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Vendu !
Très rare carabine Schmidt Rubin – mod.1889/1900 – Tir réduit précision 22LR / prix de Tir – transformation des années 1920 sur une arme de la première année de production – tous marquages militaires d’origine – fluidité hors pair – canon et bois splendides – Esthétique parfaite – mieux qu’une Rolex !
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Rare et superbe carabine de tir Schmidt Rubin – un modèle 1889/1900 mis à tir réduit de précision mono coup en 22LR – transformation de l’entre deux guerres sur une arme de la première année de production par l’artisan J. HEUSSER de Zurich – mécanique rectiligne d’une fluidité hors pair – Ajustages et polissage bluffants – canon miroir aux splendides rayures – crosse en noyer magnifique avec plaque latérale en laiton pour prix ou récompense – crème de la crème d’une arme militaire convertie en 22LR!
Description
Certainement le fusil le plus moderne de son temps, le modèle 1889 suisse est un véritable bijou de mécanique.
Tenant à la fois du chronographe et du chaînon manquant avant le fusil semi-automatique, on retrouvera son concept de culasse à double tenons opposés jusque sur les armes de la famille Garand.
Ce sont les travaux du Major Rubin en matière de balistique qui révolutionneront le domaine de la création de munitions. Sans lui, la 11mm Gras et la 45/70 seraient peut-être encore des standards incontestés. Imaginez des AR15 en 45/70, des Famas en 11mm Gras et des AK47 en 11mm Berdan! La face du monde en serait autre et la vie de Maître Flingus peut être encore plus amusante…
Si la carrière des systèmes Schmidt Rubin s’étend pendant près de 50 ans, jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, c’est que leur mécanique a su évoluer et se bonifier telle une bonne abricotine du Valais. Le dernier né de la famille Schmidt, de part les modifications du colonel Furrer, devint un des fusils à verrou les plus admirables de l’histoire.
Parmi ses nombreux grands oncles à notre 1889 se trouve toute une variété de carabines d’essai et de faible diffusion qui influenceront les modèles suivants et de grandes dotations. Elles présideront notamment à l’introduction du demi-magasin, à la modification du guidon sur rail en diagonale et protégé par de petites oreilles, à sa hausse plate coupant avec le style Vetterli et à son système de passants de bretelle.
Le modèle militaire dont notre carabine 1889/90 22LR de ce jour est issue a été produit à moins de 18 500 exemplaires (!) pendant seulement dix ans. Il était réservé aux troupes de forteresse, à l’artillerie, sapeurs, télégraphistes ainsi qu’aux cyclistes. Notre arme a été tirée (si je puis dire) d’une carabine réglementaire de la première année de production.
Cette toute petite production, comparée aux plus de 200 000 fusils standard 1889, constitue en soit une variante fort rare du système 1889 et au delà de sa rare conversion en calibre de tir réduit.
Bien plus chic que les kit amovibles qui se plaçaient à même le canon, nous sommes ici face une arme tubée réalisée par un expert. Ce processus, extrêmement solide, et qui permet au passage de préserver tous les marquages d’origines du canon, se montre très complexe à réaliser et demande un soin qui n’est pas à la portée du forgeron du village.
Les Italiens avec leurs Vetteli-Vitali 1870/87/15 s’en firent les grands ambassadeurs. Nos Gras modifiés en 1915 pour la 8mm Lebel choisirent une option bien plus simple en montant simplement des canons neufs sur des boîtiers de 1874M80. Seuls les vingt derniers centimètres du canon d’origine en 11MM étaient conservés afin de permettre la fixation de baïonnettes Chassepot ou Gras en fonction de la frayeur qu’il fallait infliger à l’ennemi s’aventurant derrière nos lignes.
Ici, sur notre exemplaire, un maître armurier suisse talentueux a fait le choix de laisser « libres » les vingt derniers centimètres du canon, ce qui laisse une longueur plus que suffisante pour utiliser à plein une ogive de 22 Long Rifle.
La collection de fusils militaires en calibres réduits est un thème en soi. Chaque pays a connu ses versions plus ou moins réglementaires, mais les plus amusants et instructifs sont bien sûr ceux réalisés sur base des modèles standard d’infanterie ou d’autres corps.
Si les Enfield et Mannlicher portugais sont relativement courants dans ce style, les Schmidt Rubin réduits 22LR sont une véritable curiosité bénéficiant de toutes les qualités naturelles que possèdent ces armes. Et il y a fort à parier que l’arme soit plus qu’excellente au tir quand on voit la qualité du travail qui y a été apporté. De plus, ce genre de transformations par un artisan n’est pas donnée à tout le monde et le modèle de base est rare.
