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Très belle Levier sous garde Marlin 336 – Cal.30-30 – Rare poinçon “JM” – Arme de fabrication Marlin d’avant faillite – Une vraie Marlin de chez Marlin ! – Superbe fabrication – Ajustements de rêve – État neuf !
Armes Longues de catégorie CTrès belle carabine à levier sous garde Marlin 336 – Calibre 30-30 ou 30WCF – Rare Poinçon “JM” – Arme de fabrication Marlin d’avant la reprise par Remington – Une vraie ! – Superbe fabrication en beau noyer avec des ajustements intraitables – Canon et mécanique au top – Meilleure que les Ruger – Une des dernières vraies Marlin de chez Marlin – Occasion à l’état de neuf !
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Description
La carabine à levier de sous-garde fera toujours figure d’arme éternellement jeune.
Une arme de pionnier. Une arme de cow-boys et de outlaws en règlement de comptes. Une arme à la bataille contre les indiens. Une arme d’homme libre face au défi et à la nature. Une arme de rêve de gosse aussi…
Aujourd’hui, elle fait encore figure d’étendard de la Liberté dans de nombreux états US qui limitent l’accès aux fusils d’assaut.
Classées en catégorie C, maniables, légères, puissantes, “stylées” comme diraient les jeunes aujourd’hui, ce sont des armes fort plaisantes à tirer et dont l’efficacité autant sur la cible au stand que sur le cochon à la chasse se mesure à plus de 150m. Résultat “Street credible” toujours comme disent les jeunes.
Qu’est ce qu’une Marlin 336 ? Une levier sous garde certes mais encore ?
Pour répondre à cette question, il faut repartir des Marlin 1893 et 1894.
La première Marlin « moderne » est sortie des usines en 1893. Ce millésime était destiné à remplacer les modèles 1881 et 1889, dont L.L Hepburn, ingénieur maison, transfuge de chez Colt, simplifie le design, leur permettant d’atteindre une quasi perfection.
Vers 1890, la concurrence est alors très rude dans le monde des carabines à répétions tant le concept est populaire.
Bon marché et offrant une puissance de feu sans pareil. Grâce à elles, quelques hommes peuvent ainsi avoir la force d’une petite armée!
Les vrais frères Dalton, après avoir attaqué le train de Santa Fé le 9 mai 1891, armés de Winchester à levier sous garde purent ainsi tenir tête à 4 contre toute une milice armée de bons vieux fusils de chasse chargés à chevrotines…
La 1893 est une simplification et une fiabilisation du modèle 1889. Et elle est destinée aux “gros calibres” ou “longs” genre 32-40, 38-55, 30-30, et suivants. Elle sera dérivée dans de nombreux calibres d’armes de poing ou mixtes (selon notre législation à nous) pour devenir la 1894. La 1894 c’est juste une 1893 destinée aux 32-20, 38-40, 440, 44 mag, 45 Colt et assimilés.
Du coup, les boitiers sont différents en taille (c’est même à ça qu’on les reconnait) même si certaines pièces ont été interchangeables comme les crosses.
Et la 95, c’est une 93 faite pour avaler, elle, des cartouches encore plus grosse que la 93 genre 40-82, 40-65, 45-70,45-90 et consort. Aujourd’hui elle est ressortie uniquement en 45-70 Gvt. Mais, historiquement, c’est ça.
La Marlin 336 est elle-même un développement de la 1893, abandonnée en production en 1936 (la 1894, elle fut arrêtée en 1935).
Il y a bien eu un modèle 36 en 1936 pour succéder à la 1893 avec changement de crosse, de fut et d’organes de visée dans le but de redresser les ventes des modèles 1893 qui faisait un peu vieillots à l’époque (produit quand même de 1893 à 1936!). Bref en lui donnant un nouveau look. Mais c’était essentiellement un rajeunissement.
