Menu
Vendu !
Vendu !
Très sexy Pistolet Browning Baby – Calibre 6.35 Browning ou 25 acp – Chargeur 6 coups – Finition 100% acier deux tons et détente or fin – Plaquettes de crosses nacrées – Fonctionnement mécanique impeccable – Canon neuf – Arme de rêve pour femme tout aussi onirique – TBE++
Revolvers et pistolets de catégorie BTrès beau Pistolet Browning Baby – Arme élégante en calibre 6.35 Browning ou 25 acp – Chargeur 6 coups – Finition 100% chromé et acier brossé – Deux tons et détente or fin – Plaquettes de crosses nacrées – Fonctionnement mécanique impeccable – Canon neuf – Arme de rêve pour femme tout aussi onirique – TBE++
Vendu !
Description
Que voilà un magnifique enfant d’à peine 10 cm de long…
C’est le petit frère du célèbre Browning 1906 qui, pourtant, ne mesurait déjà que 11,4 cm de long.
Dès 1906, ce browning 1906 chambrait le tout nouveau calibre 6.35 Browning. Le même que notre « Baby » de ce jour.
Ce Browning 1906 en 6.35 est d’ailleurs l’arme qui a rendu ce petit calibre populaire. Lui et ses innombrables dérivés, dont son fils direct le Baby, ont assuré la survie du calibre 6.35 jusqu’à nos jours à travers 120 ans de terrible concurrence armurière.
Car rien n’est venue véritablement prendre la place de ce calibre, certes tout petit mais très tendu, inventé par le grand John Moses Browning lui-même au même titre que la bonne grosse 12,7 BMG.
Il vous fait sourire ce « ridicule » calibre 6.35 ?
Vous avez tord.
Rappelons d’abord que c’est, par exemple, le calibre qui a tué Gaston Calmette, Directeur du Figaro, le 16 mars 1914.
Tout Paris se passionna pour l’affaire. Et pour cause.
Le tireur, déjà, était une tireuse. Et c’était l’épouse du Ministre des Finances de La République en exercice qui plus est.
La volcanique Mme Caillaux, née Rainouard et membre de la très haute bourgeoisie de cette Belle Époque, ulcérée par les attaques de presse incessantes de Calmette contre son mari, régla le procès en diffamation elle-même. Et de la manière la plus expéditive.
Calmette n’avait pas publié moins de 138 articles en 95 jours consacrés à une corruption supposée, mais non prouvée, de son mari, Joseph Caillaux, dans les colonnes du déjà célèbre canard.
La publication d’une lettre prouvant une contradiction d’attitude de l’illustre Ministre sur le tout nouveau impôt sur le revenu fut la goutte d’eau qui alluma la bombe Mme Caillaux si je puis dire.
La lettre de 1901 montrait que Joseph Caillaux, homme de gauche, s’était en réalité habilement et secrètement opposé en 1901 à la création de ce funeste impôt (qui comme nombre d’autres devait être temporaire) pour finalement le faire voter comme Ministre radical début 1914 pour des considérations électoralistes.
L’objet de la manœuvre était de discréditer Caillaux aux yeux des électeurs de gauche en pleine campagne législative.
L’élégante et fulminante Madame Caillaux régla le problème en allant rencontrer Calmette dans ses bureaux du Figaro, Rue Drouot à l’époque. Toutefois, elle demanda préalablement à son chauffeur de faire un crochet par le célèbre et très » jet set » armurier Gastinne Renette.
Elle y acheta, en début d’après midi, ce qui était alors un ultra moderne pistolet semi-automatique Browning 1906 en 6.35 pour la somme, très importante à l’époque, de 55 francs-or. Puis, elle s’en alla directement en formation accélérée essayer illico presto l’arme sur le stand de tir de l’honorable Maison. Elle était prête.
Enfin reçue par Calmette vers 18h dans son bureau, elle lui décocha 6 balles plus ou moins bien ajustées. Deux filèrent se planter dans la bibliothèque, une s’arrêta sur le portefeuille du plumitif et les dernières le touchèrent hélas, dont l’une lui sectionna l’artère illiaque.
