Vendu !

0,00

Très beau Pistolet Luger P08 Première guerre mondiale – Fabrication DMW de 1916 – intégralement monomatricule y compris chargeur – Canon superbe -TBE

Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !

Très beau Pistolet Luger P08 du modèle d’infanterie adopté en 1908 par l’Armée Impériale allemande – Belle fabrication DWM en 1916 – intégralement monomatricule y compris chargeur (rare!)- Très bon état mécanique avec un excellent canon superbe – Gravures et poinçons tous présents et bien net – au global  TBE+ –  Excellente pièce de la première guerre mondiale devenue rare dans cet état et au numéro. Une pièce Flingus !

Vendu !

SKU: 762-23
Tags:

Description

En voilà un beau. Et pas si facile à trouver dans son genre. Et pourtant il y en a eu. Beaucoup. Des kilomètres même. On va y revenir.

Un “bon 14” comme je me les décris pour moi-même quand je les découvre. Parmi mes préférés d’ailleurs pour leur finition et leur look iconique : les Luger P08 d’infanterie allemande de 1914-1918.

Arme d’aristocrate, hautement technique, complexe mais fiable et très bien finie, elle fût néanmoins produite en grande masse durant la première guerre mondiale pour alimenter la fureur des hommes. Pendant quatre ans. Quatre ans. Jusqu’au bout. Sans trêve. En dépit des deuils immenses, des estropiés sans nombre et d’une misère généralisée allant croissant avec la durée d’un conflit qui se termina in fine par un bon en arrière cataclysmique de toutes les nations du continent au profit d’une puissance tierce. Que cela nous serve d’étalon à nous qui semblons vouloir nous diriger avec légèreté vers un abîme du même genre. Certaines choses sont assez faciles à déclencher à coups de discours vertueux et de rodomontades. Et bien plus difficiles à arrêter quand on est passé en phase concrète…

Si l’on avait dit, vers 1913, à la DWM (Deutsche Waffen und Munitionsfabriken) et à l’Arsenal d’Erfurt qu’ils produiraient respectivement 588.000 et 496.000 pistolets (!) Luger P08 en quatre ans, ils ne l’auraient sans doute jamais cru.

Le grand armurier devant l’Éternel qu’est Gilles Sigros, s’est ainsi amusé à calculer que si l’on pose des Luger P08 à la verticale sur le dos, chargeur en l’air, (ils tiennent très stablement et dignement dans cette curieuse position), et les uns à coté des autres, il faut 25 Luger P08 en rang comme à la parade pour faire un mètre linéaire. On se représentera donc peut-être plus facilement ainsi que la production totale des Luger P08 d’infanterie comme le notre (sans les P06 de Marine et les P14 d’artillerie) représenterait la bagatelle de …. 46 kilomètres et 880 mètres de Luger alignés ainsi en tranche et les fesses en l’air !

Ça en fait du P08 au bord de la tranchée. Cela donne aussi une idée de l’ampleur de cette fureur des hommes dont je parlais au-dessus.

Et pourtant, trouver aujourd’hui  ces “lulus de 14” en TBE, 105 ans après la fin du conflit, n’est pas simple. Difficile même.

Cela nous donne aussi une idée des tonnes d’armes, d’une fabrication pourtant magique, qui ont été perdues durant ce siècle. Abandonnées dans les greniers et les caves, planquées et oubliées durant les occupations, oxydées au fond des canaux du Nord ou de la Seine parce que le Notaire a dit qu’il fallait “s’en débarrasser” au moment de la succession ou broyées par tonnes par des États peu soucieux de préservation du patrimoine armurier. Il leur en fallu de la chance à quelques “happy few” pour parvenir jusqu’à nous en bon état…

 

 

Notre exemplaire est vraiment plus que très bien. Intouché dirais-je.

Il est d’abord monomatricule jusqu’au chargeur – déjà en seconde guerre mondiale ce n’est pas du tout courant tant il est simple de séparer arme et chargeur et de les perdre aussi. Mais, en première guerre mondiale, c’est encore plus rare.

Il faut savoir que nos Luger étaient attribués à leur récipiendaire en étui avec deux chargeurs (un dans l’arme et l’autre de rechange dans l’étui), et, tous deux au numéro de l’arme.

Notre exemplaire est un beau “DWM” de 1916; l’année de Verdun et de l’offensive Brousilov à l’Est. Bien oubliée, elle fût néanmoins la seule victoire offensive des alliés cette année-là  et contribua bien à aider nos efforts sur Verdun et la Somme. On l’oublie trop souvent cette guerre était mondiale, sur deux fronts principaux et gigantesques, et qui se répondaient l’un l’autre dans leurs efforts sanglants.

DWM a sorti 140.000 Luger P08 en cette difficile année 1916 et le notre est l’un de ceux-là. Et il est plus vert pour ses 107 ans que moi avec mes 59!

Notre arme est mécaniquement impeccable (il faut juste bien enfoncer le chargeur). Les ressorts restent fermes. Elle possède 95% de son bronzage d’origine avec un seul éclaircissement significatif sur la portière et le levier de démontage. C’est son seul défaut. Autrement top. Son extracteur possède encore de son jaune paille d’origine. On le voit encore sur la détente et le poussoir de chargeur coté droit. Il faut juste le nettoyer à fond (avec grand soin) avant sa première utilisation C’est tout.

Tous les marquages et poinçons sont tous bien nets et bien lisibles – Les plaquettes sont en TBE et le bon chargeur d’époque à fond de bois au numéro leur rend un bien bel hommage – Le canon est réellement miroir avec de belles rayures bien nettes ce qui est assez rares sur ces bébés plus que centenaires désormais.

Aaaah…  Que je les aime ces Lulu avec leur “complication” au sens que l’horlogerie suisse donne à ses montres, leur finition au top, leur look à la James Bond ou à la Guerre des Étoiles comme on voudra. Et leur mouvement d’étrier comme un cœur qui bat au rythme de la canonnade de l’Histoire. 

Bref une très belle pièce de la Grande Guerre dans un état excellent – une addition de choix pour tout collectionneur d’armes réglementaires européennes  et, au premier chef d’armes réglementaires du premier conflit mondial ou de pièces allemandes.

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION (ou Volet 1 d’une autorisation libérée). Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

****************************************************************************************************************************************************************

Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France, est là aussi pour vos formalités armes entre particuliers, le rachat de collections armes et militaria,  vos estimations d’armes, vos questions armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com

Ne manquez pas nos plus belles nouveautés entrées en stock récemment ! Une lettre de nouveautés par mois seulement ! Ne les ratez pas !

Nous n’envoyons aucun mail en dehors des commandes ou de vos questions ! Lisez notre politique de confidentialité