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Vendu !
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Très rare Luger P08 dit « Mauser Banner » – Arme de « Police » de fabrication Mauser en 1942 – Calibre 9×19 – Une des 25.165 arme de Police SS type Front Est – Une des 5.550 marquées « 1942 » à « l’Aigle+L » – État esthétique et mécanique exceptionnel – TBE+++
Revolvers et pistolets de catégorie BTrès rare pistolet Luger P08 de Police dit « Mauser Banner » ou « Commercial »- Arme de Police de 1942 au Waffenamt « Aigle + L » – Calibre 9×19 – Arme de Police SS des 25.165 type Front Est – Une des 5.550 marquées « 1942 » à l’aigle+L – État esthétique et mécanique exceptionnel – Bronzage à 98% ou plus – Arme de collection exceptionnelle par son contexte historique et son histoire armurière particulière dans toute la production des Lugers allemands de 1900 à 1942 – TBE+++
Vendu !
Description
Aïe, aïe, aïe….
Celui-là m’ennuie vraiment.
Il est superbe, pas très courant voire rare, plus que très intéressant historiquement. Mais je n’ai aucun plaisir à l’avoir dans mes coffres. Du tout.
Récupéré dans un lot. A prendre ou à laisser. J’ai pris avec le reste.
Attachez vos ceintures. On descend dans le terrier du lapin d’Alice aux Pays des Merveilles pour ceux qui ont le code Morpheus.
Je m’explique.
On va partir du haut, du général vers le détail. Car c’est compliqué comme histoire. Pour l’arme et pour son contexte.
Les Luger de production Mauser en général, et particulièrement les « Mauser Banner » dits « Mauser commerciaux » ou « civils » de la période 1930-1942, ont une histoire tourmentée et donc passionnante dans ce quelle raconte de la période 1930 -1945 de l’Histoire européenne.
1942, c’est novembre 1942. C’est l’arrêt définitif de production de lulus chez Mauser. Elle va néanmoins continuer à en assembler sur la base de pièces restantes jusque, peut-être, 1944 pour les tous derniers. Anecdotique.
Mais pourquoi 1930 ?
1930, c’est l’année de la reprise de la fabrication des Luger de la « BKIW » vers Mauser. Le début des lulus de chez Mauser. Apparemment rien de spécial dans ce transfert industriel. Et pourtant.
Rien que l’histoire de la « BKIW » (Berlin-Karlsruher Industriewerke or ‘Berkawerke’), qui n’est en fait que l’ancienne DWM des Luger de la première guerre mondiale, rebaptiséeée BKIW en 1922, après son rachat en 1919 par la (toujours actuelle) famille Quandt (celle de BMW – et pas seulement – croyez moi!), nous mènerait à vous raconter, notamment, l’incroyable parcours personnel de Magda Goebbels, première épouse de Günther Quandt (fondateur du groupe Quandt), avant de devenir, en seconde noces, l’épouse (un peu grâce aux Quandt aussi) d’un célèbre Ministre boiteux du III° Reich.
Et aussi l’histoire de dizaines de milliers de travailleurs forcés en pyjama rayés ayant trimé pour les Quandt directement dans les abattoirs de leurs usines comme celle des piles Varta avec sa station de pendaison intégrée pour les récalcitrants ou dans bien leurs annexes tout aussi « productives » du camps de Neugamme…
Vous commencez à deviner pourquoi ce flingue ne me plait pas. Le contexte. Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
On en revient aux Luger.
A partir de 1930, donc, Mauser reprend l’intégralité de la production de nos pétards préférés.
Comme vous le savez, ils feront pleins d’armes pour les militaires, en douce avant 1933, puis plus directement après. Les derniers des P08 militaires allemands de l’Histoire seront donc des P08 de chez Mauser comme les superbes Black Windows dont un exemplaire est ici .
Allez, on ne parle plus des Luger militaires à partir d’ici (ou presque!) et on se concentre sur les civils – ou productions « commerciales » dites « Mauser Banner ». Celles au logo avec le ‘petit tonneau’ Mauser. En principe toujours.
Car il y en a eu beaucoup de différents des Mauser Banner dit « commerciaux » entre 1930 et 1942. Les premiers ne sont même pas fatalement avec le fameux logo au Tonneau Mauser en genouillère. A cause des reprises de pièces « DWM » venues de la « BKIW » justement. Surtout des genouillères en plus. Elles ne seront définitivement épuisées (et donc encore utilisées jusque là pour certaines commande jusque …1936!).