En revanche, le modèle 336, introduit lui en 1948, et lui toujours produit de nos jours, marqua de vraies améliorations avec notamment un système de verrouillage repensé, plus simple et plus solide et surtout avec la fameuse culasse ronde qui remplaçait la culasse “square” ou “carrée” des modèle précédents.
En quoi est-ce important ? Le boitier des culasses ronde n’est pas usiné sur le côté arrière droit comme pour les culasses carrées. La culasse est ainsi entourée de métal sur tout son pourtour et soutenue sur les deux côtés de l’arme. Les boitiers à culasse carrée sont eux ouverts sur le côté droit.
L’usinage des boitiers de culasse des armes à culasse ronde type 336 les rend plus résistants aux pressions et c’est aussi ce qui donne cette sensation (réelle) de solidité supérieure de la 336 comparée aux Marlin précédentes (et même aux Winchester type 94 sa principale concurrente!) avec moins de jeu à la manipulation en plus.
A noter que c’est aussi cette construction visionnaire qui a permis à la 336 de s’adapter sans problème à la montée en puissance des calibre après 1945.
Ce n’est pas pour rien non plus que les nouvelles marques se lançant dans les carabines à levier reprennent quasiment toutes le mécanisme et la configuration des Marlin. Que ce soit Pedersoli, Chiappa, Henry, Rossi et Smith et Wesson désormais, tous leurs modèles destinés à la chasse ou bien tactiques sont construits sur une architecture Marlin.
Marlin fut, dès 1881, la première firme à proposer un boîtier fermé et avec une éjection latérale. Outre une rigidité renforcée du boitier, cela permettait la pose d’optiques. Il faudra attendre les années 1970 pour que la concurrence propose en option des carabines dites angle eject. A noter que le boitier de la 336 est aussi plus apte à recevoir des optiques que ses prédécesseurs 1893 et 1894.
Si les fameuses micro grooves (“micro rayures”) des canons Marlin furent testées sur le modèle 322 en .222 Rem à levier d’armement classique (avec d’ailleurs des problèmes d’usure prématurées dans les premières fabrications ensuite résolus par un changement d’acier), c’est bien sur la 336 qu’elles furent généralisées. Brevetées en 1953, ces rayures Marlin furent ensuite généralisées à toutes la gamme en 1956.
Orgueil de la marque, ces canons micro-groove permettent une précision accrue, un encrassement réduit et une résistance à l’usure significativement accrue.
Bref la Marlin 336 est une valeur sûre et éprouvée du monde des leviers sous garde. Il en a été vendu plus de 5 millions
De meilleure concurrente et outsider de la Winchester 1894 pendant longtemps, elle est devenue à partir des années 1980 la principale levier sous garde vendue aux USA dans un pays de tireurs passionnés et exigeants. Et vous savez désormais pourquoi.
Notre Marlin 336 de ce jour est superbe. Mais aussi un peu particulière. Un dernier collector en quelque sorte.
Elle en en effet marquée d’un poinçon “JM” en canon. Ce poinçon est aux initiales de John Marlin, le fondateur de la marque. C’est le signe d’une fabrication d’avant la reprise de Marlin de 2008 et de ses conséquences. On va y revenir.
2008 c’est l’année de rupture chez Marlin un peu comme 1964 chez Winchester ou 1982 chez Smith…
Ces Marlin d’origine ainsi poinçonnées sont particulièrement recherchées aux USA pour leur qualité de fabrication traditionnelle de la marque avant ses mésaventures et sa fin. C’est même le dernier poinçon qui était apposé au terme du contrôle qualité.
J’ai pu comparer cette fabrication avec des 336 récentes de Ruger ou des fabrications Remington. Il n’y pas photo. Les amateurs américains recommandent même d’éviter les fabrications “Marlin” entre fin 2010 et 2014. Et ils recherchent activement celles estampées “JM” comme celle de ce jour à condition qu’elles soient en bon état.
Pourquoi ?
