Menu
380,00€
Très beau pistolet Makarov ou PM – Cal. 9×18 Makarov – Arme bulgare – Bonnes plaquettes bulgares d’origine – Bronzage à 99,7% – Mécanique impeccable – Canon superbe – Arme symbolique de la guerre froide – Excellent état – TBE++
Revolvers et pistolets de catégorie BTrès beau pistolet Makarov Bulgare – Calibre 9 x 18 Makarov – Mythe soviétique – Arme de l’ « Usine 10 » de Kazanlak (Arsenal) – Bonnes plaquettes bulgares d’origine en TBE – Bronzage à 99,7% dans d’excellentes finitions – Marquages bien lisibles sans aucune peu d’orange – Mécanique impeccable – Canon splendide – Arme symbolique de la guerre froide – Excellent état – TBE++
1 en stock
Description
Que dire du Makarov ?
Ben, déjà, qu’il a remplacé une autre immense vedette soviétique: le fameux pistolet Tokarev TT-33.
Une arme adulée des collectionneurs-tireurs du monde entier pour sa robustesse et sa puissance, qui a fait à peu près toutes les guerres sur la planète depuis 1933 jusqu’à l’Ukraine, qui a été réglementaire (et le reste encore souvent!) dans au moins 50 pays et dans au moins autant d’autres organisations/mouvements de résistances para-étatiques, à la balistique de folie, et qui a été produit à plus de 1.6 millions d’exemplaires jusque 1954. Un mythe.
Il fallait passer derrière cela…
C’est ce qui explique aussi le soin particulier mis par les soviétiques a choisir son successeur au terme d’un long et très disputé concours.
Que reprochait-on donc au valeureux TT-33 ?
En fait, pas grand chose. Seulement d’être lui-même et de son temps, à savoir un pur pistolet de combat d’une époque où l’autre arme de combat individuelle était le plus souvent un gros fusil à verrou pas trop maniable genre Mosin Nagant ou bien un lourd PM (genre PPSH 41) chambrant une cartouche identique ou proche de celle du pistolet. Un pistolet taillé pour la bataille et le nettoyage d’appartements dévastés dans Stalingrad.
Conséquence de sa nature de pistolet de combat, il était assez lourd et plutôt volumineux notre TT-33. Rien d’un discret portable jour et nuit. C’est tout.
Mais des nuisibles ont bien essayé d’étoffer l’acte d’accusation.
Ils ont expliqué que le chargeur pouvait, à l’occasion, se sauver pour explorer les forêts de Bielorussie sur une petite erreur de manipulation d’un néophyte.
Ils ont aussi dit que sa puissance foutait parfois un peu les jetons chez les plus sensibles. Enfin, Ils ont ajouté que sa sécurité extérieure était celle d’une arme de combat bien de son époque puisqu’il n’y en avait pas !
Il est vrai que le TT-33 était généralement porté en campagne chambré avec le chien au demi-armé. Cowboy quoi. On pouvait certes, pour plus de sécurité, le laisser chambre vide mais il fallait alors classiquement tirer la glissière en arrière à la mano et la relâcher avec un ressort de recul réputé pour sa virilité native.
Mais bon…Tout ça c’est du détail.
En réalité, c’est plutôt le concept de FSA / fusil d’assaut, court, maniable très efficace à courte distance, et portable par tout le monde, qui a envoyé notre TT-33 sur les chemins de la pré-retraite.
Avec une telle arme au coté ou proche, le pistolet était relégué au rang de simple arme légère de défense ultime individuelle façon Walther PP pour officier allemand. Une arme de police « plus », quoi.
En fait, on sentait le coup arriver depuis 1945/46 chez les soviétiques avec le SKS et les premiers prototypes de la kalash. Les premières études de remplacement du TT-33 datent donc déjà de cette époque.
Et il y avait du beau monde sur les rangs pour la gloire de remplacer la belle arme de Fiodor Vassilievitch Tokarev. Dont le « très en place » Tokarev lui même, mais aussi Simonov, Korovin, Stetchin, Barychev et…six autres dont Nikolaï Fyodorovich Makarov bien sûr.
Qui a dit que le système soviétique n’aimait pas la concurrence ?
Je vous ferai la vie et l’œuvre de Makarov une autre fois. Mais, hors d’un garçon très romantique qui a su séduire sa très jolie épouse pour la vie alors qu’il ne ressemblait pas vraiment à Brad Pitt (si, si camarade, toi aussi tu as ta chance….), il a vraiment lutté pour réussir car d’origine très modeste. Il faut savoir aussi qu’il a été un concepteur d’armes prolifique et talentueux y compris dans les canons de bord anti aérien ou les missiles anti-chars les plus modernes. Il a finit Héros du Travail Socialiste, un titre ronflant mais réellement qualitatif et sélectif.
