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Vendu !
Très beau et très rare fusil semi automatique allemand Walther G43 – Rare production par “bcd” de mai/juillet 1944 pour la SS – Arme monomatricule – beaux poinçons “aigle étoile” et Saint-Etienne – beau bois – Arme “mythique” de la 2 WW – TBE ++
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Très beau Fusil semi automatique Walther G43 – Rare fabrication “bcd” – Production de l’usine Gustloff Werke II de juin/juillet1944 – Waffenamt Gunstloff à l’étoile et de Saint-Étienne – 35.200 armes seulement produites – Le plus rare des G43 – Calibre d’origine 8x57IS – Chargeur d’origine “AYE K43” en 10 coups – Arme monomatricule – Tous poinçons et marquages bien visibles – Excellent état mécanique – Bon canon – Pièce dans un état rare – Arme rare et iconique de la seconde guerre mondiale sur le front de l’Est entre 1943 et 1945.
Description
Encore un ! Et c’est pas facile à trouver. Très bon état comme l’autre mais celui-là est monomatricule en plus.
Et c’est surtout un rarissime en plus.
Espérons que l’adage jamais deux sans trois se vérifiera.
Mais un peu d’histoire d’abord.
On ne peut décemment pas dire que l’armée allemande ait brillé par ses capacités d’innovation, notamment conceptuelle, sur les armes individuelles entre 1914 et 1918. Le gros de l’effort avait été fait par des privés comme Mauser ou Luger (qui était autrichien) et avant 1914.
Où est le Chauchat allemand ? Où est la mitrailleuse légère type Lewis (la 08/15 fait 17kg!) ?
Pire.
Où sont les FSA 17, les Meunier et autres Fedorov 1916 allemands?
Réponse: nulle part. Même pas à titre d’essais poussés jusqu’aux premières lignes.
Leur seule vraie innovation en matière d’armes individuelles s’est limitée au PM 18 en fin de guerre. C’est important mais c’est loin d’être un fusil ou une arme d’appui avec la puissance de cartouche que cela suppose.
Mais nul fusil d’assaut automatique ou semi-automatique ou “fusil mitrailleur” dans ses rangs. Nulle arme à répétition suffisamment simple d’emploi et de calibre assez costaud pour soutenir le groupe d’infanterie élémentaire et qui puisse être portée par un homme seul. L’arme d’assaut du fantassin allemand en 14-18, c’est la grenade.
Et cela ne s’est pas arrangé entre 1918 et 1941. Entre les destructions d’usines (à partir de 1920 seul Simson&Co à Suhl peut produire légalement), les clauses du traité de Versailles et les réticences doctrinales face à la nouveauté, on ne développera pas d’arme semi-auto sérieuse en Allemagne.
Seul Walther, qui est d’ailleurs obligé d’aller innover en Suisse, se distinguera vers 1930 par un prototype de fusil dit “A115”, semi-automatique à récupération de gaz à la bouche (et sans chargeur amovible), un engin qui, sur les rares images d’archives, nous rappelle quand même furieusement notre objet de ce jour ou plutôt son frère ainé de 1941 dont nous allons reparler.
Cette modeste expérience de Walther ne sera toutefois pas perdue.
Et c’est sur la base de cette expérience que Walther gagnera en Allemagne son droit de figure centrale dans le redressement allemand en matière de fusils semi-automatiques.
L’Allemagne abordera donc la seconde guerre mondiale plutôt bien équipée en PM et en mitrailleuse mais sans arme semi-auto ou auto d’appui d’infanterie digne de ce nom. Elle n’a ni Garand, ni SVT40, ni FM29, Ni Bren…
On me répondra “MG34”, la fameuse mitrailleuse “légère et polyvalente”. Je répondrai “12 kilos avec le bipied et sans les munitions!”. Amusez vous bien en précision, au coup par coup, ou tout seul, avec ça à bout de bras sur un groupe d’hommes à 300 mètres qui, normalement, est armé lui aussi… Et on en aura toujours moins que de fusils semi auto. En fait ce n’est pas tout à fait le même emploi tactique notamment en combat urbain.
