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730,00€
Très beau fusil coach gun – en 12/76 – fabrication italienne ARAL de grande qualité pour HEGE – très beaux bois – canons miroirs – bronzage splendide – épreuve 1370 bars – ambidextre – état superbe !
Armes Longues de catégorie CLe coin du chasseur...Superbe fusil type “coach gun” – calibre 12/76 – canons magnifiques ultra courts de 51cm – très belle fabrication italienne pour l’importateur allemand HEGE, réputé pour la qualité de ses pièces – Arme ultra polyvalente – simple à utiliser et à entretenir – full ambidextre – belle surface de verrouillage – excellente réserve à la clef de bascule – triple verrou type Greener – pression d’épreuve 1300 bars donc billes d’acier – tant pour le Cow boy Action Shooting que la chasse – Jamais servi – État neuf
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Description
La loi de l’Ouest sauvage est dure et souvent injuste. Et on y raconte beaucoup d’histoires aussi.
Mais un justicier se dresse dans la plaine. Le Marshall Flingus ne craint ni les pires desperados, ni les Grizzlis, ni les raconteurs d’historiettes.
Il arrive sur un blanc destrier pour assener une vérité historique : nos chères et tendres Winchester 1873 n’ont pas tant contribué à conquérir ces plaines remplies de bisons en dehors de quelques faits emblématiques genre Little Big Horn…
Si on regarde les catalogues de vente par correspondance de l’époque, équivalents de notre ‘Manu’, on y trouve littéralement de tout. De l’usine à égrainer le coton vendue en kit, aux voitures à cheval « élégantes et rapides ». Et évidemment toute une sélection d’armes américaines et d’importation à faire pâlir le plus prude des collectionneurs y compris des parabellum à 24$. Maître Flingus s’en offrirait bien un tous les matins avant d’aller à la mine…
Les fusils winchesters 1897 étaient à 18$ et les Auto 5 fabriqués par Remington à 23$ !
Or ces sommes étaient loin d’être anodines. Elles représentaient environ un mois de salaire d’un ouvrier qualifié américain de la fin du siècle.
Il existait aussi toute une gamme de fusils plus « classiques » à simple ou double canons, à chiens externes ou hammerless genre « double barrel shootgun ».
L’offre commençait ici à 1,25$ pour du très bas de gamme importé frauduleusement de Belgique depuis que la loi Mc Kinley de 1890 avait réduit leur importation à peau de chagrin, de peur que les cow-boys ne portent tous un Lefaucheux à broche à la ceinture. Les américains aiment la concurrence. Surtout quand ils gagnent, sinon…
Cela ne porta d’ailleurs pas bonheur au pauvre William McKinley qui connaîtra une fin de carrière digne de Lincoln et de Garfield.
Il était aussi possible de trouver, entre 5 et 8 dollars, d’excellents Lefever, Fox et Ithaca qui n’avaient rien à envier aux productions françaises ou britanniques du temps. C’étaient des armes solides, à la production déjà entièrement mécanisée (au point d’en faire bouillir de jalousie, le fondateur de Manufrance, Etienne Mimard, lors de son voyage à l’exposition de Saint Louis de 1904).
Souvent assez basiques dans leur mécanique, ils étaient néanmoins soigneusement exécutés. Il n’en fallait pas plus pour séduire, du fermier au marshall chargé de rétablir l’ordre dans un box à filles envahi de cowboys aussi saouls qu’armés.
Michel Lespart, auteur de l’un des plus plaisants et justes ouvrages écrits en français sur la période, affirme qu’il s’agit de l’arme la plus meurtrière du Far West. Comment lui donner tort ?
Les plus beaux modèles de coach gun étaient deux fois moins cher qu’un colt Peacemaker, amplement plus simple à utiliser et bien plus polyvalents que les vieux surplus de la guerre de Sécession, revendu 3$ à tout vacher qui le désirait. Mais essayez de tout chasser, de l’écureuil à l’ours d’Alaska, par moins 40° avec un Remington 1858 en 44.
Non pas que cela ne puisse pas marcher, mais il y avait moins cher et bien plus commode.
La vue de deux canons à n’importe quelle heure du jour et de la nuit est un langage universel et un véritable avantage dans un pays de mœurs rudes pour ne pas dire sauvages. Une certaine culture de la violence propre à nos amis américains allait s’y enraciner pour longtemps. Souvent à coups de coach guns. Et puis, ne vaut t-il pas mieux deux coups de chevrotines dans le dos à la sortie du saloon plutôt qu’un duel à deux dans la grande rue, où tous les copains de la victime voudront vous faire la peau dès votre honneur lavé ? Pragmatisme anglo-saxon oblige. Le vieux Stumpy de Rio Bravo l’avait bien compris au point de faire modifier son coach gun avec les détentes bloquées, faisant qu’à la moindre défaillance de ses pouces tenant la crête des chiens, les deux coups partiraient…
Le coach gun, avec la hache et la pioche furent vraiment les outils principaux du pionnier US du dernier quart du XIX°siècle. A l’instar du fusil de traite des décennies précédentes, il servait à tout, tant à la défense qu’à mettre de la viande sur la table.
