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Très beau et peu courant revolver Smith&Wesson Modèle 28-2 dit « Highway Patrolman » – Arme des motards autoroutiers des années 60-80 – Calibre 357mag / 38sp – Arme de 1979 – Rare finition nickel satiné – Qualité « Pinned and Recessed » – Très bon état mécanique et esthétique – Excellent canon 6 pouces – TBE+
Revolvers et pistolets de catégorie BPeu courant Smith&Wesson Mod 28-2 dit « Highway Patrolman » – La version police du Smith 27 – Arme iconique des motards autoroutiers des années 60-80 – Carcasse N en calibre 357mag / 38sp – Arme de 1979 – Très belles plaquettes de noyer de qualité supérieure en TBE – Construction de fer « Pinned and Recessed » d’avant 1982 – Fonctionnement mécanique parfait introuvable sur les constructions modernes – Superbe canon fluté en 6 pouces avec de splendides rayures – Très rare finition nickel satiné – Rare importation en France – Plus que classe sur la Harley pour aller au stand ! TBE+
1 en stock
Description
Le révolver « Highway Patrolman »…
Un symbole de l’Amérique qu’on aimait autrefois. Un flingue de cinéma. Une image. Un monde.
Un pétard de motard blond aux yeux bleus, arnaché de cuir noir en blouson à boutons nickelés et bottes mythiques, fonçant sur une splendide Harley Davidson Road King Police, casque blanc à gros insigne sur la tête et lunettes Aviator miroir sur le nez, qui arrête une blonde de folie sur une autoroute de Floride et restera néanmoins insensible aux yeux doux de la belle pour éviter l’amende…
Un peu comme ceux immortalisés par la série « Chips ». Mais eux, c’était des californiens…
Le Smith M-28, c’est surtout une arme 100% police pour des agents un peu hors normes qui pouvaient aussi se confronter inopinément à une bande de Hells Angels déchainés et sur-armés ou bien à des routiers nettement plus « rustiques » que la blonde précédente.
Ils ne disposaient jusque là que d’armes de police classiques aux USA à l’époque. C’est à dire en carcasse K et en 38sp, parfois à barillet cinq coups. Des armes plus discrètes mais plus adaptés aux policiers de ville.
Il leur fallait donc une arme plus adaptée, plus puissante et, surtout, qui en imposait en allure et à l’arrestation.
Qu’est ce que donc le modèle 28 de Smith & Wesson ?
Et bien c’est en fait un… modèle 27! (dont maître Flingus vous a fait l’histoire notamment ici)
Un modèle 28, c’est juste un modèle 27 qui serait plus adapté à un travail de justicier de la route. Ce modèle 28 est parfois dit utilitaire car « simplifié » par rapport au 27. Simplifié mais pas trop en fait
La seule vraie différence est l’absence de serrations en sommet de canon pour éviter les reflets du soleil lors d’un tir de précision.
Mais c’est surtout des marquages différents. Car les excellentes finitions de l’époque, inatteignables aujourd’hui sont exactement les mêmes que celles du modèle 27. On va y revenir.
Le marquage essentiel est celui de « Highway Patrolman » en coté droit de canon. Tout est ainsi dit et clair sur l’usage de l’arme.
A savoir que les premiers exemplaires de pré-séries du M-28 ne portaient que la seule mention « Patrolman » en canon.
C’est la jolie Madame Florence Van Orden, l’épouse du Général de Marine à la retraite, George Van Orden (qui lui même tenait une armurerie de gros située à Quantico, proche du FBI, et spécialisée dans les commandes de Police Fédérale et de l’Armée) qui suggéra à Carl Hellstrom, le PDG de Smith, ce changement de dénomination.
Pour la plus grande gloire commerciale de l’arme en vérité. Car le modèle 28 est aujourd’hui très recherché. Très fine mouche en marketing, Madame Van Orden. On était en 1954 et on parlait encore de prototypes.
Ce Smith 28 ne fut produit que de 1954 à 1986 et pas en masse, concurrencé qu’il était par son frère 27. Il est donc globalement assez rare. Et encore plus sous nos climats car il alla effectivement prioritairement à des forces de police US.
