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Vendu !
800,00€
Très beau pistolet Walther PP III° Reich – Belle fabrication Walther Zella-Mehlis de l’été 1940 – Calibre 7,65 mm – Beau bronzage d’origine – Matriculé police et anneau de dragonne – Mono matricule – Canon miroir – TBE
Revolvers et pistolets de catégorie BBeau pistolet de poche Walther PP – Fabrication Walther à Zella-Mehlis – Calibre 7,65 browning – Arme de l’été 1940 – Bel état esthétique – Bronzage d’origine à 85% – Plaquettes de crosse bakélite maison d”époque en TBE – Mécanique parfaite – Canon miroir avec de très belles rayures – Anneau de dragonne et matricule de Police – Très exemplaire de la Police du III° Reich – Très sympathique arme de stand au format arme de poche – Un très bel et peu courant exemplaire de l’époque Zella-Mehlis (de plus en plus recherchés !)
Vendu !
Description
Au delà de sa carrière cinématographique, le Walther PP (né en 1929), avec son petit frère encore plus discret le Walther PPK (né en 1931), s’est imposé comme une des meilleures armes de sa génération. Une de celles qui influencent toutes les suivantes.
Nous devons à la firme de Carl Walther l’application de la platine double et simple action aux pistolets automatiques dès 1929. Un tel dispositif peut sembler évident à l’ère du “strike fire” en polymère. Mais sans les Walther PP et PPK, nous n’aurions pas eu de Beretta 92FS, de CZ-75, de SiG P226 ou même de Makarov… Le monde du tir en eût été moins beau et le cinéma des années 70 et 80 sans doute moins amusant.
La capacité du Walther a n’être “jamais armé et toujours prêt à faire feu” (c’est pas de moi, c’est une célèbre formule de Manufrance !) offrait un avantage considérable sur les autres armes de défense comme sur celles des militaires. Pas besoin de faire confiance à une sécurité inaccessible et à laquelle on ne pense plus quand il faut dégainer. Et pas de risque non plus que le coup, déjà chambré, “parte tout seul”.
Luxe appréciable également, le levier de désarmement fait office de sûreté. Une première dans le monde des armes, maintes fois copiée par la suite après, par SIG notamment (il n’est pas rien d’être copié par une si bonne maison). Le risque d’avoir le chien qui vous échappe des doigts quand on essaye de le rabattre gentiment est réduit à absolument zéro. Qualité non négligeable au vue de la taille des PP et PPK et de leur contexte théorique d’utilisation.
De plus un indicateur de chambrage complète le tout pour vérifier, au fond de la poche et d’un simple toucher, sans avoir à sortir l’arme, que tout est “prêt”.
Par leur démontage et leur ergonomie aussi, les Walther PP et PPK étaient innovants. Arme vide, il suffit de retirer le chargeur, de tirer vers le bas le pontet, puis de ramener la culasse en arrière et de la soulever. Et, hop, tout est là, dans la main, démonté. Sans pièces qui volent ou qui se perdent. Cz Vsor et Makarov ne se seront pas trompés dans leurs inspirations pour équiper… les armées du Pacte de Varsovie.
On comprend dès lors alors le succès immédiat que connu ce pistolet et les innombrables copies qui ont suivi. Dès sa naissance, il devint un objet de prestige, et souvent un cadeau, voire une récompense, de la part des autorités allemandes
Il reste aujourd’hui encore une arme moderne autant que classique. Un intemporel dirait-on dans la mode.
Prévu initialement pour les emplois policiers les plus discrets, on peut trouver des PP en 22LR, en 6,35 et en 380 Acp mais plus souvent encore en 7,65 browning. Le Walther PP fut fréquemment en dotation chez les officiers de l’Armée et à peu près dans tous les corps du III° Reich: aviation, marine bien sûr mais aussi Douanes, Postes, Ministère des Finances et de la Justice inclus… Un vaste thème de collection aussi donc.
Dans son excellente version franco-française produite par Manurhin, il équipa Police et Douanes françaises avant l’arrivée des MR73. Dans les années 1980, il équipait d’ailleurs encore les gendarmes de la Garde républicaine chargés de la sécurité de l’Elysée (CSPR du 1er RI).
Les derniers Walther PP de production Walther sont sortis d’usine en 1999, soit une production s’étalant sur la période 1929-1999. 70 ans !
Il en a été produit en tout à 940.000 exemplaires: 540.000 jusque 1945 par Zella-Mehlis,et encore 400.000 entre 1952 et 1999 par Manurhin à Mulhouse et Walther à Ulm. A noter qu’il été produit encore un peu plus de PPK (964.000) sans les productions américaines de ses variantes. Un vrai succès.
Avec un tel talent il n’est pas étonnant qu’il ait été abondamment copié: SIG Sauer P230, Bersa Thunder 380 argentin, FEG PA-63 hongrois, Makarov PM soviétique, Carpati Md. 1974 roumain, Type 64 chinois, Vzor 50 de chez CZ… Pour ne citer que quelques copies devenues réglementaires dans leurs pays respectifs.
Notre exemplaire de ce jour est un un très bel exemplaire d’arme de police.
Il est de fabrication Walther à Zella-Mehlis en Thuringe, l’usine d’origine de Walther avant la catastrophe (pour eux) de 1945 et son pillage par les américains puis son occupation par les soviétiques. Et avant son déménagement post 1947 à Ulm.
Son numéro de série – 185 5xxP le situe en production au printemps 1940 vers juin/juillet.
En effet, les numéros de série des Walther PP de l’année 1940 s’étalent entre le 157 6xxP et 203 2xxP. Belles plaquettes “maison” de bakélite noire conformes à cette période. Elles sont en parfait état sans aucune réparation ou fragilité.
L’arme est dans un très bel état global. Tous ses marquages de fabricants, de modèle et de calibre sont bien visibles et nets.
L’arme est ornée d’un beau bronzage noir glacé d’origine typique Walther, qui disparaitra avec la guerre, et encore bien présent à 85% avec des éclaircissements en culasse essentiellement coté gauche (étui) et en bouche. Tous les défauts sont exagérés par mes gros plans comme d’habitude mais au moins vous savez tout – Aucune rouille ou peau d’orange nulle part. Il est sale plein de traces de doigts (j’ai honte!). Mais TRÈS beau.
Tous ses marquages étant encore bien lisibles, outre le numéro de série coté droit – on découvre clairement deux aigles surmontant un N bien nets, un en culasse et un en canon. C’est le poinçon d’épreuve civil d’épreuve poudre vive pour le III°Reich. Le chargeur est un bon chargeur Walther marqué du logo de la marque et conforme à la période.
L’arme porte un anneau de dragonne et un code Police “R4039” en carcasse coté gauche. Je n’ai pas retrouvé la ville en ‘ R ‘qui lui correspond mais c’est 100% un marquage police.
L’arme est dans un état mécanique impeccable – ressort très fermes comme la percussion – Fonctionnement de culasse et démontage sans souci aucun.
Le canon est juste miroir, splendide, avec de très belle rayures. Calibre d’origine 7,65 browning. Arme 100% monomatricule. L’arme n’a que très peu tiré et a été très bien conservée.
En somme un très bel exemplaire de Walther PPK de la Police du 3° Reich qui raconte quelque chose.
In fine un Walther PPK en 7,65, peu courant, intéressant et dans un état esthétique et mécanique excellent. Quitte à avoir un PP, un des meilleurs pistolets de poche de l’Histoire, autant vous acheter un modèle Zella-Mehlis d’époque !
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE – COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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