Et, en 1941, quand elle se lance en Russie, la déconvenue est lourde pour l’armée allemande toujours massivement équipée de son bon vieux K98 qui n’est rien d’autre qu’un G98 raccourci. Les russes, eux, sont largement équipés non seulement de pistolets-mitrailleurs PPSH (et de son redoutable chargeur à 71 cartouches dans le très bon 7,62TT) mais aussi de l’excellent SVT40, un vrai fusil semi-automatique avec une cartouche lourde qui dès le début fait leur admiration. Voire de sa version automatique AVT40 (un moindre succès). Mais c’est déjà une autre histoire que je vous ai racontée ici.
Les allemands de Walther, qui travaillent sur un prototype depuis l’entrée en Russie, décident de copier ce qui leur parait bien dans le SVT40 russe tout en conservant ce qu’ils considèrent comme des innovations prometteuses de leur propre prototype (innovations d’ailleurs inspirées du système Bang suédois à culasse rotative et récupération de gaz en extrémité de bouche).
Mais ces choix techniques sont faits sur un système semi-auto sur lequel ils n’ont pas de recul ni en conception, ni en production, ni sur le terrain. Notamment sur le modèle d’emprunt de gaz. Mal leur en prend.
Certes c’est bien le fusil semi-automatique Walther Gewehr41 ou G41 (qui n’a carrément pas respecté le cahier des charges tant celui-ci est complexe) qui l’emporte lors des essais sur un prototype Mauser. Mais, euphémisme, ce n’est pas un triomphe technologique.
Au passage, ce fameux cahier des charges imposait aux constructeurs au moins trois contraintes baroques à l’origine de bien plus de problèmes que de solutions :
1) ne pas percer le canon même pour récupérer les gaz (pour ne pas nuire à la précision … d’une arme portant destinée opérationnellement à tirer à 2 ou 500 mètres tout au plus !),
2) avoir toutes les pièces mobiles à l’intérieur de l’arme,
et, pour couronner le tout,
3) être capable de fonctionner en manuel en cas de défaillance du système semi-automatique.
Bref, tout pour compliquer un projet avec des idées que russes et américains avaient abandonnées depuis longtemps.
On résume ce G41 ?
Complexe, peu fiable sur le terrain, fragile et avec des problèmes de précision à l’échauffement en prime pour la version M. Copie à revoir. Mais on est tellement “à la rue” en matière de semi-auto dans l’armée allemande en 1941 qu’on lance quand même la production !
Deux versions du G41, la M (chez Mauser) et la W (Chez Walther), seront produites en tout à moins de 145.000 exemplaires. L’arme, surtout dans sa version W est utilisable et sympa au stand, très intéressante au plan mécanique, mais loin d’être assez fiable et solide pour une utilisation sur le dur Front de l’Est. La version M est pire et n’a pas connu d’utilisation opérationnelle durable. Mais, W ou M, c’est rarissime et ultra recherché de nos jours. Maître Flingus court après une bonne version M, qui est en quasi “prototypale”en fait, depuis quelques années. Et les G41 W, plus fiables, ne sont pas beaucoup plus courants. Même très rares. Tout ça a été perdu à l’Est. Une arlésienne que Maître Flingus a finit par exceptionnellement saisir ici.
Quelques données pour illustrer par l’exemple l’ampleur du problème G41 “M : 8 pièces mobiles rien que pour faire fonctionner la culasse aller-retour et 18 ressorts en tout, toujours dans la version M (pas tous les mêmes). Une sorte de record du monde. Et la version “simplifiée” W, certes plus fiable et un peu plus légère reste toujours complexe et assez difficile d’entretien au front.
Pour couronner le tout, la fabrication est cauchemardesque notamment chez Mauser déjà débordé par la production de 98K. Elle sera néanmoins produite en version W jusque mars 44 en complément de notre G43. La version M est abandonnée, elle, dès décembre 1942.
Pour le G41 M, la production sera stoppée à 6,673 exemplaires seulement (et moins de 130.000 pour le W) dont …. 1,673 seront directement retournés au Matériel puis au fabricant. G41 M et W sont en toutes hypothèses aujourd’hui des armes très rares qui font le bonheur des collectionneurs argentés surtout aux USA. Notez bien au stand ça tire quand même très droit et c’est passionnant en main.
