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Très beau Pistolet Luger P08 – fabrication “S/42” par Mauser en 1937 – intégralement monomatricule jusqu’au chargeur – Carcasse renforcée post 1936 – Précis au tir – TBE+

Revolvers et pistolets de catégorie B

Très beau Pistolet semi-automatique Luger P08 – Production sous le III° Reich de Mauser en 1937 – Code de fabricant “S/42” sur la genouillère  – bien daté “1937” sur la chambre –  Carcasse renforcée post 1936 –  Très bonne mécanique – Très bon état général plaquette et bronzage – bon canon – précis au tir – tous poinçons et marquages bien nets et lisibles – arme intégralement monomatricule jusqu’au chargeur inclus – Excellente pièce de collection et de tir devenant rare.

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SKU: 764
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Description

“Encore un Luger !! Mais c’est pas vrai ! Il les fabrique dans sa grotte Maître Flingus ou quoi ?!”  dit la foule aussi excitée que lors d’un match PSG – Marseille.

Non. C’est juste que Maître Flingus avait promis avant son départ en congé de faire ce qu’il pourrait pour atténuer votre sinistrose de rentrée. Alors il s’est mis au boulot et il est aller dégoter quelques beaux jouets pour grands garçons devenus hommes comme dit son ami Alain.

L’histoire des P08 entre 1918 et le début du III° Reich est complexe. Je vous en ferai l’Histoire à l’occasion de la découverte toujours possible d’une arme de cette période intercalaire assez compliquée en matière de production d’armes allemandes. Sachez juste que c’est un beau “mic-mac” dans lequel il est difficile de se retrouver hors d’une solide documentation et où “tout est possible” mais, qu’à partir de 1933, les choses s’éclaircissent. Si j’ose dire.

En effet, dès 1933, le moustachu agité à la voix rauque de basset enroué ordonne d’envoyer sur les roses toutes les limitations du Traité de Versailles ce qui implique la reprise officielle de la production de P08 qui redémarre effectivement chez Mauser en 1934 et chez Krieghoff en 1936. 

Au passage, la malheureuse famille Simson, installée à Sühl en Thuringe depuis le XVII siècle, grand patriotes allemands qui avaient produit nombre des P08 et autres armes de la Reichswehr dans les années 20/30, y compris en fraude de la Commission interalliée de désarmement, est bien évidement économiquement éliminée de cette nouvelle production car ils ont le grand tord d’être allemands mais juifs. Ils s’exileront par la Suisse vers les États-Unis avant que la porte de sortie ne se referme définitivement en 1936.

Ces P08 “Simson” sont aujourd’hui des raretés recherchées (environ 12.000 armes dont les toutes dernières seraient sorties au tout début de 1934), notamment aux USA, où sont les plus grosses collections de nos Lulu préférés.

Les choses n’étant jamais simples en matière de Lulu, en 1934, lors de la reprise de production des P08 pour l’armée allemande renaissante, il restait en stock, provenant de la DWM de 14-18, une quantité importante de pièces détachées qui avaient été sauvées. Mauser employa donc concomitamment des carcasses DWM non renforcées type 1908- 1918 et de nouvelles carcasses renforcées simultanément pour ces nouvelles productions ce qui fait qu’on trouve les deux types de carcasse dans la, encore très faible, production des années 1934/1936 (154.000 exemplaires sur la période).

Mais, à partir de 1937, seules les nouvelles carcasses renforcées, avec leur bosse caractéristique en arrière de carcasse, seront employées. Et c’est bien le cas de notre exemplaire qui est de 1937. On peut donc le qualifier d’être un des premiers “vrais” exemplaires “Text book” ou “pur sucre” de la nouvelle production du III°Reich.

Les allemands voulant dissimuler à l’espionnage allié la réalité de leur production renaissante entretiendront un système de numéros de série complexe pour dissimuler les chiffres réelles de production associés à un code fabricant “énigmatique” pour en dissimuler les sources. Pour Mauser de 1934 à 1939, nos P08 seront marqués “S/42” sur la genouillère avec l’année de fabrication en sus sur la chambre puis seulement “42” de 1939 à 1941 et enfin” byf” en 1941 et 1942, date de l’arrêt de la production. La date de production figure elle en toutes lettres jusque 1940 puis seuls les deux derniers chiffre de l’année apparaissent à partir de 1941.

La production des P08 de Mauser sera de l’ordre de 126.000 pour cette année 1937 pour un total d’environ 518.000 en tout entre 1934 et 1939. Pour l’avant guerre donc. C’est peu. Surtout que la “consommation” d’armes devient effrénée à partir de 1940 et que ces 1937 ont assumé toute la période jusque 1945. Peu de survivants.

