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Très beau revolver Smith&Wesson Schofield – cal. 45 long Colt – fabrication Uberti canon 5 pouces basculant –  polissage miroir – 2 jeux de plaquettes – très bonne mécanique – Excellente pièce en TBE !

Revolvers et pistolets de catégorie B

Redoutable revolver Smith et wesson Schofield – en calibre 45 Long Colt – fabrication Uberti pour l’importateur américain Navy Arms – fabrication hors paire – très bon canon de 5 pouces – polissage miroir – mécanisme moelleux – éjection instantanée et parfaite – compagnon idéal pour faire régner la justice dans votre ville de l’Ouest du Pecos ou de la Durance !

Vendu !

SKU: 731-23
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Description

Si vous ne pouvez vous dépêtrer d’une situation avec six coups c’est qu’il est temps de se carapater, dit le proverbe texan…;-)

Oui mais pas avec n’importe quel six coups ! Un qui vous permet de recharger en gardant un œil sur vos ennemis afin de répliquer dans la foulée, chose que seul le S&W Schofield était capable de faire !

Le western, le cinéma et par suite la mémoire collective ont retenu le Colt 1873 Single Action Army comme emblématique du Grand Ouest et de la cavalerie US. Pourtant le premier revolver à cartouche métallique choisit par l’armée américaine était un bien un Smith & Wesson, le modèle n°3 de 1870, commandé à hauteur de 1000 exemplaires.

C’était un grand coup pour la firme avec ce revolver qui sera surnommé par les collectionneurs “American Model”. Il était de plus chambré dans le même calibre que la déjà célèbre carabine Henry en 44 annulaire. 

La première association de calibre entre carabine et revolver était donc née chez Smith trois ans avant le Colt Frontier et la Winchester 1873!

Ce modèle plut beaucoup. Par sa cartouche d’abord, la plus répandue alors et, ensuite, par sa rapidité de rechargement: toutes les douilles s’éjectaient d’un coup. Il n’y avait plus qu’à en remettre six, et c’était reparti pour un tour!

La perfection était frôlée, mais pour l’atteindre, il fallut la contribution d’un certain major George Wheeler Schofield (1833-1882). 

Fils d’un honorable pasteur baptiste, Schofield s’engagea comme beaucoup d’hommes instruits dans la guerre civile en tant que lieutenant-colonel de volontaires avant de gagner son brevet de Brigadier Général. De la même manière que George Amstrong Custer (1839-1876), il du rendre ses galons à la fin du conflit. Il s’illustrera plus tard à la tête des 9ème et 10ème régiments, les « Buffalo Soldiers » (tout lien avec un chanteur jamaïcain ne serait que pure coïncidence!) ainsi que dans la poursuite d’un certain Géronimo avec le 4ème de cavalerie.

Mais George W. Shofield, n’était pas le seul Schofield que comptait l’US Army.

Son frère aîné, John McAllister Schofield (1831-1902) était alors le général dirigeant la commission du Small Arms Board qui en 1870 adopta le revolver n°3. Il ne fallut donc que peu de temps pour que George mis la main sur un exemplaire et en homme d’action avisé qu’il était, il vit tout de suite quels étaient les points d’amélioration de cette arme.

Dès l’été 1871 les premiers modèles modifiés brillamment par Schofield sortaient de chez Smith.

Mais le fait d’avoir un frère in fine chef d’état major de l’armée puis Ministre de la défense de Andrew Jackson, n’eut hélas aucun effet contre les lobbyistes de Colt et le clientélisme mis en place par la firme au poulain depuis près d’un demi siècle. Un petit peu moins de 9000 revolvers furent produits au total en l’espace de 5 ans dont le tiers portait le poinçon de l’armée.

De plus, si le revolver était excellent, le major Schofield, aussi brillant soit-il, n’était hélas pas non plus un aussi farouche homme d’affaires que Daniel B.Wesson (1825-1906).

Et c’est pour une histoire de royalties de 50 cents sur chaque revolver vendu au public au prix 17,5 $ (soit 15% de plus qu’un SAA. Un indice de qualité tout de même aussi !) que Wesson fit tout pour que le Schofield soit écarté au profit de ses « new model N°3 » ainsi que de ses troisièmes ”Russian” qui, développés 100% en interne, ne coûtaient, eux, rien en royalties…

Trente ans d’affrontements cruels avec ses rivaux avaient appris au président de la Smith&Wesson Cie à ne jamais dépendre d’un inventeur qu’il ne contrôlait pas totalement.

Une telle trahison fut tragique pour notre brave major qui, après de nombreux procès et le décès de son épouse, sombrant dans la dépression, se brûla la cervelle au moyen de sa création à Fort Apache le matin du dimanche 17 décembre 1882.

Et pourtant quel excellent revolver que notre Schofield…

Un cavalier expérimenté, lancé au galop avec un revolver Schofield avait loisir de tirer et de recharger son arme en 28 secondes alors que muni d’un Colt il n’avait pas encore sorti ses douilles au moyen de sa baguette. Il faudra près d’une minute et demie au possesseur du Colt pour être à nouveau apte au combat. Entre temps, avec son Schofield, on avait déjà vidé trois barillets sur les nuisibles d’en face. On comprend mieux l’aversion du Major Reno, second de Custer pour des revolvers qui n’étaient que de vulgaires « massues » une fois déchargés.

Les deux modèles connurent un emploi parallèle pendant une dizaine d’années au cours desquelles les caissons de munitions se trompaient souvent d’adresse. Les cartouches de 45 Colt ne rentraient pas dans le barillet du Smith tandis que les cartouches de celui-ci fonctionnaient dans le premier à condition de n’en mettre que trois du fait de la largeur du bourrelet !

