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Vendu !
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Très beau Walther PP de fabrication Manurhin sur licence exclusive Walther – Cal. 7.65mm – 2 chargeurs d’origine – Collector en boite d’origine avec notice, cible et nécessaire de nettoyage – Rare exemplaire de 1954 ! – Mécanique parfaite – Canon neuf miroir – État quasi neuf – TBE++
Revolvers et pistolets de catégorie BSuperbe pistolet Walther PP de chez Manurhin- Calibre 7,65 Browning – Superbe bronzage Manurhin – Arme de 1954 – Une des toutes premières fabrications de la reprise de production d’après guerre !!- Plaquettes de crosse reprenant la forme et le logo des productions d’avant guerre de Walther – Ensemble dans sa boite d’origine avec notice, matériel de nettoyage et sa cible test du 11 juin 1954 ! – Complète aussi ses deux chargeurs d’origine « Made in France » ! – Arme de stand au format arme poche – Canon miroir – du très beau dans une fabrication peu courante – Un collector hautement Flingus ! TBE++
Vendu !
Description
Au delà de sa carrière cinématographique, le Walther PP, avec son petit frère encore plus discret le PPK, s’est imposé comme une des meilleures armes de sa génération. Une de celles qui influence toutes les suivantes.
Nous devons à la firme de Carl Walther l’application de la platine double et simple action aux pistolets automatiques dès 1929. Un tel dispositif peut sembler évident à l’ère du « strike fire » en polymère. Mais sans les Walther PP et PPK, nous n’aurions pas eu de Beretta 92FS, de CZ-75, de SiG P226 ou même de Makarov… Le monde du tir en eût été moins beau et le cinéma des années 70 et 80 moins amusant.
La capacité du Walther à n’être « jamais armé et toujours prêt à faire feu » (c’est pas de moi, c’est une célèbre formule de Manufrance!) offrait un avantage considérable sur les autres armes de défense comme sur celles des militaires. Pas besoin de faire confiance à une sécurité inaccessible et à laquelle on ne pense plus quand il faut dégainer. Et pas de risque non plus que le coup dans la chambre « parte tout seul ».
En comparaison, ceux qui ont connu le Mac 50 se souviennent encore de la consigne de porter l’arme chien en arrière, chambre vide. Impossible de réagir prestement dans ces conditions et de porter sereinement son arme en permanence sur soit! Ce n’est pas pour rien que Walther a dessiné son arme d’abord pour un usage policier.
Luxe appréciable également, le levier de désarmement fait office de sûreté. Une première dans le monde des armes, maintes fois copiée par la suite après, par SIG notamment (il n’est pas rien d’être copié par une si bonne maison). Le risque d’avoir le chien qui vous échappe des doigts quand on essaye de le rabattre gentiment est réduit à absolument zéro. Qualité non négligeable au vue de la taille de l’arme et de son contexte théorique d’utilisation.
On comprend dès lors alors le succès immédiat que connu ce pistolet et les innombrables copies qui ont suivi. Dès sa naissance, il devint un objet de prestige, et souvent un cadeau, voire une récompense, de la part des autorités allemandes.
A la chute de l’Axe, la production allemande d’armes individuelles est fortement « enrayée » si vous me permettez cette métaphore douteuse. Il faut « délocaliser » sa production d’urgence, offrir sur un plateau en « compensation » ses parcs de machines, et voir « disperser » ses ingénieurs, parmi les meilleurs du monde, de l’Atlantique à l’Oural.
Bref, il y avait des gourmands de savoir-faire allemand ce qui ne facilitait pas le redémarrage des affaires.
Le cas de Walther, situé à l’est, à Zella-Mehlis, en Thuringe, est plus original. Après pillage intégral de l’usine par les américains, l’armée rouge occupe le pays, interdit toute re fabrication d’armes (pour l’instant) et, de toutes façons, le parc de machines est largement détruit et le reste emporté en URSS au titre des réparations.
Que faire ? Walther va opter pour une solution doublement originale et qui s’avèrera payante.
D’abord, la famille Walther, prise en la personne de Fritz Walther le fils du fondateur (au passage l’autre frère Lothar appartenait à l’équipe nationale allemande de tireurs au pistolet dans les années 1930 et remporta avec eux la médaille de bronze aux championnats du monde de 1939) s’exiler dans ce qui allait devenir la RFA.
Walther, qui possède encore légalement ses brevets, se réimplante donc à l’ouest et fonde une nouvelle firme, la Walther Sportwaffen Gmbh en 1953 à Ulm. Elle y est toujours.
Mais elle ne peut produire d’armes de part les traités en vigueur. Il faut trouver une autre solution temporaire. Les germanophones se parlent donc entre eux et Walther opte pour un redémarrage de la production à « l’étranger ». L’étranger ?
En Alsace ! Car c’est à la Manufacture des Machines du Haut Rhin ou Manurhin , qui jusqu’à présent se concentrait d’avantage sur les munitions et l’appareillage de mesure, que revient la charge de reprendre le flambeau de la production de tout ce qui est interdit en Allemagne.