Notre exemplaire est de cette période de fabrication encore très soignée. Il est en très bon état, monomatricule jusqu’au chargeur inclus. Ce qui n’est plus si fréquent et, au-delà du tir, cela en fait un collector de premier choix en cette période de raréfaction des bonnes pièces.

Il est crado et mérite un démontage huilage complet que maître Flingus, seul dans sa caverne n’a pas le temps de faire. Le canon est terne (l’arme a 86 ans) mais encore très bon, sans usure excessive, sans oxydation et avec encore du potentiel. Et j’en suis sûr, car, à titre exceptionnel, profitant d’un court congé auto-octroyé dans sa chère Bourgogne, Maître Flingus s’est amusé à tester et faire tester à ses amis cette arme (parmi d’autres – un peu rares – ils ont de la chance les amis de Maître Flingus !) au tir. Elle fonctionne implacablement et elle est bien précise. Il faudra juste pour un puriste s’échinant à faire du tir de précision à 25 mètres avec une arme qui n’est pas conçue pour cela, (très légèrement) déplacer le guidon car le joujou prend un poil sur la droite. Toujours pas le temps de faire ça non plus.

Et n’allez pas me bousiller le guidon et ses environs en faisant ça avec un marteau et un tournevis comme je le vois encore. La moindre tracette de bronzage enlevée sur ces armes historiques lors d’une opération “à la barbare” me plonge toujours dans des abîmes de scepticisme sur la nature humaine à vous donner envie d’abandonner le métier. Un peu comme ceux qui mettent une lunette sur tout ce qui se porte à l’épaule, y compris les sacs à main, pour tirer à 50 mètres. Bref.

Au passage, Maître Flingus répète pour la nième fois que les pistolets et revolvers anciens (et encore plus ces réglementaires du XXième siècle) ont été conçus pour engager un nuisible, plus ou moins gros, qui s’est introduit dans votre char ou a décidé de venir nuitamment dans votre gagna pour vous apporter un petit déjeuner à base de jus de grenade, genre un rat, un Ivan, un Marcel ou un Tommy à des distances de l’ordre des trois cinq mètres le plus souvent (15 mètres, si le nuisible bouge tout le temps et se défend – ce qui est souvent, hélas, une caractéristique du dit nuisible – c’est de l’inter-galactique ou du Hollywood). Des tireurs moyens ou même bons n’obtiendront jamais avec ces armes à 25 ou 50 mètres les mêmes résultats qu’avec un CZ ou un Tamfo de compet’ conçu et réglé pour ça. Je dis ça surtout pour les jeunes tireurs ou ceux qui débutent avec ces armes.

Avec ces chouchous réglementaires adorés, je préfère de loin, au groupement dans une pièce de deux euros, le bruit des plaques de tôle qui volent en série en faisant un tintamarre de tous les diables et à une distance compatible avec mon grand âge, mes mauvais yeux, mes médiocres qualités de tir et surtout l’usage historique de l’arme. Oui, Maitre Flingus a encore des plaisirs enfantins. Mais bon… Chacun fait ce qu’il veut.

Le plaquettes sont du modèle en bois non huilées post 36 (avantage : moins de manipulation à la production –  désavantage: plus salissant) et en parfait état.

La mécanique est impeccable (à démonter, nettoyer et graisser de fond en comble et avant usage encore une fois – sauf le canon évidemment qui ne doit pas être graissé hors cas d’un stockage prolongé sans usage) – Il a fonctionné sans problème à la Geco 124 grains classique et à la Sellier subsonique 140 grains aussi, preuve de la bonne santé de ses ressorts, point technique essentiel et fondamental de tous les Luger (bien plus que la question de la puissance des munitions souvent débattues sur les forums).

Le bronzage est présent à 95/97% et en TBE hors quelques traces de manques aux arrêtes et un peu d’oxydation rattrapable en bout de canon (effet “port de l’étui”, comme d’hab’, mais moins que d’hab’) et un très léger point d’oxydation non profonde parfaitement nettoyable à l’avant de la carcasse, invisible sur les photos et que je signale comme d’habitude pour être complet. Un prudent nettoyage en fera une arme quasi parfaite. Bref vraiment très beau.

Les poinçons et marquages sont tous bien nets, très beaux et parfaitement lisibles.

Chargeur à fond alu bien d’époque et au numéro de l’arme en plus. Bien lisible aussi. Calibre 9 para d’origine évidemment.

Bref une excellente arme à nettoyer mais en très bon état et qui se fait rare dans ces fabrications d’avant-guerre, surtout au numéro. Il honorera la collection d’un amateur passionné d’armes réglementaires de légende. Car avant tout, le Lulu, c’est une légende de l’armement mondial. Une star incontournable.

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION (ou Volet 1 d’une autorisation libérée). Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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