Makarov était un peu l’outsider du concours de 1945 mais il avait du potentiel et l’a prouvé.
Compte tenu de l’aréopage convoqué à la succession du TT-33, beaucoup se moquaient de ce jeune ingénieur réservé et ne pariaient pas un kopeck sur lui. Mais Makarov était un acharné et un rigoureux. Il passait jusqu’à vingt heures par jour à l’atelier. Ses pièces étaient dessinées, usinées, testées, puis modifiées et re-modifiées. Le plus souvent par lui-même. D’un naturel intuitif, il a aussi souvent trouvé des solutions originales à des problèmes qui déroutaient ses confrères armuriers.
Le concours portait sur l’arme ET la munition. Cette dernière devait être d’une puissance comprise entre la 7.65 et la 9 para, donc plus calme que la 7,62TT.
Ça tombe bien car Boris V. Semin, en 1946, avait mis au point une cartouche 9×18 mm créée pour être relativement puissante mais avec une poussée de culasse restant suffisamment modeste pour fonctionner idéalement dans un pistolet à réarmement à culasse non calée.
Elle était basée sur une cartouche 9×18 mm Ultra, développée avant guerre par Gustav Genschow & Co. pour la luftwaffe et qui avait été abandonnée. Ce sera la 9mm Makarov que vous connaissez.
Une excellente cartouche pour ce type d’arme avec une puissance comprise entre la 9 court (.380acp) et la 9 parabellum. Les principaux concurrents en lice construisirent leur arme autour de cette munition qui tombait à point nommé.
Outre les difficultés du cahier des charges, les concurrents butèrent justement sur un obstacle lié à la cartouche qui avait tendance à se coincer au moindre désalignement en chargeur ou en rampe. Makarov trouva une solution originale, à contre-courant des canons classiques de fabrication d’armes légères, en élargissant l’entrée de chambre. L’arme était prête. Nous étions en 1948. Makarov (Baikal IZh-71/MP-71
Puis vint 1949 et les tests en concurrence sur le polygone enneigé de Chourov où chaque armurier devait présenter son arme. Et ils furent russes, les tests: les armes était immergées dans le sable puis dans la boue puis victimes de graissage excessif, puis de dégraissages complets à l’essence, chauffées à 60 °C, congelées à -40 °C, etc, etc. Ce même pistolet devait ensuite à chaque fois tirer 3 000 coups minimum sans incident! Pour mieux évaluer les performances, mêmes relatives des armes, quinze modèles étrangers furent ajoutés à la sélection…
Après tests, il ne restait deux pistolets en lice celui de Barychev et celui de Makarov. Le modèle de Barychev s’était révélé légèrement supérieur en précision mais celui de Makarov était bien le plus ingénieux dans sa simplicité.
En effet, plusieurs pièces remplissent plusieurs fonctions dans un Makarov. Ainsi le ressort fait office de verrou de chargeur, de ressort du chien, de ressort de queue de détente… Sa forme très compacte positionne le chargeur et la chambre presque à angle droit, ce qui réduit considérablement les risques d’enrayement et le rend très fiable. Résultat ? 40 pièces dans un Barychev (déjà très beau) mais 32 seulement dans le Makarov.
Cela me permet au passage de tuer une légende : ressemblance de lignes et de démontage commun avec le Walther PP et PPK ont suffit à beaucoup pour dire que le Makarov « est une copie » du Walther PP. Comme expliqué ci-dessus il n’en est rien. C’est une toute autre arme.
Pour mémoire, un Walther PP c’est 42 pièces contre 32 dans un Makarov. Chargeur compris ! Et le très moderne Glock, c’est encore 34 pièces…
Prenant leur temps les soviétiques ne commandent à Ijevsk que 5.000 armes destinées aux essais en troupes. Les retours sont unanimement positifs. En 1951, l’arme est adoptée définitivement par l’armée soviétique.
Le Makarov sera un immense succès. Légèreté, fiabilité hors norme, simplicité de démontage et d’entretien sans outil, puissance de la cartouche pour une arme de petite taille. Fabriquée en acier usiné, l’arme est d’une robustesse d’exception et d’un rapport qualité prix parmi les meilleurs dès sa naissance. C’est une arme sur laquelle l’utilisateur peut compter en toutes circonstances.
L’arme sera réglementaire jusque 2003 dans l’Armée russe jusqu’à son remplacement partiel par le MP443 « Gratch ». Partiel car nombre de soldats et d’officiers russes le portent encore au coté (et dans la police aussi). Et encore à l’heure même où le redoutable Pistolet Udav » « le Boa »et sa redoutable 9×21mm Gyurza (perce 4 mm d’acier et 1.5 mm de titane à 100 mètres ) est produit depuis 2019 pour remplacer ce qui reste d’armes soviétiques de poing dans l’arsenal militaire russe… Il a la peau dur le Makarov !
