Menu
950,00€
Très belle reproduction de Carabine de précision Edwin Wesson – Modèle vers 1845/49 – Cal .50 – Fabrication Italienne Moffra di Mainardi pour Hege en Allemagne – Arme poudre noire réputée pour sa précision longue distance – Très belles finitions – Jaspage à 90% – Bois en TBE – Très beau canon – Excellente mécanique – Arme de 1978 – Superbe et rare dans le monde poudre noire- TBE++
Armes longues de Catégorie DTrès belle reproduction de Carabine de précision Edwin Wesson – Modèle vers 1845/49 – Cal .50 (bien plus rare que la .45) – Fabrication Moffra di Mainardi pour Hege en Allemagne – Arme de 1978 à poudre noire réputée pour sa précision longue distance – Très belles finitions – Bronzage à 100% sans aucune oxydation – Jaspage à 90% – Bois en TBE très bien ajustés – Très beau canon – Excellente mécanique – Boite de réserve amorces gravée et bien fonctionnelle – Baguette d’origine en TBE – Vis en TBE aussi – Adaptable dioptre et lunette – Superbe et rare dans le monde poudre noire – TBE++
1 en stock
Description
Il était trois frères: Edwin, Daniel et Frank. Dans l’ordre d’apparition sous le soleil. Au nom de famille célèbre dans le monde entier : Wesson.
On les confond parfois (et on va voir pourquoi). Et leurs fusils (au moins pour ceux de Franck et de Edwin) encore plus souvent. Notamment sur les forums.
Une fratrie très armurière quand même. Et un peu mystérieuse. Et surtout oubliée pour les frères de Daniel.
On insiste donc pas pour l’instant sur Daniel B. (pour Baird) Wesson (1825-1906). En rencontrant Horace Smith (1808-1893), il fondera, en de multiples péripéties, y compris de se faire voler sa propre entreprise par un certain Oliver Winchester en 1856, une légende de l’armement individuel.
La saga Smith & Wesson est trop longue pour être racontée ici.
On sait déjà moins de choses sur Franklin Wesson (1828-1899), dit Frank, le petit cadet. Mais, il a néanmoins aussi marqué l’histoire de l’armement. Et à double titre.
D’abord, Frank Wesson a créé,entre 1859 et 1888, une série de carabines à un coup avec chargement par la culasse qui ont marqué l’histoire. On sait qu’il a vécu à Worcester, dans le Massachusetts. Il semble y avoir vécu jusqu’en 1879. Il a aussi certainement vécu à Springfield entre 1865 et 1872. Puis, à partir de 1888, il s’évapore totalement du monde de l’armement.
En novembre 1862, sous le N° 36.925, il déposa le brevet du tout premier fusil à basculement du canon utilisant une des premières cartouches métalliques de l’Histoire. C’était une cartouche métallique à percussion annulaire. Notre Franck était donc un vrai novateur. Sûrement plus que Daniel.
Cette carabine est reconnaissable à son double jeu de pontets et détentes. Jeu qui ressemble, en apparence, à celui de nos célèbres fusils stéphanois du modèle « Ideal » dit « à lunettes ». Sur ce Fusil Wesson 1862, le premier jeu de détente et sa mécanique visaient à l’ouverture de la culasse, le second à l’arrière faisait office d’une classique détente.
Cette arme visait originellement et essentiellement le marché civil. Elle exista dans les calibres 32, 38 et 41 annulaire avec des canons allant de 680 à 760mm.
Mais la Guerre de Sécession arriva en avril 1861 pour sérieusement dériver à compter de 1862.
Les militaires de l’Union, cherchant des armes partout, remarquèrent cette arme au chargement des plus rapides et de bonne facture. Mais ils la voulurent dans un calibre plus costaud. La carabine Frank Wesson militaire fut donc produite exclusivement en calibre 44RF.
Entre 3 et 4.000 de ces armes, en calibre 44 annulaire finirent donc dans les mains des milices bleues, d’abord du Kentucky puis de l’Illinois. D’autres commandes suivirent pour des chiffres incertains dont une centaine d’exemplaires au moins pour les unités de cavalerie de l’Ohio. Elle fut aussi vendue aussi aux troupes de l’Indiana, du Missouri et du Kansas.
