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Très rare revolver Smith&Wesson Model 42 Centenial – Un 36 Chief Special sans marteau extérieur – 5 coups en cal.38SP – Modèle du centenaire 1952 – Version allégée de défense rapprochée – Rare et superbe finition deux tons Noir / Bronze à plaquettes os – Le vrai « Bodyguard » ! – Superbe état esthétique – Excellent état mécanique – Pièce d’exception ! – TBE ++

Revolvers et pistolets de catégorie B

Très rare revolver Smith&Wesson Model 42 Centenial – Un 36 Chief Special très revisité – 5 coups en cal. 38sp – Rare canon 1 pouce 7/8 – Modèle du centenaire 1952 – Version allégée de défense rapprochée – Rare et superbe finition deux tons Noir / Bronze à plaquettes os – Mécanique double action très fluide – Finitions pré 1982 de qualité inatteignable aujourd’hui – Le vrai « Bodyguard » ! – Superbe état esthétique avec un Bronzage intact – Excellent état mécanique – Canon Neuf – Pièce d’exception dans les armes de défense individuelles et summum de la marque dans ce domaine ! – TBE ++

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Description

Une extrême rareté. Peut-être l’un des seuls en France. Si ce n’est le seul…

Un revolver Smith & Wesson Centenial modèle 42 Airweight en 38 SP.

En fait, c’est le « vrai » Smith&Wesson « Bodyguard ». L’original. On va y revenir.

Sur un plan technique, c’est avant tout une version très évoluée du fameux S&W Chief’s Spécial ou modèle 66, désormais sans chien extérieur et qu’on appelle Smith 40 quand il est en acier à ferrer les zébus et Smith 42 dans cette très rare version allégée.

Ce Smith 40/42 (rien ne les distingue extérieurement) a en plus été spécialement sorti pour fêter le centième anniversaire de la Grande Maison. C’est dire si Smith en était fière.

Il y a donc beaucoup à dire sur ce rarissime Modèle 42 Centenial Airweight de ce jour.

L’arme est en carcasse J dont Maître Flingus vous a fait l’Histoire ici.

Pour faire face à la montée violente du banditisme dans les années 20  et 30, Smith avait développé des armes de police en carcasse K et en 38 SP sur la base de ses Military and Police de 1905 (d’abord très Military puis assez vite très Police historiquement). Mais toujours en carcasse K.

Or, les policiers US émirent vers 1925, en pleine prohibition, le besoin d’une carcasse plus réduite pour se glisser aussi sous des costumes d’été mais encore apte à tirer la 38 spécial dont ils ne voulaient plus se séparer.

Colt réagit très vite à cette demande avec son mythique Colt Detective Special, un immense succès. Il a été produit de 1927 à 1984.

Accessoirement, ce Detective Special sera aussi le papa des célébrissimes Colt Cobra et autres Aircrewman ou Border Patrol. Une référence.

Mais du coté de Smith, on a rien d’approchant avant la fin de la seconde guerre mondiale. Et pourtant…

Dans les années 30, Smith avait bien tenu quelque chose qui aurait pu être un début de réponse très innovante à cette demande très spéciale. Il s’agissait de ses célèbres et rares revolvers « Fitz’s special » en 45 ACP (!) qui avaient équipé à titre personnel des « vedettes » du style de Charles Lindbergh ou, dans un autre genre, de Clyde Barrow.

Mais on ne dépassa pas un stade quasi artisanal. Peut-être 200 armes…

A cette époque en fait Smith focalisait encore sur la demande civile et rêvait encore de grands marchés militaires que la 2° Gm ne lui offrit que partiellement, les militaires s’étant surtout entichés du pistolet.

Je pense humblement que chez Smith à l’époque, à la différence de chez Colt, on avait pas vraiment réalisé que le revolver de défense immédiate à vocation policière serait un marché d’ampleur mondiale sur deux ou trois décennies.

Smith&Wesson ne réagira vraiment à la domination de Colt sur les armes de police dissimulables que dans l’immédiat après guerre avec des prototypes de 1948-49. Cette période oubliée d’intense pression économique, également aux USA, obligea sans doute Smith à sortir de sa zone de confort.

