Vendu !

Vendu !

Très beau Révolver Colt Detective Special – Cal.38SP – Arme de 1975 – Top fabrication – Le 1er des « Subnose » – Canon 2 pouces – Neuf – TBE+++

Revolvers et pistolets de catégorie B

Magnifique revolver Colt Detective Special – Canon 2 pouces – Six coups en cal.38SP (5 dans un 36 de Smith) – Arme légendaire et premier des « Subnose » modernes – Arme de 1975 né des affres de la prohibition en 1927 – Top fabrication des « bonnes » années Colt – Bronzage à 100% – Plaquettes bois superbes – Peu manipulé et tiré – Mécanique à l’état neuf aussi – Le standard des détectives américains en vrai et de cinéma – Un mythe autant qu’une arme remarquable – État quasi neuf ou neuf pour ses 50 ans  – TBE+++

Vendu !

SKU: 1101-25
Tags:

Description

Le Detective Special, quelle histoire…

La grande et la petite. Entre lui et son principal concurrent (et le seul vrai concurrent à mes yeux), le 36 de chez Smith, mon cœur balancera toujours.

Je vous ai raconté ici l’histoire du 36 et de son contexte historique de naissance. Mais c’est bien le Colt Detective Special qui fut le premier.

Le premier à quoi au fait ? A plein de choses.

D’abord le premier vrai subnose (et c’est déjà une histoire en soi) et, aussi et surtout, le premier à répondre spécifiquement à un besoin policier cherchant le meilleur compromis entre puissance de feu et discrétion. Bien avant le Smith 36, que je préfère toujours appeler le « Chief Special », et qui n’est apparu lui qu’en 1957. Trente ans pas moins après notre bon vieux Colt Detective Special qui lui est né en… 1927.

Si l’on excepte toute les productions d’armes de poche de défense à poudre noire en calibre 32, 320, 380 ou 6 velodog et autre .450 européennes et américaines, c’est bien Colt qui a inventé le « Subnose » ou « concealable » (chez eux) ou « Compact » (chez nous) de police. Avec un quasi prototype de notre superbe Colt Detective Special dont on va reparler.

On est en 1927 donc.

La folle idée de la prohibition visant à assécher les gosiers de 130 millions d’américains de toute boisson alcoolisée, très vite suivie d’une dépression économique parmi les plus violente de l’histoire, font littéralement exploser la criminalité.

La presse ne bruisse que des « exploits » de Lucky Luciano, Al capone (9 morts rien que pour le massacre de la Saint Valentin du 14 février 1929) et autres « clans » Gambino ou Luchese. La presse américaine en vient même à parler de la « Guerre de Castellammare » du nom d’une commune de Sicile d’où plusieurs protagonistes sont originaires pour illustrer la violence de ces affrontements en 1930.

Rapidement néanmoins, avec la crise, la presse va devoir se tourner vers des « exploits » qui, pour n’en être que moins italo-américains, n’en sont pas moins redoutables avec les Bonnie et Clyde, Ma Barker, Baby Face Nelson, John Dillinger et autre Pretty Boy Floyd, personnage emblématique de la période dont la « carrière » de  Robin des Bois d’une Amérique en dépression commence en 1925.

Bref, l’ambiance était plus que « chaude » et nos films modernes type « Les Incorruptibles » ne rendent qu’une version très édulcorée de la litanie infinie des drames journaliers de l’époque. Il est aujourd’hui de bon ton de trainer dans la boue une personnalité comme Edgar Hoover et son équipe. Mais mettre fin à une dérive d’une telle ampleur n’est pas vraiment un job normal pour homme ordinaire.

Tous ces individus peu recommandables sont bien sûr lourdement « équipés ». Revolvers bien sûr, mais aussi PA type Colt 1911 et ancêtres type 1902 /1903. Mais tout ça c’est pour la promenade, dormir avec sous l’oreiller ou bien liquider un confrère par surprise. Pour les gros coups et les coups durs, c’est Winchester 1897 ou 1912 et bientôt PM Thomson qui ont la parole. Et en masse, dès 1928, pour ce dernier…

L’Amérique est toujours à la pointe de quelque chose.

