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Vendu !
Très beau revolver Smith&Wesson Mod19-4 – Canon 4 pouces en 357 mag – Superbe fabrication « pinned and recessed » d’avant 1982 – Indestructible et qualité luxe – Légende des stands de tirs et des polices américaines – État superbe neuf !
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Rare Smith modèle 19 de série 4 produit entre 1977 et 1982 – 45 ans et pas une ride – vrai “Pinned and Recessed” – Canon goupillé et drageoirs de chambres – Mécanique hors pair avec les fabrications actuelles – Quasi impossible de trouver une trace d’usinage même dans un endroit inaccessible – Entrefer et jeux absolument parfaits – Canon parfait – Hausse réglable – Bronzage noir glacé impeccable – Pour les concours comme à la ceinture – Qualité absolue – Un mythe qui devient rare !
Description
Si l’on décrit souvent le Python de chez Colt comme la Rolls des revolvers, c’est oublier qu’à l’instar du célèbre véhicule nous sommes plus proche de la pièce d’horlogerie nécessitant un une maintenance soigneuse que de l’arme à tout faire. Y compris pour le policier par exemple.
Le plaisir que l’on peut y trouver tant dans la collection qu’au stand est indéniable. Mais comment trouver un équivalent de terrain à une telle merveille ?
Poursuivons la métaphore voulez vous.
Et comme nous sommes aux Etats Unis, dans les années 1970, et dans l’univers automobile, la Cadillac des revolvers, ce serait sûrement notre “Combat Magnum” de ce jour ou encore “modèle 19” de la célébrissime Smith&Wesson Springfield, Massachusetts.
Cette arme a été conçue pour le terrain et la longue route. Elle bénéficie de tout le savoir faire technique et de finition que l’on pouvait espérer de trois quarts de siècle d’expérience sur la famille des revolvers à carcasse médiane K. Belle, fiable et indestructible.
Tant dans le traitement thermique de ses aciers qui se perçoit autant sous la profondeur de son bronzage que dans la douceur jouissive de sa platine, nous sommes sur un standard d’usine digne d’une arme de compétition. Impensable de nos jours.
Ici nous sommes très exactement entre 1977 et 1982. Entre “Yes sir, I can Boogie” et “Just an illusion” pour les amateurs comme moi.
Et cette époque de l’armement me laisse effectivement parfois le sentiment d’une illusion envolée furtivement comme dans un frôlement. Cette époque bénie, on la retrouve jusque dans la finesse du réglage de hausse ou bien dans la largeur de la crête du chien.
Ceux qui ont eu la chance de faire la Smith Expérience avec Maître Flingus et qui, désormais, les yeux bandés, peuvent situer la génération d’un Smith rien qu’en tirant sur son chien, savent quelle dévotion Maître Flingus porte aux Smith des premières et secondes générations. Ici nous sommes bien dans l’ultime qualité avant l’ “après”.
Après, c’est bien aussi, bien sûr. Mais plus jamais nous ne reverrons ce degré de finitions là (les plus tops encore étant, à mon sens, ceux des années 20/40 qui touchent au sublime. Je conserve d’ailleurs un rarissime .38 des années 30 à l’état de neuf pour bien me rappeler de temps en temps de ce qu’est un révolver).
Les polisseurs, qui n’étaient jamais embauchés à moins de 15 ans d’expérience chez Smith, ne sont plus là depuis longtemps. Les tous derniers ont du prendre leur retraite aux environs de 1985. Il y a maintenant bientôt 40 ans. L’heure était désormais au laser et au numérique. Plus à l’ajustage maniaque de chaque pièce avec sa voisine et à la recherche d’une forme de perfection. Et même si ça tire toujours droit, ça change beaucoup le plaisir. Ces petits plaisirs qui font la vie même.
Imaginez donc recevoir cette merveille de Smith de la grand époque en dotation comme arme de service en tant que policier. On savait choyer son personnel à l’époque !
Cette arme est aussi pour nous l’occasion de vous en dire un peu plus que ce qui est communément raconté sur la naissance de cet extraordinaire calibre qu’est le 357 Mag.