Arme de club ? Arme d’un particulier désirant former ses enfants ou retrouver des souvenirs de ses années de service ?
Une particularité de cet exemplaire, nous en indique sans doute l’objet : il possède sur sa crosse une plaque en laiton destinée à recevoir le nom de l’heureux gagnant d’un prix de tir. Celle-ci, restée vierge, rajoute un voile de mystère supplémentaire sur l’histoire de cette arme. Une arme destinée très probablement à récompenser un fin tireur helvétique.
Vous pourrez peut-être y mettre le votre ou celui du destinataire de ce très très beau cadeau à culasse linéaire ! (Maître Flingus aime rendre heureux).
Pour l’amateur d’arme réglementaire, ces armes 22LR sont aussi un maillon essentiel au sein d’une panoplie d’armes réglementaires. De part la configuration de nos stands de tir, il est parfois difficile de sortir à chaque fois l’exemplaire en calibre militaire, d’avoir un stock prêt de cartouches rechargées et de faire suivre le tout d’une séance de nettoyage.
En somme, ces réductions militaires c’est aussi un peu le beurre et l’argent du beurre avec un soupçon de parfum d’Emmental dans notre cas de ce jour.
Notre exemplaire est splendide. Du boulot suisse haut de gamme.
Magnifique crosse en très beau noyer verni. Très peu de traces de manipulation ou chocs exagérés comme d’habitude par mes gros plans. Plaque de couche en très bon état.
Le joli insert en laiton, destiné à recevoir, comme la coutume le voulait, le nom d’un champion de tir, reprend la forme d’un rouleau de parchemin et est intégré au centre du bois de crosse sur son côté droit. Une telle arme vaut en effet largement toutes les médailles en chocolat (suisse) du monde… Faite pour le bonheur cette carabine, vous dis-je!
La poignée demi-pistolet est rapportée à la manière des G96/11 non construits neufs. Son ajustage et le soin porté à sa concordance avec le fil du bois, sont réellement hors du commun. Même pour une arme suisse.
La culasse de même que tout le mécanisme sont issus des véritables pièces du modèle chambré en 7,5×53. Seule la tête de culasse a été modifiée afin d’être adaptée à une cartouche annulaire de petit diamètre. La manipulation de la culasse est une ode au travail des ingénieurs et ouvrier de la waffenfabrik de Bern, probablement encore optimisée par notre armurier zurichois.
La détente, courbée juste comme il faut, n’a pas en reste au vu de la qualité de son départ.
L’ancien magasin est devenu une réserve à étuis vides (on va laisser le stand propre derrière soi SVP!) et un bel auget permet de n’avoir qu’à poser la cartouche dessus pour la tirer. Il n’est pas nécessaire de la chambrer soi-même (!). Ce petit système est fort pratique et limite le risque de semer dans la pelouse dans le cadre des activités dominicales. Du travail super soigné encore une fois.
L’ancien canon, tubé “à l’italienne”, conserve l’intégralité de ses marquages en sus du nom de J. Heusser à Zurich le maître d’œuvre armurier qui a bien voulu signer son travail. Vous l’en remercierez encore mille fois quand vous aurez sa très belle carabine dans vos mains.
La hausse est plate, typique des armes militaires post-1905.
Le nouveau canon de 22LR s’arrête à environ 15 cm de la bouche contribuant à la légèreté de l’ensemble. Sa taille est donc parfaite pour l’exploitation pour ce calibre que l’on ne présente plus, infiniment plus pratique à sortir que la redoutable munition de GP90.
Ce beau canon, dans un état exceptionnel, au profil désormais mi-lourd voie lourd, permettra une précision redoutable qui, allié à la culasse linéaire, vous donnera de longues heures de plaisir intense avec une arme des plus originales en plus. Le guidon est l’un des premiers monté en dérive diagonale. Il y a fort à parier que vous serez le seul à avoir une telle arme au club ! Que du bonheur !
L’arme a conservé tous ces marquages militaires évidement et elle est mono matricule.
Chose appréciable et ludique, il est toujours possible d’y monter n’importe quelle baïonnette suisse, de celles de cette génération du 1889 !
Nous accompagnons ce beau fusil par de son protège bouche d’ époque et d’une très belle bretelle en cuir tressé.
En somme, une arme classe, originale, et d’exception par sa qualité, comme aime à vous les dénicher Maître Flingus. Idéal collection de modèles réglementaires en calibres réduit ainsi que d’armes suisses. Une sorte de Rolex en série limitée du calibre militaire réduit !
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité.
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