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Très belle et peu courante levier sous garde Marlin 336 – Cal.30-30 – Rare poinçon « JM » – Arme de fabrication Marlin d’avant faillite – Une vraie Marlin de chez Marlin ! – Superbe fabrication de 1973 – Ajustements de rêve – Excellent État ! – TBE++

Armes Longues de catégorie C

Très belle carabine à levier sous garde Marlin 336 – Calibre 30-30 ou 30WCF – Rare Poinçon « JM » – Arme de fabrication Marlin de 1973 d’avant la reprise par Remington – Une vraie ! – Superbe fabrication en beau noyer avec des ajustements intraitables – Très beaux bois – Bronzage impeccable Canon et mécanique au top – Meilleure que les Ruger ! – Une des dernières vraies Marlin de chez Marlin – Occasion à l’état de quasi neuf !

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Description

La carabine à levier de sous-garde fera toujours figure d’arme éternellement jeune.

Une arme de pionnier. Une arme de cow-boys et de outlaws en règlement de comptes. Une arme à la bataille contre les indiens. Une arme d’homme libre face au défi et à la nature. Une arme de rêve de gosse aussi…

Aujourd’hui, elle fait encore figure d’étendard de la Liberté dans de nombreux états US qui limitent l’accès aux fusils d’assaut.

Classées en catégorie C, maniables, légères, puissantes, « stylées » comme diraient les jeunes aujourd’hui, ce sont des armes fort plaisantes à tirer et dont l’efficacité autant sur la cible au stand que sur le cochon à la chasse se mesure à plus de 150m. Résultat « Street crédible » toujours comme disent les jeunes.

Qu’est ce qu’une Marlin 336 ? Une levier sous garde. Certes. Mais encore ?

Pour répondre à cette question, il faut repartir des Marlin 1893 et 1894.

La première Marlin « moderne » est sortie des usines en 1893. Ce millésime était destiné à remplacer les modèles 1881 et 1889, dont L.L Hepburn, ingénieur maison, transfuge de chez Colt, simplifie le design, leur permettant d’atteindre une quasi perfection.

Vers 1890, la concurrence est alors très rude dans le monde des carabines à répétions tant le concept est populaire.

Bon marché et offrant une puissance de feu sans pareil. Grâce à elles, quelques hommes peuvent ainsi avoir la force d’une petite armée!

Les vrais frères Dalton, après avoir attaqué le train de Santa Fé le 9 mai 1891, armés de Winchester à levier sous garde purent ainsi tenir tête à 4 contre toute une milice armée de bons vieux fusils de chasse chargés à chevrotines…

La 1893 est une simplification et une fiabilisation du modèle 1889. Et elle est destinée aux « gros calibres » ou « longs » genre 32-40, 38-55, 30-30, et suivants. Elle sera dérivée dans de nombreux calibres d’armes de poing ou mixtes (selon notre législation à nous) pour devenir la 1894. La 1894 c’est juste une 1893 destinée aux 32-20, 38-40, 44 mag, 45 Colt et assimilés.

Du coup, les boitiers sont différents en taille (c’est même à ça qu’on les reconnait) même si, certaines pièces, ont été interchangeables comme les crosses.

Et la 95, c’est une 93 faite pour avaler, elle, des cartouches encore plus grosse que la 93 genre 40-82, 40-65, 45-70,45-90 et consort. Aujourd’hui elle est ressortie uniquement en 45-70 Gvt. Mais, historiquement, c’est ça.

La Marlin 336 est elle-même un développement de la 1893, abandonnée en production en 1936 (la 1894, elle fut arrêtée en 1935).

Il y a bien eu un modèle 36 en 1936 pour succéder à la 1893 avec changement de crosse, de fut et d’organes de visée dans le but de redresser les ventes des modèles 1893 qui faisait un peu vieillots à l’époque (produits quand même de 1893 à 1936!).

Bref en lui donnant un nouveau look. Mais c’était essentiellement un rajeunissement.

En revanche, le modèle 336, introduit lui en 1948, et lui, toujours produit de nos jours, marqua de vraies améliorations avec notamment un système de verrouillage repensé, plus simple et plus solide et surtout avec la fameuse culasse ronde qui remplaçait la culasse « square » ou « carrée » des modèles précédents.

En quoi est-ce important ?

Le boitier des culasses rondes n’est pas usiné sur le côté arrière droit comme pour les culasses carrées. La culasse est ainsi entourée de métal sur tout son pourtour et soutenue sur les deux côtés de l’arme. Les boitiers à culasse carrée sont eux ouverts sur le côté droit.

L’usinage un peu plus complexe des boitiers de culasse des armes à culasse ronde type 336 les rend plus résistants aux pressions. C’est aussi ce qui donne cette sensation (réelle) de solidité supérieure de la 336 comparée aux Marlin précédentes (et même aux Winchester type 94 sa principale concurrente!) avec un peu moins de jeu à la manipulation en plus.

