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UNIQUE ! Rarissime Colt 1911 (pas 1911 A1) commémoratif de la Seconde Bataille de la Marne 1918 – Création de 1968 – Qualité exceptionnelle pré Series 70 – Luxueusement gravé et bronzé et 100% opérationnel – Pièce rarissime en Europe – État neuf !

Revolvers et pistolets de catégorie B

Magnifique Pistolet semi automatique Colt 1911 – du modèle antérieur au A1 de 1926 –  Pièce commémorative de la Seconde Bataille de la Marne – crée en 1968 pour le 50° anniversaire de la bataille – 7.400 exemplaires produits seulement – gravures rehaussées de grand luxe – plaquette de bois citron contrastant avec un bronzage noir à la couche parfait et d’une exceptionnelle épaisseur – Inlay décoratif en bronze – Ajustements de rêve – Pièce rarissime en Europe et que je n’avais jamais vue en France – Un Colt d’exception unique pour un fanatique du 1911 ou un amateur de pièces exceptionnelles indépréciables.

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SKU: 782-23
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Description

Aurais-je pu penser en avoir un un jour de cette fameuse série ?

Il a fallu le faire venir de l’étranger, un peu sur un malentendu comme aurait-dit Michel Blanc dans un épisode des Bronzés…

On ne présente pas le Colt 1911 (quoique…). Mais je fournirai néanmoins quelques éclaircissements sur l’arme “en général” qui serviront à situer la présente pièce.

Vers 1967, Colt, encore dans sa plus glorieuse qualité de production, celle dite des “series pré 70”  (donc AVANT les series 70 qui resteront elles-mêmes encore supérieures de finitions aux “series 80, la pente fatale étant définitivement amorcée…) décida de produire quatre armes de luxe commémoratives sur le thème de la première guerre mondiale: un commémoratif “50° anniversaire” de la première guerre mondiale “1917 – World War I – 1967″, un ” Commemorative Chateau-Thierry”, un commémoratif “Meuse-Argonne Offensive” et notre ” 2d Battle of the Marne” sorti en 1968. Ce sont les seuls commémoratifs de chez Colt au standard 1911 pur. Tous les autres commémoratifs suivants de Colt seront au standard 1911 A1. Ce sont aussi les tout premiers 1911 commémoratifs sortis par la firme de Hartford bien avant ceux relatifs à la seconde guerre mondiale.

Des pièces d’exceptions à maints égards mais on va y revenir.

Surtout, et déjà, ces commémoratifs sont bien des “1911” et pas des “1911 A1”. 

C’est bien cette variante là qui est partie combattre en Europe avec les Sammies en 1917. La version que l’on voit partout est la “1911 A1” qui n’a été adoptée qu’en 1926 et servira l’US Army jusqu’à l’opération sur l’île de la Grenade en 1982, avec, elle-même, sa myriade de variantes civiles.

Comment donc distinguer ce “1911” du “1911 A1”, c’est à dire un de ceux qui a connu le feu de la première guerre mondiale dans le genre “le bataillon Perdu” (film de 2001) de celui, 1911 A1, du Capitaine Miller dans “Il faut sauver le Soldat Ryan” (ça, c’est pour aider les cinéphiles à situer le sujet) ?

Et bien, le guidon du classique “1911 A1” est sensiblement plus épais que sur le 1911 d’origine comme le notre. Son marteau et sa queue de castor sont aussi sensiblement plus longs que sur le 1911. La détente du 1911 A1 est en revanche plus petite que celle du 1911 et, détail visible au premier coup d’œil, le 1911 A1 possède une découpe arrondie sur la carcasse en arrière du pontet alors que cette découpe est absente du premier 1911. Voilà. Sinon même forme générale, même calibre et même capacité.

Notre arme est donc un 1911 et pas un A1. C’est déjà nettement moins courant et, surtout, c’est parfaitement cohérent avec l’époque de la première guerre mondiale qu’il commémore.

Car c’est bien dans la boue des tranchées que le 1911 a commencé sa mythique carrière tant il est apparu de suite que l’arme possédait nombre de qualités à commencer par son calibre à fort pouvoir d’arrêt à très courte distance, bien utile en combat rapproché.

D’ailleurs, et à titre accessoire, d’autres se rendirent compte des qualités de l’arme même avant que les américains ne rentrent en guerre. Dès 1916, les anglais en commandèrent 10.000 (5.000 livrés) pour les pilotes de ce qui était encore un club de sportifs très oxfordiens et follement braves baptisé le Royal Flying Corp et qui deviendra en 1918, après avoir beaucoup grossi, la Royal Air Force. Ceux-là étaient en calibre 455 Eley d’ailleurs.

Les français aussi en commandèrent de ces fameux Colt 1911 avant que les Sammies ne rentrent dans la danse macabre. Très exactement 5.000 entre mai 1915 et janvier 1916, pris sur des séries civiles US en série “C”, et à destination, pour l’essentiel de nos équipages de chars (sur lesquels nous étions très en avance au passage, la conception du Char Schneider ayant été lancée dès janvier 15), de l’aviation (qui furent, semble t-il, les premiers servis), et aussi pour nos nettoyeurs de tranchées (quelques photos d’époque le montrent). Il semble aussi, de divers témoignages, mais je n’en ai jamais eu aucune preuve, que quelques Colt 1911 militaires US, marqué “US Property”, aient été livrés aux tankistes français en 1917. A noter aussi que les USA en livrèrent aussi (ils sont rarissimes) aux russes via l’Angleterre qui les achetaient pour le compte des russes (ces derniers ont un marquage abrégé en cyrillique portant la mention “commande anglaise”, c’est même à ça qu’on les reconnait).