Ainsi les Mauser export pour la Police hollandaise, livrés de novembre 1930 à … janvier 1936 portent encore le logo de DWM! On parle de ici de 634 armes…
En réalité, les Mauser Banner dit « civils » ou « commerciaux » par beaucoup de collectionneurs, produits de 1930 à 1942, ne sont pas si « commerciaux » que cela. Loin de là.
Ils ont d’abord équipé nombre de polices et armées étrangères, de l’armée du Siam à celle de Perse, et des pilotes turcs (en au moins trois versions!) aux fantassins portugais et lettons.
Tous ont des spécificités au delà du Logo « Mauser banner » qui permettent de les identifier.
On mesure ici à quel point le collectionneur français qui voudrait rassembler ces Luger de légende est bridé avec ses 15 autorisations…
Soyons positif : cela l’oblige à devenir un collectionneur des plus experts et sélectifs !
Pire, ou encore mieux, nombre de ses Mauser Banner sont quand même allés alimenter le « vrai » marché civil – et « commercial » de pays comme la Suède ou la Suisse (et oui ! Même la Suisse qui pourtant fabriquait les siens de Luger!).
Ou encore le marché civil des États-Unis avec les fameuses et très recherchées importations Stoeger avec la pygargue à tête blanche US en chambre, sur lesquels il avait fait graver « Genuine Luger » en carcasse pour en rajouter une couche sur la réputation de l’arme en ce tout début des années 30.
Mêmes fabriqués par Mauser, ils sont avec genouillère estampée « DWM » aussi d’ailleurs. Ça faisait plus chic et plus « vrai Luger » vers 1931 aux USA.
Mauser, après tout, n’étant devenu fabricant du P08 que par accident industriel, n’était pour rien dans le développement et la légende, au moins à cette époque, de cette arme.
Un millier (de mémoire) de ces Stoeger. Ils coûtent actuellement deux bras, un rein, un foie, et votre PEL…
Ces Mauser Banner « commerciaux » ont été vendus aussi sur le marché civil allemand bien sûr. Même si après 1933, la possession d’armes par les civils est fortement réduite par les nazis qui en font une quasi récompense exceptionnelle de fidélité. Les citoyens ordinaires, eux, n’ont pas droit aux armes.
Paradoxe final, de rares exemplaires civils, purement commerciaux, de surplus de la commande américaine Stoeger et quelques civils allemands de 1937 à « Mauser Banner », ont échoués in fine auprès de la… Electric Company of Israël ! Vous avez bien lu.
C’est vous dire si le sujet est complexe et si le nombre de variantes ou de numéros de série racontant une histoire particulière sont légions. Le Luger est un paradis du collectionneur. C’est bien pour cela que vous voyez des collections sur réalistes en nombre en Allemagne, en Suisse ou aux USA. Il y a de quoi faire.
Mais, si on résume tout cela en quantités produites, et pas en variantes, on arrive à pas grand chose en nombre pour ces luger « Mauser banner » (pas tous à Tonneau Mauser, vous l’avez compris) ou « civils » :
43.500 Luger « civils » ou « commerciaux » fabriqués par Mauser tout au plus, toutes versions confondues, entre 1930 et 1942. C’est rien. Tous le reste c’est des militaires.
Certains de ces « civils » sont sans lettre suffixe. Tous les autres sont tous en lettres v, w, x et y. Retenez ça, c’est important pour la suite.
Et, attention, entre tous ces civils, ces exports, les « policiers » et les bons vrais commerciaux, il y a des chevauchements de numéros de séries.
Complexité et paradoxe supplémentaire 1.200 armes de ces productions « civiles » ont quand même bel et bien rejoints… l’armée allemande!
Nous voilà à nouveau contraints de reparler de Luger militaires donc. Cette fois-ci de curieuses pièces parfaitement militaires et qui sont néanmoins bien de « faux civils » à Mauser Banner quand même (et pas des « police » non plus, ce serait trop simple).
Je vous sens tout vibrant de savoir à quoi on les reconnait ces 1200 curieux « militaires » à Mauser Banner.