A noter que c’est aussi cette construction visionnaire qui a permis à la 336 de s’adapter sans problème à la montée en puissance des calibres après 1945.

Ce n’est pas pour rien non plus que les nouvelles marques se lançant dans les carabines à levier reprennent quasiment toutes le mécanisme et la configuration des Marlin. Que ce soit Pedersoli, Chiappa, Henry, Rossi et Smith et Wesson désormais, tous leurs modèles destinés à la chasse ou bien tactiques sont construits sur une architecture Marlin.

Marlin fut, dès 1881, la première firme à proposer un boîtier fermé et avec une éjection latérale. Outre une rigidité renforcée du boitier, cela permettait la pose d’optiques. Il faudra attendre les années 1970 pour que la concurrence propose en option des carabines dites angle eject. A noter que le boitier de la 336 est aussi plus apte à recevoir des optiques que ses prédécesseurs 1893 et 1894.

Si les fameuses micro grooves (« micro rayures ») des canons Marlin furent testées sur le modèle 322 en .222 Rem à levier d’armement classique (avec d’ailleurs des problèmes d’usure prématurée dans les premières fabrications ensuite résolus par un changement d’acier), c’est bien sur la 336 qu’elles furent généralisées. Brevetées en 1953, ces rayures Marlin furent ensuite généralisées à toutes la gamme en 1956.

Orgueil de la marque, ces canons micro-groove permettent une précision accrue, un encrassement réduit et une résistance à l’usure également significativement accrue.

Bref la Marlin 336 est une valeur sûre et éprouvée du monde des leviers sous garde. Il en a été vendu plus de 5 millions. Les 1895 modernes de Marlin reprennent elles-aussi l’architecture de la 336 et pas celle des 1895 d’origine.

De meilleure concurrente et outsider de la Winchester 1894 pendant longtemps, elle est devenue à partir des années 1980 la principale levier sous garde vendue aux USA dans un pays de tireurs passionnés et exigeants. Et vous savez désormais pourquoi.

 

Notre Marlin 336 de ce jour est superbe. Mais aussi un peu particulière. C’est une très belle arme de tir et de chasse certes mais c’est aussi un collector en quelque sorte.

Comme souvent dans mon métier, on passe des mois, voir des années, sans voir un modèle précis et ou un peu « pas fréquent », et puis, tout à coup, on en trouve deux ou trois coup sur coup. C’est bien le cas avec ma Marlin 336 de ce jour car j’en avais déjà récupéré une il y a quelques mois.

Elle en en effet marquée d’un poinçon « JM » en canon. Ce poinçon est aux initiales de John Marlin, le fondateur de la marque. C’est le signe d’une fabrication d’avant la reprise de Marlin de 2008 et de ses conséquences. Le « JM » est à Marlin ce que le pré-64 est à Winchester. On va y revenir.

2008 c’est l’année de rupture chez Marlin un peu comme 1964 chez Winchester ou 1982 chez Smith.

Ces Marlin « d’origine », fabriquées par Marlin, ainsi poinçonnées, sont particulièrement recherchées aux USA pour leurs qualités de fabrication qui ont fait la réputation de la marque. Ce poinçon « JM », c’est même le dernier poinçon qui était apposé au terme du contrôle qualité de chez Marlin quand l’usine existait encore.

J’ai pu comparer cette fabrication 100% Marlin avec des 336 récentes de Ruger (pourtant pas mal du tout) ou avec des fabrications Remington. Il n’y a pas photo. Les amateurs américains de Marlin recommandent même d’éviter les fabrications « Marlin » entre mi 2010 et 2014.

Et ils recherchent activement celles estampées « JM » comme celle de ce jour à condition qu’elles soient en bon état.

Pourquoi  ?

Début 2008, Marlin, en difficultés financières pour n’avoir jamais voulu rogner sur la qualité dans un marché toujours plus tiré vers le « apachère », est rachetée par Remington. Courant 2009 et 2010, Remington ferma progressivement les deux sites Marlin pour déménager la production sur ses sites Remington à Ilion à coté de New York et à Mayfield dans le Kentucky.

A compter de la reprise effective courant 2010 par Remington (qui n’était déjà plus que l’ombre de lui-même et déjà devenue « Outdoor Company »…), les standards de production baissèrent suffisamment pour provoquer les soucis de qualité relevés par les tireurs américains (bris de pièces, finitions aléatoires, métaux micro-bullés, etc…). Remington corrigea le tir, si je puis dire, vers 2014/15 mais ne put éviter lui-même la faillite à son tour en 2020.

La marque Marlin est désormais produite par Sturm Ruger qui l’a reprise à la faillite de Remington avec des critères de fabrication certes modernes mais très sérieux comme Ruger sait les gérer.

Vous pouvez donc acheter une Marlin 95 ou une 336 neuve ou post-2016 aveuglément même si les finitions et ajustements ne seront jamais ceux de la grande époque Marlin dont notre carabine de ce jour est une très belle représentante.

