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Beau fusil de voltigeur 1822 Tbis – Manufacture Royale Saint-Etienne en 1830 – Transformé T à Tulle puis Bis à Tulle aussi – Parfaitement homogène – Baïonnette – Superbe état !

Armes longues de Catégorie D

Très beau Fusil de Voltigeur modèle 1822 TBIS à percussion et canon rayé – Manufacture Royale de Saint-Étienne – Fabriqué en 1830 – Macaron et matricule sur le bois. Parfaitement homogène dans ses poinçons et garnitures – Baïonnette  – État réellement sup !

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SKU: 648-23
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Description

Comme les fidèles lecteurs et amis de Maître Flingus le savent, à la Restauration, on a voulu faire du neuf avec du vieux et faire oublier les gloires impériales à l’Armée en créant les systèmes d’armes, fusils et pistolets, 1816 et 1822 à l’origine à silex. Fallait du changement visible pour signifier que la fête était terminée…

Ce n’est pas tant que ces systèmes se justifiaient par rapport à l’excellente construction du bon vieux 1777 modifié AN IX mais on avait aussi perdu beaucoup d’armes de 1792 à 1815 (surtout de 1812 à 1815) et les améliorations en qualité sur ces deux systèmes vinrent en fait (un peu) de la platine et surtout (beaucoup) de la poudre. Mais la France en profitait pour reforger son épée avant de repartir à l’aventure.

Les progrès techniques réels vinrent un peu plus tard et nous en avons un bon exemple avec ce très beau fusil 1822 autrefois à silex puis transformé à piston puis rayé dit “T Bis”.

Il s’agit bien d’un ” T bis” comme l’indique l’inscription sur sa queue de culasse, sa platine et l’introduction sauvage et immédiate des gros doigts toujours sales de graisse et de résidus de poudre de Maître Flingus dans l’orifice (du canon) pour vérifier que ce dernier était bien aussi rayé que ses chemises du dimanche.

Cette scène, d’une crudité insoutenable, immontrable à des enfants, ne sera pas portée à son honneur et fera partie à jamais de la noire légende de Maître Flingus.

Il faut bien comprendre que l’invention de l’amorce de mise à feu à capsule – élaborée entre 1808 et 1812 et finalisée vers 1825 essentiellement par des français –  faisait gagner une fiabilité nouvelle à la mise à feu dans toutes les conditions météos tout en améliorant (mais pas si considérablement) les cadences de tir. Une platine à piston coûtant sensiblement moins cher à produire qu’une platine à silex et la transformation étant assez aisée pour les ouvriers très qualifiés de l’époque, il fut décidé, dans un souci de rationalité économique et militaire de transformer un maximum d’anciennes armes silex en “percussion” plutôt que de créer de nouvelles armes à piston.

C’est ce qui explique aujourd’hui la rareté des armes 1816 et 1822 restées à silex.

La modification à percussion porte la mention ” T ” ( pour “transformé”  à percussion) sur les queues de culasse des armes réglementaires. On était vers 1840.

Quand vers 1850/60, il fût définitivement établi que les rayures amélioraient sensiblement la balistique des armes à feu, toutes les armes en stock dont le canon fut jugé assez épais pour subir cette opération de rayures des canons, qui allait de paire avec un modification de calibre, furent rayées à 4 rayures. Et c’est la mention “BIS” qui fut ajoutée sur les queues de culasse déjà modifiée “T”. Tout ça, à partir de 1860.

Ces armes 1816 et 1822 repartirent donc deux fois en arsenal pour cette double transformation à 20 ans d’écart. C’est ce qui explique que l’on trouve des armes du même modèle restées à silex, d’autres simplement transformées ” T ” et d’autres enfin ( l’immense majorité) ” T BIS “.

Les armes de la Restauration auront donc été utilisées “au maximum”, et jusqu’à la corde, par nos armées jusqu’à la fin du Second Empire.

Notre fusil 1822 T bis est bien représentatif de ce système et de ses transformations successives.

Avec ces Im42, il s’agit d’un fusil de voltigeur du système 1822.

Sa platine nous indique qu’il a été fabriqué à la Manufacture Royale de Saint-Étienne. Son canon nous indique l’année 1830. Il est assez exceptionnel dans ce très bon état de conservation.

La platine est bien marquée “Mre Rle de Saint-Etienne” – poinçonnée N. Le canon est également poinçonné MR pour Manufacture Royale. Indication de calibre (18) et nombreux et beaux poinçons bien visibles et nets.

L’arme est mécaniquement parfaite et tient ses crans impeccablement. Le canon est rayé, épais, et en excellent état sans oxydation.

Le bois est superbe un noyer du plus bel effet quasi neuf avec juste de très éparses traces de manipulationsVraiment très beaux. Le tampon / macaron de crosse est encore présent avec son centre en buis comme le matricule qui lui est aussi bien lisible. le macaron est en MI (Manufacture Impériale) et pas MR car c’est sous l’Empire qu’a eu lieu son dernier passage en arsenal pour la création de ses rayures. Tous les poinçons d’inspection des bois sont nets et beaux.

A noter qu’il est mentionné (frappé) deux fois la mention “Tulle” sur la crosse coté droit. Ceci nous indique que, né à Saint-Étienne, ce fusil est retourné deux fois dans sa vie dans ce même Arsenal de Tulle, la première fois fois pour subir la transformation ‘T’ à piston, puis, une vingtaine d’années plus tard pour la modification “Bis” consistant à rayer son canon.

Hors Tulle, on en trouve modifiés à Saint-Étienne, à Mutzig, à Châtellerault,.. Souvent dans des arsenaux différents à chaque fois.

La queue de culasse est bien lisiblement marquée “Mle 1822 T ” puis “bis” après la vis de fixation de culasse conformément au règlement.

Toutes les garnitures sont en fer. Ces garnitures sont toutes en état parfait et bien toutes poinçonnées des mêmes poinçons y compris sur la plaque de couche. L’arme est parfaitement homogène.

Aucune n’a été changée en 194 ans…

Tous les marquages de manufacture et de modèle, les indications de calibres de 18 et les poinçons sur les grenadières sont tous bien nets et bien lisibles. Baguette du modèle bien poinçonnée. Les vis sont toutes en parfait état. Plaque de couche est impeccable aussi (elles sont bouffées de rouilles dans 90% des cas).

L’arme est dans son état originel. Les ajustements sont parfaits. Rien n’a été démonté ou bricolé. Elle nous vient avec sa baïonnette du modèle 1822 aussi qui se fixe et se retire sans aucune difficulté à l’arme avec de beaux poinçons et sans oxydation. Bel ensemble.

Le 1822 est une arme phare de l’armement français qui a connu tous les combats de l’Espagne Carliste en 1823 en passant par l’Algérie en 1830, les colonies, et même la guerre de 1870. Il a participé à la Révolution de 1830 et aux Trois glorieuses de 1848. Beaucoup ont été transformés à nouveau, cette fois-ci à système tabatière à partir 1867.

Très bel ensemble de voltigeur 1822 difficilement trouvable dans cet état très bon. Le 1822 Tbis, arme iconique qui a fait, si je puis dire, les 400 coups avec nos armées, est un must pour un collectionneur d’armes réglementaires françaises.

 

Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport,  en cours de validité obligatoire

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