Ils sont « Mauser Banner » civil en genouillère bien sûr. La plupart sont marqués « 1940 » en chambre, mais avec l’aigle à roulette de réception militaire évidemment, et à waffenamt 655 en carcasse au bon endroit.
Car, bien sûr, ils ont été validés par des contrôleurs militaires avant d’être déclarés bons pour le service. D’autres sont pareils mais en date « 1938 » et à waffenamt 63.
Tous à vos Lulus présentant peut-être ces caractéristiques ! Vous tenez peut-être une extrême rareté…(me contacter si vous voulez en savoir plus sur les numéros de série associés à tout ce qui précède).
Mais, dans ce paquet de 43.500 Luger « civils » à Mauser Banner produits jusque novembre 1942, il y a surtout 25.165 exemplaires qui sont allés à la… « Police » entre 1938 et 1942. De drôles de « civils ». Vous allez voir.
C’est exactement le cas de notre arme de ce jour un superbe Mauser Banner de Police de 1942.
Maintenant on ne parle plus que de ces 25.165 armes. Le monde s’est rétrécit.
Ces armes de Police sont toutes des armes de production d’avant novembre 1942.
Elles sont sorties, pour les toutes dernières d’entre elles, en gros, avec les derniers Black Widows réglementaires militaires, et avant les « autres » Mauser Banner, ceux qui seront remontés avec des pièces commerciales après l’arrêt de production de 1942 (et jusque parfois 1944 selon certains!) chez Mauser à partir de pièce civiles. Ceux-là sont une catégorie à part dans les « Banner ».
D’ailleurs ceux-là aussi sont allés, très souvent, à cette même « Police »… Mais on ne parle pas de ceux-là de Mauser Banner, les remontés (fort rares eux aussi). On ne parlent que de ceux véritablement produits par Mauser donc avant novembre 1942.
Au fait. Police ? Police ?
Le commissariat du quartier ? Paillassons volés en série par des garnements ? Histoires extra-conjugales ? Trafics divers ? Bagarres de rue ?
Pas vraiment.
Le chapitre du Still qui classe notre arme « civile » de ce jour (Vol III p 145) au chapitre des armes de Police commence, à juste titre, par une belle illustration du sinistre Insigne de Lutte Anti-Partisans ou « Kampfbandenabzeichen ». Le modèle argent en l’espèce.
On ne l’obtenait, cet insigne, que par validation de Himmler lui-même après un certains nombre de jours de combats directs contre des résistants et après avoir justifié de, entre 20 à…150 jours de combats directs. Selon, l’insigne était alors en bronze, en argent ou en or.
Ces résistants, c’est évidemment dans une large mesure des civils russes et biélorusses, hommes femmes et souvent enfants, rejoints par des milliers de soldats de l’Armée Rouge des étés 41 (surtout) et 42 (un peu), issus de toutes les ethnies de l’Empire Soviétique, et décidés à se cacher dans les immenses forêts locales et à résister plutôt que de connaitre le sort de leurs camarades prisonniers des allemands.
La Police, ou plutôt les polices, dont il est question pour ce pistolet, sont justement celles chargées de la sécurité des troupes allemandes dans ces zones occupées devenues des nids à partisans.
Ce chapitre du Still parle donc ici de Luger distribuées à la sinistre « Ordnungpolizei » ou « Orpo » (à l’origine seulement Kripo (Police Criminelle) + Gestapo) qui sera bientôt directement ratachée au SD (ou Sicherheitdienst – l’organisation policière et de renseignement de la SS sous commandement de Heydrich de triste mémoire). Le SD rassemblera bientôt sous ses ordres la Kripo, la Gestapo et surtout les milliers de membres des 12 bataillons de Police SS opérant très essentiellement sur le Front Est.
Pour couronner le tout, cette série de Luger équipera aussi les sinistres Einsatzgruppen (Still volume III page 147 et suivantes).
Les très rares à ne pas être restés à l’Est et qui ont « voyagés » à l’Ouest ont été portés par des unités comme le 1er bataillon du SS Polizei Regiment 19 qui s’est particulièrement déchainé aux Glières…
Là, je crois que vous comprenez pourquoi je ne serai définitivement pas triste de le voir partir en dépit de sa rareté et de son superbe état. Maître Flingus est un peu « marabouté ». Il croit que certains objets ont une âme. Surtout ce genre de truc.