Mais on ne pouvait en rester là et il fallait réagir pour équiper les meilleurs soldats (car on ne confiait pas ces semi auto chers à produire à n’importe qui) avec une arme semi automatique capable de résister à la dure campagne à l’Est.
On commença tout simplement par récupérer les masses de SVT 40 pris aux russes durant les terribles étés 41 et 42 et par en faire une arme réglementaire dans l’armée allemande sous le vocable« G.259(r) ». C’était encore le plus simple. La munition de 7,62×54 R était abondante du fait des prises aussi.
Puis, surtout, on se résout enfin à copier tout bonnement le système de fonctionnement du SVT 40 et à l’adapter à l’excellente 8x57IS. C’est l’acte de naissance de notre splendide Gewehr 43 ou K 43 de ce jour.
Le système d’emprunt de gaz retenu est à piston court et récupération des gaz par un orifice du canon comme sur le SVT 40 et ce système russe deviendra un standard sur toutes les armes modernes. Le SKS 45 et l’AK47 n’adopteront pas d’autres solutions. Au diable, l’honneur des ingénieurs allemands.
Au prix de cette couleuvre à avaler, le G43 est un bon fusil mais qui, selon beaucoup, reste inférieur, en conditions de combat, au SVT40 qui est plus simple et moins lourd (3,8 kg contre 4,4 au G43). Dans cette catégorie, le Garand est aussi un très bon fusil du niveau du SVT mais plus lourd (4,3kg) et un peu moins bien équilibré à mon sens. Le G43 est sans doute un peu mieux équilibré que le Garand, lui d’une étonnante robustesse. Et son histoire opérationnelle est un peu différente. Amis collectionneurs /tireurs faites votre choix !
Reste que le G43 est une arme de qualité, précise, fiable, efficace, et qui fera le boulot et pourra répondre dignement à ses adversaires de l’Est. Il deviendra même par ses lignes une légende, inséparable de la silhouette du Landser d’élite blanchi sous le harnais du front est. Elle sera renommée “K43” pour “Karabiner” en 1944 de mémoire.
La fiabilité opérationnelle du G43 en condition de terrain (notamment de nettoyage) est de l’ordre du jour et de la nuit en comparaison avec son frère aîné 1941 à récupération de gaz en bout de canon. Du coup, le manchon de canon qui caractérisait le G41 a disparu aussi rendant l’arme non seulement plus fiable mais aussi nettement plus design.
Enfin, et ce n’est pas rien, (on se demande même comment, en 1941, on avait pu réfléchir autrement !), le chargeur devient enfin amovible ce qui simplifie quand même pas mal de choses aussi.
Je ne vous fais pas la leçon sur les qualités et la facilité à trouver et recharger la munition 8x57IS mais ça compte aussi.
In fine, en 1943, l’armée allemande tenait enfin avec notre G43 le fusil semi-automatique fiable et efficace de ses rêves. Sept ans après les russes et les américains et 25 ans après que les autres aient commencé à mettre l’idée en œuvre. Mais il était là. Une vraie révolution par rapport au bon vieux K98.
L’arme fut produite à 415.000 exemplaires (à comparer à 15 millions ou plus de K98 de toutes variantes) utilisés pour l’essentiel sur le Front de l’Est.
Précisons que le G43 est équipée en série d’un rail sur le coté droit pour pouvoir fixer une lunette de type ZF4 (ou sa reproduction). Cette arme fût en effet largement utilisée pour le tir de précision à moins de 4/500 mètres. 53.000 à 57.000 armes, selon les sources, sortiront d’usine équipées de cette lunette.
Excellente arme de combat, largement utilisée et souvent par les troupes d’élites, cette arme est devenue un peu iconique avec les jeux vidéos et assez difficile à trouver. Très recherchée en tous cas.
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Notre arme de ce jour est un rare exemplaire fabriqué par “bcd” (comprendre “Gustloff Werke”) à l’été 1944 – bien marqué “bcd 3529 b – G43 “. Et, après recherches, celui-là est assez sinistre. Et néanmoins rare. C’est le plus rare des fabricants de G43.