Avec son numéro de série commençant en 27069xxx, et son bon poinçon « JM » notre arme est une de la grande époque Marlin en son site historique de North Haven (le lieu de production est indiqué en canon et, rappel, depuis 1973, on détermine l’année de production d’une Marlin en soustrayant les deux premiers chiffres du n° de série du chiffre 100 donc ici 100 – 27 =73 donc 1973 ). 

Notre arme est donc une des toutes premières du nouveau système de numérotation.

Et c’est vrai qu’elle est bien finie, et des plus agréables à manipuler.

C’est un modèle standard en noyer de grande qualité. Les bois sont superbes, avec peu de marques de manipulation ou rayures. Les moindres défauts sont comme d’habitude très exagérés par mes TRES gros plans. Et tous les points blancs , taches et autres en gros plan c’est juste de la saleté car elle est à nettoyer de A à Z. Mais les bois sont vraiment très beaux. Même sale, en main et pas en gros plan, on de croirait jamais qu’elle a déjà 52 ans!

Autre signe de qualité de son époque de fabrication, elle porte bien encore en dessous de crosse le fameux insert « Bull Eye » (« œil de bison », point visé autrefois par les chasseurs de bisons et exprimant tout à la fois la qualité de précision d’un tir et le rond noir des cibles en américain).

Ce bull eye était inséré chez Marlin comme symbole des qualités de précision de la marque. C’était aussi un très bon moyen de signaler le rayon des Marlin, posées verticalement en râtelier, chez l’armurier.  On voyait la série des bull eyes de loin. Cela les distinguait illico du rayon des Winchester pour que le client aille directement au meilleur produit… 

Ce symbole marketing de qualité qui nécessitait encore une étape de fabrication supplémentaire pour son insertion a été supprimé vers 1980. Comme si Rolls supprimait sa Victoire de Samothrace de ses sommets de radiateur…

La détente dorée est aussi un petit plus « Marlin » de la grand époque même sur ses armes « standards ».

Les fers ne sont pas en reste avec un bronzage de qualité, très épais, et présent à 100% sans coups ni manque. Une légère griffure en boitier qui ne se voit que dur mes très gros plans encore une fois. Mais comme ça vous savez tout. Aucune oxydation.  La portière de chargement ne porte que de très légères marques d’introduction de munitions, signe immanquable d’un usage plus que limité. TBE++

Les vis sont également en état parfait.

L’arme est lourde (à l’aveugle une 336 se reconnait d’une 94 moderne au poids), critère des bonnes fabrications de ces années là et merveilleusement ajustée. L’ouverture naturelle de la culasse est un plaisir, rien n’a de jeu. Il faudra juste nettoyer à fond et la re-graisser. L’impression de sérieux qui s’en dégage est un bonheur en soi.

C’est mieux bien mieux que Remington et même mieux que celles qui sortent désormais de chez Ruger, pourtant fabricant de bonne qualité. C’est ferme et souple à la fois. On ajustait encore à la main. Ça durera plus longtemps en plus. Maître Flingus est dans son petit monde à lui et il sourit dans sa grotte. 

La détente est particulièrement nette pour « une usine ». Le chien a été complété d’un fort utile prolongateur latéral qui fait de son armement un petit bonheur du jour en soi.

Il peut se démonter avec une petite clé hexagonale sans souci. Mais je conseille vivement de l’y laisser surtout à la chasse car c’est un plus indéniable y compris avec des gants.

Le canon est un classique 20 pouces micro-grooves de la marque à 12 rayures (on les reconnait illico à ça). Il est aussi miroir que ma glace de salle de bain.

L’arme est dotée d’un guidon sous tunnel et de la classique hausse Buckhorn (crocodile chez nous!). Classique mais excellente ligne de visée.

Belle plaque de couche Marlin d’origine de ces belles années en superbe état. C’est rare pour une arme de 52 ans et montre encore une fois un usage très limité.

Il existe une foultitude d’accessoires pour la 336 et l’acheteur pourra se faire plaisir en customisation s’il le souhaite.

Le boitier est percé d’origine pour y fixer une optique de votre choix. Un point rouge sur rail serait parfait dessus.

L’arme est dans le grand classique calibre 30-30, facile à trouver, à recharger et bénéficiant d’un vaste choix d’ogives et de rechargements « usine ».

In fine une vraie et peu courante Marlin de chez Marlin, l’équivalent des pré-64 de chez Winchester, une des toutes dernières de la encore meilleure époque de fabrication, dans un modèle classique, bien équipé et customisable. Et en état excellent.

Bref une fabrication d’exception au prix de l’occasion d’une fabrication récente. Pour une super arme à levier sous-garde, un indispensable de tout râtelier qui se respecte. Du grand Marlin.

Aller acheter une Winchester neuve ou d’occasion de fabrication post-1964 à un prix proche de celle-là, qui bouge de partout et passera moins bien les années, tient du masochisme. Mais chacun fait ce qui lui plait comme dit la chanson…

 

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité y compris médecin ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente et CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!

Rappel: avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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