Comme Still le rappelle, en note de bas de page, les autres policiers en uniforme ou de ville utilisaient des armes de plus petits calibres, très souvent le 7,65, en majorité des Mauser HSC ou des Walther PP ou PPK. En revanche, tous les « Policiers » susceptibles de se retrouver en 1ère ligne pour des affrontements étaient obligatoirement équipés en armes de poing en 9 mm. Comme notre Luger de ce jour.
Au passage, les P38, c’était essentiellement pour l’armée qui, je le rappelle, a toujours été prioritaire pour les fournitures d’armes sur la SS. Elle l’a été jusqu’au bout. Ce qui explique d’ailleurs plein d’autres choses. Mais bref.
Quand et jusque quand ?
Ces 25.165 Luger « Policiers », essentiellement SS ou de « dépendance » SS, (au milieu d’une foule d’autres armes type PM, Fusil, canons, mitrailleuses, blindés qui ont équipés aussi ces forces de Police très « spéciales ») ont été distribués à ces organisations dès 1938 et jusque 1942.
Caractéristiques ?
Ce ne sont pas des armes militaires (au sens strict). Donc elles sont « civiles ». Donc elles portent le Mauser Banner commercial au tonneau.
Leur marques d’acceptation « règlementaire » ou de service ( les mots ont un sens) sont toujours un aigle « à roulette stylisée » plus les lettres « K », ou « F », ou « C » sur le coté droit de l’aigle (KFC, rien à voir avec le poulet frit. Même si c’est bien de poulets d’un genre très spécial dont on parle en définitive). Et enfin « L ». Et seulement ces quatre lettres là.
Variantes ?
On les trouve datés « 1938 » (env. 275 exemplaires seulement tous aigle +K de côté), « 1939 » (env. 8.195 exemplaires en aigle + K,F,C ou L), « 1940 » (env 4.430 exemplaires en aigle +F, C ou L), « 1941 » (env 5.915 exemplaires en aigle + L, tous), « 1942 » (env. 5.550 exemplaires en aigle + L tous aussi mais avec le trou de sécurité de gâchette prépositionné mais sans cette sécurité – certains de fin 1941 aussi), simplement « 41 » (env. 500 exemplaires tous en aigle+L et sans sûreté de gâchette aussi) et enfin « 42 » (env. 300 exemplaires tous en aigle+L et toujours sans sûreté de gâchette).
Ça nous fait bien 25.165 pétards de police en tout.
Enfin de « police »…façon de parler.
C’est plutôt le genre Brigade Dirlewanger ou Requiem pour un Massacre (film de 1985 à voir absolument).
Notre arme est une de ces armes de « Police ».
C’est même une des 5.550 seulement en code « 1942 ». C’est donc aussi une des toutes dernières de la production officielle Mauser avant l’arrêt de fabrication des Luger de novembre 1942.
Objectivement, connaissant plus que bien les tenants et aboutissants de la Lutte Anti-Partisans à l’Est, et les, par exemple, 638 « Oradour-sur-Glane » commis en trois ans d’occupation pour la seule Biélorussie, je doute qu’il en reste encore 5.550…
Notre exemplaire présente, de plus, une caractéristique peu courante, dans tous modèles de Luger depuis 1900 confondus.
Dans la longue et complexe histoire de variations de sécurité des armes Luger (sécurité de chargeur Walther – objet d’un procès -, sens des sécurités de culasse à levier, sécurité Schwyë, …), la police allemande avait rajouté, depuis la période Weimar sur ses DWM (les premières en 1923 de mémoire), la fameuse sécurité Schwyë, Schywie, Schwyz, Schwywie ou même Schwy (selon les tenants de telles ou telles orthographes et théories d’origine).
Cette sécurité vise à immobiliser la gâchette par une petite lame visée en sommet de carcasse côté gauche si une partie du mécanisme interne de l’arme n’est pas correctement positionné (culasse incomplètement verrouillée /rabattue par exemple).
L’objet est alors d’empêcher l’arme de faire feu accidentellement en cas de manipulation maladroite (appui sur la queue de détente) ou suite à un choc du à une chute. Elle était en principe présente obligatoirement sur les armes de police.