Mais comme toujours depuis le début de l’Histoire de la firme, la réaction d’un Smith sous pression sera brillante et fixera les choses sur le marché de l’arme individuelle de poing partout dans le monde pour un bon moment. Ce sera sa gamme d’armes en carcasse J.

Elle sera le départ de la domination mondiale quasi absolu de Smith dans les revolvers de Police jusqu’au début des années 1980 où seule l’arrivée des Glock lui fera grand mal.

Pour conquérir ce marché, Smith va repartir dès 1949 de sa très antique mais excellente carcasse « I »  de 1894 pour la rallonger et la solidifier un tantinet. La carcasse J n’est pas une K diminuée mais bien un retour aux fondamentaux.

La forme et la prise en main de la « I » sont excellents et c’était une très bonne raison de repartir de celle-ci plutôt que de la K.  Mais elle en avait bien besoin de cet accroissement cette carcasse I qui datait de l’époque des calibres 32SW ou 38SW.

En effet, la taille de son barillet n’aurait pas pu supporter l’engagement de la 38 Special impérativement réclamée par toutes les forces de police. Il pouvait encore moins supporter le tir, même limité, de la 357 Mag comme le pourront certains modèles en J type 60 (à partir de 1971) ou 65, cartouche créée par Elmer Keith en 1935 et qui commençait elle aussi une carrière policière d’avenir dans cet après guerre.

Pour y arriver, la carcasse fut renforcée et le barillet passa de six à cinq coups.

C’est cette carcasse « I »  élargie, complétée également par un changement de ressort, qui prendra la dénomination « J » dans la nouvelle nomenclature l’année suivante.

Coïncidence fortuite, cette nouvelle carcasse « J » fut présentée pour la première fois au public lors de la conférence annuelle de l’Association Internationale des Responsables (Chiefs) de police ou, en anglais, International Association of Chiefs of Police (IACOP) qui se tenait à Colorado Springs cette même année 1950.

Cette première arme en « J » fut présentée à l’occasion d’un concours de tir rassemblant tous ces chefs de police. Elle y gagna son nom.

Cette arme de police à chien externe, c’est bien sûr le célèbre Smith & Wesson Chief’s Special. Ce Chief’s Special qui devint le Smith 36 lors de la refonte des dénominations maison en 1957 (ou Smith 60 quand il est en inox).

Ce Smith 36 ou Chief Special eut une brillante carrière qui alla jusqu’à lui faire remplacer en 1974 l’iconique Walther PPK pour la protection rapprochée de la famille royale anglaise à la suite de la tentative d’enlèvement ratée de la princesse Anne qui avait conduit à un carnage… (le PPK de son officier de sécurité s’enraya durant l’attaque, il dut faire barrage de son corps, fut gravement blessé et un journaliste qui passait par là fut tué). Jamais ce genre de petits soucis avec un 36 ou un 42 de chez Smith…

En 1952, Smith & Wesson, à nouveau dans la course policière avec son 36, devait fêter ses 100 ans.

Il se trouve qu’en cette année de centenaire, Smith & Wesson est en contact étroit avec Rex Applegate qui va leur conseiller la mise au point d’une arme spécialement dédiée au « close combat ». Une arme presque plus de garde du corps (Bodyguard en anglais) que de policier.

Pour cela Smith et Applegate vont repartir de l’arme disponible la plus adaptée au job, à savoir leur tout nouveau Smith 36 / Chief’s Special.

La carcasse, calibre et capacité sont les mêmes mais en adoptant un mécanisme plus fiable supprimant la simple action, en masquant le chien au sein d’une carcasse redessinée et en ajoutant une pédale de sureté en poignée. Le canon lui fut ramené à un pouce 7/8 (46mm). Moins de deux pouces et très adapté à la mission. Cette taille de canon en fait en soi une rareté. 

C’est l’acte de naissance de notre Smith 40/42 de ce jour, le revolver quasi parfait de défense rapprochée.

Qui était donc ce Rex Applegate pour pouvoir donner de tels conseils à Smith ?

Il était juste le spécialiste du close combat, armes à feu, couteau, et mains nues de l’US Army avant la seconde guerre mondiale. Il en rédigera la doctrine.