Les G43 ont en effet été fabriqués par trois centres de production distincts: Walther, le concepteur, qui en a fabriqué 223.800, Berlin-Lübecker-Maschinenfabrik ou BLM qui en a produit 156.000 et enfin Gustloff Werke qui en a produit… 35.200. Seulement.
C’est dire la rareté de cette variante. Car cette production a duré très peu de temps.
Et il y a à cela une terrible explication historique.
Gustloff était le seul consortium de production allemand à travailler directement pour le parti nazi car il était … la propriété même du dit parti.
Mi-1943, Gustloff ouvrit une usine de montage pour monter des armes au sein du camps de Buchenwald. 3.000 prisonniers essentiellement russes, français et polonais furent contraints d’y servir sous surveillance par roulements ininterrompus de onze heures. Cet atelier commença à monter des G43 à la mi-février 1944. Toute sa production partait pour équiper la SS armée, unité combattante.
Les anglais soupçonnèrent (à tord) que cette usine puissent travailler à la construction de V1 qui les menaçaient directement. C’est pour ce motif seul qu’ils bombardèrent cette usine (les alliés ne firent quasiment rien de la guerre pour aider les prisonniers des camps en tant que tels).
L’usine fut donc détruite par un bombardement de la Royal Air Force le 24 août 1944. Le bombardement fit 364 morts (dont 80 SS), 238 blessés et 65 disparus. Parmi les prisonniers victimes du bombardement se trouvaient la princesse Mafalda de Hesse, fille du roi d’Italie ainsi que le député socialiste allemand Rudolf Breitscheid et son épouse. Mais au moins, la production de G43 ne put jamais reprendre et les pièces restantes furent expédiées à l’Usine Walther de Zella-Mehlis pour y être utilisées.
Voilà pourquoi cette production fut de courte durée et que cette variante est rare.
Notre arme, avec le numéro de série 3529b est plus que très probablement sortie de cet atelier entre juin et juillet 1944, très peu de temps avant ce bombardement.
Il faut savoir aussi que ces armes n’étaient qu’assemblées à Buchenwald à partir de pièces venues de sous traitance et notamment de … Saint-Étienne en France (canon et boitier pas d’autres pièces à ma connaissance).
Les boitiers de Gustloff sont connus pour porter soit un waffenamt qui lui est propre avec une étoile à coté d’un aigle à roulette (étoile indiquant une sous-traitance et waffenamt propre à l’arsenal Gustloff II – et à ne pas confondre avec le “Sunburst” qui indique une réutilisation après guerre par la DDR ) comme le notre ou bien le Waffenamt 134 de Saint-Étienne en France occupée.
Le notre porte bien ce waffenamt spécial étoilé de Gustloff sur le boitier et aussi le Waffenamt 134 plus un aigle de Saint-Étienne sur son canon. Je l’ai démonté le garde main pour m’en assurer. C’est bien à 100% une des armes produite par Gustloff pour équiper la SS dans cette courte période.
Au titre des poinçons, je signale aussi le waffenamt “749” propre à Gustloff en maitrise d’œuvre sur le bois en deux endroits.
Ces bois sont en lamellé-collé comme il se doit et en excellent état avec assez peu de marques de manipulation essentiellement du coté droit du fût. Mais ils sont vraiment dans un très bel état de présentation avec très peu de coups. Absolument pas poncés ou abusivement “nettoyés” comme souvent. Très beaux.
Le bois porte aussi le numéro “3529 b” sur la crosse en dessous de poignée avec encore un waffentamt imprimé dans le bois un peu plus bas, celui de Gusntloff encore une fois.
L’arme est donc intégralement monomatricule, boitier, culasse, bois avec tous ses poinçons et numéros de série parfaitement lisibles qui plus est (bon, je me suis aidé d’une loupe pour ceux des bois avec mes yeux de 60 ans mais c’est clair !). Outre sa provenance, son histoire et sa rareté intrinsèque, cela en fait à mon sens une arme assez exceptionnelle.
