Vendu !

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Très belle Winchester commémorative « Shérif Bat Masterson » – Carabine de selle modèle 1894 – Arme de 1979 – 8.000 exemplaires seulement – Cal. 30-30 Win – RARE Boite d’origine en BE+ – Arme à l’état de quasi neuf – TBE+++

Armes Longues de catégorie C

Très belle et peu courante Winchester Commémorative Modèle 1894 – « Shérif Bat Masterson » – Calibre 30-30 Win – Seulement 8000 produites – Rare fabrication argentée – Fabrication New Haven de 1979 – 7 +1  coups – Rare boite d’origine en TBE aussi – Collector très désirable – État quasi neuf – TBE+

Vendu !

SKU: 1232-28
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Description

Maitre Flingus a de nouveau récupéré une de ces belles Winchester commémoratives. Une pas courante.

Ces pièces commémoratives ont été réalisées par Winchester entre 1964 et 2005 (pour les toutes dernières), en nombre limité (parfois très limité !) et en fabrication particulièrement soignée pour les gravures et les bois. Des armes d’amateurs éclairés.

Elles sont dans des finitions supérieures aux finitions pourtant déjà très bonnes des leviers sous garde « ordinaires » de la maison à la grande époque (qualité des vis, anneaux de selle, choix des bois….).

Toutes sont Made in USA évidemment, Winchester ayant ensuite délocalisé une partie de sa production « ordinaire » d’abord au Japon (dans les années 70/75 et celles-là sont très belles aussi) puis plus tard en Turquie.

Les commémoratives, elles, sont de vraies « Made in USA » de l’Usine de New Haven dans le Connecticut. Ces commémoratives sont toutes plus ou moins du modèle 1894 hormis quelques « rifles » et quelques « musquets ».

Ces armes sont recherchées pour leur beauté et aussi leur symbolique « Grand Ouest ». Plus aucune n’a été fabriquée aux USA depuis plus de 20 ans.

La dernière de toutes est une « John Browning » en 450 exemplaires en 3 x 150 exemplaires, 150 en 30-30, 150 en 44 Mag et 150 en 45 Long Colt.

Winchester devait bien ce dernier hommage à John Browning… 

Objets de collection avant tout, on les trouve plus souvent dans un état externe et mécanique excellent, meilleur évidement que leur sœurs qui sortent traquer le sanglier le week-end.

Et c’est bien le cas de ma « Bat Masterson » de ce jour. Je doute qu’elle ait tiré beaucoup plus que ses 5 cartouches d’essai en usine et les quelques d’épreuve. Elle est avec sa boite.

Je rappelle au passage que les boites vides seules, quand on les trouve par un très grand hasard, se négocient déjà 150 à 600 euros au moins selon l’état et la rareté. Avoir sa Commémorative avec sa boite dès l’origine est un privilège et essayer d’acheter une commémorative moins cher seule sans la boite puis de trouver la boite ensuite est rarement une bonne idée…

Pour information, l’essentiel des commémoratives de la maison Winchester sont en calibre 30-30, 44-40 ou bien dans les autres calibres historiques de la maison genre 38-55 ou 32-20 mais c’est déjà moins fréquent.Le 30-30 est ici roi.

Elles ont toutes faits l’objet d’assez petites séries (dans les 20 ou 30.000 souvent beaucoup moins) et sont désormais très recherchées. Leur cote monte sans arrêt.

La plus produite est la Buffalo Bill de 1968 à 102.000 exemplaires. Quelques séries privées n’ont été tirées qu’à 300 copies. Les plus rares sont de courtes séries offertes en cadeau ou vendues au bénéfice de  (« presentation » ou « donation ») par Winchester vers des clients privilégiées ou à des vedettes pour des séries entre 10 et 30 exemplaires seulement.

Mais qui est donc ce Bat Masterson qui semble avoir tant marqué les esprits aux USA pour que Winchester (et Marlin d’ailleurs) lui consacre une commémorative ?

Et bien, c’est un voyou (au départ), tireur d’exception, de grand courage, passé, un peu par miracle (et avec beaucoup de sang), du « bon coté de la Force ».