Bref, tout le monde se pose la sempiternelle question : mais que fait donc la Police ?

Elle rame dans la souffrance et fait ce qu’elle peut…

En matière d’armes de défense immédiate pour ses enquêteurs, elle en est encore réduite en 1927 à porter deux armes principales: le Colt Police Positive Special de 1907 en canon en 4 pouces pour sa version la plus « courte » (ou son quasi-jumeau prédécesseur le Colt Police Positive) ou bien le Smith&Wesson Military & Police 1905 (notre futur Modèle 10). Ces deux armes trustent le marché des armes policières dans les années 20 et au début des années 30.

Mais entre la taille et le canon du Colt et la carcasse K du Smith, il est difficile de parler d’armes de Police adaptées à la filature en veste d’été ou pour le combat au dégainé. Ces années sont aussi celles d’un bouillonnement intellectuel sur la doctrine d’utilisation et de tir policier. Mais réfléchir sans outils adaptés n’est pas simple.

Et pourtant la demande est forte.

Un personnage va alors entrer en scène. Il s’appelle John Henry Fitzgerald (1870-1945) dit « Fitz ».

Qui est il?

A dix ans, le trop curieux Fitz, comme on l’est encore à cet âge, fouille le bureau de son père trouve une boite de cigare et un revolver en argent gravé en calibre en 22 short. Délaissant cet objet de fascination que furent longtemps les cigares pour les trop jeunes garçons, il « emprunte » l’arme et quelques munitions trouvées avec et s’éloigne à marche forcée de la ville pour essayer sa trouvaille.

Il ne le sait pas encore mais entre cigares et pétard, il a fait le bon choix. Même si la première étape de la passion de sa vie, comme souvent dans l’existence, ne va pas aller sans quelques tracas. Car il ne connait absolument rien aux armes et au tir.

Une fois tranquille, il pose donc une boite de conserve près d’une souche et pointe son arme vers la boite. Ça ne manque pas si je puis dire : au premier coup de feu, la boite reste indemne mais un buisson se met à hurler et un autre gamin en sort avec une balle de .22 short dans le gros orteil !

Après une période compliquée faite de confiscation, punition, haute surveillance, il finira par convaincre son père qu’il peut se mettre au tir un peu plus sérieusement. Tant mieux pour l’histoire des armes, car cet incident de tir sera le seul de sa très longue vie de tireur jusqu’à sa mort en 1945.

Et il a beaucoup tiré notre Fitz. Et bien.

Après avoir acheté un 22 LR plus moderne avec ses premières économies de gamin, et commencé par du tir sur cible à 4,5 mètres, il prendra l’habitude d’acheter ses armes par paire pour tirer des deux mains simultanément, main gauche puis main droite. Puis, il se mettra au tir rapide, et deviendra l’un des deux ou trois tireurs double action (la passion de sa vie) les plus précis et les plus rapides de sa génération. Idem au dégainé. Un pape de la double action.

A 18 ans, il rechargeait 15 calibres différents. Surtout, bricoleur, il démontait tous les pistolets et revolvers qui lui tombaient sous la main pour comprendre leur fonctionnement et améliorer détentes et pièces internes. Cela lui servira beaucoup.

Accessoirement boxeur titré et passionné de balistique, il deviendra aussi un expert judiciaire renommé. Il se considérera lui-même toute sa vie comme un « demi-flic », donnant cours et conférences dans tous les commissariats du pays, et collaborant officiellement avec plusieurs agences de maintien de l’ordre type FBI ou ATF et jusqu’au Canada.

Au milieu des années 1930, il parcourait 30 000 miles (environ 45 000 km) par an pour faire des démonstrations, des formations dans les services de police, et intervenir comme expert. Il fut consultant sur plus d’un millier d’affaires judiciaires et témoin dans plus de 400 procès. Accessoirement, il utilisait ses déplacements pour devenir un spécialiste de la chasse au gros gibier.