Tout comme le 38 spécial, qui s’appelait à l’origine « 38 Smith and Wesson’s special », les calibres .357 et .44 magnum sortent des bureaux d’étude de Springfield. Le .44 est néanmoins né lui d’une association entre Remington “producteur de munitions” et Elmer Keith (1899-1984), tireur / rechargeur hors pair qui faisait du lobbying et de la recherche “en transparence” dans les deux firmes. C’est exactement pour ça qu’historiquement parlant, on tire du 44 Magnum “Remington” dans des revolvers de marque Smith.
Notre .357 est lui est aussi un fils de ce trublion du rechargement. Et il pris pour base, non pas la 38 spécial comme on le raconte encore trop souvent, mais la déjà fort honorable cartouche de 38/44 qui devait son appellation originale ni à sa contenance de 44 grains de poudre noire ni à sa conception sur la base d’un étui de calibre .44 mais, tout simplement, au fait que seule la grosse carcasse des calibres .44 pouvait l’endurer !
Et c’était bel et bien le but de puissance recherchée par le beau Elmer Merrifield Keith, de son petit nom, pour sa nouvelle cartouche de revolver.
Car la naissance de cet extraordinaire calibre qu’est le 357 Mag est du en fait à la volonté de faire mieux que les pistolets automatiques Colt chambrés en « 38 super automatic », une sorte de 1911 dont le projectile ressemblait à une grosse 9 para capable de sortir à 370m/s du canon et de percer la plupart des blindages et protections balistiques individuelles d’alors.
Et oui, le revolver n’a jamais voulu céder la place au pistolet. Et il se bat encore aujourd’hui et même si on manque un peu de Keith Elmer pour le défendre. Et, en ces jours de 1934/35, la parole fût à la défense (du revolver).
Cette munition de 38/44 à la tension de trajectoire remarquable constituait l’une des cartouches les plus appréciées par les tireurs de précision. Elmer Keith la connaissait bien.
Et c’est donc bien en se servant d’un revolver Smith modèle « 38/44 Heavy Duty » bâti sur la carcasse N, au passage la plus large qui existait alors à sa disposition, que Keith fit ses essais pour la 357 Mag.
Ils furent facilités par le fait que la large contenance de l’étui de la 38/44 avait été pensé pour la poudre noire et n’avait jamais vraiment été repensé pour la poudre sans fumée. On pouvait raccourcir et y mettre encore beaucoup de poudre vive dans un truc très résistant. Une telle évolution fut donc “naturelle” au sens d’un hasard bienheureux.
Si on raconte souvent – à tord – que ce fut pour ne pas risquer de l’interchanger avec la .38special que l’étui de .357Magnum mesure 343mm soit 2mm de plus que le .38special, il faut rappeler que celui de 38/44, lui, mesurait 374mm, soit presque autant qu’une cartouche complète de .357 ! Il est d’ailleurs bien plus logique et simple de raccourcir un étui que de le rallonger.
Ainsi naquit en 1935 le « registred magnum », en 357 Mag, le plus gros et le plus puissant revolver de son temps.
La munition devint un immense succès répondant tant aux besoins des chasseurs américains, que des gangsters et des incorruptibles qui leur couraient après dans une époque des plus troublées…
Revenons à notre arme du jour chambrée dans notre 357Mag
En réponse au défi que représentait le Colt Python, lancé en 1955, dans un gabarit bien plus humain que ses “registered”, Smith lança en 1957 le « Combat Magnum » en 357 Mag, basé sur la carcasse K. Carcasse qui avait fait ses preuves depuis 1905 mais se cantonnait jusqu’alors au .38. C’est notre 19 de ce jour.
Les progrès de la métallurgie aidant, il devint possible de faire accepter de fortes pressions, alors réservées aux modèles M27, aux futurs modèles 19. Rappelons que la 357 développe 35.000 CUP (Copper Units of Pressure) là où, par exemple, la 38 en développe moins de 17.000. On est pas dans le même monde.
Cette nouvelle arme permettait enfin de porter un vrai calibre de p’tit gars à la ceinture sans qu’il prenne plus de place ou de poids qu’un banal 38 de fillette !
