Vendu !

Très beau revolver Smith & Wesson M66-1 subnose dit “Combat Stainless Magnum” – 6 coups en .357 mag – canon 2,5 pouce – finition métal inox poli neuve – M66-1 de 1977 ou 1978 – le vrai “Hand Canon” en état de neuf

Revolvers et pistolets de catégorie BLe musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !

Superbe revolver Smith &Wesson modèle 66 subnose – .357 magnum – Finition inox poli – Véritable Smith en carcasse K et canon ultra court 2,5 pouces – Canon miroir à rayures neuves – Barillet à drageoirs 6 chambres – Esthétique de pointe avec plaquettes de noyer verni sur l’acier nu – Premières fabrications vers 1977/1978 – Au chaud depuis 40 ans avant de vous accompagner au stand et mériter son titre officiel de “Combat Stainless Magnum”! Occasion à l’état de NEUF !

SKU: 854-23
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Description

Feu Dominique Venner, dans son ouvrage “Le Livre des Armes  – Pistolets et Revolvers” sorti en 1982 chez Jacques Grancher éditeur, toujours meilleur livre en français à la disposition du néophyte à ce jour selon moi, disait que, dans les fictions, il n’existait que deux types d’armes : les pistolets parabellums et les revolvers subnoses. Cela tombe bien car Maître Flingus adore la fiction.

Icône du film noir et atout indispensable à tout détective privé de cinéma, voir flic de choc, le subnose Smith&Wesson est l’outil indispensable lorsque l’on désire combiner puissance, compacité et fiabilité. Toujours imité, jamais égalé serais-je tenté de dire. Surtout dans cette fabrication d’exception.

Aux USA et dans les films, ce brave compagnon est transportable en permanence sur soi : que ce soit à la cheville, négligemment glissé à la ceinture, voir pour encore plus de style dans la poche revolver d’un jean Levis Straus. C’est fait pour comme le nom l’indique. Pas étonnant qu’il soit devenu personnage de fiction.

D’où vient-il?

La famille des revolvers de carcasse médiane naît chez Smith et Wesson dès le Hand Ejector 1905. Ce projet est lui-même dérivé des modèles Hand Ejector 1899 qui portaient le nom de code « K29 ». Des noms de code, car on redoutait beaucoup l’espionnage chez Smith, notamment celui des amis de chez Colt. La dénomination “K” du nom de code ressortira officiellement au grand jour cinquante ans plus tard avec la ligne des «K38» et leurs dérivés.

Les dimensions de cette plateforme K seraient à rapprocher du nombre d’or tant elles sont harmonieuses. La solidité de l’ensemble et son équilibre en font une des plate-forme de tir les plus reconnues à travers le globe. On ne compte plus les copies et les concurrents que l’original aura inspiré jusqu’à nos jours.

Les Smith ainsi conçus équiperont les armées britanniques et américaines (Smith 38-200, Smith Victory pendant le second conflit mondial, de même qu’au Viet-Nam en modèle 15). Et les services rendus à la nation cinquante fois étoilée ne s’arrêtent pas là. Car durant près de huit décennies (!) ces Smith seront l’archange des forces de police du pays.

Étonnamment, les polices allemandes en régions contrôlées par les troupes d’occupations états-uniennes, recevront vite en dotation ces excellents revolvers mais sans plaisir aucun.

A la première occasion, dès qu’il leur fut possible d’acquérir des pistolets automatiques de fabrication espagnole pourtant en calibre 7,65mm, ils abandonnèrent leurs beaux Smith comme de vieilles chaussettes trouées.

Différence culturelle sans doute. L’allemand aime la technique pour la technique et ils ne s’étaient pas esquintés à mettre au point P08 ou P38 pour revenir à un truc à barillet. Nein, c’est nein! Question de principe plus que d’efficacité opérationnelle.

Mais il manquait toujours un chapitre à l’hagiographie méritée des revolvers en carcasse K de chez Smith. Car tous étaient en calibre 38 ou assimilés. Ils leur fallait encore parvenir au cercle très fermé des revolvers magnums.