Début 2008, Marlin, en difficultés financières pour n’avoir jamais voulu rogner sur la qualité dans un marché toujours plus tiré vers le “apachère”, est rachetée par Remington. Courant 2009 et 2010, Remington ferma progressivement les deux sites Marlin pour déménager la production sur les sites de Remington à Ilion à coté de New York et à Mayfield dans le Kentucky.
A compter de la reprise effective courant 2010 par Remington (qui n’était déjà plus que l’ombre de lui-même et déjà devenue Outdoor Company…), les standards de production baissèrent suffisamment pour provoquer les soucis de qualité relevés par les tireurs américains (bris de pièces, finitions aléatoires, métaux micro-bullés, etc…). Remington corrigea le tir, si je puis dire, vers 2014 mais ne put éviter lui-même la faillite à son tour en 2020.
La marque Marlin est désormais produite par Sturm Ruger qui l’a reprise à la faillite de Remington avec des critères de fabrication certes modernes mais très sérieux comme Ruger sait les gérer.
Vous pouvez donc acheter une Marlin 95 ou une 336 neuve ou post-2016 aveuglément même si les finitions et ajustements ne seront jamais ceux de la grande époque Marlin dont notre carabine de ce jour est une des dernière représentante.
Avec son numéro de série commençant en 920225xx, et son bon poinçon “JM” notre arme est une des toutes toutes dernières produites par Marlin en son site historique de North Haven en 2008 (le lieu de production est indiqué en canon et, rappel, depuis 1973, on détermine l’année de production d’une Marlin en soustrayant les deux premiers chiffres du n° de série du chiffre 100 donc ici 100 – 92 =08 donc 2008 ).
Et c’est vrai qu’elle est bien finie, et des plus agréables à manipuler.
C’est un modèle en finition”Luxe”. C’est à dire que ses bois sont en noyer de qualité. Il sont superbes sans aucune marque de manipulation. Neufs en fait. En version Luxe, l’arme a aussi reçu un quadrillage à l’écossaise splendide en fût et en poignée et une détente dorée.
Les fers ne sont pas en reste avec un bronzage de qualité et présent à 100% sans coût ni griffure. La portière de chargement ne porte aucune rayure, signe immanquable d’un usage plus que limité voire proche de zéro. Neuf encore une fois !
Les vis sont neuves aussi et n’ont jamais été démontées.
L’arme est lourde (à l’aveugle une 336 se reconnait d’une 94 au poids), critère des bonnes fabrications de ces années là et merveilleusement ajustée. L’ouverture naturelle de la culasse est un plaisir, rien n’a de jeu. L’impression de sérieux qui s’en dégage est un bonheur en soi.
C’est mieux que Remington et même mieux que celles qui sortent désormais de chez Ruger, pourtant fabricant de qualité. Ça durera plus longtemps en plus. Maître Flingus est dans son petit monde à lui et il sourit dans sa grotte. La détente est particulièrement nette pour une usine.
Le canon est un classique 20 pouces micro-grooves de la marque à 12 rayures (on les reconnait illico à ça). Il est aussi miroir que ma glace de salle de bain pour ses 16 ans d’adolescent.
L’arme est dotée d’un guidon fibre et d’un œilleton /dioptre dit “peep sight” de marque Williams made in USA aussi et de grande qualité.
Il existe une foultitude d’accessoire pour la 336 et l’acheteur pourra se faire plaisir en customisation s’il le souhaite.
Le boitier est percé d’origine pour y fixer une optique de votre choix.
L’arme est dans le grand classique calibre 30-30, facile à trouver, à recharger et bénéficiant d’un grand choix d’ogives et de rechargement “usine”.
In fine une vraie et peu courante Marlin de chez Marlin, une des toutes dernières de la encore meilleure époque de fabrication, dans un modèle classique, bien équipé et customisable. Et à l’état de neuf absolu en prime.
Bref une fabrication d’exception, neuve, au prix de l’occasion d’une fabrication récente… Pourquoi payer plus cher et se faire moins plaisir ?
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité y compris médecin ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente et CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!
Rappel: avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour vos formalités armes entre particuliers, le rachat de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vos questions armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com