Calmette, opéré tardivement, mourut dans la nuit du 17 mars.
Au vu des protagonistes, on s’en doute, le scandale fut immédiat et énorme.
Mais le plus énorme fut encore l’acquittement, à l’unanimité, de Henriette Caillaux !
Acquitement obtenu fin juillet 1914 par l’excellentissime avocat Labori qui joua à fond d’une très hypothétique hystérie féminine doublée d’un possible dédoublement de personnalité pour obtenir la transformation d’un assassinat très largement prémédité en crime purement passionnel. Crime « passionnel » … finalement pardonné.
On hurla, à juste de titre, à la collusion du pouvoir exécutif et de l’influent Caillaux avec les juges. Elle fut d’ailleurs prouvée ultérieurement. Rien de neuf sous le soleil encore une fois…
Mais le calibre 6.35 Browning et les pistolets le portant, eux, venaient d’y gagner une publicité inespérée!
Rappelons également que les « petits » 6.35 ont aussi exécuté nombre de sentinelles surprises au petit matin lors de coups de mains et achevé de nombreux blessés en 14-18. Ils ont encore défrayé la chronique judiciaire à de nombreuses reprises tout au long du XX° siècle.
Donc pas de quoi sourire du maigre 6.35 Browning. Il est là pour nous rappeler que toute arme, même de petit calibre, est potentiellement létale bien employée et à très courte distance. A bon entendeur…
Notre Browning Baby en 6.35 Browning est donc le fils direct de ce fameux Browning 1906. Sa version encore réduite à 103mm de long.
C’est encore John Moses Browning qui dessina certaines pièces de ce pistolet dit de « de veston » dans les années 20. Mais Saint John mourut en 1926 dans les locaux de la FN Herstal avant d’avoir pu l’achever.
Son digne successeur, le très respecté Dieudonné Saive, eut l’honneur de le terminer tout comme pour son GP35 Hi-Power en 9 para.
Si le prototype existait dès 1927, le premier Baby de série sortit de la FN en 1931.
Saive réduisit encore le 1906 en supprimant la pédale de sécurité en crosse et en élargissant le levier de sécurité. Il simplifia aussi la découpe avant de sa culasse pour rendre mieux usinable cette petite chose qui se rapproche de l’horlogerie de précision.
Avec ses toutes petites dimensions (canon de 54mm), il devint le pistolet iconique des dames qui n’entendent pas rendre facilement leur sac à main.
Le modèle standard était en finition bleutée brillante à crosse plastique. Mais la clientèle féminine de qualité opta souvent pour des finitions plus en rapport avec leur élégance naturelle et leurs conceptions esthétiques.
Après 1966, la version de base devint bleuté mat.
Jusque 1953, Colt et la FN, par entente de marché, convinrent que la FN n’exporterait pas le 1906 et le Baby sur le marché américain.
En 1953, Colt renonça définitivement aux petits pistolets de poche (dit « Vest pocket » là-bas) et la FN commença l’export aux USA. Ces armes belges destinées à l’export US sont marquées « Browning Arms Company ».
C’est le cas du notre.
Les versions de base de ces pistolets portaient la marque « Browning » en plaquette de crosse. C’est plus vendeur aux USA!
Et ils se vendirent fort bien (bien mieux là-bas, pays de vente libre, qu’ici).
Mais la vente sur le marché US pris un coup dans l’aile en 1968 avec une loi visant l’ensemble des armes dissimulables baptisées là-bas à l’époque les « Saturday Night Specials » (utilisés en cas de grosse fièvre le week-end sans doute!). Tout un programme.
Le Browning Baby fut d’ailleurs copié aux USA – un comble pour une arme inventée par un américain. Une de ses copies s’appelle le « Titan ». Humour local sans doute.
En 1979, la production du Baby fut transférée à Bayonne à la « Manufacture d’Armes de Bayonne » (MAB). Le pistolet conservait en culasse le nom « Fabrique Nationale » pour rappeler ses origines belges. Sa carrière française et européenne s’arrêta en 1983 avec la MAB elle-même.