La reconversion se fait sans encombre et le marché français puis international voit réapparaître ces excellents pistolets. En attendant des temps meilleurs, Walther se concentrera dans l’arme de précision de sport, elle rapidement autorisée par les autorités d’occupation, et en deviendra le leader mondial.
Walther ne s’est pas trompé en choisissant Manurhin. La firme de Mulhouse était précédée d’une réputation justifiée de qualité qu’elle gardera jusqu’à sa triste fin. Et la mention « licence exclusive Walther » qui figure sur le coté gauche de la culasse de notre arme n’est pas là que pour faire joli. C’est un adoubement de Manurhin par une des firmes armurières les plus prestigieuses au monde.
En dehors de Manurhin, seul Smith&Wesson (suite à l’interdiction d’import aux USA des armes de poche en 1964) sera autorisée à produire des Walther PP et PPK par la Maison Walther. Un adoubement vous-dis-je.
Il est d’ailleurs fréquemment dit (et je ne suis pas loin de partager cet avis) que la production Manurhin égale, voire dépasse, en qualité la production Walther d’avant-guerre à Zella-Mehlis… Une performance des ouvriers et techniciens français.
A partir de 1957, et avec le réarmement de la toute jeune Bundeswehr, certaines pièces des nouveaux Walther P1 (variantes du P38 en carcasse alu, à destination des militaires) sont à nouveau fabriquées à Ulm et néanmoins assemblées en France. Petit à petit, Walther rouvrira des lignes de productions complètes d’autres armes en parallèle à celles de Manurhin à Mulhouse.
Il est vrai qu’il était pas mal ce Walther PP (K) et qu’il ne méritait pas de disparaitre comme ça.
Il reste aujourd’hui encore une arme moderne autant que classique. Un intemporel dirait-on dans la mode.
Par comparaison avec le Le Français modèle 1950 et le MAB-D, ses principaux concurrents d’après guerre, sa modernité est frappante. Rien que du point de vue du démontage et de l’ergonomie, les Walther PP et PPK ont clairement un coup d’avance.
Arme vide, il suffit de retirer le chargeur, tirer vers le bas le pontet, puis de ramener la culasse en arrière, la soulever et, hop, tout est là, dans la main, démonté. Sans pièces qui volent ou qui se perdent. Cz Vsor et Makarov ne se seront pas trompés dans leurs inspirations pour équiper… les armées du Pacte de Varsovie.
Ensuite, ses dimensions (155 mm x 100 mm, pour un poids d’un peu plus de 500 g à vide) en font vraiment une arme « plaisir » que l’on peut sortir à tout moment au stand juste pour le plaisir de « faire autre chose ». Tout petit, tout léger, mais surprenamment bien en main, il vous surprendra par son confort et sa précision. Tout le monde au stand voudra l’essayer !
A la manière de la famille Glock, notre Walther PP se décline en de multiples tailles et calibres:
- les PP pour Polizei Pistol, l’original de 1929, en 7,65mm et 9mm court
- le PPK pour les inspecteurs en civil (Polizei Kriminal)
- le PPL modèle hybride avec un canon de PPK et une carcasse de PP pour le marché américain.
- le PPK-S, à carcasse allégée en alliage, fabriqué originalement pour la nouvelle armée de l’air allemande avant d’être proposé aux civils.
- le PPK en 6,35mm, très recherché
- le PP sport, création de Manurhin en 22LR pour le tir « compèt » qui, de part son canon de plus de 20cm, était même en vente libre à une époque!
- les PP et PPK en 22LR, assez rares.
Voilà, en bref, comment les Walther PP et PPK d’avant guerre se sont retrouvés en France et chez Manurhin après guerre.
Notre arme de ce jour est une de ces excellentissimes fabrications françaises de Manurhin. Elle est en 7,65 Browning. Cette petite arme, incarnation de la distinction, nous parvient dans un état proche du neuf.
Mais ce n’est pas tout.
D’abord ses plaquettes « Manurhin » noires d’origine (mentionnant aussi la licence Walther) et son tout petit numéro de série 34xxx indiquent une des rares toutes premières armes produites au tout début de la reprise de la fabrication du Walther en Alsace. Et par une chance exceptionnelle, quelque chose va nous le confirmer.
Très rapidement, les plaquettes des Walther PP et PPK Manurhin seront brunes comme ceux des Zela Mehlis (ZM) d’avant guerre. C’est, en soi, un exemplaire très peu courant !
Ces plaquettes, reprennent d’ailleurs l’allure de celles de Walther d’avant-guerre jusque dans la forme du logo Manurhin! Elles sont ici en parfait état. État neuf.
