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Vendu !
Très bon Pistolet Luger P08 – DMW en 1916 – non monomatricule (mais presque!) -100% 14-18 – Bon chargeur à fond bois – canon très belles rayures – TBE+ global
Revolvers et pistolets de catégorie BTrès bon pistolet semi-automatique Pistolet P08 d’infanterie – Production de la DMW en 1916 – 100% type 14-18 y compris un bon chargeur à fond bois au modèle – Non mono matricule (seule la portière n’est pas au numéro) – à nettoyer et graisser – 90% + de son bronzage d’origine – canon en TBE avec de très belles rayures – TBE+ global – Très bel exemplaire emblématique de la première guerre mondiale !
Description
Dans le lot de P08 acquis par Maître Flingus lors de cette rentrée, il y avait ce très bon exemplaire typique de la production de la première guerre mondiale. Un beau bébé de la DWM fabriqué en 1916, au moment où l’Empire Allemand comprend que ni l’échec de son offensive sur Verdun, ni ses revers en Russie suite à l’offensive Broussilov ne lui laisse d’autres options que l’économie de guerre et la production de masse. Elle atteindra son apogée en 1918.
Exprimée en mètres de Luger mis sur le dos cote à cote, pour donner une idée concrète de ce qui précède, la production industrielle de cette merveille mécanique wilhelmienne chez DWM et l’Arsenal de Erfurt avait été de 2,6 km de Luger produits en 1914 (on pensait que la guerre serait finie pour Noël!) et de 4 kilomètres en l’année 1915 (on était déjà moins sûr de soi).
Mais pour la seule année 1916, l’industrie allemande sortira 10,5 kilomètres (!) de beaux Lulu tout neufs posés sur le dos en rang d’oignons soit quasiment autant en cette seule année 1916 que toutes la production depuis l’adoption du modèle en 1908 jusque 1915 inclus. C’est dire que l’effort de production décolle à partir de 1916.
Notre arme n’est certes pas 100% monomatricule mais il s’en faut de très peu car seule la portière de démontage n’est pas au numéro. Tout le reste l’est. A noter que sur ces pièces, seuls les deux derniers chiffres du numéro de série figurent et je crois sereinement qu’il n’est pas impossible un jour de mettre la main sur une portière DMW numéroté “45” pour le rendre totalement monomatricule car, compte tenu du système de numérotation germanique et des quantités produites, nombre de luger ont vu leur numéro de pièces (et pas de carcasse et de canon eux à cnq chiffres) finir en “45”. A voir pour un collectionneur patient.
C’est une pièce intégralement Première Guerre mondiale avec aucune pièce rapportée de modèles postérieurs ou suisses. Production de guerre de très bonne qualité avec son bon bronzage d’origine à plus de 90% donc un peu marqué par le port dans l’étui – Fines traces d’oxydation de surface éparses et résiduelles sans peau d’orange du tout – Il est juste très sale et doit être intégralement nettoyé et graissé jusque la moindre vis avant usage. On peut facilement rattraper totalement la plupart ses tâches temporelles avec un peu de WD40, de paille de fer 0000 et un peu de patience. Il sera alors quasi parfait.
Belles plaquettes du modèle en TBE – Toutes gravures et tous poinçons bien nets et bien lisibles. En 9 para évidemment.
Il fonctionne mécaniquement impeccablement même si, encore une fois, il doit être intégralement démonté et sérieusement (mais avec toute la douceur que l’ont doit aux belles armes et aux jolies femmes) nettoyé car il est crado de chez crado.
Ressorts encore bien fermes (point important sur lequel je vais revenir) – percussion franche mais sans grattage et souple – je dirai “assez peu militaire” (fera une excellente arme de tir) – canon miroir avec de très belles rayures bien nettes- 100% ou presque de son potentiel de tir.
Bref une très bonne arme de tir et de collection digne de l’échoppe de Maître Flingus en dépit de sa saleté repoussante. Bref, un très bon exemplaire. Un “bon 14” comme dit Maître Flingus.
Au sujet des ressorts de Luger, je souhaiterai égratigner la légende qui voudrait que les munitions de 9 para modernes ne conviennent pas du tout aux Luger plus ou moins anciens et seraient responsables de casses de pièces. Il est certes exact que la tendance délétère à la sur-vitamination des munitions modernes, pour des tireurs qui, le plus souvent, ne percent que du papier à 25 mètres au maximum, est nuisible aux armes (à toutes les armes d’ailleurs mais à assez fortes doses cependant). Mais certainement pas au point de rompre l’extracteur ou la genouillère en bon acier allemand d’un lulu en état plus ou moins bon.
En l’espèce, le problème n’est pas, à mon sens, dans les munitions (en cas de doute vous pouvez toujours tirer de la subsonique qui a, même en 140 grains, environ 18% de moins d’énergie à la bouche que de la classique 124 supersonique – un luger en bon état les cycle très bien et les résultats en cible seront souvent meilleurs en plus). Le problème est bien plus dans les ressorts.
Les ressorts de Luger doivent être TRÈS fermes (au point de ne pouvoir charger complètement un chargeur sans effort sur les deux dernières munitions ou d’armer le bébé avec un effort très significatif). Si les ressorts ne sont pas très fermes, il y a des problèmes d’alimentation sur le chargeur qui “pousse de travers” à la moindre saleté et des pièces comme la genouillère, l’extracteur, les butées et toutes les pièces en contact avec le flanc de carcasse en général subissent des coups violents qu’elles n’auraient pas à subir si le ressort récupérateur absorbait l’essentiel de l’énergie du tir comme il doit le faire en principe. C’est comme ça qu’on a pu voir, non seulement des axes de genouillère et des extracteurs en deux morceaux mais jusqu’à des carcasses fendues… Spectacle particulièrement désolant sur un beau monomatricule en bon état.
Donc si vos ressorts flagellent du genou, changez les avant tout tir. Surtout si vous tirez de grosses quantités. Tout ça, évidemment, en dehors du cas (rarissime . heureusement) du gars qui pour faire des économies ou se donner un genre rentrera des 9 para de surplus militaire destinée à l’origine à faire cycler un PM genre Sten autant qu’un PA (on en voit encore!) dans un vénérable centenaire de la rarissime commande bulgare… Mais, là, c’est de la connerie et on a pas d’antidote ni en forme de ressort ou ni en forme d’autre chose.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION (ou Volet 1 d’une autorisation libérée). Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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