En 1941, c’est lui qui, à la demande de William « Wild Bill » Donovan, patron de l’OSS durant la guerre, rejoindra la dite OSS (renommée CIA en 1947) pour créer une école spéciale dans une partie secrète de ce qui deviendra un jour Camp David, le camps de formation des assassins de la CIA… Il supervisera personnellement la plupart des missions spéciale d’assassinat de l’OSS/CIA à cette période. 

Outre notre Smith40/42, il concevra un couteau de combat encore aujourd’hui généralisé le Applegate–Fairbairn (c’était un ami personnel de Stirling, le fondateur des SAS Britannique).

Anecdotiquement, c’est aussi lui qui formera John Wayne pour ses tirs de cinéma(!) et il est réputé avoir inspiré le personnage de James Bond à Ian Flemming…

Il fut aussi souvent le garde du corps personnel de Franklin D. Roosevelt dans la plupart de ses déplacements étrangers les plus risqués. 

A noter que le fameux Smith & Wesson « Bodyguard », qu’il soit modèle 38 (acier inoxydable) ou 49 (acier carbone), né lui en 1955, n’est en fait qu’une version simplifiée et surtout moins chère en catalogue de notre rare Smith 40/42 de ce jour.

Le S&W Bodyguard est simplifié en coût et fabrication par rapport à notre Smith 42 par suppression de la pédale de sécurité de crosse et retour au canon standard en deux pouces qu’il partage avec d’autres modèles.

Mais la version originelle du célèbre Smith Bodyguard, c’est bien notre 40/42 sécurisé avec sa pédale de sécurité de poignée, arme qui ne peut s’accrocher aux vêtements, et avec son canon 1 pouce 7/8. Une arme de pro de la défense rapprochée.

Quelle seule différence alors entre les deux petits frères Smith & Wesson Model 40 et Model 42 ?

Le métal de carcasse est en acier pur sur le 40 et en alliage d’acier allégé aéronautique sur le Model 42 pour un port plus prolongé. Les barillets et canons sont le mêmes et 100% acier. C’est tout. Impossible d’ailleurs de les différencier de l’extérieur. 

Smith les sortit spécialement pour le centenaire de la maison et leur donna donc à tous deux l’appellation « Centenial » en catalogue car elle était très fière de ce produit, summum de l’arme de défense immédiate de l’époque. 

Cette arme, model 40 et 42 confondus, fut phagocyté en gamme par le modèle 38 Bodyguard moins cher. Elle ne fut donc produite qu’à 40.000 exemplaires, essentiellement sur commande, de 1952 à 1974 pour les derniers.

On pourrait donc définir le Smith 40/42 comme un Smith 38 Bodyguard  haut de gamme. C’est donc une arme de pointe mais extrêmement rare et encore plus sous nos climats.

L’arme fut produite en version 42-1 à partir de 2009 en fabrication moderne acier découpe laser et s’appelle désormais 642 mais la qualité des finitions n’a rien à voir avec celle des Smith des grandes années…

Compact et léger, il fut souvent porté à la cheville par les officiers de police et encore plus souvent par les gardes du corps dans des versions plus ou moins luxes elles-mêmes.

Le Centennial est ainsi l’arme de secours du détective Ken « Hutch » Hutchinson (David Soul) dans la série « Starsky et Hutch » !

Rare et populaire à la fois, on le voit aussi dans les films « Pulp Fiction » dans les mains de Amanda Plummer (la folle qui braque le Café avec son compagnon à la fin) ou même avec Jean Gabin dans le film La Horse… 

Souvent commandé spécialement, il existe dans de nombreuses finitions plus ou moins luxe y compris en gravé et plaqué or!

 

 

Notre Smith Model 42 de ce jour est bien un rare Centenial Airweight dont vous connaissez désormais l’histoire.

C’est aussi l’une de ces commandes particulières dont je parlais au-dessus.  Une arme très rare, peut-être unique en France. 

De part son numéro de série cette arme a été fabriquée au début de 1957 ! (apparition de la frappe du numéro de série en poignée en dessous de carcasse et il a encore 4 vis en coté droit). Et pourtant il est NEUF !