Le Registred Magnum de Smith en .357 avait ouvert la voie dès 1935. Ce dernier absolument indestructible avait la particularité à double tranchant d’être bâti sur une carcasse utilisée pour les calibres .44 special et .45Long, la carcasse N. Du lourd. Ça deviendra le 27 dans les dénominations d’après 1957.

La diabolique concurrence d’Hartford sortait en 1955 son propre revolver magnum au nom de serpent sur des cadres habituellement destinés aux calibres .41, devenant ainsi bien plus portables dans la vie de tout les jour pour un agent en civil comme pour le particulier états-unien.

C’était la provocation de trop pour Smith et Wesson. 

Deux ans de travail plus tard, la firme de Springfield sortait son joker sous la forme de son “Combat magnum 357”  aussi connu sous le matricule de modèle 19.  Un grand coup était frappé. Jamais autant de puissance avait été contenue dans un volume aussi réduit.

Quinze ans après, en 1971 sortira la version Inox de cet excellentissime revolver, pour le plus grand bonheur des amateurs de vie au grand air, indifférent à la noirceur des bronzages maison et optant pour la modernité du design de ces autres années folles. C’est le 66. Le 66, c’est un 15 en inox.

Dieu a créé les Hommes, grands et petits. Colt les a rendus égaux. Et Smith fit en sorte que cette égalité puisse être emmenée partout avec soi.

Le goût très américain d’avoir des revolvers de gros calibres mais en canon ultra court n’a pas attendu nos séries policières préférées pour devenir populaire. Il y a des raisons autres que de cinéma et de fiction à cela.

L’avantage de ces armes par rapport à des modèles de poche sont évidents.

Leur ergonomie est identique à leurs homologues à canons « classiques » du même calibre ce que ne pouvaient se permettre les petits modèles spécial poches pourtant très en vogue depuis la fin du XIX° siècle.

Il devient donc possible de s’entraîner au stand avec un modèle en 4 ou 6 pouce puis de retrouver exactement le même placement de main avec son discret subnose. Le départ qu’il soit en simple ou double action est identique.

Et si la ligne de visée n’a rien de comparable, leurs qualités naturelles de pointage ont ici l’occasion de briller de façon étonnante. Que ce soit à très courte distance ou à 25 voir 50m, vous seriez étonné des capacités d’une arme aussi réduite. Tant du point de vue de la munition que de la détente et des organes de visée.

Face à un bloc de métal basculant, ses six coups de .357 feront la différence à des distances auxquelles ne peuvent pas faire face aucun des 9mm de même gabarit.  D’un point de vue aussi ludique que pacifique, tirer avec un de ces « petits monstres » offre une expérience fort divertissante. Certes, la bête ruera et ne se laissera pas forcément faire, mais c’est un « sentiment de bête vivante » à la Hemingway que vous avez là au creux de la main.

Le chambrage du barillet en .357 Magnum est plus qu’intéressant. L’énorme diversité de munitions offerte vous permettra de choisir le chargement adapté en fonction du besoin et de l’humeur du moment. Un très classique .38 wadcutter, qui peut sembler fort ennuyeux dans un 4 pouces, sera ici très confortable tout en étant bien « vivant ». Il sera possible de progresser en escalier jusqu’à parvenir à maîtriser les charges les plus lourdes ou de sélectionner un classique .38 spécial pour les dames notamment.

Avec un peu d’entraînement, vos cartons vont donneront l’occasion d’en moucher plus d’un qui souriait en vous voyant sortir un si petit animal.

 

Alors examinons le notre petit animal.

Notre 66-1 de ce jour est né entre 1977 et 1978 et pas après. Il allie la chaleur de très belles plaquettes maison en bois quadrillées au poli glacé de l’acier inox nu.

