à octobre 1945 et Winchester Repeating Arms de décembre 1940 à juin 1945 (tous les Winchester sont donc 100% seconde guerre mondiale par définition). Là où cela se complique c’est que, guerre de Corée ayant consommé un peu de matos et pression de la Guerre Froide oblige, on recommença la production (c’est aussi  vous dire l’excellence du fusil) à partir de 1952 et jusque 1957 toujours chez Spingfield Armory et aussi, de 1953 à 1956, chez nos amis ben connus de Harrington&Richardson Arms Co et chez International Harvester Corp.

A cela il faut ajouter des productions d’après guerre à Breda et chez Beretta en Italie sous licence. Beretta a d’ailleurs utilisé les outils de chez Winchester devenus inutilisés.

Foutoir de la Guerre de Corée, modifications/améliorations infinies de pièces interchangeables, stockage de surplus par pièces et pas par arme, tout fut mélangé. Conclusion? Trouver le “Garand du soldat Ryan” dans sa pure configuration deuxième guerre mondiale sans aucune modification ultérieure et avec toutes les pièces du même fabricant est une gageure. La plupart sont remontés avec des pièces de partout. Mais pas le notre. Alors parlons en.

Notre très beau Garand de ce jour est un pur produit de chez WRA (Winchester Repeating Arms). Son numéro de série (2.345.xxx) nous indique qu’il a été produit entre octobre et novembre 1943 chez Winchester donc. Ils sont en soi bien plus rares que les Springfield.

Sur toute la période de la guerre pour des USA (Décembre 1941- août 1945) et sur 4.040.802 Garand M1 produits 3,526,922 sont sortis des usines de Springfield Armory et seulement 513,880 de chez Winchester. Notre Grand est déjà en soi une arme peu commune.

L’arme est crado et à nettoyer de fond en comble y compris la chambre (surtout pour un semi-auto!). Mais top. Elle sort directement du petit fils de son “propriétaire” initial (celui qui l’a ramassé) et n’a jamais été sur le marché.

C’est du pur “tombé de la Jeep” et conservé au propre pendant 60 ans. 

Je m’explique : Toutes ses pièces constitutives sont bien et seulement de chez Winchester. Il n’a pas été “mélangé” dans ses pièces comme 95% des Garand sur le marché. Il n’a pas non plus fait l’objet des modifications post-43 comme la forme de la tête en crochet-double qui accroche le ressort récupérateur au reste du mécanisme (ici un petit crochet dont les “pattes” sont courtes et qui seront allongées par la suite) par exemple. L’ensemble est pur jus et a vieilli ensemble. 100% homogène. C’est rare en soi. Un rêve de collectionneur. C’est le flingot type du GI de 44 arrivé sur les plages de Normandie.

L’arme est globalement en très bon état. J’ai  juste retiré la crasse externe la plus moche pour les photos et remis in poil de graisse à la va-vite dans le mécanisme pour l’assouplir. C’est tout.

Ses bois sont très beaux. Avec assez peu de marques de manipulations (mes gros plans exagèrent tout mais vous êtes informés!) mais encore sales et à nettoyer. La plupart des petites tâches blanches que vous apercevez s’en vont avec l’ongle… Très bon état – Aucun coup majeur, aucune enture, aucune fracture. Juste un petit détail assez incroyable sous le grade-main sur lequel je reviendrai plus tard et qui, à mon sens, contribue à son charme. Bois en excellent état donc.

Les bois, sur le coté gauche, portent en plus, encore bien visibles, le tampon de l’US Ordonnance (canon croisés dans un cercle avec la grenade enflammée), signe de réception dans l’armée US (supprimé en 1953) et surtout son beau tampon carré “WRA GHD”. Magnifique ! N’allez pas me les effacer par un nettoyage à la barbare.

Ce marquage indique que l’arme a été inspectée par les services de l’Inspecteur Guy H. Drewry (GHD), Inspecteur en chef sur les productions d’armes légères à destination de l’Armée chez Winchester (WRA) entre juin 42 et juillet 1945.

Ce n’est pas n’importe qui. Il était Brigadier-Général, Chef adjoint du Département Small Arms de L’US Army, et accessoirement un ami personnel de Garand avec qui il travailla sur l’arme. Il est également l’auteur d’un plan de rationalisation de la production d’armes légères qui marqua son époque par son surcroit d’efficacité. Accessoirement, cela nous indique aussi que les bois sont cohérents avec le reste de l’arme et n’ont pas été changés.

Les fers sont en très bon état aussi avec juste un poil d’oxydation en sommet de canon. Le reste des traitement de surface est là à 90% avec quelques tâches sans gravité. L’arme n’a pas souffert en stockage et est en très bon état de surface global. Elle fera honneur à votre collection par son état esthétique sans aucun doute. Une belle pièce.

Le mécanisme est en excellent état. La culasse tient bien sa position arrière. Les ressorts sont tous bien fermes. La percussion est franche. Et, même si tout est à nettoyer, l’intérieur du mécanisme est dans un état premium, comme neuf.

Le seul défaut de l’arme est un canon oxydé en surface et terne mais pas du tout ruiné. Les rayures sont encore nettes et je ne doute pas qu’il soit apte au tir (surtout que nos stands sont rarement à 500 mètres et plus !). Il mérite néanmoins d’être nettoyé au Metarex et, post nettoyage, le traitement le plus efficace sera d’y tirer quelques cartouches.

Je reste à cet égard dubitatif sur les munitions manufacturées, toutes survitaminées y compris les 22LR, dans les armes anciennes et suis définitivement partisan du rechargement dosé a minima. Ces armes sont des pièces de collection avant tout et méritent un soin jaloux. C’est mon humble avis et je le partage comme aurait dit l’ineffable Georges Marchais à la grande époque.

Les organes de visée sont aussi 100% deuxième guerre mondiale avec une hausse du second type, réglable dans tous les sens mais dont il ne faut pas oublier qu’elle était zéroté à 300 yards.

L’arme est dans son calibre d’origine 30-06 et en 8 coups semi-auto comme il se doit pour un bon vieux Garand d’origine .

A cet égard je serai très clair : Je refuserai toute demande de “castration” de cette arme historique très difficile à trouver dans cet état d’homogénéité pour passage en catégorie C. Abimer une arme historique devenant rare est une honte.

Revenons maintenant sur le petit détail du bois dont je vous parlais plus haut (voir photo) : le dessous du fût porte trois petites encoches très nettes, clairement faites volontairement, au couteau, exactement du modèle et à l’endroit où les soldats US les faisaient à l”époque de la guerre dans un but très clair.  Aucune chance que ces encoches aient été faites par les précédents propriétaires, ni tireurs ni vendeurs de l’arme, pour en améliorer la valeur. Elles sont d’époques et ne nuisent en rien à l’esthétique de l’arme. Leur signification est claire pour moi et je doute que cela se rapporte à trois sangliers d’après guerre… Je laisserai l’acquéreur de l’arme porter son jugement personnel sur celles-ci. Mais personnellement je trouve ce détail historiquement top !

Au final un Garand comme je rêvais d’en rentrer un depuis un bon moment. Tant par son originalité que sa qualité.

Bien seconde guerre mondiale, sans aucune modification postérieure, 100% homogène, en excellent état mécanique et esthétique, c’est une pièce rare et de choix pour un collectionneur ou un tireur de belles armes mythiques de la seconde guerre mondiale – Catégorie B bien évidement. Encore une fois, aucune discussion possible sur ce point.

 

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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