Ceux-là, on les reconnait tout de suite car ils sont affublés d’étranges et énigmatiques gravures du genre « WSP », « DPS », « NYSP », « FHP », « SFPD »,….
Lire Washington State Patrol, Department of Public Safety (ça c’est les motards du Texas!), New York State Police, Florida Highway Patrol, San Fransisco Police Department… Toujours des policiers motorisés.
Parmi les utilisateurs fédéraux, ils convient de signaler l’US Border Patrol, les patrouilles motorisées des garde-frontières américains.
A chaque fois des commandes de 4 ou 5.000 armes au maximum, souvent beaucoup moins et qui rendent ces armes assez désirables. Le 27-2 ayant trusté le marché civil, il existe donc relativement peu de Smith & Wesson 28-2 « civil » comme le notre.
Les 28-3, eux, sont d’après 1980 et de fabrication déjà simplifiée par rapport à nos 27 et 28-2 de la grande époque de Smith. Les 28-1 sont introuvables (un seul recensé). Il n’y a jamais eu de 28-4.
Il est fréquemment écrit que le Highway Patrolman sont des Smith-27 qui n’existent qu’en quatre et six pouces.
C’est faux. La Florida Highway Patrol, par exemple, eut des 5 pouces. Une centaine d’exemplaires ont même été fabriqués dans l’iconique 8 pouces 3/8 soit plus de 21cm de long en canon!
Peu pratique sur une moto sans doute mais cela doit pas mal « jeter » à la descente de la bécane.
Comme d’habitude, les coquins de chez Smith jouèrent pas mal avec les numéros de série. Car le tout premier porte un numéro de série S 103.500…Puis la numérotation passa en N (comme la modèle de carcasse, j’imagine) en 1969.
Les Smith & Wesson Modèle 28 sont normalement bronzé « Satin Blue ». Mais il en a été produits (y compris des policiers) en finition nickelée brillante notamment pour les motards du Texas et de Floride.
Notre arme de ce jour est un superbe Highway Patrolman M28-2 de 1979. C’est une rare arme d’importation en finition nickel satiné (et pas un dé bronzé, les doigts n’y laissent pas de traces d’oxydation!).
Il y en a eu très peu de produites ce qui en fait une rare et même très rare variante du Smith & Wesson Modèle 28 Highway Patrolman.
Il est bien sûr un 357 magnum dans lequel vous pourrez mettre autant de 38 special, moins coûteuse, que vous le voudrez.
L’arme, comme le modèle 27, est construite autour de la carcasse N. C’est la seule capable d’avaler le puissant 357 magnum jour et nuit à l’image de nos nationaux Manurhin MR73 avec lequel il partage une finition sans peur et sans reproche.
Outre leurs remarquables qualités d’ajustement, inatteignables sur les exemplaires récents de la marque et encore plus chez ses concurrents (sauf peut-être Ruger – les anciens – et Korth), ces productions sont aussi les toutes derrières à posséder les finitions « pinned and recessed ». Et c’est important.
« Pinned »?
C’est un goupillage. En plus d’un vissage classique du canon dans la carcasse commun à tous les revolvers, les canons de cette génération sont en plus goupillés en carcasse quasiment au niveau de la cage de barillet.
Ce système, qui nécessitait un usinage particulier du canon et un travail complémentaire en carcasse, a été abandonné en 1982 par Smith pour des raisons de coûts. Mais il est certain qu’il contribuait à augmenter la durabilité de l’arme.
Cet usinage particulier procurait en effet un surcroît de rigidité en carcasse et permettait une dispersion supplémentaire des efforts (surtout en 357).
Tout ça rendait la carcasse encore plus indestructible en canonnerie. Aucun usage intensif ne parvenait pas à créer le moindre entrefer « d’usage excessif » propres aux armes de moindre qualité. Smith d’avant 1982, c’est du béton !