Nous devons donc à notre Smith 19 l’établissement d’un standard quasi-universel des dimensions du revolver idéal. Le remarquable Ruger GP100 et le sublime Manurhin MR73 ne feront que suivre et s’en inspirer. La matrice originelle, c’est Smith.
Un tel pouvoir de perforation et de puissance d’arrêt dans un volume si réduit, c’était du jamais vu… Vrai passe-partout, compagnon fidèle de l’agent de police comme de l’amoureux du grand air, il est partout là-bas. Car on chasse au revolver aux USA et on s’y défend contre une faune qui n’a rien à voir avec les renards du Bois de Boulogne.
Que ce soit grâce à sa réputation acquise sur les écrans ou dans le holster, le modèle 19 est une valeur sûre que le tireur sportif saura apprécier. Il est l’équilibre parfait entre arme de combat et de sport. Ses finitions et sa solidité feront qu’il sera à l’aise en tout milieu, avec des performances étonnantes. Internet regorge de vidéo montrant ces revolvers en canon de 4 pouces effectuer des tirs fantastiques à 150 ou plus.
Ici, à l’instar du film Pour une poignée de dollars, le revolver l’emporte sur le fusil. Bien que cela puisse paraître proche du miracle, c’est possible grâce à la tension de trajectoire du .357 et à la qualité de visée comme de départ du Smith modèle 19. Surtout dans la fabrication proposée aujourd’hui.
La qualité de notre 19 se sent dès la prise en main. Tout compétiteur vous le dira, la moitié du travail n’est pas fait par les organes de visée ou la détente mais par la prise en main. Pointage naturel et grand choix de plaquettes sont à l’honneur. Notre exemplaire, à crosse « square butt », est monté avec une classique mais très efficace paire de plaquettes fines en noyer vernis et quadrillées de la marque.
Ces plaquettes sont en parfait état et conviendront à merveille aux mains petites et moyennes. Si aujourd’hui, nous avons l’habitude des poignées très rondes et enveloppantes, il est intéressant de se tourner vers quelque chose de plus traditionnel et de moins massif, rendant le port au stand plus agréable. Le contact avec l’arme est bien plus direct et permet de profiter de l’excellence du dessin du cadre de crosse qui est une prouesse d’ergonomie. Nous sommes ici sur un bijou de conception qui a fait ses preuves sur plus de 100 ans. Quant à l’état des plaquettes, 40 ans après leur mise en place, il vaut à lui seul brevet de qualité.
Il s’agit d’un modèle 19-4 produit entre 1977 et 1982 au plus tard. Outre leur remarquables qualités d’ajustement, inatteignables sur les exemplaires récents de la marque et encore plus chez ses concurrents (sauf Ruger et Korth), ces productions sont aussi les toutes derrières à posséder les finitions “pinned and recessed”. Et c’est important.
“Pinned ?”. C’est un goupillage. En plus d’un vissage classique du canon dans la carcasse commun à tous les revolvers modernes, les canons de cette génération sont en plus goupillés en carcasse quasiment au niveau de la cage de barillet. Ce système, qui nécessitait un usinage particulier du canon et un travail complémentaire en carcasse, a été abandonné en 1982 par Smith pour des raisons de coûts. Mais il est certain qu’il contribuait à augmenter la durabilité de l’arme par une dispersion supplémentaires des efforts (surtout en 357) la rendant encore plus indestructible en canonnerie. Ce sont vraiment les dernières armes qu’on vous vendait pour qu’elle vous durent 40 ans ou 50 ans d’usage intensif… Un autre monde. Plus le notre en tous cas !
“Recessed?”: Les chambres du barillet sont munies de drageoirs à l’ancienne permettant d’introduire entièrement le bourrelet de l’étui à l’intérieur du barillet et non en affleurement de ce dernier. Cette prouesse d’ajustage est non seulement belle à regarder mais elle permet une solidité optimale par inclusion de 100% de la cartouche dans la masse d’acier du barillet ainsi qu’un meilleur calage de la cartouche ce qui contribue encore à la précision. Sécurité et ajustements arrière barillet/cadre en sont encore améliorés.