John Henry Fitzgerald sera donc devenu l’homme central du tir américain dans les années 20 à 40, tout le monde ne l’appelant que par son surnom de « Fitz ». Il écrira d’ailleurs un unique livre dans sa vie, « Shooting », qui resta une bible du tir pendant 50 ans là-bas et inspira nombre d’auteur successifs qui s’en réclameront comme Elmer Keith. 

Dès 1918, il avait aussi rejoint la firme Colt au Département Essais, firme qu’il ne quittera qu’en 1944 peu avant son décès. Rien qu’au département Test, il aura tiré plus de 1 000 coups par jour pendant dix années consécutives. En plus du reste.

Surtout, lors des plus importantes compétitions de tir du pays, comme les National Matches organisés par la NRA à Camp Perry, le plus vaste champs de tir aux armes légères du monde, Fitz était le grand manitou de la tente Colt. Très populaire dans le public et dans les forces de Police, personnage haut en couleurs, toujours prêt à échanger avec tireurs et policiers, il devint l’image publique de Colt durant 27 ans.

II lui arrivait même souvent d’ajuster et améliorer pistolets et revolvers Colt des clients et des policiers sur demande, directement devant la tente de la marque, avec essai de validation immédiat dans la foulée. Je vous ai même trouvé une photo du personnage en pleine action de service de customisation immédiat Colt!  Il suffit d’imaginer ça au Salon Milipol aujourd’hui… Une autre époque !

En 1927 donc, pour répondre à une demande policière qu’il ne connait plus que trop bien par ses fréquentations, et dont personne d’autre ne se préoccupe, il s’empare d’un Colt Police Positive Special en .38sp et commence à le torturer pour l’adapter au tir rapide instinctif avec port discret nécessaire au policier.

Peu après, il fait subir les derniers outrages à deux New Service en .45 Colt. Le subnose policier moderne va naître. 

Les canons sont raccourcis à 2 pouces (5cm), la poignée est sérieusement amputée, la hausse est supprimée et le chien est raccourci d’un bon tiers (pour éviter qu’il ne s’accroche aux vêtements). La tige d’éjecteur est sauvagement écourtée au passage. Le guidon subit une cure macrobiotique.

Pour le chien, il en laisse quand même suffisamment pour qu’un tireur de double action expérimenté puisse quand même enclencher le mouvement arrière par pression sur la détente et possiblement finir de l’armer « a la mano » pour un tir en simple action plus précis et quand même éclair…

La touche finale — et la plus controversée depuis la création de ce qui va devenir le tout premier Fitz Special — consiste en une découpe de l’avant du pontet pour un accès direct du majeur à la détente, garantie d’un tir ultra-rapide.

Ed McGivern, personnage hors normes lui aussi, et probablement le seul homme capable de se confronter à Fitz dans des démonstrations de tir double action d’exception (il abattait six pigeons d’argile au revolver avant qu’aucun ne touche le sol et ce n’est pas ce qu’il faisait de plus spectaculaire….) n’était pas d’accord avec cette modification.  Il militait lui au contraire pour un agrandissement des pontets pour faciliter le passage du majeur.

Bill Jordan, tireur d’élite venu de l’armée et de la police, proposait lui de réduire la largeur avant du pontet de la moitié de sa taille normale afin d’y glisser plus rapidement son gros doigt. Fitz défendait son point de vue en expliquant que nombre de policiers portent des gants…

Mais le « Fitz Special » était enfin né – prototype de toutes les armes subnose du policier moderne. Je vous ai mis aussi une photo de l’étrange animal.