On les a vues pour sûr aux Batailles de Gettysburgh (1863) et de Wesport (1864). On sait aussi qu’elles furent utilisées aussi par des cavaliers du terrible William Quantrill lors de l’épouvantable massacre de Lawrence en août 1863.
Revendues par l’Ordnance après la Guerre, on en a trouvé des balles sur le champs de bataille de Little Big Horn (1876) ou sur celui de la bataille de Hembrillo contre les Mescaleros et les Apaches (en 1880).
Buffalo Bill en possédait une (en compétition!) et on sait que sa troupe du fameux Wild West show en utilisa.
Tout cela n’est pas tout à fait rien, vous l’avouerez.
Néanmoins notre Frank ne semble s’être intéressé qu’à la création et ne développa absolument aucun effort commercial pour vendre ses armes. Il n’était pas Daniel.
Il confia ses ventes à un distributeur, Ben Kitteridge de Cincinnati dans l’Ohio, qui ne semble pas non plus avoir brillé par ses talents commerciaux auprès des militaires ou des civils.
In fine, peut-être seulement 20.000 de ces armes, dont on distingue 5 types en fonction des longueurs de canons et de diverses modifications, furent écoulées jusque 1888. Dont, peut être, 4.000 armes militaires en calibre 44 annulaire lors de la guerre de Sécession. Ça a du lui suffire pour vivre, lui et ses employés.
S’y ajoutent moins de 300 carabines de sport à bloc tombant en plus. Armes absolument superbes au demeurant. Elles sont très rares et recherchées aux USA. Comptez dans les 20.000 dollars en TBE.
Mais leur concepteur s’est perdu dans les brumes de l’Histoire. Et on ne sait même pas exactement où ces armes, y compris nos 20.000 modèles 1862 à canon basculant, furent fabriquées…
L’autre titre de gloire de Frank Wesson est d’avoir été indirectement à l’origine d’une autre firme armurière célèbre, un peu comme son frère Daniel. Mais son prénom a lui s’y est perdu.
En effet, Frank Wesson partagea son brevet initial de 1862 avec un certain Nathan Harrington, un employé qui l’avait peut être épaulé dans sa mise au point de son arme dès 1859 quand Frank avait ouvert son armurerie.
On sait qu’en 1871 il entama partenariat avec un neveu de ce Harrington, Gilbert Harrington, sous le 1er nom de « Wesson & Harrington », et que ce Gilbert Harrington le racheta en 1874. Le dit Harrington fera affaire, dès 1875, avec autre ancien ancien employé de Frank Wesson, William Augustus Richardson pour continuer l’affaire et former une « Harrington & Richardson Company ».
En 1888, l’entreprise sera constituée en société par actions sous le nom de » The Harrington & Richardson Arms Company ». Une autre grande et très célèbre aventure armurière était née qui durera jusque 2015.
Mais sans Frank. A compter de ce jour, plus rien n’est connu sur lui sauf la date de son décès
Décidément peut être un peu trop technique et pas assez requin notre Frank…
Cela semble d’ailleurs une marque de fabrique si je puis dire, de tous les frères Wesson, et même de Daniel, qui s’est quand même fait rouler dans la farine par Oliver Winchester.
Ce qui est sûr c’est que notre arme de ce jour est très fréquemment attribuée à Frank Wesson qui fabriquait effectivement de belles carabines. Alors qu’elle est en fait l’œuvre du 3° larron armurier de la fratrie: Edwin Wesson (1811-1849). L’aîné.
Né sensiblement avant ses frères et mort très précocement à 38 ans en plus, c’est de loin le moins connu. Nombre de ses armes les plus importantes historiquement furent en outre produites post mortem. Ce qui ne contribue pas à sa reconnaissance… Et pourtant.
Armurier lui aussi, il est peut être le plus important des trois frères par son influence, y compris sur le plus heureux en affaires, Daniel, qu’il lança. Et sa courte vie mérite quelques développements.
Le nom de Edwin Wesson est très prestigieux aux USA. Et ses armes y sont excessivement recherchées.
Les auteurs américains soulignent la précision et la qualité de son travail, son talent d’innovateur et sa contribution majeure à l’histoire des fusils de tir comme de chasse. Ses carabines de tir militaire sont somptueuses et se trouvent souvent dans des Musées.
Bien que sa carrière ait été tragiquement écourtée, son influence s’est fait sentir bien au-delà de sa propre vie.