Les fers de notre arme sont en parfait état – aucune oxydation sauf un peu en bout de canon (c’est très léger) et aucune peu d’orange. La hausse est du modèle et fonctionnelle.
Le fonctionnement mécanique de notre arme est impeccable y compris le drapeau de sureté et le petit bouton de culasse qui sert à la maintenir en position ouverte.
Toutes les pièces sont bien d’époque (vis, pièces de culasse, hausse) sauf peut être la baguette trop bronzée et neuve à mon goût. C’est un remplacement (elles n’étaient de toutes façons plus numérotées sur les G43). Si ce détaille vous choque vraiment, Maître Flingus se fera un plaisir de vous fournir une baguette de K98 muette d’époque en remplacement. Ce sont les mêmes… C’est la seule pièce commune avec le K98 (avec la bretelle). La plaque de couche, un poil oxydée en tranches seulement (mais sans gravité), avec le logement de nettoyage est aussi bien du modèle Gunstloff à stries.
Le canon est en très bon état, terne car il est sale, mais en très bon état. Les rayures sont encore bien nettes et sans oxydation. Il a encore beaucoup de potentiel. Je vous conseille à cet égard le produit américain “bore elimitor” de chez Bore Tech.inc. (avec un cochon dessus!) qui, si on suit religieusement le mode d’emploi et que l’on met des gants (un homme averti en vaut deux!), est le meilleur sur le marché à ma connaissance. Il devrait totalement changer d’aspect et devenir encore plus beau.
Il faut savoir que le canon du G43 fait 55 cm seulement pour tirer les très puissantes 8×57 (qui devaient aussi faire fonctionner une MG42 à l’époque!), que son système d’extraction est assez violent (parfois capable d’aplatir le sommet de l’étui). L’arme est très virile. Il en est résulté souvent une assez forte usure des pièces et notamment des canons. Or ce n’est pas du tout le cas sur notre arme. Toutes ses pièces sont en TBE. Notre canon a encore au moins 80% ou plus de son potentiel, si ce n’est plus. Vraiment bon.
Notre arme nous vient avec un très bon chargeur d’époque bien marqué “AYE G43” avec son bon waffenamt “WaAB43” – Ce n’est pas une reproduction. Ce chargeur est en excellent état.
Objectivement, une arme en excellent état, proche du quasi muséal. Un sommet de collection.
L’arme est bien sûr en semi-automatique 10 coups et en calibre d’origine 8x57IS. Elle est en définitivement catégorie B. Il serait scandaleux de la réduire en capacité et de modifier une arme de cette rareté et de cet état quasi muséal pour la passer en C.
Inutile de me demander de faire ça. La réponse sera définitivement: “Non !”.
Les G43 sont devenus rares et celui-ci est peut-être même un peu plus que cela. Ils partent tous à l’étranger ou à la castration (passage en C)/ neutralisation dans notre beau pays. Il me couterait d’exporter cette arme de qualité comme je vais le faire plus souvent désormais sur ce type de matériel. Je souhaiterais qu’elle reste en France car elle fait désormais partie de notre histoire à nous aussi, ayant été aussi utilisée par les cinq ou six divisions SS présentes en Normandie et en Alsace de l’été 1944 au début de 1945.
Il conviendrait aussi de ne pas l’abîmer par un tir trop intensif en munitions survitaminées du marché (rechargement conseillé) car on les voit rarement dans cet état et la pièce deviendra de plus en plus rare avec les années.
Ce très beau G43, d’une rare fabrication, monomatricule et en TBE++ fera une addition de choix difficilement améliorable pour un collectionneur sérieux d’armes réglementaires européennes, allemandes ou de la seconde guerre mondiale.
Quitte à vous acheter un G43, autant en prendre un exceptionnel. Les plus belles pièces ne perdent jamais de valeur. Au contraire. Et soignez le. Son parcours de 80 ans a été long et hasardeux pour venir jusqu’à nous dans cet état. Vous êtes responsable de ce qui est désormais autant une pièce qui raconte l’Histoire et le souvenir qu’une arme.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Ou du volet 1 d’une autorisation libérée par une cession d’arme et encore valide. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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