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Très rare pistolet semi-automatique Verney Carron Vercar 2202 – cal 7,65 mm – canon et mécanique top – très beau bronzage des fusils de chasse de la marque – Arme à triple sécurité et indicateur de chargement – belles plaquettes au Dragon – Très rare et TBE+

Revolvers et pistolets de catégorie B

Rarissime pistolet automatique Verney Carron –  calibre 7,65mm – Production rare dans les 200 ans d’histoire de la marque – inspirée des meilleurs design du temps – Modèle très “High Tech” avec incluant trois sécurités – pédale de crosse /chargeur / levier sur la carcasse – indicateur de chargement – Dimensions extrêmement compactes – très belles finitions bronzées – plaquettes marquées Vercar en rouge et avec un dragon au centre – une production française de haute qualité représentative de l’age d’or de l’industrie stéphanoise

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SKU: 786-23
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Description

Vous connaissiez sans doute les Churchill, Hélicobloc, Sagittaire et autres Matrix, Linergie et VC10 ”Lebel”.

Mais Maître Flingus est taquin.

Il a réussi à vous dénicher une petite merveille dont vous n’aviez certainement jamais entendu parlé.

De même que le Service Général des Armes n’était pas au courant de son existence : Voici le Pistolet semi-automatique Vercar modèle 2202 par…Verney Carron ! C’est dire si la diffusion de cette version améliorée et encore mieux finie d’un autre modèle “Maison” a été réduite, voire confidentielle. Une vraie rareté. Une sorte de Rolls Royce du Ruby.

Entre 1914 et 1939, la célèbre maison stéphanoise, fondée en 1820, sortit en effet une jolie gamme de 5 pistolets semi-automatiques dans les très modernes calibres à la mode de l’époque, le 6,35 pour le commun et le 7,65 pour les gentlemen.

Calibres paraissant aujourd’hui anémiques par rapport à nos 9mm+P de 2023. Mais c’est oublier que nos poilus en furent dotés dès 1915 et n’eurent jamais à se plaindre de leur manque de punch dans le nettoyage de tranchées… Ces modèles type Ruby finirent même petit à petit par y grignoter les Browning, Mannlicher et autres Parabellum qui côtoyaient déjà les revolvers d’ordonnances classiques et même des bulldogs vieillissants mais prestement reconvertis aux cartouches nouvelles des ces premiers automatiques.

La stratégie “qualité” de la maison Verney Carron fut, après guerre (celle de 14), poussée à son maximum pour occuper le terrain du haut de gamme de ce type d’armes.

Entre les « souvenirs de guerre » rapportés en masse de la “zone des opérations” et les productions de la Manu, il faut bien avouer que la concurrence était rude dans le pistolet de poche en 7,65.

Il fallait convaincre de laisser tomber son Ruby pour une arme véritablement recommandable, que dis-je, presque “civilisée”, plus technique, avec une finition de classe, et des options tels que des indicateurs de chargement, des sûretés de chargeur manuelles ou même automatiques, des organes de visée plus adaptés.

Il fallait donc innover et se démarquer. Verney-Carron le fit.

A cette époque, les petits MAB et autres Walther venaient déjà d’apparaître (Verney Carron proposait d’ailleurs aussi en 1939 des carabines de tir en 22LR de type Walther KKJ), la référence absolue restant toutefois les travaux de Browning, modèles 1903 en tête.

Verney Caron déclina sa gamme en modèles “2200” en 6,35 ; “2201” en 7,65 très sobre et au sommet le “2202”, plus luxueux et muni de trois sûretés

Est ce que notre Vercar 2202 faisait mieux que la concurrence Browning?

Le combat aura été serré. Mais, hélas pour les pistolets de ce grand monsieur, les 2202 proposaient une meilleure prise en main, une cartouche en plus de capacité ainsi qu’un indicateur de chargement. La réclame du catalogue Verney insistait aussi fortement sur ses dimensions et son poids réduits qui, au delà d’une promesse de fiabilité, étaient des arguments béton pour ce 7,65 réduit destiné à la clientèle huppée de l’époque.

Parmi les nombreuses particularités de ce modèle, on note une prise de visée située en gouttière da culasse à la manière d’un Colt Vest Pocket 1906. Ce guidon, noyé dans la culasse, était parfait pour ne pas abîmer la poche de son habit en le sortant au retour de l’Opéra à une époque où les gens s’habillaient encore pour sortir. Même lesté d’un Vercar 2202, on peut en effet porter le frac en toute quiétude.

Quand on parcourt la presse de l’époque, peu importe le bord politique, on s’étonne du nombre d’homicides, assassinats, rencontres ayant mal tournées que comportent les manchettes. Rien qu’à Paris, cela pouvait dépasser la dizaine dans l’édition du matin et être doublée dans celle du soir ! La violence urbaine ne date pas d’hier. Un “petit” 7,65 de très belle facture était donc un accessoire rassurant.

Les modèles de cet « âge d’or » des productions maison ou sous-traitées seront remplacés dans l’immédiat après guerre par des armes genre Uniques R51 et leurs équivalents de poche type M.A.B modèle C.

 

Notre perle noire de ce jour, on pourrait presque la croire venu de Tahiti tant son bronzage est beau et glacé, même exceptionnel, d’une qualité intouchable aujourd’hui. Et pourtant, il vient de cette bonne ville de Saint-Étienne.