L’armée finit par s’accorder sur le calibre de ses armes de poing, en 1887 seulement, en adoptant une cartouche ayant la longueur de celle du Schofield et le bourrelet de celle du Colt. Les performances de cette cartouche, qui reprenait exactement la balistique de celle sortie du bureau d’étude de Springfield pour le Schofield, seront transposées par J.M Browning  pour créer le légendaire 45 ACP en 1904.

On comptait alors un Schofield pour deux Colt dans les fontes de l’US Army. Dans les garnissons du Sud Ouest des Etats-Unis où l’Apache se chassait encore plus fréquemment que le bison, il était même majoritaire. De nombreuses gardes nationales l’adoptèrent également et le conservèrent jusqu’au début du XXième siècle.

La majorité des stocks de l’armée furent revendus et employés par la compagnie Wells Fargo, qui les fit recouper et nickeler (leur donnant d’ailleurs exactement l’allure du notre qui est finement poli).

Les S&W Model 3 Schofield connurent donc une brève mais très intense carrière militaire au cours des guerres indiennes, de la guerre hispano-américaine de 1898 ou bien encore de la guerre américano-philippine de 1899 à 1902.

Ses qualités le rendirent aussi populaire chez des civils aux activités les plus diverses, bandits, policiers et … politiques : Jesse James, Pat Garrett, Theodore Roosevelt ou bien Billy the Kid ont activement appuyé sur sa queue de détente. Outre dans les diligence de la Wells Fargo, on le retrouvera même durant la fusillade d’O.K. Corral.

Notre exemplaire est en très bel état.

La forme surprend par sa ligne à la limite de l’Art Déco, lorsque l’on est habitué à l’univers des revolvers à poudre noire.

Une fois en main, elle est d’une ergonomie surprenante. Jamais je n’ai vu une telle facilité pour réarmer le chien d’un revolver sans pour autant le déchausser. Sa crête très basse est parfaitement dessinée au point que Colt la copiera pour ses modèles de compétition Bisley.

Cette poignée est accompagnée par sa paire de plaquettes en parfait état siglées « DAL » pour le contrôleur D.Lyle actif de 1876 à 1880. Bravo Uberti !

Nous y joignons également une paire en résine, reproduisant l’ivoire ancien. Maître Flingus, n’est guère fan de ce genre d’habillage, mais cette fois il s’est laissé séduire car elles s’assortissent excellemment bien avec les reflets de l’acier nu…

Point important pour tout amoureux des tuniques bleues, le talon de crosse de notre revolver porte la marque de la cavalerie américaine.

Les surfaces de la carcasse sont finement polies miroir.

Seul défaut à signaler: de très légères marques d’outils au bord de la plaque de recouvrement.

Sur cette arme, l’ajustage étant très serré, il est nécessaire de procéder de la même manière qu’avec un Smith moderne : après avoir retiré les trois vis (dont celle de l’étrier), il est nécessaire de tapoter la face opposée de la carcasse au moyen d’un petit maillet.

Douceur et cliquetis mécaniques sont au cœur de la platine de ce revolver. Si on est habitués aux célèbres 4 clics du Colt, on prend rapidement goût aux deux du Schofield. Particulièrement nets, il est impossible de les manquer ou que le chien se bloque sur l’un d’eux en armant. Le départ est fort agréable et voisine le kilo et demi. 

Le verrouillage de l’étrier est absolument impeccable, il ferme juste comme il faut pour le manipuler aisément et il est solide comme un coffre fort. Aucun jeu ni vertical ou latéral. Tout est” impec”.

Les grosses chambres du barillet sont miroir, rochet nickel, c’est un revolver qui a très peu servi. Barillet en quasi parfait état avec trois minuscules marques sans gravité aucune.

Toutes les vis sont en très bel état, conservent leur bronzage de même que le jaspage sur les pièces mobiles.

L’esthétique et le soin de la réalisation de ce revolver se retrouvent dans ses marquages courant le long du canon. Ils reproduisent les dates de brevets originaux et appuient la qualité de réalisation de cette arme spécialement sélectionnée pour l’importateur Navy Arms.

Ce nom semble vague pour nous mais, outre Atlantique, Navy Arms est une vraie référence étant le premier importateur à se lancer dans les répliques italiennes en 1953.

Il a fortement contribué à la création de la firme d’Aldo Uberti en 1959 et à sa réputation d’excellence. Si dans le domaine du Cap and Ball, Uberti tend à se faire rattraper, se reposant sur ses lauriers, choisir une de leur réplique en percussion centrale n’est pas anodin. C’est se tourner vers une qualité supérieure de réplique avec des ajustages et un savoir faire sachant allier le travail sur machines numériques autant que l’œil et la main de l’artisan.

L’intérieur du canon est excellent avec de très belles rayures aux bords tranchant. Il donnera vie au puissant 45 long Colt (ce qui fait sans doute se retourner dans sa tombe Mr.Daniel B.Wesson), calibre remarquable remis au goût du jour par le Cowboy Action Shooting, dont il est l’une des plus grandes stars.

Avec ce solide Schofield, vous êtes certain de vous faire remarquer au moins autant que de vous faire plaisir. 

Sa longueur de 5 pouces du canon (15cm environ) est tout simplement idéale, offrant une excellente ligne de visée (dépolie pour éviter les reflets) tout en maintenant un encombrement raisonnable, élément essentiel pour dégainer le plus vite dans l’Ouest Sauvage !

Soyez “Impitoyable”, choisissez la qualité Uberti, le génie d’un soldat émérite et la gueule incomparable d’un des plus beaux des Smith et Wesson !

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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