Il connaitra aussi des versions civiles pour le marché occidental en 9 para (Baikal IZh-70) ou en 9 Makarov (Baikal IZh-71/MP-71).
Produit en Russie, en Allemagne (par Simson – dans une version « modifiée » à éviter d’ailleurs car moins fiable que les bulgares ou les russes), en Bulgarie (excellent Factory 10, notre arme de ce jour) en Chine (très bon Type 59 aussi) et au Vietnam (Modèle K59). A noter que les moins courant sont ceux fabriqués par la DDR dans les années 1960 (marqués K100 en carcasse).
Au total il en a été quand même produit 5 millions d’exemplaires, record du TT-33 battu!
Les américains lui ont rendu hommage puisque les États-Unis figurent parmi les plus gros acheteurs de Makarov civils pour la défense personnelle. Ce n’est pas rien comme compliment dans un pays où les armes sont une religion avec nombre d’experts et de chapelles.
Star mondiale, il est actuellement encore en service … dans 36 pays ! Pour une arme adoptée en 1951, c’est plutôt pas mal.
Longue vie au Makarov !
Maître Flingus a mis la main un peu par hasard sur une très bel exemplaire de Makarov bulgare – Ils sont strictement similaires aux russes en mécanique / fiabilité / précision mais en un poil mieux finis.Ce sont les plus recherchés par les américains qui y mettent souvent 400 USD… Car l’arme a là-bas une excellente réputation.
Si on efface les marquages, la seule façon de distinguer un Makarov russe d’un bulgare est…l’étoile figurant sur les plaquettes est dans un cercle dont le tour est large sur les russes et fin et doublés sur les bulgares.
Quant aux marquages, le principal est le « 10 » dans un double cercle devant le numéro de série coté gauche. On parle de l' »usine 10″ ou « factory 10 ». Il indique très elliptiquement une vielle usine d’armement européen: Arsenal.
L’entreprise Arsenal a été créée en 1878 dans la ville de Kazanlak juste après l’indépendance de la Bulgarie, libérée du joug ottoman par les russes. Elle s’est appelée usine n°10 par souci de masquer ses productions durant une partie de la période soviétique (dont ce marquage étrange).
Après 1990, privatisée, elle est devenue « Arsenal AD » et continue la production d’armes individuelles.
Notre arme est en excellent état ou mieux. elle est sale et à nettoyer (avec prudence comme d’habitude) mais parfaite
Elle possède 99.7% de son bronzage sans aucune oxydation ou peu d’orange. Il est d’ailleurs très beau pour un bronzage d’arsenal avec très peu d’éclaircissement essentiellement en arrêtes. On voit rarement les Makarov en aussi bon état. D’ailleurs tous ses marquages sont bien nets et bien lisibles. Les rayures que vous voyez sur les photos ne se voient pas en main. C’est juste l’effet de mes hyper gros plans !
Les plaquettes sont les bonnes plaquettes bulgares d’ origine en TBE – sans coup ni manque. En rouge/brun, elles font irrésistiblement penser à celles du P38! Excellent état des plaquettes pour une arme de surplus post 1990.
Mécaniquement l’arme est impeccable avec des ressorts encore très fermes. Arme très « rigide » en excellent acier. Peut-être encore plus que walther de Zella Mehlis à qui elle est souvent comparée.
Percussion nette avec une bonne détente – Double action toujours un peu rigide sur ces armes militaires par essence. Mais c’est surtout une arme de défense personnelle immédiate dans sa conception. Au moins autant de fun au stand, si ce n’est plus, qu’avec un Walther…
Le canon est rigoureusement neuf – absolument miroir avec de splendides rayures.
Pas sa construction très solide cette arme durera, durera…. Et peut largement atteindre le XXII° siècle. Ce qui ferait sans doute grand plaisir, depuis son paradis socialiste, à Nikolaï Fyodorovich Makarov.
Offrez vous un excellent pistolet, historiquement très typé « Guerre Froide », conçu pour la défense immédiate mais amusant au stand, d’une fiabilité totale, d’une solidité et durabilité exemplaire et en excellent état esthétique pour une fois. Une arme de tir doublée d’un collector de moins en moins courant car les stock d’Arsenal ont depuis longtemps filé aux USA…
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : ARME SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIES DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRES – COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
************************************************************************************************************************
Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France, est là aussi pour pour vos rachats de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vos questions de législation ou sur les armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com