Il eût notamment l’honneur de devenir le shérif de la fameuse Dodge City au Kansas à la plus grande époque du trafic de bétail et sur la route ferroviaire de Santa Fe, objet de toutes les convoitises des bandits du Grand Ouest.

Ce personnage dont il serait trop long de faire ici une biographie complète, même résumée, fut aussi (au départ) chasseur de bisons. Puis (logiquement), il devint un ennemi personnel des indiens Comanches et Kiowas (qui, eux, voulaient les garder, les bisons) après sa participation vigoureuse à la Bataille de Adobe Walls le 27 juin 1874 où 28 chasseurs, dont lui, firent face victorieusement à 700 guerriers comanches déchainés.

Dans la foulée (et toujours logiquement), il devient éclaireur pour l’Armée dans sa lutte contre les indiens. Là, il contribua notamment à récupérer 4 sœurs de 9 à 15 ans, enlevées par des Cheyennes qui avaient précédemment tué et scalpé les parents, un frère et les deux sœurs ainés. Ce qui ne contribua pas pour peu à sa réputation de baroudeur déjà bien établie.

Il est alors encore en marge de la loi le plus souvent. Ça dégaine un peu à tord et à travers à l’époque. Il est très très joueur, aime la bouteille, les filles et femmes peu farouches. Tout ça, quoi.

Mais l’accident de la vie survient assez tôt (26 ans) pour le remettre plus ou moins dans le sens du vent et de l’avenir.

En 1876, il est à Sweetwater au Texas. Une rixe avec un soldat, le caporal Melvin King, dégénère à propos d’un droit de cuissage sur une conquête plus ou moins commune.

Sombre histoire où le soldat est tué, la fille aussi et où Bat reçoit une balle dans le bassin.

La légitime défense est reconnue à l’arrache. Mais la convalescence sera longue et douloureuse. Il utilisera une canne sa vie durant. Ceci ne l’empêchant de poursuivre une carrière échevelée. Mais au service de la Loi. Définitivement.

Ceci dit, fort longtemps, il cumulera les fonctions de shérif ou de marshal (en titre ou adjoint) dans les différentes villes où ses éminentes capacités de maintien de l’ordre le feront appeler (Dodge City, Trinidad Texas, Denver, …) avec des fonctions de tenancier de saloon et de grand organisateur de casino! Toujours à la colle avec des beautés locales.

Un étrange cumul de missions publiques fort dangereuses et d’amusements rémunérateurs qui ne trouverait plus grâce aux yeux de personne de nos jours. Notre époque a l’esprit étroit.;-)

En 1878, Bat Masterson vient à l’aide de son frère Ed, lui aussi Marshall, qui l’a appelé à la rescousse dans un contexte tendu pour lui. Ed Masterson est malheureusement tué par un cow-boy particulièrement vindicatif et querelleur, Jack Wagner, pour l’occasion accompagné son patron Alf Walker, lui aussi armé.

Les deux hommes ne le savent pas mais Bat Masterson est à 100 mètres de là.

Attiré par les coups de feu, Bat arrive sur les lieux, comprend la situation, et, très calmement, depuis l’autre coté de la rue, abat immédiatement les deux hommes. Jack Wagner, l’assassin, est tué sur le coup et Alf Walker est grièvement blessé.

Cette prompte justice, après un drame familial, le rendra évidemment encore plus populaire dans cette époque de plomb et d’un autre âge.

Bat Masterson est aussi et surtout l’auteur d’un nombre incalculable de captures de bandits voleurs de diligences et pilleurs de trains ou bien d’assassins pur sucre. Des dizaines de malfaiteurs de haut vol, ayant très souvent fait les gros titres, sont ainsi remis à la Justice par ses soins. Il fera donc encore souvent le coup de feu et y gagnera encore en réputation.

Ami de Bufallo Bill et surtout, de très longue date, d’une autre « star » de l’époque, Wyatt Earp, l’homme de OK Corral, il ratera l’évènement de 24 heures.

Aucun doute de la part des historiens de l’Ouest qu’il y eut participé de bon cœur pour aider son vieil ami Earp. Sa loyauté en amitié était également tout aussi légendaire que le bonhomme. Le destin tient parfois à peu de chose.