Au passage, saviez vous d’ailleurs que la célèbre « roue dentée » remonte aux toutes premières heures de Manurhin quand elle fabriquait encore les fameux monoplans de chasse Aviatik pour l’aviation impériale allemande en Alsace occupée ? Le monde de l’armement est tout petit…
Ce Walther PP est dans une finition Manurhin hors pair et dans un état splendide. Le bronzage est là à 99.8% avec juste un éclaircissement léger en bout de canon et la couleur de la petite pastille rouge sécurité qui s’est effacée. Pour le reste, il est parfait. Aucune griffure visible à l’œil nu ! Évidemment aucune oxydation ou peau d’orange.Au top.
La carcasse ne portent pas de marques de réarmement – Indice que notre PP de ce jour a très peu servi – Etat Sup.
Les marquages sont tous bien nets et lisibles – plus nets et plus profonds que sur le Walther ZM. Qualité Manurhin inaccessible aujourd’hui sur une arme du commerce.
L’accès au déverrouillage du chargeur se fait assez haut sur la carcasse. C’est bien étudié, plus pratique qu’au dessous du chargeur et pas de risque d’avoir le pouce dessus et de le faire tomber.
Les dits chargeurs (car ils y en a toujours deux dans la boite d’origine à l’époque) sont dument marqués « Made in France ». Ce sont bien les siens et pas des chargeurs de Walther Made in Germany ou en repro placés là aux hasards du temps et de l’existence de l’arme.
A noter que le second chargeur, qui était lui toujours sans prolongement de talon à l’origine lui, a été ici doté d’un très beau prolongement en bois de qualité, très professionnel. Sans doute pour le rendre plus pratique au tir. Je n’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi, sauf une radinerie de coup, les deux chargeurs n’étaient pas fournis d’office avec cette extension. Sur un PPK à la rigueur. Mais sur un PP… Bref.
Ce prolongement peut se retirer car il est juste ajusté dans le chargeur d’origine sans talon. Mais je conseille de le lui laisser. Tireurs aux mains grandes et moyennes, vous serez parfaitement à votre aise grâce à cette extension de chargeur, semblable en taille à celle de l’autre chargeur, et qui joue un rôle remarquable dans la tenue du pistolet pour la pose du petit doigt. L’encombrement général n’en est en rien affecté.
Les chargeurs Walther PP sont d’une capacité de dix coups, ce qui est rare sur des armes de ce gabarit. Il est d’ailleurs possible de trouver facilement et à petits prix des chargeurs supplémentaires modernes.
La platine à double action est une merveille. Digne d’un très bon revolver. La double action est souple, sans pause, idéale pour la réactivité. En simple action, elle semblera même familière au tireur moderne, sensible à la notion de « reset » de la détente. Excellente détente.
Hausse et guidon sont bien carrés, ce qui permet une excellente prise de visée ce qui n’est pas évident sur d’autres armes de ce gabarit. Vous noterez que le dessus de la culasse est également strié pour empêcher les reflets.Tout est dans les finitions, ici parfaites.
L’arme est dans un état mécanique impeccable. Son fonctionnement est souple et sans dureté même si les ressorts sont fermes car elle à peu servie. Excellente percussion bien net.
Enfin, son canon est aussi beau que neuf. Miroir avec de splendides rayures ce qui confirme encore qu’il a peu servi
Par ailleurs, outre le fait d’être un exemplaire très précoce, notre splendide arme est aussi un vrai collector. Car il nous est venu en plus dans sa boite d’origine (un poil déchirée mais rare et bien solide), avec ses tiges de nettoyage, ses deux chargeurs d’origine, sa jolie notice d’origine aussi qui contient tout ce qu’il convient de savoir de l’arme et même sa belle cible de test avec le nom de l’ouvrier qui l’a testée. Bref complet de chez complet. C’est rare !
Et cette cible, bien sûr au numéro de l’arme aussi, est datée ! Notre beau Walther de ce jour a passé ses test de qualification (qui étaient d’ailleurs intraitables chez Manurhin) le 11 juin 1954. Sous la IV°, l’année de Dien Bien Phu! Mais surtout cela confirme encore le caractère plus que précoce de ce Walther Manurhin. Un des tous premiers fabriqué en France. « TOTAAAL KOLLLEKTOOOR ! » dirait-on outre Rhin…
La vision de cet ensemble d’origine, tout autant que la beauté de l’arme, provoque d’ailleurs chez Maître Flingu .une irrépressible nostalgie pour l’industrie armurière française défunte.
Ce PP précoce et complet de tous ses accessoires de chez Manurhin constitue l’une des variantes les plus intéressantes et les plus esthétiques à posséder de cet excellent pistolet.
Tant par ses dimensions et son mécanisme (qui remonte à 1929 tout de même!), c’est une arme actuelle, belle à regarder et très agréable à tirer. Une arme d’amateur éclairé très peu courante dans cette fabrication originelle Manurhin et dans cet ensemble. Si vous ne devez avoir qu’un seul Walther d’après guerre dans une fabrication d’exception, c’est bien celui-là.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : ARME SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIES DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRES – COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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