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Très bel exemplaire de revolver Smith & Wesson 17-3 – Revolver de précision et d’entrainement en cal .22Lr – Arme de Spingfield de 1972/1973 – « Pinned and recessed » – Bronzage et ajustements excellents – Mécanique en TBE++ – Canon fluté 6 pouces neuf avec de superbe rayures – Arme de qualité Premium dans des finitions intouchables aujourd’hui – TBE++ / TBE+++
Revolvers et pistolets de catégorie BTrès bel exemplaire de revolver Smith & Wesson 17-3 – Revolver de précision et d’entrainement en Cal .22Lr – 53 ans de succès – Arme de Spingfield de 1972/1973 – « Pinned and recessed » – Bronzage à 98% avec très peu de marques de manipulation – Ajustements excellents – Mécanique en TBE++ – Canon fluté neuf avec de superbe rayures – Plaquettes en plus qu’excellent état – Vis idem – Arme de qualité Premium dans des finitions intouchables aujourd’hui – TBE++ / TBE+++
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Description
Un révolver Smith 17-3. Mais son petit nom de naissance, le vrai, c’est K-22 Masterpiece.
Une excellente arme de tir de précision. Née en 1947. Un jeunot dans sa lignée. On va le voir. Mais avec une très longue histoire derrière lui. Et une grande famille aussi.
Il fut aussi accessoirement l’un des principaux concurrents du Colt Officer Match, succès du poulain énervé et énervant de 1904 à 1972, de même usage et qualité, venue de l’autre « grande firme », l’ennemie maudite et désormais héréditaire. En voilà un ici de Colt Officer dans sa version 38 SP.
La famille des revolvers de carcasse médiane naît chez Smith et Wesson avec le Hand Ejector 1905. Ce projet est lui-même dérivé des modèles Hand Ejector 1899 qui portaient le nom de code « K29 ». Et non, même sous un pareil nom de code, ce n’était pas un sous-marin…
Des noms de code, car on redoutait déjà beaucoup l’espionnage chez Smith. Notamment celui des très « bons amis » de chez Colt.
Cette dénomination « K » du nom de code ressortira officiellement au grand jour cinquante ans plus tard, en 1947, avec la ligne des « K-38 » (en 38 sp) et ses dérivés comme le « K-32 » (en 32 S&w Long) ou ceux en 22LR . Le notre de ce jour, c’est donc un K-22.
Les dimensions de cette plateforme K seraient à rapprocher du nombre d’or tant elles sont harmonieuses. La solidité de l’ensemble et son équilibre en font une des plates-formes de tir les plus reconnues à travers le globe. On ne compte plus les copies et les concurrents que l’original aura inspiré jusqu’à nos jours.
Aussi, dès 1899, cette carcasse K commence une très discrète carrière au service de la force étatique.
Militaire et en 38 Special d’abord pour cause de guerre aux Philippines et en raison du manque de souffle des 38 LC des Colt militaires contre les guerriers Moros. Puis, rapidement, au début du siècle nouveau, pour la Police, sur les modèles type Military &Police 1905 (le futur Modèle 10).
La déjà longue histoire d’amour entre les revolvers modernes Smith et la police va pouvoir continuer en ce début de siècle. Et c’est en carcasse K que ça va se passer.
Après la guerre (de 14-18), prohibition oblige, cela va commencer à rudement chauffer pour la Police aux USA. Et Smith va devoir pousser sa carcasse K à son maximum et en 6 coups pour armer la Police.
Les Smith ainsi conçus équiperont aussi les armées britanniques et américaines (Smith 38-200, Smith Victory pendant le second conflit mondial, et jusqu’au Viet-Nam en modèle 15).
Et les services rendus à la nation cinquante fois étoilée ne s’arrêtent pas là. Car durant plus de huit décennies (!) ces Smith en K seront l’archange des forces de police du pays et d’ailleurs.
Mais le paradoxe est néanmoins que toutes ces armes en « grosse » (la plus grosse à l’époque) carcasse K (où des carcasses proches au départ) ont de suite été développées aussi pour… le tir léger de loisir ! Avec des raffinements qui seront ensuite adoptés pour les modèles policiers et militaires.
Il s’agit des magnifiques Bekaert model et autres Outdoorsman. Dès avant 1910 pour le Bekaert Model qui commença à les vendre en 1911.
Car c’est Bekaert, distributeur de Smith en Californie au tournant de deux autres siècles, qui convainquit Smith qu’il y avait bien un marché pour des révolvers de précision en 22LR mais en grosse carcasse. C’était l’idée qui allait faire naitre notre K-22.
Avant Bekaert, la règle c’était qu’un petit calibre devait se loger dans petite carcasse. Smith écouta donc Bekaert. Pour notre plus grand bonheur à tous.
Ces armes, ancêtres directes de notre K-22 de ce jour, sont aujourd’hui très rares.