Arme de dégainage rapide et de pointage instinctif ou au jugé, le Fitz Special est un OVNI. Un classique Colt Official Police pèse 960 grammes et mesure 26 cm. Transformé en FitzGerald Special, il ne pèse plus que 725 g pour 18 cm…

Dans son ouvrage les Secrets du Tir Double Action, Bob Nichols rendra un hommage appuyé à notre à Fitz déjà décédé depuis cinq ans à l’époque: « J’ai bien connu feu John Henry Fitzgerald. C’était l’homme le plus rapide au dégainé au monde. C’était avec le fameux Fitz de chez Colt. Un crotale peut frapper en premier, mais je n’ai jamais vu quoi que ce soit sur deux jambes capable d’en faire autant… »

A  titre personnel, Fitzgerald continuera longtemps porter ses deux premiers subnoses bricolés dans les poches avant de son pantalon !

Destinée à un usage particulier et telle que modifiée par Fitz, l’arme est aujourd’hui une grande rareté, produite sans doute à environ 200 exemplaires, dont une quarantaine encore connus de nos jours. 

Elle n’en équipa pas moins du beau linge car Charles Lindbergh l’aviateur, William Powell, l’acteur, et Clyde Barrow, le bandit, sont connus pour avoir porté un Fitz Special au titre de leur défense personnelle. Certains ont même été produits sur commande après la sortie du Colt Detective special, son fils direct.

Colt, impressionné par l’engin et bien conscient de son marché potentiel, décida d’en fabriquer une version légèrement moins radicale: notre Colt Detective Special de ce jour. Le nom choisi par Colt dit tout.

Il eut quelques curieux descendant comme Banker’s Special en 22LR, chéri des caissiers de banques et contrôleurs de trains. Et le Cobra, le même en alliage léger, comme de 37 pour le 36 chez Smith.

En 38SP, l’arme, ultra populaire chez les policiers et professionnels du maintien de l’ordre, a été produite de 1927 à 1986 subissant assez peu de modifications.

La principale, effectuée en 1972, fut de rajouter un carénage de protection de la tige d’éjection et de remplacer le petit guidon en forme de pont d’origine par un guidon pentu.

Voilà. Vous savez le gros de ce qu’il y a à dire sur l’invention des subnoses et l’origine du célèbre Detective Special.

Notre Colt Detective Special de ce jour est un très bel exemplaire des encore bonnes fabrications de Colt. Il est à l’état neuf ou quasi et pourtant il est né en 1975…

La carcasse du Detective Special est plus petite que celle du Colt Official Police ou que celle du Smith & Wesson Model 10 en carcasse K et elle est légèrement plus grande que celle du Smith 36 en carcasse J.

Mais le Smith 36, venu 30 ans plus tard, est lui en cinq coups alors que notre Detective Special possède une chambre de plus. Affaire de psychologie et de goût.

C’est donc un six coups en deux pouces, la taille de canon (51mmm) qui a fait sa gloire (il existe une version 3 pouces ou 76mm). Calibre 38 SP bien sûr. Un calibre très efficace précis et facile à trouver ou à fabriquer.

Noter que l’arme avale sans problème le 38SP+ (rappel : la pression du 38Sp standard est de l’ordre de 16600 PSI et de 18400 PSI pour le +P, soit, en gros, 10 % de pression de plus pour un accroissement de vitesse de l’ordre de 13% en 158 grains).

Certes Colt, pour éviter les litiges commerciaux et couvrir ses fesses, indique qu’il faut renvoyer l’arme en inspection après 3000 coups en 38SP+ pour vérification. Mais, à mon sens, les carcasses des armes de cette époque (1975), dans des aciers déjà modernes par rapport à ceux des années 30 peuvent le tirer sans souci d’une telle limitation.

Notre arme est extrêmement bien finie dans un magnifique bronzage d’usine Colt dit « Royal Blue finish » (rappel: « Blue » en anglais d’armurerie ne signifie pas bleu mais bronzage) bien épais qui suppose un très soigneux polissage et dégraissage avant application qu’on ne fait plus aujourd’hui.