Je me suis d’ailleurs amusé à sortir mes cales pour mesurer l’entrefer barillet canon de cette superbe arme qui a pourtant tiré. A peine un dixième. Une valeur usine. La lumière elle-même ne passe pas alors que le barillet tourne comme dans un rêve…
Ce sont vraiment les dernières armes qu’on vous vendait pour qu’elle vous durent 40 ans ou 50 ans d’usage intensif. Pour « votre fils et votre petit-fils ». Un autre monde. Plus le notre en tous cas !
« Recessed »?
Les chambres du barillet sont munies de drageoirs à l’ancienne permettant d’introduire entièrement le bourrelet de l’étui à l’intérieur du barillet et non en affleurement de ce dernier. Cette prouesse d’ajustage est non seulement belle à regarder mais elle permet une solidité optimale par inclusion de 100% de la cartouche dans la masse d’acier du barillet ainsi qu’un meilleur calage de la cartouche ce qui contribue encore à la précision. Sécurité en cas de surcharge et ajustements arrière barillet/cadre en sont encore améliorés.
Détail, non des moindres à mon sens, les percuteurs de ces productions anciennes, que vous ne verrez pas sur la récente série « Classic »par exemple, sont forgés dans la masse en acier et pas flottant en métal moulé par injection comme sur les plus récents.
Des sommes de petits détails qui in fine changent la durabilité et la qualité foncière de ces armes.
Notre très beau revolver Modèle 28-2 de cette grande époque possède une jeunesse incomparable malgré ses 46 ans passés. Tant dans sa mécanique que dans son esthétique, c’est un indémodable.
Certes, il a tiré et son barillet porte une marque de rotation. Il est surtout très sale et à nettoyer complètement.
Mais, pour le reste, cette arme, impressionnante et lourde, est quasiment parfaite. En 38 special, il n’y aura d’ailleurs quasiment aucun recul.
Sa qualité commence avec sa poignée enveloppante et ses plaquettes d’époque et d’origine en noyer américain de première qualité.
Poignée munie de son ovale de pouce et non d’une simple découpe comme sur les modèles plus récents. A part de très légers manques de vernis en dessous de crosse (il y en a quasiment toujours), cette poignée porte très peu de marques et reste superbe. TBE+
La carcasse est de type « square butt », finement striée (10 striures après 1961 au lieu de six avant ). C’est celle popularisée par le 1917 en K. La carcasse est bien sûr ornée sur sa face droite du célèbre sigle de la firme de Springfield.
La rare finition nickel satiné de cette carcasse est quasiment parfaite. Elle porte juste de très légères taches comme d’habitude TRES EXAGEREES par mes plans macroscopiques. Les infimes griffures visibles en gros plans (dues sans doute à un nettoyage trop appuyé) ne se voient pas en main. Regardez juste les photos d’ensemble de l’arme pour vous en convaincre. Arme superbe.
Cela nécessite juste un traitement patient au WD 40 et à la paille 0000 pour les maniaques dont je fais partie. Ceux qui me connaissent avent que je ne plaisante pas avec les états.
A l’examen de la bouche, l’arme ne parait pas avoir été portée en holster. Aucune usure. La carcasse ne comporte aucune piqûre ou oxydation. Vraiment beau. TBE++.
Le déverrouillage du barillet est extrêmement fluide, sans à-coups. Il rentre en place d’un très léger coup de poignet qui sera encore plus léger après nettoyage.
Cette souplesse mécanique permet un rechargement rapide et sans défaut, idéal pour le tir de vitesse. Pour mémoire, il ne faut que trois secondes (2,99 exactement) à Jerry Miculek sur un Smith&Wesson pour tirer deux barillets ! A vous de jouez !
Comme sur le 27, la tige d’extraction est protégée par un carénage fort comme une banque. Aucun risque de torsion ou dégradation.
Ce canon 6 pouces « pinned » est en plus fluté (encore un luxe de fabrication). Il est aussi miroir de chez miroir avec de splendides rayures bien nettes. Toujours un très gros potentiel. Ces armes de cette fabrication peuvent encaisser 300.000 coups en 357… Et celle-là est très loin de les avoir faits.