Mais elle fût supprimée dans un souci de simplification (le trou de fixation est néanmoins usiné – incroyablement proprement d’ailleurs (!) mais la sûreté supplémentaire est non installée) sur une petite partie des armes de « 1941 » et sur toutes celles « 1942 » comme la notre.
C’est une rare particularité dans l’histoire des armes Luger de Police allemande de 1923 à 1942.
Notre exemplaire porte bien son poinçon de réception dans les forces de Police Aigle à roulette + L de coté en carcasse côté droit comme expliqué ci-dessus.
S’y ajoutent, coté gauche, ses poinçons civil d’épreuve Aigle surmontant un N (qui a remplacé le U couronné impérial) en carcasse et en genouillère.
Magnifique exemplaire Text Book!
Son bronzage, le très noir de la fin de fabrication que l’on retrouve aussi sur les Black Widows, est intact à 98,5 % avec juste une petite tâche en canon et un éclaircissement très léger avec un légèrissime point d’oxydation de surface en coté droit de carcasse du probablement au port en étui.
C’est TRÈS EXAGÉRÉ par mes infâmes gros plans qui exagèrent la moindre griffure en plan Macro. Mais comme ça vous savez tout.
Arme juste superbe en main! TBE+++
L’arme est totalement mono-matricule interne et externe dans toutes ses pièces sauf son chargeur mais qui est bien un rare modèle de Police avec son numéro matricule de graphie très typique. C’est un 1er chargeur (car les deux chargeurs de dotation sont numérotés « 1 » et « 2 ») et au poinçon « K » sunburst.
Ses plaquettes sont muettes – sans numéros aucun (et pas à un autre numéro) et du bon modèle civil huilées. Celles en bakélite posées concomitamment sur ces armes fin 1941 et en 1942 pour être les seules à la fin ne l’étaient d’ailleurs pas non plus. Par son numéro de série, j’estimerai cette arme comme produite dans la seconde partie de 1942. Aucune pièce modifiée ou changée. Arme Text Book encore une fois.
Je signale par abnégation professionnelle un très léger écrêtage au sommet de la plaquette gauche, si léger qu’il est entièrement caché et tenu par la carcasse. Et donc totalement invisible arme en main ou sur les photos. Il faut la démonter pour le voir. Cette plaquette est saine, tient impeccablement et fermement à l’arme et c’est la sienne – Pas question de la changer.
L’arme est mécaniquement impeccable – à nettoyer/graisser – mais absolument impeccable – TBE+++
Le canon est si beau – totalement miroir avec des rayures si extrêmement nettes et coupantes – qu’il peut être qualifié de « neuf ». L’arme est restée le plus souvent dans son étui et n’a que très peu tiré.
Plus important encore, les numéros de série.
Still insiste que pour être absolument sûr que cette arme soit bien une de celles distribuées à ces machiavéliques forces de police du Front Est, elle doit être en numéros de série compris entre 2362 « y » et 7865 toujours « y ». La notre est 60xx « y » de partout. C’est donc bien cela.
Tous les logos, poinçons, numéros sont nets, bien frappés et parfaitement lisibles – Arme premium quasiment dans son état de premier jour. Notez que sur ces armes, le guidon est aussi poinçonné en tête de canon.
Je rappelle au passage que dans cette fabrication de fin de production « civile » Mauser Banner destinée à la Police (et même pour les réglementaires de l’armée d’ailleurs) plus aucune pièce n’était bleuie ou jaunie depuis longtemps. Toutes les pièces sont bronzées y compris la queue de détente.
En dehors de son passé historique « lourd », cette arme est un exemple quasi parfait des armes Luger de la Police armée du III° Reich dans ses actions de « pacifications » des territoires occupés. Une arme d’exception dans tous les sens du terme.
Et, puisqu’il faut parler d’argent de temps à autres, j’indiquerai que la plupart de ces armes « maudites » sont aujourd’hui le plus souvent aux USA, dans les meilleures collections, où leur cote dépasse largement les 4.000 dollars. Et largement plus de 5.000 avec les deux chargeurs au numéros et l’étui…
In fine un très rare « Mauser Banner » de Police armée, une des armes de la toute fin de production du mythique P08 en Allemagne, dans une version historiquement « typée » des plus recherchées. Introuvable. Surtout dans cet état.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI: ARME SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIES DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRES – COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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