Maître Flingus a eu le privilège d’en trouver deux modèles rares autrefois dont le plus rare qui est ici, l’ancêtre originel avec ce Bekaert et aussi le tout premier type de K-22 dit « Outdoorsman », qui le tout tout premier K-22 Masterpiece (1931).
Ces Smith K-22 de loisir et compétition seront produits au milieu des modèles militaires et police de carcasse K durant les années 20 et 30.
L’Outdoorsman (ou K-22 1er modèle selon les auteurs modernes), c’est 19.500 exemplaires. Le K-22 dit « second modèle » d’avant la 2° guerre mondiale avec une hausse plus haute et un marteau pour une course encore plus rapide, c’est 14.532 exemplaires.
Si on y ajoute quelques variantes rares, cela laisse sans doute moins de 35.000 de ces revolvers de tir en 22 LR produits par Smith&Wesson pour toutes les années précédant la seconde guerre mondiale.
La crise de 29 avait frappé. Et il faudra attendre l’après guerre pour que le tir de loisir redémarre. Mais cela vous donne une idée de l’origine et de la rareté des ancêtres de notre K-22 de ce jour.
Donc, quand en 1947 Smith ressort son K-22 en 22 Lr pour le tir de précision, il s’agit plus d’un retour aux sources que d’une innovation. Et ce retour aux sources est motivé par une forte demande d’armes de compétition et de précision dans l’après guerre aux USA. La même année ressortent donc les K-38, K-32 et K-22.
Le K-22 Masterpiece sera un succès foudroyant et durable après guerre. Sincèrement entre lui et l’Officer Match mon cœur balance même si la souplesse incroyable du mécanisme de cette époque bénie de production fera toujours de moi un adepte du Smith face à la rigueur et à la netteté impeccable du Colt. Pure question de sensations.
En 1957, lors de la refonte du catalogue Smith, le K-22 Masterpiece devient le Modèle 17. C’est moins joli mais c’est comme ça.
Son frère en K-32 en 32 SW long sorti la même année devient lui le modèle 16 et le K-38 en 38 sp devient le modèle 14.
Mais il a aussi un petit jumeau notre K-22. C’est le K-22 COMBAT Masterpiece, lui aussi en 22Lr.
Lui n’est sorti qu’en canon 4 pouces et avec un guidon Baughman. Il est de volume et de manipulation proche et avec un marteau similaire aux Modèles 10, 15 et 19, qui équipaient nombre de forces de police de l’ordre à l’époque. Et il a donc été prévu spécifiquement pour leur entrainement. Lui, en 1957, on l’appelle Trinidad.
Non, lui, ce sera modèle 18 son petit nom.
Ahhh, la famille Smith K. Pas facile, hein? Mais j’adore.
Le Smith 17 sera produit de 1946 à 1999 sans interruption. 53 ans de succès. Aussi fort que Johnny.
Le 17 est de 1957 donc. Il sera encore modifié dans des détails et la nomenclature de Smith suivra. Le 17-1 est produit de 1958 à 1960 et le 17-2 de 1961 à 1966. Notre 17-3 de ce jour a lui forcément été produit entre 1967 et 1977. Il y aura encore des 17-5, 6 et 7. Ceux en 10 coups sont tous d’après 1996 et ils portent un code spécial: 17-8.
Et comme toujours chez Smith il y a un avant et après 1982 en terme de finition et de durabilité. Le 17-4 produit de 1977 à 1988 n’est déjà plus pinned and recessed à partir de 1982. Il tire droit mais ses ajustements et finitions ne sont plus les mêmes.
A noter qu’en 1975 est sorti une version nickel à quelques centaines d’exemplaires (n° 1K3034 à 1K3655). Si vous en voyez un, sautez dessus !
Le 17 est un six pouces de naissance mais 36 (seulement) ont été montés avec des canon de 7 pouces et demi.
Le 17-3 a aussi été acheté par la Police Montée canadienne pour son entrainement – ceux-là sont marqués « Aux. R.C.M.P.B.C »
Voilà, vous savez désormais à peu près tout ce qui peut être dit du modèle 17, une arme qui plonge ses racines dans un modèle conçu vers 1909 sur une carcasse de 1899.
Et déjà si parfait que Smith n’a pas pu faire autrement devant la Vox Populi que de le ressortir une version dite « classic » à partir de 2009 après l’avoir pourtant jeté en 1999. Et comptez 1900/2000 euros pour une arme moins belle et durable que notre Smith de ce jour à l’état quasi neuf. Le progrès quoi…
Notre smith K-22 Masterpiece de ce jour est une version 17-3.
C’est un plus qu’excellent exemplaire du début des années 70 – Au vu des numéros de série relevés aux USA, je le situe vers 1972/74 (au pire) plutôt 1972/1973 – Avec les Smith de cette époque tout est beau mais rien n’est simple.
Il est encore « pinned » and « recessed ». Et même en 22LR.
Ce « recessed » vise les drageoirs, ces épaulements de chambres qui viennent enserrer les cartouches dans les chambres du barillet et jusqu’au culot inclus.