Il a été commandé en finitions bi-tons (exemplaires particulièrement recherchés aux USA: il en existe barillet/canon nickelés et arme bronzé ou en deux bronzages différents) avec son canon et barillet acier bronzés noir et sa carcasse d’un magnifique bronze clair. Ceux-là sont encore plus rares.

Ce rare bronzage bi-ton est présent à 99.9 % comme neuf. Je dis 99.9 % pour ne pas dire 100%. Aucune griffure visible en main sauf sur mes damnés GROS plans avec la poussière de l’armurerie en option.  Pièce superbe !

A noter que cette résistance de l’esthétique pour une arme construite en 1957 s’explique surtout, outre un faible usage, par l’épaisseur et la qualité des finitions de surface Smith de cette époque, introuvables aujourd’hui en bronzage en bain unique. 

Ses plaquettes sont en parfait état sans fissures ou manques. De l’os probablement (mais peut-être mieux, je ne suis pas un expert). En tous cas, c’est superbe en contraste arrière avec la pédale noire et la carcasse bronze.

Il s’agit d’une arme des grandes fabrications de Smith avec un canon « pinned » et des ajustements de détente qui assurent une grande souplesse et une grande netteté en double action. 

“Pinned”, c’est une goupille visible de l’extérieur, logée dans le canon au niveau supérieur en limite de carcasse. Cela vient “enclouer” le vissage du canon dans la carcasse. Cette fameuse goupille obligeait à un usinage plus complexe et plus cher du canon et à des manipulations supplémentaires à l’assemblage. Elle assure à ces armes une rigidité et une durabilité hors normes actuelles. Supprimée en 1982 chez Smith pour diminuer les coûts…

Le précédent propriétaire ne la quasiment pas portée ou utilisée (bronzage complet en bout de canon). La mécanique est impeccable même s’il aurait besoin d’un démontage graissage complet.

Le canon est neuf, absolument miroir, avec de superbes rayures. Superbe arme de défense pour des entrainements 10/15 mètres funs au stand.

A noter que si la carcasse de ce 42 Airweight est allégée elle n’est pas strictement en alliage d’aluminium comme sur certains modèles ou comme on le dit parfois. Si elle est certes plus légère que sur un 36 acier, elle est toutefois sensiblement plus lourde que sur un Modèle 37 Airweight par exemple (je l’ai déjà eu) qui lui est véritablement en alliage d’aluminium. Il s’agit sans doute d’un alliage d’acier spécial type aéronautique. L’arme durera fort longtemps et cela aussi devait être plus cher…  

Le barillet est numéroté (rare dans les productions Smith de cette époque post 1955). Preuve du soin apporté par Smith à la production de ce modèle très spécial.  Il est bien sûr au numéro de l’arme ce qui exclut tout remontage ou bricolage sur cette arme rare.

Le précédent propriétaire y a ajouté une extension de poignée en avant de crosse pour mains plus larges. Pour l’enlever, il suffit de dévisser les plaquettes. Elle n’a laissé aucune trace en carcasse. Mais je trouve la prise en main excellente telle qu’elle. A vous de voir.

De même un très fin élargisseur de détente à été posé. Détente très confortable comme telle mais on peut le retirer aussi très simplement. Arme d’un pro sans aucun doute en tous cas…

Au passage, toutes les vis sont impeccables aussi. Le barillet ne porte qu’une très légère trace de rotation qui confirme ce qui est dit plus haut. Chambres parfaites. Arme dans un état exceptionnel pour ces quasi 70 ans et même sans ses 70 ans…

In fine un Smith & Wesson très rare dans une finition d’exception, un modèle Bodyguard « en mieux », avec un canon légèrement plus court que les deux pouces classiques du 36 sans descendre jusqu’au 1.5 pouces, compromis parfait pour cet usage.

Sans doute le revolver de police le plus adapté pour des missions « spéciales » ce qui peut se comprendre vu son origine… Arme d’entrainement idéale pour du tir instinctif au dégainé.

Une pièce d’exception encore dégotée pour vous par Maître Flingus.

 

 

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