D’abord, en plus de son travail exceptionnel sur les fusils, Edwin Wesson collabora activement avec Daniel Leavitt (1813-1859) au développement d’un revolver à percussion révolutionnaire.
Ce revolver Wesson & Leavitt, produit à partir de la fin des années 1840 et jusque 1852, était d’une conception ambitieuse. Il cherchait et pouvait à rivaliser avec les revolvers Colt.
Fabriqué en calibres .31 et .40, et développé sur la base d’un brevet d’avril 1837, le revolver Wesson & Leavitt possédait un mécanisme de barillet rotatif distinct de celui de Colt (dont le brevet datait lui de février 1836), une arme aussi très en avance sur son temps. Il intégrait également un levier à ressort pour faciliter le rechargement qui n’existait pas sur le Colt.
Ce revolver, produit comme le Walker de Colt à la fin des années 1840, se retrouva au centre d’une furieuse et coûteuse bataille juridique avec Samuel Colt, qui défendait très agressivement ses brevets sur les armes à barillet pour exterminer toute forme de concurrence sur le concept même de barillet.
Le coût du procès intenté par Colt en 1851, après la mort de Edwin en 1849, finit par mettre un terme à la production du revolver Wesson & Leavitt.
Tout comme pour le Walker de Colt, peu avaient été vendus (environ 800). Les perspectives de Edwin Wesson dans le revolver avaient tournées court.
Les Wesson, en la personne de Daniel, eurent néanmoins une vengeance quasi divine quelques années plus tard grâce à un ex employé… de Colt, Rollin White.
En 1856, White, inventeur du barillet à chargement par l’arrière, celui que nous utilisons tous, leur tomba littéralement du ciel directement dans leur bureau. Le redoutable Samuel Colt méprisa en effet l’invention de son employé et, encore plus, sa demande de toucher une petit intéressement sur le développement de son invention. Il le vira.
Daniel Wesson et Horace Smith, eux, écoutèrent très attentivement Rollin White venu les trouver. Et lui donnèrent son petit intéressement.
On connait la suite. Colt venait de se créer pour le siècle à venir son pire concurrent en la personne Horace Smith et Daniel Wesson.
Les seules royalties de Smith& Wesson sur cette invention assurèrent l’avenir de l’entreprise. 7 ans après la mort d’Edwin et 4 ans après le fameux procès.
Némésis quand tu nous tiens…
Ce revolver Wesson & Leavitt est aujourd’hui une arme rare. Mais elle reste significative dans l’histoire des armes et une étape importante dans l’évolution de la conception des armes de poing américaines.
Que faisait Daniel, le futur Wesson de Smith & Wesson, pendant ce temps?
Et bien Daniel B. Wesson terminait son apprentissage dans l’atelier de son frère aîné justement. Il y apprit les méthodes de fabrication des fusils de très haute qualité de son frère. Il y reprendra également tous les principes de savoir-faire et d’innovation démontrés dans le travail de Edwin Wesson sur les revolvers. Un savoir-faire revolver qui ne sera pas perdu.
D. B. Wesson apprenait vite. Avec son frère aîné Edwin, il s’intéressait aussi beaucoup aux armes à répétition de développées par James Hunt et Isaiah Jennings. Les toutes premières aux USA.
Celles qui allaient finir par donner naissance aux fameux pistolets Volcanic, puis à la carabine Henry (Henry que Daniel embauchera) et, finalement, aux célèbres armes Winchester… in fine subtilisées à Wesson par le bel Oliver Winchester…
Dès 1845, considérant que Daniel avait déjà acquis suffisamment de compétences, Edwin Wesson le laissa, à 20 ans, responsable de l’atelier qui produisait alors déjà quelques unes des meilleures armes des jeunes Etats-Unis. L’avenir de Daniel Wesson était tracé. Par Edwin.
Bien qu’il n’y ait aucune preuve documentaire, il est plus que très probable que D. B. Wesson a visité l’atelier de Allen & Thurber en 1846 à l’occasion d’une commande de révolvers à A&T, révolvers qui étaient un complément nécessaires à la réalisation d’une commande de fusils de précision passée à Edwin Wesson pour une expédition en Californie.
Or, un des employés de Allen & Thurber s’appelait Horace Smith.