Sa carcasse K « round butt » le rend compatible avec l’intégralité des plaquettes de taille K et L. Ses plaquettes actuelles sont en parfait état, joliment vernies et bien proportionnées même pour une main moyenne à grande. Il se « chausse » assez haut ce qui tend à diminuer la sensation de recul.

Dans cette configuration, l’épaisseur de l’ensemble et sa silhouette sont très discrètes et en accord avec sa vocation initiale. L’intérêt de la construction en carcasse K de ce modèle est aussi d’accueillir un barillet à six chambres en 357 alors que les chief’s special et autres modèles 36 que l’on trouve fréquemment dans ce format n’en ont que cinq.

La mécanique est fidèle à la réputation de la firme de Springfield dans la production de ces années encore bénies. Les ajustements sont de rêves. La mécanique est souple avec une excellente sensation de contrôle de l’action de son doigt sur la détente. Le second âge de Smith comme je l’appelle pour moi-même. Ce n’est pas tout à fait du MR73 mais s’en est très proche. Et rien à voir avec ce qui suivra après 1982 et surtout les années 90.

Son excellent départ d’une grande douceur associé à une énergie certaine font qu’il n’a pas du tout à rougir par rapport aux «grands».

La platine est dotée d’une sécurité supplémentaire contre les chutes mais invisible sous la forme d’une barre de transfert interne. Celle-ci est démontable sans nuire à l’ensemble qui en est même amélioré ! Nous sommes très loin de l’affreuse sécurité à vis placé sur le côté gauche, dont on cherche tout le temps la clef quand on en a besoin.

L’accès au déverrouillage du barillet tombe directement sous le pouce. A leur éjection, les douilles tombent toutes seules sans être gênées par le rebord de la poignée. Au passage, les chambres sont miroir. Les pourtours des crans de verrouillage ne comportent aucune usure. Ce revolver a vraiment peu vécu.

La construction est bien encore celle des années fastes.

L’arme est une vraie “pinned and recessed” avec goupille de fixation supplémentaire du canon en sommet de carcasse (“pinned”) et chambres du barillet munies de drageoirs à l’ancienne permettant d’introduire entièrement le bourrelet de l’étui à l’intérieur du barillet (“recessed”) et non en affleurement de ce dernier. Tout cela ne sera plus fait après 1982.

Pour info, arrivant tardivement, le 19 devenu 66 est le seul revolver inox de la marque qui a eu l’honneur du barillet à drageoirs.

La crête du chien est du modèle fin, mais très solidement et profondément quadrillée, elle ne peut vous échapper. Toujours les bonnes constructions…

Autre signe de qualité de ces années-là, il possède sur la face interne du cadre de barillet la pastille d’acier spécial qui borde le passage du percuteur.

Bien que ne mesurant par plus de 6,5cm, le canon s’offre de très belles rayures dont la longueur n’empêcheront pas de faire de jolis trous dans le carton…vous serez surpris.

Toutes les vis sont impeccables. La carcasse est dans un état impressionnant. Les marquages rayonnent.

État extérieur plus que bon donc – quasi neuf en fait.

Entre parenthèse, si on associe aujourd’hui souvent l’inox a des finitions haut de gamme mais vintage, il faut reconnaître qu’à cette époque, c’était plutôt une nouveauté et cela coûtait un avant-bras.

Je ne puis que conseiller à mes chers clients l’achat d’une telle arme, neuve ou quasi neuve, que Maître Flingus se décarcasse à vous trouver, dans ces constructions de qualité plutôt que de payer deux fois ce prix là pour une construction moderne qui tire indubitablement droit mais qui sera autrement moins jouissive et durable. Mais chacun fait ce qu’il veut une fois bien informé.

 

Bref une arme de grande marque, dans une configuration des plus utiles et agréable à découvrir, impeccable à tous points de vue et comme sortie d’usine dans une qualité de construction aujourd’hui inatteignable. Ce 66-1 est un excellent investissement pour un tireur compétent et de goût.

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI: SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION (ou Volet 1 d’une autorisation libérée). Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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