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Très beau pistolet Walther PP – Rare cal. 22LR en fabrication Walther Zella-Mehlis – Arme du début 1938 – Civil – Splendide bronzage d’origine à 97% – Canon miroir neuf – TBE +

Revolvers et pistolets de catégorie B

Splendide pistolet de poche Walther PP – Fabrication début 1938 de Walther à Zella-Mehlis –  Rare calibre 22LR pour une rare arme civile – Bronzage maison d’origine à 95%+  – Plaquettes de crosse bakélite en qualité avant-guerre – Mécanique  parfaite – Canon miroir avec de très belles rayures neuf – Chargeur 10 coups conforme – Très sympathique arme de stand au format arme de poche – Très bel exemplaire rare dans cette fabrication, cet état et ce calibre – Les Zella-Mehlis sont les plus recherché des Walther – TBE ++ !

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Description

Au delà de sa carrière cinématographique, le Walther PP (né en 1929), avec son petit frère encore plus discret le Walther PPK (né en 1931), s’est imposé comme une des meilleures armes de sa génération. Une de celles qui influencent toutes les suivantes.

Nous devons à la firme de Carl Walther l’application de la platine double et simple action aux pistolets automatiques dès 1929. Un tel dispositif peut sembler évident à l’ère du “strike fire” en polymère. Mais sans les Walther PP et PPK, nous n’aurions pas eu de Beretta 92FS, de CZ-75, de SiG P226 ou même de Makarov… Le monde du tir en eût été moins beau et le cinéma des années 70 et 80 sans doute moins amusant.

La capacité du Walther a n’être “jamais armé et toujours prêt à faire feu” (c’est pas de moi, c’est une célèbre formule de Manufrance !) offrait un avantage considérable sur les autres armes de défense comme sur celles des militaires. Pas besoin de faire confiance à une sécurité inaccessible et à laquelle on ne pense plus quand il faut dégainer. Et pas de risque non plus que le coup, déjà chambré, “parte tout seul”.

Luxe appréciable également, le levier de désarmement fait office de sûreté. Une première dans le monde des armes, maintes fois copiée par la suite après, par SIG notamment (il n’est pas rien d’être copié par une si bonne maison). Le risque d’avoir le chien qui vous échappe des doigts quand on essaye de le rabattre gentiment est réduit à absolument zéro.

Qualité non négligeable au vue de la taille des PP et PPK et de leur contexte théorique d’utilisation.

De plus un indicateur de chambrage complète le tout pour vérifier, au fond de la poche et d’un simple toucher, sans avoir à sortir l’arme, que tout est “prêt”.

Par leur démontage et leur ergonomie aussi, les Walther PP et PPK étaient innovants. Arme vide, il suffit de retirer le chargeur, de tirer vers le bas le pontet, puis de ramener la culasse en arrière et de la soulever. Et, hop, tout est là, dans la main, démonté. Sans pièces qui volent ou qui se perdent.

Cz Vsor et Makarov ne se seront pas trompés dans leurs inspirations pour équiper… les armées du Pacte de Varsovie.

On comprend dès lors alors le succès immédiat que connu ce pistolet et les innombrables copies qui ont suivi. Dès sa naissance, il devint un objet de prestige, et souvent un cadeau, voire une récompense, de la part des autorités allemandes

Il reste aujourd’hui encore une arme moderne autant que classique. Un intemporel dirait-on dans la mode.

Prévu initialement pour les emplois policiers les plus discrets, on peut trouver des PP en 22LR, en 6,35 et en 380 Acp mais plus souvent (90%) encore en 7,65 browning.

Le Walther PP fut fréquemment en dotation chez les officiers de l’Armée et à peu près dans tous les corps du III° Reich: aviation, marine bien sûr mais aussi Douanes, Postes, Ministère des Finances et de la Justice inclus… Un vaste thème de collection aussi donc.

Dans son excellente version franco-française produite par Manurhin, il équipa Police et Douanes françaises avant l’arrivée des MR73. Dans les années 1980, il équipait d’ailleurs encore les gendarmes de la Garde républicaine chargés de la sécurité de l’Elysée (CSPR du 1er RI).

Les derniers Walther PP de production Walther sont sortis d’usine -celle de Ulm post 1947) en 1999,  soit une production s’étalant sur la période 1929-1999. 70 ans !

Il en a été produit en tout à 940.000 exemplaires: 540.000 jusque 1945 (production de guerre pour l’essentiel) par Zella-Mehlis,et encore 400.000 entre 1952 et 1999 (47 ans) par Manurhin à Mulhouse et Walther à Ulm. A noter qu’il  été produit encore un peu plus de PPK (964.000) sans les productions américaines de ses variantes. Un vrai succès.

Avec un tel talent il n’est pas étonnant qu’il ait été abondamment copié: SIG Sauer P230, Bersa Thunder 380 argentin, FEG PA-63 hongrois, Makarov PM soviétique, Carpati Md. 1974 roumain, Type 64 chinois, Vzor 50 de chez CZ… Pour ne citer que quelques copies devenues réglementaires dans leurs pays respectifs.