Smith y bossait à construire des poivrières multi-canons fort à la mode à l’époque. Et il est plus que probable que les deux hommes de la future Smith & Wesson se soient rencontrés pour la première fois à cette époque (1846). Il ne fait par ailleurs aucun doute que Horace Smith était lui aussi très admiratif de la qualité des fusils de Edwin Wesson.
En décembre de la même année, 1846, D. B. Wesson, employé de Edwin, fut également contacté par Samuel Colt et Samuel Walker, qui connaissaient la grande qualité des fusils Edwin Wesson. Ils remirent à Edwin Wesson un prototype de leur tout nouveau revolver Walker.
Il lui demandèrent de fabriquer 1 000 canons et moules à balles coniques pour ce revolver. Colt pu donc finalement lancer son Walker en partie grâce à Edwin Wesson.
En janvier 1847, le Capitaine Walker, Responsable Achats pour un Gouvernement d’un Texas alors en pleine bisbille avec le Mexique, commanda également l’un des excellents fusils Wesson en calibre .44 (50 balles par livre de plomb) et promit un contrat pour 1.000 de ces fusils. Contrat ne se matérialisa jamais.
On était bien avant le fameux procès quand Samuel Colt avait encore besoin des Wesson et particulièrement de Edwin…
Tragiquement, Edwin Wesson mourut en 1849, juste au moment où sa carrière atteignait son apogée. Sa mort prématurée laissa un vide dans le monde de l’armurerie de précision de l’époque. Mais l’affaire perdura.
Après le décès d’Edwin, son frère cadet Daniel B. Wesson reprit l’entreprise et continua à fabriquer des armes dans la tradition d’Edwin. C’est quelques années plus tard, et sur la base de l’entreprise de Edwin qu’il avait maintenue, que Daniel s’associa à Horace Smith pour fonder un des fabricants d’armes les plus emblématiques de l’histoire.
Mais Edwin Wesson était surtout connu pour la fabrication de fusils de tir à chargement par la bouche de très haute qualité. Ces fusils étaient conçus avec un soin extrême pour le tir de précision, ce qui les rendait très recherchés par les tireurs d’élite et les compétiteurs de l’époque.
Car « L’inconnu » Edwin Wesson est aussi l’inventeur des premiers fusils militaires de sniper au monde.
Contrairement aux armes produites en série, les fusils de Wesson étaient souvent fabriqués sur mesure selon des standards très exigeants, avec de longs canons rayés, des détentes doubles réglables (double-set triggers) et de fausses bouches — un dispositif encore apprécié des poudreux de nos jours et destiné à améliorer l’alignement d’une balle calepinée avec les rayures pour une précision améliorée.
Ils furent également parmi les tout premiers dotés d’une lunette ! Vous savez, ces longues lunettes qui courent de la culasse à l’extrémité du canon et qui feront bien des émules tout au long du XIX° siècle.
Le premier achat de fusils de précision militaire à lunette au monde date vraisemblablement de 1852. Et c’était des fusils Edwin Wesson produits désormais par le jeune Daniel Wesson.
On sait qu’en 1852, à Fort Union, le colonel Sumner ordonna au capitaine Shoemaker de se procurer, si possible, vingt fusils Wesson, une carabine lourde ayant une portée d’au moins 400 à 600 yards. Sumner voulait ces armes à longue portée « pour une mission spéciale », dont la nature ne fut jamais révélée… Mais la commande fut passée et livrée.
Ces fusils étaient les derniers conçus par Edwin Wesson avant sa mort en 1849. Fabriqués par Daniel, ces Edwin fusils Wesson seront encore largement utilisées, notamment par le Bataillon de Sharpshooters de l’État de New York, durant la guerre de Sécession où le tir de précision longue distance fera des ravages dans tous les camps.
Nous avons ici affaire à une très belle reproduction de l’une de ces carabines de précisions de Edwin Wesson. Elle est superbe.
C’est le type de modèle que Edwin Wesson produisait un peu avant sa mort vers 1845/1849. Une de ces fameuses premières snipers au monde.
Un petit mystère auréole le ou les fabricants de ces carabines Wesson. Je dis bien « les ». Peut-être successifs.