Bref, vous verrez plus souvent Charles Ingalls avec un fusil Colt 1878 qu’avec un SAA 1873. Son succès est aujourd’hui passé complètement sous silence, pourtant il fut bien plus efficace. L’arme longue assied une fois de plus son écrasante supériorité sur celle de poing.
Dans notre époque pacifiée et civilisée, le coach gun, dont la représentation à l’écran se fait de plus en plus fréquente, justice est enfin faite et il se retrouve propulsé à la place d’instrument de sport et de compétition par le biais du Cow Boys Action Shooting.
Il y intègre la panoplie des carabines à leviers de sous-garde et autres paires de six-coups. Il prend alors une toute autre dimension et le choix d’un exemplaire performant s’impose dans ces duels où il ne peut en rester qu’un.
De part sa nature très maniable, il pourra aussi se révéler un fusil de traqueur idéal, parfaitement maniable et adapté avec ses percuteurs qui ne sont armés qu’au dernier moment, avec une cartouche prête dans la chambre. Chose impossible sur un hammerless, exception faite des Idéal et Chapuis super-europ, mais c’est une autre histoire.
Le fait qu’il puisse être chargé non armé constitue un véritable atout de sécurité et le rend adapté à de multiples fonctions.
Il s’agit ici d’une très belle fabrication italienne de chez AMR (Arms Aral AMR) pour Hege. Ce fusil de cocher était autrefois également disponible chez Frankonia sous le modèle “Coach Gun Desperado”. Tout un programme…
Sur cette arme de grande qualité, on est tout de suite attiré par la beauté de son bois de noyer. Sélectionné avec soin, son fil est bien aligné et ne comporte aucun gros choc ou griffure. Une ou deux très légères traces de manipulation en crosse à peine visibles. Sa forme demi-pistolet, presque prince de Galles, est d’une ligne splendide et parfaitement dans l’esprit de l’époque. Elle reste très confortable pour nos modernes épaules.
Sa pente est neutre et conviendra tant aux gauchers qu’aux droitiers. Libre à vous de la faire mettre à conformité, elle s’y prêterait à merveille.
L’ajustage des platines/bascule est très bon. Cela demande un véritable savoir faire, et c’est ici parfait. La mécanique est très bonne, quoique encore peu rodée…
Les chiens sont en col de cygne. Bien proportionnés, solides et aisés à attraper. Ils sont évidement rebondissants permettant d’éviter les enclouages des percuteurs dans les amorces et ainsi de tout bloquer dans le fusil.
C’est un excellent système, très plaisant à utiliser et éthique, tant envers le gibier qu’envers les autres chasseurs. On prend son temps et on contrôle absolument tout ce qui se passe.
Des chiens externes sont toujours un avantage. On connaît tout de suite l’état dans lequel se trouve l’arme à ce moment. Ces parfaits indicateurs d’armement sont aussi un très bon moyen de visée quand on est assez peu habitué à la plate-forme de l’arme à canon lisse.
Les pistons sont de forme Guyot et accueillent un verrou type Purdey transformant cette bascule en coffre fort ! Aucun jeu! Bascule et platines sont magnifiquement jaspées comme la clef en contraste avec les canons. Celui lui donne une sacrée classe…
Des décors floraux avec cowboys et insigne de Marshal dans le goût du XIXe siècle complètent ce bel ensemble.
Les chambres sont très propres, pas la moindre usure et les canons absolument miroirs. Les douilles vides se retirent au moyen d’un extracteur afin d’être en compatible avec le règlement de cette très belle compétition FFTir. Vous ne jouerez pas au Petit Poucet… .
La longuesse comporte de superbes quadrillages faisant échos à ceux de la crosse. Pas le moindre coup ou usure. Elle se verrouille au moyen d’un petit poussoir bien ferme à l’avant.
Un beau guidon bien dodu en grain d’orge à l’extrémité du canon se joint à la fête. Bronzage noir profond à 100%.
Les arbres de duels et les cibles ont de quoi trembler, voici un véritable petit monstre qui arrive en ville, les éperons traînant au sol.
Le fusil de chasse à canons ultra courts et à chiens externes mérite tout à fait sa place sur le râtelier du tireur du XXIe siècle. Sûr, maniable, polyvalent, extrêmement solide, il a fait ses preuves tant dans la grande histoire que dans celles du petit écran. C’est une arme que l’on se plaît à sortir souvent, parfaitement adapté aux cartouches modernes – L’arme est éprouvée 1370 Bars – Toutes passeront sans le moindre souci.
Bref un excellent coach gun qui a de la classe et d’occasion à l’état de quasi neuf ! Il n’a probablement jamais servi…
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité.
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