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Très bel exemplaire de pistolet de Gendarmerie 1842 – Manufacture Nationale de Mutzig – Arme de août 1850 – Poinçons bien lisibles et tous homogènes – Macaron bois lisible – Très belle pièce dans un état de conservation rare. – TTBE+

Revolvers et pistolets de catégorie D

Très beau et peu courant Pistolet de Gendarmerie Modèle 1842 – Manufacture Nationale de Mützig en août 1850 – Seconde République (régime existant seulement de 1848 à 1852) – Bois superbes avec macaron de réception lisible – Canon en TBE – très beaux poinçons lisibles partout – Belle mécanique – Moins de 9.000 exemplaires produits en 13 années etsur trois régimes – Arme rare dans un état rare aussi !

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SKU: 891-24
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Description

Un très très beau spécimen…

Cette arme est un paradoxe. Elle a été produite de 1845 à 1858 donc longtemps et sous trois régimes différents, royal jusque 1848, républicain jusque 1852 et impérial jusque 1858.

Par ses lignes harmonieuses et sa taille des plus pratiques, un vrai “concealable” avant l’heure, ce pistolet a séduit des officiers d’autres armes que la Gendarmerie qui l’ont spécialement commandé en arsenal. Et pourtant, il est rare et il n’est pas facile d’en trouver dans un très bel état. On va voir pourquoi.

En 1831, à la faveur, si je puis dire, des événement de juillet 1830, et les nouveaux régimes craignant usuellement une fois arrivés au pouvoir par la rue tout autant cette même rue que le régime qu’ils viennent de renverser grâce à elle, la France se dote d’un gros renfort de Gendarmerie en créant la Gendarmerie à Cheval – deux régiments – dont la fonction est exclusivement le maintien de l’ordre. Des CRS avant l’heure quoi…

Pour leurs officiers, on avait créé un modèle spécial le pistolet d’officier de Gendarmerie 1836. 229 exemplaires produits à Châtellerault entre 1838 et 1848 (!), retard de production du en partie à la fermeture de la Manufacture de Maubeuge initialement pressentie pour cette production.

En 1842, la France voit naître son réseau ferroviaire et … 118 brigades supplémentaires de gendarmerie (Loi du 18 avril 1843). Le régime sent bien que, sous une calme apparence, le pays est prêt à de nouvelles aventures. En 1848 une nouvelle révolution explosera…

Entre temps, en 1845, on se décide enfin à lancer la fabrication du modèle troupe de l’arme de gendarmerie , le modèle 1842 de Gendarmerie, notre arme de ce jour.

L’arme bénéficie des derniers perfectionnements: platine à ressort arrière dite à la Pontcharra, canon à 5 pans au calibre “léger” de 15,2mm.  C’est un 1836 d’officier sans guidon, à la calotte moins travaillée, de baguette clou plus simple et bénéficiant d’une platine et d’un chien améliorés.

Améliorés ? Pas tant que cela. Car les modèles de débuts de production souffrent de nombreux ratés de capsules. Il y sera remédié par une modification des chiens, dont la zone de percussion sera ovalisée pour ce faire. Les fractures de monture entre la masselotte et la platine sont également fréquentes. Ce sera une des causes de la renonciation à la platine arrière sur les armes de cavalerie.

Et ces défauts ont du contribuer un peu plus à sa rareté. Car cela s’est rajouté à une production des plus limitées : 8.236 entre 1845 et 1858 à Mützig et Châtellerault . Et seulement 270 exemplaires de plus à Saint-Étienne en 1846 et 1847.  Donc 8.506 produits seulement au total à peine plus que le 1849 de marine mais avec nettement plus de survivants toutefois…

La Gendarmerie restera donc largement équipée de Pistolet 1822 transformés à percussion ou construits neufs à percussion jusqu’au révolver 1873 !

Notre exemplaire est une pièce de très haute qualité construite en 1850 à l’arsenal de Mutzig sous la II°  république, régime de courte durée (1848-1852), ses armes sont plus rares.

Ses bois de noyer sont superbes avec très peu de marques de manipulation et des cachets de fourniture des bois et un tampon de réception très beau. Celui-ci nous apprend que notre belle arme est née en août 1850. C’est exactement le mois et l’année de la mort de Balzac. Très beau cachet et bois splendides.

Le canon, en TBE, est lisse comme il se doit sur cette arme destinée au bout portant ou au bout touchant dans la plupart des cas.  Ni guidon ni hausse pour la même raison. Bien marqué de “1850” en canon – Beaux poinçons lisibles M dans un cercle à coté de la date à droite et M couronné et S couronnés dans des ovales au pan opposé à gauche donc .

Très belle platine à la Poncharra avec un G couronné bien lisible. Belle gravure de manufacture bien lisible.

Très belles garnitures fer au modèles avec tous leur poinçons bien lisibles y compris en baguette. Toutes pièces d’origine et homogènes. Ce sont toutes SES pièces. Des poinçons encore bien lisibles partout sont le signe immanquable d’une arme qui n’a jamais été excessivement désoxydée. “A la barbare” diraient mes fils… Ce pistolet, lui, est resté très proche de son état originel. C’est rare en soi.

Mécanique impeccable – aucune peu d’orange. – Juste quelques traces d’oxydation ancienne en queue de culasse par ailleurs bien marquée au modèle. Une très belle pièce.

In fine un très beau 1842 de gendarmerie dans un état rare – Un complément de choix pour un collectionneur exigeant de pièces réglementaires françaises 

 

Arme de catégorie D e) au CSI : CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.

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