Ces carabines ont (ou « auraient été » selon certains) créé au début des années 80 par Palmetto, fabricant italien réputé jusque vers 2000. Il exportait essentiellement aux USA et en Allemagne où le client des années 1980 était assez exigeant. Ils ont donc aussi fabriqué pour Hege en Allemagne. La qualité est irréprochable. Et c’est vraiment du beau travail, on va le voir.
En revanche, je vous conseille fort d’éviter, en revolvers surtout, les productions « Palmetto » post-2000 (tous les poinçons italiens en « BM », « BN », « BO », « BP », etc… et postérieurs). Si vous voulez bien suivre les conseils de Maître Flingus, sautez sur les production en « Ax » et n’allez pas au delà de « BL » (1998) en « Bx » car à compter de ces dates une série de sous-traitances /délocalisations en Chine ont sérieusement fait baisser la qualité de production « Palmetto ».
Au passage: Mêmes dates, entre 1985/2005, en gros, selon les pays et les fabricants, et même pente fatale amorcée un peu partout dans le monde de l’arme individuelle de tous type à partir de ces années là. Chez Colt, chez Smith, Chez Manurhin, à la Manuf, chez les italiens, chez tout le monde. Marlin est l’un des derniers tombé au champs d’honneur en 2008.
On voit les conséquences de tout ça aujourd’hui: des productions « moyennes » au mieux, bien marketées, et qui ne dureront pas, Made in « Country pas cher » et néanmoins vendues en neuf à des prix astronomiques…
Ici aucun souci car le poinçon, mal venu, mais lisible est un « AD » on parle donc de … 1978. Autres temps encore.
Mais j’ai donc un gros doute sur une fabrication Palmetto. 1978 déjà…
Je sais que tout le monde répète que ces peu courantes carabines Wesson sont des Palmetto. Mais, sur les versions les plus qualitatives de ses armes rares même en reproduction, ou sur la mienne, je ne vois nulle part le logo à Palmier dans un cercle de Palmetto…
Et celles sur lesquelles on le trouve sont des productions les plus tardives (post 2000 souvent en poinçons).
Pour l’historique que je connais moi dans mon humble coin, Palmetto c’est la boite qui a absorbé Euromanufacture (très bonne qualité encore) – Vers 1980 ? Plus tard ?
Euromanufacture n’était pas un fabricant mais un distributeur qui distribuait notamment la boite originelle de répliques de qualité Moffra di Mainardi qui était active au début des années 1970 et fabriquait déjà ces reproductions de Carabine Wesson de qualité.
Moffra a été distribuée ou absorbée par Euromanufacture vers 75/78 je pense. Je dis tout ça au vu des poinçons car les italiens datent quasi systématiquement et clairement leurs productions. On entend plus parler de Moffra dans les années 80.
Donc si je résume : Mon arme date (1978) d’avant la création de Palmetto. Et elle porte en plus un logo en double triangle au dessus du numéro de série qui, pour mon humble avis, est celui d’Euromanufacture. Ce n’est donc pas du Palmetto. C’est plus que probablement du Moffra de fin de production distribué par Euromanufacture.
Plus mystérieux encore, la mienne est en calibre .50, de 1978, et avec un numéro de série à quatre chiffres quand la plupart de celles présentées sur le net sont en calibre 45 et surtout à trois chiffres avec des poinçons… dans les années 2000.
J’imagine donc, sans certitude aucune, que Euromanufacture puis Palmetto ont fait fabriquer et distribuer ces répliques de Wesson après qu’on ait plus entendu parler de Moffra.
Par qui ? Sais pas.
Mais j’ai noté des variations de finitions assez sensibles selon les années sur ces armes (ajustement des bois, gravures ou pas du boitier de réserve d’amorces, bronzage ou pas de l’embouchoir, impressions de caractères plus ou moins profondes et différences de lettrages de marquages…)
Désolé de ne pas être plus clair sur le producteur que je pense donc être Moffra, ou un reste de production Moffra, en 1978 et certainement pas quelqu’un sous le contrôle de Palmetto.
En tous cas Moffra bossait assez bien pour être distribué par Hege en Allemagne comme indiqué sur le canon. Il est assez amusant de voir que les canons sont marqués « Wesson » tout court et pas « Daniel » ou « Edwin Messon » comme ils auraient pu/du l’être. Je crois que ce n’était clair pour personne chez le producteur.
A leur décharge, il faut dire que la vie de la fratrie Wesson n’est pas si simple comme rapportée ci-dessus.