Ces armes Smith & Wesson de ces constructions « de fer » d’avant 1982 font toujours mon étonnement et mon respect pour les ouvriers ultra qualifiés qui les ont construites.
Après 1982, Smith mettra fin à tout cela pour des raisons de coûts et parce que plus personne ne voulait d’un vrai revolver avec ces détails « luxe » et qui dure « pour le fils ou le petits-fils ».
On pouvait faire moins cher. Mais dans la main cela n’a rien à voir. La pente fatale était amorcée et, à mon sens, elle sera plus raide encore chez Colt.
Le guidon penté de type “baughman” est encore, à cette époque, taillée dans la masse du barreau et mesure plus de 3 mm d’épaisseur sur ce modèle. En matière de solidité, c’est l’Everest!
Pour info, ce Franck Baughman, inventeur de ce type de guidon, était un camarade de chambrée de Hoover au lycée. Ce dernier l’avait parrainé au FBI en 1919 après que son ami Franck ait quitté l’armée sans boulot. Baughmann deviendra un pilier (n°3) de la « firme Hoover ». Il est l’un des deux hommes chargés par Hoover de créer le fameux centre de formation du FBI à Quantico. Encore mieux, il est l’auteur de son 1er programme de formation aux armes à feu qui date de 1933. Le 27 et le modèle 28 sont les armes des ces gens là.
Toujours du point de vue de la visée, le sens pratique des américains nous offre ici une hausse réglable en site et en dérive par l’utilisateur lui même au moyen d’un simple tournevis plat. Elle est d’une solidité remarquable et ne possède aucun coup ou marque sur les têtes de vis.
L’indexation est parfaite. L’armement de ce vieux « Smith » est d’une souplesse et d’une douceur qui confirme que les contacts des pièces de connexion et du chien étaient ajustées à la main par de véritables pros.
Ces As travaillaient « à l’oeil », aux reflets. Les 15/25 minutes que prenaient ces ajustements « à la mano », selon les modèles, étaient encore trop pour le monde moderne. On les a viré et on ne sait plus faire.
Mais jamais un découpage laser n’arrivera à ce résultat. Ici aucune usure ou aucun jeu sur notre arme. Souplesse d’exception. Mécanique comme neuve. Au top !
C’est avec ce genre d’armes que je fais avec quelques clients privilégiés ce que j’appelle la « Smith expérience ». Cela consiste à comparer, à l’aveugle, mécaniquement à plusieurs niveaux (chien, barillet, armement) plusieurs générations de Smith. Puis à les reconnaitre.
Le jugement est sans appel sur les qualités respectives des pré 1940, des anté 1982, des post 82 jusque vers 96/2000… et les « actuels ».
Les Smith & Wesson M-28 sont en outre des armes très précises. Chien quadrillé et queue de détente à fines serrations complètent cette bête mécanique qu’est ce rare modèle M-28.
Notre peu courant M-28 en finition nickel satiné de ce jour a été importé, j’imagine, vers 1979/1980. Il porte la marque de l’armurerie Rocher à Reims, ouverte en 1952 et qui a fermé ses porte en 1986.
Tant pour ses capacités de précision que pour sa qualité de fabrication, ce revolver Smith et Wesson ne peut être juste qualifié de « bonne arme ».
Il est l’incarnation de l’excellence de l’industrie armurière, à une époque où un client ne revenait pas pour faire jouer sa garantie sur une pièce cassée mais pour racheter un second revolver de la marque tant le premier lui avait plu.
J’avoue ne même pas comprendre comment on peut aller chercher un 686 neuf à 2400 euros et plus, quand il reste encore sur le marché quelques vraies armes de cet acabit en état de quasi neuf et à moitié prix. Et qui dureront, dureront…
Et cette très belle arme n’attend plus qu’une chose: commencer à 46 ans une toute nouvelle carrière de bonheur et de points entre vos mains ! Et puis sur la Harley, un Patrolman 6 pouces à la ceinture pour aller au stand, y a pas à dire, ça jettera un peu !
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI: ARME SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIES DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRES – COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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