Description

Je ne sais pas si je dois me lancer dans une présentation détaillée de l’invention et de l’histoire d’une arme aussi mythique et aussi connue de tous mes amis tireurs et collectionneurs.

Mais quand même, quand Saint browning a mis ce joujou au poing en 1910, il a fait fort !

Combien d’hommes peuvent dire à tous, droit dans les yeux depuis l’autre monde: “j’ai créé une légende”.  JM Browning fait bien partie de ce petit groupe de privilégiés avec son 1911. Et lui l’a fait plusieurs fois.

Je rappellerai juste qu’entre sa cartouche star en 45ACP, dont le destin a de loin dépassé celui-de l’arme, et sa carrière militaire qui a duré de 1911 à 1983 pour les seuls USA (après avoir servi toutes les armées du monde dans tous les conflits jusqu’à nos jours), l’arme a atteint un statut de légende la situant peut être parmi les trois armes de poing d’après 1900 les plus iconiques, ne cédant, peut-être, la première place dans le cœur de certains qu’au seul Luger.

Et que dire de ses innombrables apparitions cinématographiques, du Clan des Sicilien à Apocalypse Now et jusqu’au Soldat Ryan. Le 1911 traine avec lui une image éternelle de tragédie et de bravoure, de bassesse et de gloire. Le pire et le sublime. La  vie des vrais hommes, quoi…

Et notre exemplaire nous raconte cela.

Notre beau 1911 A1 est en effet né en pleine guerre chez Remington. Son numéro de série de 1943 en témoignera pour toujours. Il faut savoir que Remington a produit 900.000 exemplaires de Colt 1911A1 (réputés mieux finis que ceux de chez Colt !) contre 400.000 chez Colt et 400.000 chez Ithaca, seulement 50.000 chez Union Switch&Signal et … juste 500 pour les rarissimes exemplaires de chez Singer.

Notre arme nous est venue telle quelle de chez un particulier âgé qui l’avait depuis des décennies directement de la personne qui l’avait ramassé sur un officier US blessé lors des combats pour la libération du Nord de la France à Orchies en 1944.  Il n’a pas tiré depuis 1944. Aucun de ses deux propriétaires n’était tireur.

Il nous est d’ailleurs venu comme au jour de sa disparition des effectifs de l’US Army, avec l’étui de l’homme qui le portait ce jour-là. Des noms d’unités et deux fois le nom de la même personne (Patrick Riley) sont encore lisibles (avec l’écriture typiquement US de l’époque et une adresse en Californie elle aussi lisible dans le ceinturon. Avis aux amateur de recherches historiques !). 

Au moins celui-là a fait la guerre en France. 

L’arme est restée longtemps dans un placard au sec mais dans son étui en cuir ce qui a un peu piqué l’arme sur son coté gauche comme classiquement. C’est bien son seul défaut.

Autrement notre guerrier est en très bon état et dans sa très belle parkérisation d’époque. Pas rebronzé comme souvent (alors que ce armes ne l’étaient pas).

Et il n’a pas non plus subi les innombrables modifications / réparations ayant eu lieu jusqu’à la moitié des années 50 pour toutes les armes qui sont retournées en stocks au USA après 1945 puis ont été vendues en surplus pour être remplacées par des neuves. L’Amérique avait les moyens.

Sa mécanique est impeccable et son canon est miroir avec de belles rayures et quelques rares tâches nullement d’oxydation. Cette arme doit juste être démontée et nettoyée de fond en comble pour être excellente. Car elle ne l’a jamais été (nettoyée) depuis des lustres et des lustres et elle fonctionne néanmoins parfaitement…

La qualité des aciers de ces armes n’a rien à voir avec celle des fabrications modernes de la même maison. Le poids à la prise en main ne laisse aucun doute. Idem pour les ajustements qui sont parfaits et pourtant réalisés à une époque de production de guerre de masse. Outre son aspect iconique et son passé de “warrior”, c’est juste une excellente arme.

Très belles plaquettes d’époques (bien celles utilisées par Remington au passage) sans aucun coup ni manque – Bons ressorts bien fermes – Aucun jeu –  Top mécanique. Excellent exemplaire d’une arme de combat d’époque.

L’arme est marquée à droite comme il se doit “UNITED STATE PROPERTY M1911 A1 U.S ARMY” ce qui témoigne que c’est bien une arme réglementaire US – aucun manque à la culasse comme souvent. Intact.

Aucun poinçon parasite d’après guerre non plus – arme 100% 2° guerre mondiale – le seul poinçon, en plus du logo de l’ordnance bien visible, est le fameux “FJA” sous l’arrêtoir de culasse  de l’Inspecteur Franck J. Atwood, inspecteur des manufactures qui validait ces armes à la sortie d’usine avant les livraisons à l’Armée.

Comme indiqué, cette arme nous est venue avec son très bel étui en cuir d’origine de fabrication ENGER-KRESS de 1942 et son ceinturon de combat à bons gros crochets laiton d’époque aussi. Il ne risque pas de tomber de votre froc et vous donnera un genre certain au stand… Ne manque qu’une petite cordelette de cuir pour bien plaquer l’étui à la jambe. Et vous êtes repartis pour un épisode de “Band of brothers”. Un ensemble absolument iconique de la seconde guerre mondiale. Comme ramassé hier sur le champs de bataille.

Ces Colt 1911 A1 typiques de la seconde guerre mondiale étaient monnaie courante il y a quelques années encore . Je n’en vois plus beaucoup. Et souvent dans de bien tristes états sans rapport avec l’excellent état global du présent exemplaire. Bien entretenues, ces armes ont un très long potentiel de tir et valent cent fois les productions modernes. Utilisable sans réserve et aussi souvent que vous le voudrez au stand.

Quitte a posséder un 1911, achetez vous en un vrai de chez vrai en vrai acier et qui a vu la vraie guerre !

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Ou du volet 1 d’une autorisation libérée par une cession d’arme et encore valide. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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