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Très belle carabine Gallagher – Poudre noire et cartouches métalliques – Cal .54 – Arme de cavalerie de l’Union durant la Guerre de Sécession et de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 – Rare fabrication Erma à canon Lothar Walther pour Navy Arms – Arme de 1978 très rare et en excellent état – TBE ++
Armes longues de Catégorie DRare carabine Gallagher – Poudre noire – Cartouches métalliques ou papier – Calibre .54 – Arme de cavalerie de l’Union durant la Guerre de Sécession – Superbe fabrication Erma pour Navy Arms – Arme de 1978 – Bois en TBE++ – Fonctionnement mécanique impeccable – Canon miroir de fabrication Lothar Walter – Sans doute une des plus rares répliques de toutes les armes de la Guerre de Sécession – Arme en excellent état – TBE ++
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Description
On ne sait pas grand chose de Mahlon J. Gallagher, si ce n’est qu’il était originaire de Caroline du Sud. Si peu de choses que son nom est parfois aussi orthographié différemment, Gallager, dans des publications pourtant des plus sérieuses…
Un tel anonymat est assez rare dans l’histoire de l’armement. Surtout pour l’inventeur d’une arme novatrice qui a eu une notable carrière militaire.
On sait juste qu’il a déposé un brevet le 17 juillet 1860,alors qu’il vivait à Savannah dans le sud et qu’il vendit son brevet à Richardson and Overman de Philadelphie dans le nord. De fait, c’est le nord unioniste qui bénéficia de son invention. Mais il s’est passé tant de choses à cette époque. Il a peut-être juste disparu dans les tourments de la guerre comme tant d’autres…
La carabine Gallagher est une des étapes de la longue marche (très pénible depuis le 15° siècle) vers ce qui semblait pourtant évident à tous depuis l’invention de l’arme à feu portative: le chargement par la culasse.
La Gallager Carbine possède une conception de chargement par la culasse plutôt inhabituelle, utilisant une version modifiée d’un classique mécanisme d’ouverture à levier.
Selon la tendance à l’époque, le levier fait aussi office de pontet. Après avoir tiré vers l’arrière un petit bouton qui sert au maintient du levier en position fermée une fois le chargement terminé, on tire le dit levier vers le bas. Cette opération fait coulisser le canon vers l’avant en le séparant du boitier. Puis le canon bascule de lui-même vers le bas en position d’ouverture façon fusil de chasse calibre 12.
Cela permet à l’utilisateur de retirer la cartouche usagée et d’insérer la nouvelle cartouche. Une fois la nouvelle cartouche mise en place, le levier est relevé. Le canon translate alors vers l’arrière sous l’effet du levier jusqu’à retrouver le contact avec le boitier.
Un petit « clac » bien sympathique du bouton de maintien du levier vous indique alors que le contact boitier/canon est rétabli et que le dit levier est à nouveau en position verrouillée assurant une étanchéité des plus sérieuses. L’arme est à nouveau prête à faire feu.
Initialement en calibre .50, la carabine Gallagher est une arme légère à canon rayé de 56 cm et à amorçage séparé.
La crosse comporte d’ailleurs sur sa droite un logement destiné aux amorces et cheminées de rechange. Ce logement, assez volumineux, mais ne gênant en rien l’épaulé, est recouvert d’une seyante trappe métallique. Une jolie arme, bien pensée.
Une tringle de suspension à anneau sur le côté gauche de la poignée ne laisse aucun doute sur la destination de l’arme: cavalerie.
Les instruments de visée se limitent à une hausse à planchette et à un petit guidon monté sur queue d’aronde largement suffisant pour des cavaliers qui combattent le plus souvent à courte distance.
Une autre caractéristique de la carabine Gallagher est son absence totale de fut et de garde-main qui lui donne un coté très contemporain à l’avant.
Cette disposition n’est pas illogique si on y réfléchit une minute: le canon doit s’incliner une fois avancé. Un fut aurait aurait conduit à devoir déplacer le canon davantage longitudinalement pour permettre à l’utilisateur de charger la nouvelle cartouche.
Par ailleurs, une arme de cavalerie à suspension à tringle peut aussi faire l’économie de bande de grenadière et elle ne servira que rarement en combat à la baïonnette puisque le cavalier est déjà équipé d’un sabre. Le garde main n’est donc pas non plus indispensable.
Le Gallagher se chargeait par l’arrière avec des étuis en laiton contenant le projectile et la poudre.
Recouvert d’un disque en feutre graissé, le projectile était inséré dans le canon préalablement basculé vers le haut sous l’effet du levier suivi de l’étui séparément, et (comme les fusils à chargement par la bouche concurrents, tels que le Springfield), le tout était mis à feu par un amorce à percussion classique.
L’arme accepte aussi les cartouches-papier et et le chargement par la bouche. On trouve des étuis idoines en laiton en Allemagne et aux USA. Je vous donnerai les références si vous voulez.
Étui métallique, conception rationnelle, rechargement simplifié, fonctionnement solide, légèreté, très belle fabrication, la carabine de cavalerie Gallagher ne manquait pas du tout d’atouts face à ses contemporaines. Il est clair aussi que Gallagher ou bien le fabricant Richardson and Overman ont bien du vanter aussi son rechargement rapide lors des essais d’adoption. Il s’avéra in fine que c’est l’extraction qui constituait le principal défaut de son arme.
Richardson & Overman proposa la carabine Gallagher aux fédéraux pour des tests qui eurent lieu à l’arsenal de Frankford en Pennsylvanie, à la fin août 1861 sous la supervision du Leutnant Thomas J. Treadwell.