Cette prouesse d’ajustage, chère à Maître Flingus, en rendant le barillet solidaire du bourrelet de la douille, augmente la résistance du dit barillet aux pressions sur chaque chambre. Elle réduit aussi légèrement la masse de ce dernier. Mais ça c’est plus vrai sur les gros calibres.
En revanche, un meilleur calage de la cartouche contribue aussi à la précision. Et il y a enfin moins de risque que des corps étrangers viennent se loger entre les culots. Un luxe de durabilité que vous ne trouverez plus sur leurs productions actuelles.
« Pinned », c’est une goupille visible de l’extérieur, logée dans le canon au niveau supérieur en limite de carcasse. Cela vient « renforcer » le vissage du canon dans la carcasse. Cette fameuse goupille obligeait à un usinage plus complexe du canon et à des manipulations supplémentaires à l’assemblage. Supprimée en 1982 aussi.
Mais, facteur de rigidité accrue du canon, cette modeste goupille et l’assemblage qui lui était associé était aussi un facteur de durabilité de l’arme dont un usage intensif ne parvenait pas à créer le moindre entrefer « d’usage excessif » propres aux armes de moindre qualité. Smith d’avant 1982, c’est du béton !
Ce canon « pinned » est un magnifique 6 pouces, fluté (encore un luxe qu’on ne voit plus). Un demi centimètre d’acier en décalage entre l’entrée de canon et sa bouche… J’ai mesuré au pied à coulisse.
Ce canon possède des rayures de rêve comme s’il n’avait jamais tiré. État neuf pour ces 53 ans ou plus. TBE+++
La mécanique et les finitions ne sont pas en reste. Intouchables sur une arme neuve aujourd’hui. .
La souplesse exceptionnelle du mécanisme date du temps où tous les contacts entre deux pièces étaient repris manuellement et à l’œil par des ouvriers très qualifiés (qu’on serait bien en peine de retrouver aujourd’hui à l’heure du laser). Précision et souplesse tant en simple qu’en double action. Mécanique en TBE+++
Ces ouvriers mettaient à peine un quart d’heure à ajuster tous les contacts tellement ils savaient ce qu’ils avaient à faire. Mais ces dix /quinze minutes multipliées par le nombre de pièces à sortir était encore trop pour le monde moderne… Inutile de venir chouiner maintenant devant la concurrence turque ou autre.
La détente est TRÈS souple en double. Tirer le chien est un bonheur en simple. Et le départ est immédiat sans point dur à toucher préalable en simple action. Net mais souple. Ça s’explique pas, ça se vit. Impossible de mettre un coup de doigt en simple action et faudra faire un petit effort en double pour y arriver.
Ce magnifique canon six pouces (standard sur ce modèle) est orné d’un guidon Patridge (le Baughman c’est sur le modèle 18). Associé à une hausse à feuillure classique réglable dans tous les sens. Le champs est clair et net surtout en six pouces. Vous ne pourrez pas accuser les organes de visée en cas d’imprécision. Posez, respirez, souriez et reprenez. Et tout va bien se passer. Toutes les vis sont en TBE sur la hausse. organes de visée TBE++
Les finitions ne sont pas en reste avec une queue de détente et un chien jaspés à la boite – Jaspage à 99% – Cette queue de détente est finement sériée et élargie. L’index voyagera en fauteuil Business Class et il ne glissera pas. La crête de chien est aussi élargie et quadrillée avec amour et surtout avec une profondeur qui attache le pouce de suite. Des détails, des détails, mais…
Bronzage d’époque à 98% bien épais et bien noir luisant avec un très léger éclaircissement en bout de canon. Quasiment aucune griffure visible à l’œil.
Seules mes photos en TRÈS GROS plan (que je dois être le seul à faire sur le net ! – mais comme ça vous voyez TOUT) peuvent faire ressortir d’infinis défauts. L’arme est encore sale, et le bronzage très brillant et c’est pas facile à photographier pour une truffe en photo comme moi, ce qui peut faire croire à des défauts. Mais il n’en est rien. Bronzage juste superbe.TBE++
Vis toutes en TBE+.
Les plaquettes d’origine en noyer rouge d’Amérique sont en excellent état. Elles sont très bonnes d’usine comme ça en prise en main. Si vous en souhaitez d’autres la carcasse K de Smith autorise toutes les fantaisies. Mais ne les perdez pas.
Une très belle arme.
In fine, une excellent Smith 17-3 des grandes années de fabrication de la marque de Springfield dans un état plus qu’excellent. Une fois nettoyée et graissée cette arme vous donnera de longues années de bonheur au stand et constitue une arme d’entrainement de première bourre pour tout tireur sérieux au revolver. Rien ne vaut un Smith des grandes années, foi de Flingus! Et même pas un 17 « Classic » tout neuf…
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE – L’AUTORISATION UNIQUE SORTIE DE VOTRE SIA VOUS SERA ÉGALEMENT DEMANDÉE – COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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