Grand amateur de sport et de boxe, il quittera l’Ouest pour New York en 1895 pour y devenir journaliste sportif, autre carrière déjà entamée à Denver quand il y était encore shérif, et qui sera remarquée aussi.

Son premier job à New-York sera néanmoins d’être, assez peu de temps, garde du corps du multi-milliardaire Gould.

En 1902, le naturel revenant « au goulot », il est pris (mais peut-être innocent car pas seul et pas principal protagoniste dans l’affaire) dans une sombre histoire de tricherie où un jeu de carte truqué aurait permis de soulager un brave mormon qui passait par là de la très coquette somme de 16.000 dollars. Somme juste énorme à l’époque.

En plus, on trouve sur lui une arme illégale. Ce qui n’arrange pas son cas. Ça se termine (plutôt bien) avec 10 dollars d’amende pour l’arme.

Durant les 20 années suivantes, il habite et travaille près du Logacre Square, un endroit qui s’appelle maintenant Times Square.

Il est journaliste, juge de matches de boxe et commentateur sportif pour le New York Morning Telegraph. Ce job en vue, et sa réputation de sa vie d’avant, le font devenir l’un des hommes qui feront véritablement « Broadway ».

De fait, il fréquente aussi les politiques et surtout Theodore Roosevelt qu’il va souvent voir à la Maison Blanche.

Sa carrière de shérif intrépide le rattrapera une dernière fois en 1905.

Theodore Roosevelt, lui-même ancien Chef de la Police de New-York, demande à Bat Masterson de devenir marshal du District Sud de New York. Il le sera jusque 1909, date de départ de Roosevelt de la Présidence. Il a 56 ans et une vie plus que remplie.

Il meurt à 67 ans d’une simple crise cardiaque, lui que les balles de tous calibres avaient frôlé pendant tant d’années. Le destin.

Il s’effondre sur la rédaction d’un article en cours dont la dernière phrase écrite de sa main était un sarcasme égalitaire typique des vieux routiers de l’Ouest: « Il y a beaucoup de gens, dans ce vieux monde qui est le nôtre, qui pensent que les choses finissent par s’équilibrer pour chacun de nous. J’ai remarqué, par exemple, que nous recevons tous la même quantité de glace. Mais les riches l’ont en été, et les pauvres en hiver. » 

Cinq cent personnes assisteront à ses obsèques au cimetière du Bronx. On enterrait ce jour là une légende de l’Ouest.

Tout le monde s’est toujours accordé à saluer son extrême fidélité en amitié et sa droiture de fil à plomb quand il s’engageait.

Dans sa nécrologie, un journaliste écrira: « C’était un homme à 100 %, un vrai 22 carats. Bat savait parfaitement haïr, mais c’était aussi un ami merveilleux. Il tendait toujours la main à ceux qui étaient au plus bas. Il avait un grand sens de l’humour, une mémoire incroyable pleine d’anecdotes. C’était l’un des compagnons les plus divertissants que nous ayons jamais connus. Il y a bien trop peu d’hommes comme Bat Masterson dans ce monde, et sa mort est une véritable perte. »

Moi j’en retiens surtout un de ses aphorismes optimistes qui fait souvent mon miel: « Chaque chien a son jour, et même s’il y a plus de chiens que de jours. »

C’est cet homme là que Winchester a décidé de célébrer en 1979 avec cette peu courante et magnifique Winchester 1894 commémorative Bat Masterson en 30-30.

 

 

Notre Winchester 1894 de ce jour rend donc hommage Bat Masterson.

Contrairement à la plupart des Commémoratives de la marque qui jouent sur les dorures, celle-ci est en couleur « vieil argent » – On peut le faire briller avec un petit coup de pierre du droguiste mais je trouve sur sa patine actuelle lui va à ravir.

Le mélange du chaud de la couleur brun-rougeâtre du noyer d’Amérique se lie avec discrétion et élégance au argentures. Elle est très belle comme cela. Mais c’est à vous de décider de refaire ou non briller ce vif argent.