Ce qui n’empêche pas nombre de marchands d’attribuer ce type de carabine à Frank Wesson alors que c’est du Edwin souvent produit post mortem par le beau Daniel… Bref.
Notre arme est une très belle reproduction à canon lourd qui porte en bouche les orifice permettant d’y loger la fausse-bouche chère à Edwin.
Les bois sont un noyer européen de belle facture qui portent assez peu de marques de manipulations pour une de déjà presque 50 ans…
C’est en soit un témoignage de qualité. Tous les petits défaut de griffures ou autres petits coups sont très exagérées comme d’habitude par mes très gros plans. Aucune fente, aucun manque, aucun éclat. Il suffit de voir les photos d’ensemble de l’arme pour s’en rendre compte. Mais comme ça vous savez tout.
Très beau quadrillage en fut et poignée – Les garnitures sont dans le même beaux bronzage que le canon et ornées de jolies arabesques gravées – Tout est très bien ajusté – L’arme est très soignée en finition. Et tout a bien tenu aux années.
Bois en TBE/TBE+.
Le bronzage, bien épais, est là à 100%. Très peu de marque de manipulation aussi et aucune marque de rouille ou pire de peau d’orange. Bronzage TBE++
Maître Flingus déteste la rouille sur les armes à feu, leur pire ennemi avec les gens trop bien attentionnés…
Un très beau jaspage orne le boitier, le pontet, le chien la cheminée, et la splendide plaque de couche. Du très beau boulot, bien fini. Il est encore là lui aussi à 90%+ après toutes ces années et c’est là encore un indice de la qualité de fabrication. Jaspage TBE++
Vis en excellent état aussi – TBE+
Baguette d’origine en TBE ++
La boite de réserve à amorces et cheminée est encore joliment décorées sur ces premières fabrications de ces reproduction et fonctionne parfaitement.
Canon très lourd à pans, taillé dans un barreau de plus de 30mm d’épaisseur. En calibre .50. Die Grosse Artillerie comme aurait Fritz vers 1915… A nettoyer mais superbe avec de très belles rayures – Canon TBE++
Elles sont bien plus rare en calibre .50 qu’en calibre .45.
Boitier en 100% vrai acier (et pas duralumin) de bonne qualité aussi.
Organes de visée aussi 100% acier y compris la hausse type crocodile (Orcky Mountains pour nos amis US ) et en « cornes de cerf » (Buck Horn) selon la terminologie de ces mêmes amis. Du 100% acier qui ne casse pas au premier réglage. comme chez certains. Suivez mon regard, et pas que dans la poudre noire…
Le guidon fait près de 4 mm d’épaisseur monté sur aronde pour un réglage facilité. Un Mammouth en acier aussi.
L’arme est donc un coffre-fort d’excellente fabrication.
Elle est assez solide pour que nombre d’amateurs y ait souvent rajouté un dioptre (la queue de culasse le supportera largement) ou/et une lunette longue en 10mm façon XIX° ce qui lui donne, il est vrai, un look superbe conforme à sa destination sniper d’origine. Les dioptre BSA type n° 8 lui vont comme un gant.
La mécanique est parfaite avec un stetcher « à l’allemande » (deux queues) de qualité et une détente réglable. Ces reproduction de la Wesson de 1845/1849 dans ces fabrication d’avant 1990/2000 ont une réputation de précision méritée.
L’arme tient bien ses deux crans et percute net. Elle a été révisée. Elle ne comporte pas de ressort boudin parfois interdit en compétition.
Bref, une excellente arme de précision à poudre noire pour se faire plaisir au stand ou en compétition.
Une des bonnes reproductions poudre noire que Maître Flingus aime de plus en plus avec les années et que je rentre sans hésiter dans ces fabrications de qualité qui deviennent difficiles à trouver dans cet excellent état.
Arme de catégorie D f) au CSI : Vente réservée aux majeurs – CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.
************************************************************************************************************************
Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour le rachat de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vous éclairer sur la règlementation et pour vos questions armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com
Rappel : Toutes les armes de collection, de chasse, et de tir sont d’occasion et sont vendues dans l’état, sans garantie.
Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, « Collection » ou « Cow-boy shooting », sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général et mécanique mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.






































