Description

Cela ressemble à du Browning. Cela a le goût du Browning. Cela a la couleur du Browning. Cela fonctionne comme du Browning.

C’est normal parce que c’est de la conception Browning même si c’est fabriqué par la FN Herstal ! Très bonne maison d’excellente réputation au demeurant.

De quoi parle – t- on ?

Après diverses aventures (et certaines des plus glorieuses chez Colt et Winchester notamment), J M Browning – génie planétaire de l’armement – est arrivé un beau jour de 1902 en Belgique à Herstal pour y trouver une vie meilleure loin des tracasseries de brevets et affres du cruel monde des affaires américains.

Il y est resté jusqu’à sa mort et y a travaillé tranquillement se consacrant à ce qu’il savait faire de mieux : de belles armes.

Parmi les nombreux brevets que l’homme apportait avec lui, il y avait toutes une série d’inventions et d’améliorations relatives aux armes de poing de petit calibre genre 22LR genre Woodsman.

C’est sur la base de ces brevets Browning que la FN Herstal a produit un pistolet de tir de grande qualité dont elle n’a pas manqué de marquer la paternité sur le coté droit de la culasse d’un beau ” Browning’s Patent Déposé – 22 long Rifle” comme signe de ses nobles origines…

L’autre coté est bien marqué comme il se doit “Fabrique nationale – Herstal – Made in Belgium” . 

Avant, sur les premières séries c’était écrit “Belgique” (et pas “made in Belgium”) et surtout”Fabrique Nationale d’Armes de Guerre”. Depuis le marquage s’est donc “policé” probablement en fin de production.

Revenons donc au Browning Challenger de la FN Herstal en 22 LR à queue de détente “en or”, sans doute pour rappeler le Cacatoès à crête mordorée des Baobabs, espèce endémique du Congo Belge et du Haut Quiévrain réunis.

Notez qu’il existe une version en bois de rose du FN Challenger (je rigole plus) et une rare variante avec rail sur lequel poser une lunette (quelle idée!). Cette dernière n’a eu que peu de succès et produite à 2.000 exemplaires seulement. Un peu plus tard, il en a été sorti des Challengers avec un guidon extra long sans aucun intérêt et des plaquettes bakélites noires assez moches.

On quittait l’ère des armes à finition pour les armes industrielles… Ici on est toujours dans de très belles fabrications.

Le pistolet Herstal Challenger constitue avant tout une excellente plateforme de tir et d’entrainement. Elle est d’une fabrication toute d’acier et bien ajustée que je préfère de loin aux “modernités polymèriques” et autres “plasticophiles” qui ont cours de nos jours.

Son descendant direct est le Buckmark vendu par Herstal sous marque Browning.

Parlons de notre bébé: Pas de recul. Prise en main excellente. Poids très stable du à la construction tout acier mais sans fatigue excessive pendant de longues heures d’entrainement car il reste léger. Autant je vois ce qu’ont apporté les polymères sur des calibres plus lourds ou de combat appelés à sortir par toutes les météos aux mains de commandos autant je cherche encore sur les calibres légers de tir en stand comme le 22LR. Mais bref…

Notre exemplaire est en très bon état pour ne pas dire carrément neuf.

Poignée ergonomique et plaquettes superbes sans trace de manipulation – Bronzage à 100 % – Pas une rayure! – Beaux marquages bien nets – Mécanique impeccable – Détente compétition – Fabrication toute acier bien solide – Belles finitions – Hausse réglable – On y rentre un chargeur dix coups –  Canon absolument miroir – Dorure de la queue de détente à 100%.  Plus que très beau !

Il n’a pas ou très peu servi.

A titre personnel, je trouve que l’alliance du bois feu “façon loupe”, de l’or de la queue de détente et de son beau bronzage noir – geai, complète à ravir son look un peu Luger…

Du coup, je vois pas trop pourquoi aller chercher son clone du genre Buck Mark Challenge à 600 balles ou plus pour se retrouver avec de l’alu et des pièces en plastoc dedans en prime. Mais bon, chacun fait ce qui lui plait comme dit Chagrin D’amour.

Notez bien qu’en plus il est livré avec un second chargeur, une boite de transport de fabrication artisanale bien conçue, un écouvillon de nettoyage au calibre, un verrou de pontet à clé, un témoin de chambre et surtout sa notice d’origine. Que demande le peuple ?

Le reste de munitions de 22LR est là pour la démo, faire joli, parce que j’ai eu la flemme de la retirer pour les photos (il est une heure 35)  et sera radinement conservé par Maître Flingus. C’est comme ça. La vie est parfois injuste.

Bref, et hors déconnade, une très belle arme de tir dans un look très “années 60”, très esthétique et qui sera remarquée au stand autant pour sa beauté que sa redoutable précision.

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE –  COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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