Le fait qu’elle soit « argent » et non « or » est en soi une rareté dans les commémoratives. Petit détail très seyant, même le bouchon de magasin est argenté ce qui contraste merveilleusement avec le bronzé bleuté du magasin lui-même.

L’arme a été produite par Winchester en 1979 en 8.000 exemplaires seulement dont la grande majorité à été écoulée aux USA et pas en Europe. Il existe quelques commémoratives préférentiellement destinées au marché Européen et plus rare là-bas que chez nous. Mais c’est plutôt l’inverse qui est la règle.

On la voit donc ici beaucoup moins souvent que les modèles Sioux, Chirokee ou autres Buffalo Bill ou John Wayne ou encore même moins que l’Antlered Game ou les Centenial RCMP par exemple.

Outre le bouchon de magasin, le boitier, le levier d’armement, les grenadières, la queue de culasse sont également argent patiné. C’est vraiment très beau.

La gravure du boitier qui retracent quelques épisodes de la vie de Bat Masterson est très fine et sa finesse ressort à mon sens mieux en argenté qu’en doré.

Je ne sais pas s’il y a un rapport mais elle me parait même un peu mieux finies que les autres commémoratives de la période.

Or je découvre sur le catalogue que son prix de sortie aux USA était de 650$ alors que l’Antlered Game sortie en 1978 et la Oliver Winchester sortie en 1980 étaient sorties respectivement à des prix de 375 et 520$… Peut-être l’argenture de qualité supérieure car elle a très bien vieillie et ne porte aucun manque ce qui arrive parfois sur les dorures de la marque.

Les parties mécaniques (levier, chien…) ne portent même pas de signes de fonctionnement – Aucune rayure en mécanisme ou en boitier. Aucune oxydation et encore moins de peau d’orange à signaler.

Même la portière King d’introduction des munitions ne porte pas de rayures – Preuve qu’elle n’a sans doute jamais été utilisée. – Fer en TBE+++

Les bois en noyer rouge américain de très belle qualité sont en état quasi parfait avec juste une seule et unique toute petite marque de manipulation coté droit très exagérée sur mes gros plan encore une fois et quasi invisible arme en main – Bois quasi parfait. TBE++

Coté droit en crosse se trouve un médaillon très fin argent qui représente le shérif Bat Masterson. Intouché.

C’est surtout la saleté et mes traces de doigts que l’on voit sur mes damés gros plans – Pas le temps de nettoyer désolé – Arme vraiment superbe sans aucun manque ou tache – TBE+++

Le bronzage noir profond à reflet bleutés du canon et du magasin est à 100% intouché – Aucune oxydation. TBE++

Canon superbe à l’image du reste, neuf, miroir avec de splendides rayures. Il n’a probablement jamais tiré rien d’autre que ses cinq coups d’essai et ceux de l’épreuve européenne (poinçon au bois de cerf, très discret en dessous de boitier et qui indique une épreuve du banc du Wurtemberg). Cette carabine a été importée originellement en Allemagne.

La plaque de couche en bronzage bleu « canon de fusil »  complète l’ensemble esthétiquement. Elle est neuve aussi.  

État global rare pour une arme de près de 50 ans pourtant immanquablement tripotée de nombreuses fois par des admirateurs du fait de sa beauté… Elle est TOP!

Capacité 7+1 coups en 30-30. Classique hausse crocodile de la 1894. Guidon massif à aiguille doré sur queue d’aronde. Organes de visée 100% d’origine et en parfait état aussi.

La boite (introuvable seule) est en excellent état sauf quelques légères déchirures. Elle a enoce son couvercle interne polystyrène. Elle raconte évidemment la vie du célèbre shérif…

Deux des documents sont encore dedans. Seul le livret d’instruction est perdu. La boite est bien au numéro de l’arme ce n’est pas un rajout. TBE – Très bel ensemble.

Produite à 8000 exemplaires seulement et peu importée en Europe, cette Bat Masterson est un collector très désirable.

Une belle arme évocatrice de la conquête de l’Ouest. Très belle pièce complète de sa boite d’origine.

 

 

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité y compris médecin ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!

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