Détail, non des moindres à mon sens, les percuteurs de ces productions anciennes, que vous ne verrez pas sur la récente série “Classic”par exemple, sont forgés dans la masse en acier et pas flottant en métal moulé par injection comme sur les plus récents.
Des sommes de petits détails qui changent la durabilité et la qualité foncière de ces armes.
Notre très beau revolver Modèle 19 de cette grande époque possède une jeunesse incomparable malgré ses 40 ans passés. Tant dans sa mécanique que son esthétique. C’est un indémodable et il est parfait. Le barillet ne porte qu’à peine de marque de rotation…
Le déverrouillage du barillet est extrêmement fluide, sans à-coups, et permet un rechargement rapide et sans défaut, idéal pour le tir de vitesse. Pour mémoire, il ne faut que trois secondes (2,99 exactement) à Jerry Miculek sur un Smith&Wesson pour tirer deux barillets! A vous de jouez !
Le canon est parfait avec de belles rayures bien nettes – il n’a pas ou très peu tiré. La détente est un rêve devenu sensation.
Le bronzage est d’une pureté, d’une épaisseur et d’un noir glacé absolument fantastique. Aucune trace d’usure d’holster ou de manque. A l’ancienne ! Les tâches que vous voyez c’est juste de la saleté comme d’hab avec Maître Flingus. Pas vu la moindre griffure.
Le jaspage du chien et de la queue de détente sont également superbes sur notre modèle 19. C’était fait “à la boite”. La crête de chien et la queue de détente sont élargies ce qui était une option coûteuse à l’époque mais fort appréciable. On ne peut pas la manquer. Rien à voir avec du 1er prix ou du revolver de police déclassé.
Pas de verrou à clef hexagonale comme sur les exemplaires récents mais déjà la « transfert bar » qui complète le chien rebondissant rendant impossible tout départ involontaire.
Comme indiqué plus haut, le polissage remarquable ce ces excellentes fabrication d’avant 1982 en fait en soi une arme à part comparée aux productions modernes. Même la double action est un vrai bonheur.
Du point de vue de la visée, le sens très pratique des américains nous offre ici une hausse réglable en site et en dérive par l’utilisateur lui même au moyen d’un simple tournevis plat. Elle est d’une solidité remarquable et ne possède aucun coup ou marque sur les têtes de vis. Le dessus de l’arme est intégralement sablé et strié en son centre afin d’empêcher tout reflet.
Le guidon qui se trouve à l’extrémité de cette belle ligne de visée, est penté ce qui permet de diminuer les risques de choc ou gêne lors d’un dégainé. Il devient également plus aisé de prendre une visée en dessous de son alignement normal. Le guidon, taillé dans la masse du barreau, mesure près de 2mm d’épaisseur, c’est ce que l’on appelle du solide.
Légèrement plus lourd qu’un modèle 10 ou 13, ce 19 se distingue par un équilibre plus porté vers l’arrière que sur un 686. Il sera plus aisé à garder longtemps en cible. Son carénage sur le dessous rend le poussoir de barillet impossible à tordre ou à fausser. Obsession bien militaire à l’origine et pleine de bon sens.
Solide, fiable, très bien fabriqué, précis simple d’utilisation, il n’y a pas mieux qu’un SW de ces années là en 357 magnum. Seuls les GP 100 et MR73 des meilleures fabrications peuvent éventuellement rivaliser.
Calibre extrêmement répandu, bon à tout et qui permet d’utiliser un nombre infini de 38 spécial et de wad-cutter.
Précision, fiabilité, durabilité, qualité de fabrication, ce revolver Smith et Wesson ne peut être qualifié de “bonne arme”. C’est bien mieux que cela. Il est l’incarnation de l’excellence d’une industrie armurière, à une époque où un client ne revenait jamais pour faire jouer sa garantie sur une pièce cassée mais pour en racheter un second tant le premier l’avait impressionné. Cette arme très actuelle à l’état de neuf n’attend qu’une chose: commencer une carrière qui l’attend depuis désormais plus de 40 ans.
Une superbe occasion Flingus. De celles que je conseille à mes clients en lieu et place du neuf car ces armes d’extrême qualité en TBE tendent à à se raréfier chez nous et rien n’a pris leur relève à ce niveau.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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