 

Notre exemplaire de ce jour est un un très bel exemplaire de PP d’avant 1945 dans une fabrication et un calibre peu courant. Il est en fait assez rare. Pourquoi?

D’abord, il est de fabrication Walther à Zella-Mehlis en Thuringe, l’usine d’origine de Walther d’avant la catastrophe (pour eux) de 1945 et son pillage par les américains puis son occupation par les soviétiques. Et avant son déménagement post 1947 à Ulm.

Ces armes de l’époque Zella Mehlis sont aujourd’hui très courues (à l’étranger où elles partent souvent) et plus si courantes. Mais, ce n’est pas tellement cela le sujet.

Ensuite, son numéro de série – 986 9xx sans P nous indique qu’il est né au tout début 1938. Les numéros de série des Walther PP de l’année 1938 s’étalent entre le 983.3xx et les numéros 100xxxx /1455xxP.

Car cette année -là, Walther commence à mettre les bouchées doubles sur sa production militaire (y compris en PP) et change son système de numérotation.

En effet, Walther a produit assez peu de PP avant guerre ou plus exactement avant l’arrivée du moustachu agité au pouvoir et même un peu plus tard.

Peut-être 140.000 seulement de 1930 jusque 1938 soit 8 ans (sur 540.000 produits en tout jusque 45 soit 75% de la production entre 1939 et 1945), dont beaucoup sont en plus allés à la Police et sont marqués comme tels. Et la plupart sont en 7,65.

Pourquoi ?

D’abord l’Allemagne était très pauvre et les gens achetaient peu d’armes. Ensuite, les troubles politiques des années 20 et 30 avait conduit à des restrictions sur les achats d’armes par les civils. Et, contre-intuitivement, cela ne s’est pas du tout amélioré sous le III° Reich.

Si l’arrivée du III° Reich fut une aubaine (militaire et policière) pour Walther et les autres fabricants allemands, elle ne le fut pas pour les détenteurs civils d’armes.

En effet comme tous les régimes à “forte tendances démocratiques” (humour au second degré) les nazis se sont empressés… d’interdire l’achat d’armes par les civils hors chasse ! Et d’illico contrôler tous les clubs de tirs aussi directement via le parti.

Ayant durement lutté (souvent avec armes) contre socialistes et communistes, ils craignaient toujours l’armement des autres citoyens. D’où un principe d’interdiction totale des armes aux citoyens ordinaires.

C’est ce qui vous explique que les armes civiles, notamment de poing, soient rares – hors police – sous le III°Reich. Les achats à titre civil  étaient réservés aux paramilitaires, aux membres du Parti et, au titre de la défense, à des gens très sélectionnés pour la conformité de leurs idées à l’idéologie ambiante. En résumé, sur passe-droit.

C’est pour cela qu’un Walther Zela-Mehlis purement civil de 1938 est très peu courant. Son calibre 22LR constituant une rareté supplémentaire.

Il est très beau avec de belles plaquettes “maison” de bakélite noire conformes à cette période. Elles sont en parfait état sans aucune réparation ou fragilité.

L’arme est dans un très bel état global. Tous ses marquages de fabricants, de modèle et de calibre sont bien visibles et nets.

C’est assez pas si courant que ça parce ces marquages du coté gauche étaient tràs finement gravés dans ces fabrication Zella-Mehlis. C’est très élégant mais peu profond. Un poil de rouille trop frottée, des nettoyages trop fréquents et trop appuyés et hop, ils sont tendance à s’atténuer. Ce n’est absolument pas le cas ici.  Il sont très beaux.

L’arme est ornée d’un beau bronzage noir tirant vers le gris glacé d’origine typique de Walther Zella-Mehlis, qui disparaitra avec la guerre. Il est encore bien présent à 95% ou plus avec quelques légers éclaircissements en poignée seulement. C’est de mes bronzage préférés. La classe pure.

Aucune rouille ou peau d’orange nulle part. Il est sale plein et plein de traces de doigts comme d’hab (j’ai honte!). Mais TRÈS beau.

Sur coté droit on trouve son numéro de série et le poinçon N couronné de banc d’épreuve en canon. Ce poinçon ne date pas de l’Empire comme pourrait le faire croire la couronne mais il a été introduit en 1920 pour les armes civiles. De mémoire, il est resté en fonction sur ces armes-là jusque 1939.

Le chargeur est un bon chargeur Walther d”époque avec son repose doigt de la même bakélite que les plaquette marqué du logo de la marque et conforme à la période.

L’arme est dans un état mécanique impeccable – ressort très fermes comme la percussion (elle a probablement très peu servie) – Fonctionnement de culasse et démontage sans souci aucun. La détente à bossette est excellentissime.

Le canon est juste miroir, absolument splendide, avec de très belle rayures. En calibre d’origine 22LR c’est très rare pour ces armes le 7,65 Browning régnant en maître dans les commandes de l’époque.

 

In fine un Walther PP civil du III° Reich peu courant, en calibre 22LR peu courant aussi et dans un état esthétique et mécanique excellent. Quitte à avoir un PP, un des meilleurs pistolets de poche de l’Histoire, autant vous acheter un modèle Zella-Mehlis d’époque !

 

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE –  COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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