Mais la fabrication continua sous d’autres marques, sous licence ou pas, aux USA après 1983.
Incroyable peut-être, mais il en existe une version « légère », très rare. Elle est à carcasse aluminium. L’original était sans doute trop lourd à… 230 grammes! Et cette arme « impressionnante » fut réglementaire pour les officiers en Belgique et au Pérou jusque vers 1988!
Plus hallucinant encore, elle fut utilisée par les services secrets US lors de la Guerre Vietnam au sein du redoutable MACV-SOG et dans les services secrets nord coréen dans une version copiée munie… d’un silencieux!
Chez nous le FN Baby est une arme, en fait,assez peu courante et on ne la voit pas si fréquemment. On voit peut-être 15 ou 20 Browning 1906 pour un unique petit Baby. Et encore.
Mais ceux-là sont souvent dans des finitions qui retiennent l’attention des collectionneurs et … des maris amoureux!
Nous avons ici affaire à une de ces versions « luxe » du FN Baby, arme déjà de qualité par sa construction 100% acier.
L’arme est dans une superbe finition acier chromé en culasse et acier mat brossé en carcasse ce qui en fait un bicolore acier blanc du meilleur goût.
Le chrome de la culasse est présent à 100%. Comme sur l’acier brossé mat de la carcasse, il n’y a aucune trace de manipulation visible en main. Fers en TTBE++
Les plaquettes sont en simili-nacre ou en nacre. Je ne suis pas un spécialiste pour pouvoir garantir une nacre pure mais, au démontage, le dos est rêche non poli ce qui ne semble donc pas être un pur plastique.
En tous cas, ces plaquettes sont très belles et dans un état nickel. Sans accroc avec de rares marques de manipulations invisibles en dehors de mes damnés ÉNORMES plans. Arme absolument très belle en main.
L’option pour ces plaquettes permet encore un allègement supplémentaire par rapport à la version de base car notre Baby à nous pèse légèrement moins de 200 grammes pour une version de base qui, elle, tourne autour de 225/230 grammes à vide.
Le chargeur six coups est lui même superbement chromé et bien au sigle de la F N Herstal son fabricant. Aucun manque dans son chrome bien épais non plus. TTB++
La queue de détente est dorée en plus à l’or fin. Elle porte très peu d’usure et elle a peu servi. TBE+
Les petites rayures et autres micro-défauts sont très exagérées par mes TRÈS GROS plans. Il sont invisible en main. Il s’agit le plus souvent de tâches de doigts de poussière et de poils…Désolé pour le spectacle en gros plan mais elle est vraiment nickel si je puis dire !
Ce raffinement, en contraste avec l’acier bi-colore et les reflets nacrés en fait une arme assez somptueuse sur un plan esthétique. Elle honorera une jolie femme.
Mécaniquement l’arme est impeccable avec des ressorts encore durs, preuve d’un usage plus que très occasionnel. Le canon est rigoureusement neuf avec de très belles rayures et complètement miroir. Calibre 6.35 ou 25 acp bien sûr.
La prise en main est plus simple et plus fiable que sur un Browning 1906 du fait qu’il n’y a pas à se préoccuper de bien appuyer sur la pédale de sécurité de crosse sur ce modèle baby qui en est dépourvu a contrario du 1906. Il est même doté d’un indicateur de chargement de chambre ! Il a vraiment été conçu comme une arme de défense immédiate.
Arme d’exception tant en état général qu’en finition. Ce type de production justifiait d’un prix d’achat au catalogue sensiblement plus élevé que la version de base bronzée bleue.
In fine un exemplaire luxe du peu courant Browning Baby. Une arme de classe pour un sac à main tout aussi classe.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI: ARME SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIES DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ, DE LA LICENCE ET DE L’AUTORISATION UNIQUE SORTIE DE VOTRE SIA OBLIGATOIRES – COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT AVANT TRANSACTION. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
*****************************************************************************************************************
Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France, est là aussi pour pour vos rachats de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vos questions de législation ou sur les armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com

