Elle possède un très militaire anneau de bélière lui laissant la possibilité d’être utilisé par un officier de police qui constituait souvent, à titre privé, une partie de la clientèle de ce genre d’armes. Quitte à avoir un instrument de travail, autant qu’il soit beau.

Comme le voulait l’usage du temps, le déverrouillage de chargeur se fait par un crochet situé au talon. Ce dispositif peut nous surprendre aujourd’hui mais une fois que l’on a pris le coup de main, son usage est très commode. Il empêche tout déverrouillage intempestif. Les plus anciens de nos amis gendarmes s’en souviendront: jamais un motard de la gendarmerie ne gardait très longtemps son Mac 50 qu’il troquait dès que possible contre un bon vieux P38…

Ses plaquettes d’ébonite, sont finement quadrillées et maintenues par deux vis, limitant le jeu à l’usage.

Elles sont ornées du célèbre logo « Vercar », marque déposée depuis les années 1920 par Verney Carron, tout de rouge vêtu et dans une police très “Art déco”. Difficile de ne pas la remarquer.

Autre, et non des moindres, particularités de ces plaquettes est d’être parées d’un superbe Amphistère.

Qu’est ce qu’un Amphistère me direz vous ? 

Attention, Maître Flingus va se lancer dans le très technique. Vous pouvez prendre des notes.

Eh bien, c’est un des plus anciens genres de dragon, décrit par Pline l’ancien lui même. La bête se distingue de la Vouivre, elle aussi ailée, mais sans pattes, et, de la Wyvern qui, bien que pouvant se déplacer sur le sol, ne dispose que de ses seuls membres antérieurs.

Cette forme de dragon est très présente en héraldique, notamment en Champagne, Franche Comté et en terres germaniques. Uter, le père du roi Arthur en portait un sur son écu. Animal mythique et redoutable, Verney Carron s’en est donc réclamé pour ses propres cracheurs de feu haut de gamme.

Comme vous pouvez le constater, Maître Flingus pousse toujours très loin ses recherches. Mais la bestiole m’intriguait. Je la trouvais très drôle dans son dessin en prime.

Disposant désormais d’un doctorat en dracologie en plus de tous les agréments légalement disponibles, Maître Flingus pourra dorénavant recevoir dans sa grotte, et en connaissance de cause, non seulement toutes les armes mécaniques cracheuses de feu de l’Histoire de ce monde mais également tous les modèles de dragons. Faut que je vois leur classement de catégorie avec le SCA….

Sur un sujet plus sérieux, comme promis au catalogue, ce pistolet dispose de trois sécurités : impossible de faire feu sans chargeur ou pédale de crosse non pressée. A ceci s’ajoute un levier d’arrêtoir de culasse, qui, une fois levé, bloque la queue de détente.

Au sujet de cette dernière (la queue), elle est fort bonne, finement striée et ne gratte absolument pas, ce qui est remarquable pour une arme de poche.  Rien à voir avec celle de son père spirituel le Ruby. Tout a été soigné dans cette arme.

L’arme est numérotée « 46 », discrètement, mais de partout. On touche au sérieux qu’un parabellum d’outre Rhin. Et c’est sûrement une des toutes toutes premières de ces raretés. Un collector ! Pas sûr que le production ait dépassée une grosse centaine d’exemplaires d’ailleurs. Je ne l’avais jamais vu en version 2202.

Les serrations de la glissière sont bien parallèles et savamment orientées pour être saisies sans faillir. La culasse comporte les marques  en toutes lettres « Manufacture d’arme Verney Carron , St Etienne » ainsi qu’en abrégé « breveté sans garantie par le gouvernement » suivant le vieil adage hérité de la Révolution. Cette petite ligne très kitsch fait tout le charme de ces productions des années 1930.

La face gauche de la culasse est très légèrement éclaircie en deux points, mais rien d’embêtant, et cela ne dénote que très peu.L’arme est très au-dessus de ses comparses de l’époque en finition.

Juste au dessus d’un extracteur très largement dimensionné pour un 7,65, se trouve un indicateur de chargement. Concept novateur en ces années 30 et rare à l’époque.

Le canon est miroir et bien ajusté. L’arme est mécaniquement impeccable. Rien à dire. Elle ne demande qu’à dévorer les cartouches dont elle a été trop privée pendant des années.

Les organes de visée, placés dans une gouttière striée comme sur un fusil de chasse (Maison Verney oblige!), sont très intéressants et d’ailleurs pertinents pour un port quotidien qui était l’objet initial de ce genre d’armes et de ce charmant pistolet de l’entre deux guerres.

A l’époque des PPK et Beretta 35, la France avait donc déjà son propre style de pistolets en 32 acp.

Fortement marqués par l’expérience des Ruby dans les tranchées, les armuriers, ingénieurs et acheteurs voyaient ces derniers comme une référence qui se prêtait à une infinité de déclinaisons et d’améliorations. Là, on est largement au top du genre Ruby.

Quitte à adopter un 7,65 de cette vaste famille autant en adopter un qui soit au sommet de l’art et de la qualité de production de cette époque, une pièce d’exception. Adopter ce pistolet Verney Carron, c’est posséder un collector très rare et porter encore le souffle et la force du dragon de l’industrie stéphanoise.

Pièce rare, techniquement et esthétiquement à la pointe de ce genre de modèles, et en excellent état.

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire. 

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