Les tests semblent s’être passés au mieux puisqu’un premier contrat pour la fourniture de 200 exemplaires fut illico passé dès 31 août 1861. Une nouvelle commande de 5000 exemplaires suivit encore dès octobre 1861. Les commandes et les livraisons se succédèrent pour un total de 17628 exemplaires livrés en février 1864.
Donc le choix de 1861 fut largement confirmé même s’il faut dire aussi qu’en 1861 l’armée du Nord faisait feu (si j’ose m’exprimer ainsi) de tout bois pour trouver des armes partout. C’était encore pire au Sud.
L’arme était certes novatrice et très bien fabriquée, mais elle se révéla impopulaire auprès des troupes.
L’expansion naturelle des étuis post tir provoquait fréquemment des blocages de douilles dans la chambre en raison de l’expansion de la partie avant de l’étui. D’où un recours assez fréquent au couteau pour retirer les étuis récalcitrants…
Une étude globale menée en 1864 par L’Ordnance sur l’efficacité / utilisation des armes individuelles réglementaires en service dans les armées de l’Union, souligna ces difficultés d’extraction sur les Gallagher. Cela n’empêcha néanmoins pas une dernière commande de 100 carabines en décembre 1864.
Parallèlement Richardson & Overman anticipant la généralisation des cartouches métalliques à percussion annulaire et une standardisation vers la cartouche 56-50 Spencer adopta son modèle pour ce calibre en remplaçant la cheminée supportant l’amorce par un percuteur. C’est la Gallagher « 2° type ».
Les défauts soulignés dans les rapports mentionnés ci-dessus n’empêchèrent pas une nouvelle commande de 5000 carabines à cartouche métallique en 56-50 en mars 1865. Les armes furent livrées en mai et juin de la même année. Donc encore après guerre!
In fine donc les Gallagher furent donc livrées à hauteur de 22.728 armes seulement ce qui est, globalement, très peu. Compte tenu de ce faible nombre produit et du temps qui passe, c’est aujourd’hui une arme rare qui n’existe le plus souvent qu’en reproduction à la différence des Spencer ou des fusil Springfield par exemple.
A noter qu’en 1870 Schuyler, Hartley & Graham, un grossiste de New York, en revendit 2.500 à 12.5 $ pièce au gouvernement de la Défense Nationale pour la guerre de 1870-71. Ces armes furent revendues par l’arsenal de Bayonne en 1873. Je vous ai mis une photo d’un beau cavalier du Nord avec sa Gallagher… Histoire quand tu nous tiens.
Les carabines Gallagher d’époque sont très rares et même chez nous en dépit de la revente des domaines de 1873.
Richardson & Overman ont bien tenté des modification civiles après guerre mais le marché était saturé d’armes de surplus après 1865. Et nombre des survivantes revendues en surplus post guerre de Sécession ont été transformées plus ou moins « artistiquement » par leurs propriétaires en des calibres d’une grande variété .
Les reproductions ne sont pas légion non plus. Et maître Flingus vous a déniché la seule qui soit de très belle fabrication.
Et pour cause: il s’agit d’une fabrication de Erma en Allemagne – Elle porte fièrement en boitier le logo Wischo (Groupe Voere) et la mention « Gallagher Modèle 1860 Mfd (manufactured) by Erma Werke Made in W. Germany ».
La fabrication est sans reproche – aciers de qualité superbe – bois de noyer sombre de haute qualité aussi – ajustements intraitables. Vraiment du Made in Allemagne de l’Ouest.
Les bois ne portent que quelques légères traces de manipulation superficielles, en crosse essentiellement, coté gauche -C’est vraiment superficiel donc rattrapable en plus.
Les aciers possèdent encore 100% de leur bronzage d’origine et aucune oxydation même légère. Très éparses et légèrissimes rayures – très exagérées par mes gros plans comme d’habitude et qui ne se voient pas arme en main. Au total excellent état pour l’arme – TBE++
La mécanique est parfaite – percussion comprise. Le levier et son bouton de fixation sous crosse fonctionnent impeccablement. Armement et crans parfaits.
Organes de visée parfaitement fonctionnels et conformes à l’arme d’époque.
L’arme est en calibre .54 – Elle peut se recharger par la bouche, en cartouche papier ou au moyen d’étuis laiton proches de ceux utilisés à l’époque mais en plus costaud ce qui règle les problème d’extraction de l’étui à la condition de ne pas surcharger.
On trouve ces étuis en Allemagne et aux USA et si vous avez des difficultés en anglais je m’entremettrai pour vous les acquérir si vous en souhaitez. J’en fournis déjà un avec la carabine à titre de modèle et d’essai. La copie de la notice et un tuto de rechargement sont disponibles sur demande.
A noter aussi un exceptionnel canon en état miroir – Pour information, lors de la création de cette réplique, en 1978, les canons utilisé par Erma ont été fournis par personne d’autre et rien moins que …. Lothar Walter, le plus prestigieux fabricants de canons de fusils au monde!
Ces armes ont été pour la plupart exportées aux USA pour le fameux détaillant Navy Arms connu pour la qualité de ses produits. C’est ce qui explique aussi la difficulté à trouver cette Gallagher sous nos climats.
D’ailleurs la mention « Navy arms &co Ridgefield N.J » apparait sous le canon dans l’alignement du numéro de série. La série n’a pas dépassé les 5.000 armes produites. Superbe carabine et très peu courante.
In fine une des plus rares et difficiles à trouver des répliques relatives à la Guerre de Sécession, dans une fabrication premium de la fin des années 1970 impensable aujourd’hui et en excellent état – Un très bel ajout à une collection d’armes de la guerre de Sécession ou de 1870.
Arme de catégorie D f) au CSI : CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.
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