Ce bronzage avait été créé pour le Python en 1955 et Colt l’a généralisé ensuite sur une partie de sa gamme. Il est présent à 100% y compris en nez et arrête ce qui tend à montrer que l’arme n’a jamais été portée en étui cuir.

Si d’éventuelles légèrissimes griffures éparses sont visibles sur mes photos cela n’est du qu’à mes damnés gros plans et elles ne sont pas visibles arme en main. Mais comme ça vous savez tout. Juste parfait esthétiquement.

Les poignées de noyer rouge américains sont d’usine, d’origine et de qualité prémium. Quasiment aucune marque de manipulation.

Arme dans un état d’exception pour ses 50 ans tout rond. Un peu de poussière s’étant collée sur la graisse, durant sa longue vie de flemmard des coffres, il est juste à nettoyer de fond en comble mais superbe. Une arme Flingus.

Elle n’a quasiment pas tiré – Le canon est neuf et les chambres sont de même. Au delà d’une absence quasiment totale de tir, il a été peu manipulé car son barillet ne porte quasiment pas de traces de rotation. 

Mécaniquement son état reflète son état esthétique : parfait – rotation, indexation, entrefer, percussion, tout comme au 1er jour.  Mécanique bien souple. Très bonne détente, très nette. Mécanique encore à roder et qui sera encore plus souple dans quelques dizaines de boites.

Il me peine de le dire mais les Colt de fabrication post 80/85, selon les modèles, et encore pire les récentes, même si elles restent des armes précises et belles aux standards d’aujourd’hui, ne peuvent rivaliser avec ces fabrications précédentes des années 50 à 70 en termes de finition et de souplesse.

Bref une arme superbe et mythique.

Cette arme de combat conçue historiquement pour du tir instinctif et jeu de dégainé, sera une source d’amusement au stand où ses résultats surprendront plus d’un possesseur de perches à canon sur dimensionnés. En position jambes fléchies et au jugé c’est aussi une occasion de pratiquer un autre style, plus très en vogue, mais qui a eu ses heures de gloire et surtout son efficacité impressionnante.

C’est d’ailleurs le tir « à la Raymond Sassia » dans son ouvrage fondamental « Le Tir Rapide ». Mr Sassia avait d’ailleurs fait fabriqué par Smith & Wesson une autre arme, très proche du Detective Special et du Fitz Special, et plus compacte que le 36, le rare modèle Smith & Wesson RS pour pratiquer cet art. Si de tels tireurs, des deux cotés de l’Atlantique, sont arrivés à une efficacité totale dans ce même style et avec un même profil d’arme, il doit bien avoir une raison. Alors, pourquoi pas vous ?

Le Detective Special est aussi un mythe cinématographique. Un des plus grand. Maître flingus a dénombré…374 apparitions au grand écran de notre beau détective entre 1934 et 2018. Sans les séries télé ou les jeux!

Des mains de Russel Crowe dans L.A confidential (un film chouchou de Maître Flingus) à celles de Paul Newman, Charles Bronson, Michael Cain, Franck Sinatra, Sean Connery, Dean Martin, Gene Hackman, Burt Lancaster, Peter Falk, Jack Nicholson, Bruce Willis ou De Niro ou bien, plus près de chez nous, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, quelle star masculine emblématique du XX°e siècle ne l’a pas eu en main à un moment?

Acquérir ce Detective Special c’est s’acheter une arme spécifique, ne ressemblant qu’à très peu d’autres, dans un état et une fabrication inatteignable aujourd’hui mais aussi un mythe. Une arme de tireur.

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE –  COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

**************************************************************************************************************************

Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Pariset partout en France est là aussi pour vos rachats de collections armes et militaria,  vos estimations d’armes, vos questions de législation ou sur les armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com

Ne manquez pas nos plus belles nouveautés entrées en stock récemment ! Une lettre de nouveautés par mois seulement ! Ne les ratez pas !

Nous n’envoyons aucun mail en dehors des commandes ou de vos questions ! Lisez notre politique de confidentialité