Ces 1911 1er type connurent donc bien la Seconde Bataille de la Marne qui faisait suite à un épouvantable printemps 1918 d’offensives allemandes déchainées de la dernière chance. C’est l’acte de naissance de l’armée US moderne. Elle s’est forgée sur les champs de bataille de France souvent avec des instructeurs français blanchis sous le harnais par plus de trois années de guerre de tranchées où l’homme, du casse-tête à la pelle, revint bien souvent à l’état de nature et pas fatalement celui, naturellement bon, imaginé par Jean-jacques Rousseau. Loin de là.

Pourquoi ce commémoratif  là?

Nous sommes en juillet 1918. Il s’agit de la première et quasi seule intervention massive américaine de la guerre essentiellement aux cotés des français et pas des anglais comme on aurait pu le penser pour des raisons linguistiques. Rappelons que le 21 mars 1918, au tout début de la première des plus grandes offensives allemandes de la guerre, qui ramèneront l’ennemi à 60 kilomètres de Paris, les américains ont, en tout et pour tout, qu’une seule et unique division opérationnelle sur le front…Mais cela va vite changer.

Les quatre premières offensives allemandes de 1918 dont je vous épargne le détail, pourtant homérique, n’ont pas permis la victoire allemande mais ont saigné à blanc les réserves de l’armée française, qui s’est précipitée au secours de ses alliés anglais volatilisés en mars sur la Somme, en avril en Flandres et a été, à son tour, sauvagement attaquée et battue en mai et juin en Champagne. L’allemand n’a été arrêté, momentanément, que de justesse et à un très lourd prix de sang. Les anglais, KO debout depuis leur défaite sur la Somme en mars et et leur résistance acharnée en Flandres en avril, ne reprendront véritablement l’offensive qu’en août. Les deux adversaires sont donc épuisés et une défaite supplémentaire de l’un ou l’autre peut encore décider du sort de toute la guerre et ruiner quatre ans d’efforts démentiels. Et les allemands ont encore des réserves à lancer dans une bataille qui dure désormais depuis près de 5 mois.

L’armée américaine, toute neuve, a accéléré son entrainement dans cette entrefaite et va enfin pouvoir donner. Que vaut-elle ?

Nul ne le sait en réalité et même pas eux. Pershing lui-même mesurait le gouffre d’expérience qui séparait son armée de celles de ses allés. Les boys passent directement de la poursuite des tous derniers apaches, des indigènes des Philippines, et de Pancho Villa au Mexique (qui, au passage, a échappé aux jeunes lieutenants Patton et Mac Arthur!) à la confrontation avec les plus redoutables troupes d’assaut de l’époque. Certes, l’épisode du Bois Belleau et des Marines du général Harbord début juin, où la 4° brigade US a laissé au tapis, dans une défensive acharnée, un millier d’hommes tués et 60% des effectifs engagés, a été plutôt encourageant. Les hommes se sont largement défendus à la baïonnette ce qui témoigne toujours d’un moral élevé dans la troupe. La cinquième et dernière grande offensive allemande se déclenche dans ce contexte.

 Le 15 juillet 1918, 23 division divisions allemandes attaquent les positions du Général Gouraud à l’est de Reims. C’est portant une manœuvre de diversion où les allemands tentent de profiter de leur supériorité numérique. Le même jour, les allemands portent leur effort véritable à l’ouest de Reims avec 17 autres divisions et des masses d’artillerie sur les positions françaises  du général Degoutte. La toute fraiche 42°DI américaine, qui n’a jamais vu le feu, est rattachée aux troupes de Gouraud de même qu’une division écossaise. Pour les américains le baptême du feu est d’une violence inouïe. Les allemands savent que c’est la dernière de leurs (cinq) grandes offensives du Printemps 1918, celle de la toute dernière chance. Ils l’ont baptisé “Friedensturm ” ou “Offensive de la Paix” pour bien indiquer à leurs troupes fatiguées le sens de la bataille. Leur fanatisme est à la hauteur de l’enjeu et leur troupes d’assaut sont sur-entrainées. C’est le dernier choc majeur de la première guerre mondiale. La résistance acharnée des français et des américains permettra in fine d’arrêter l’assaut et de lancer la contre-offensive conçue par Foch.

Dès le 18 juillet, 24 divisions françaises, renforcées par les 92° et 93° DI US, repartent à l’assaut, troupes qui seront encore renforcées par 8 divisions américaines en cours de bataille. Les américains arrivent désormais en force. Les troupes franco-US crèvent le flanc des VIIe et IXe armées allemandes, progressant de 10 km dans le Soissonnais et font 10 000 prisonniers. La guerre de mouvement a repris. Fini les tranchées. Le 20 juillet Degoutte reprend Château-Thierry après un assaut épique des américains. Clemenceau se déplace le lendemain sur place pour féliciter les combattants. Les 28 juillet, les Français reprennent la Fère-en-Tardenois et les écossais Buzancy, perdus en juin. Le 2 août, les chasseurs français entrent à nouveau dans Soissons. Le 4 août, la 28e DI US américaine reconquière Fismes après de très durs combats de rues. Partout, l’ennemi est rejeté.

En trois semaines, les français et leurs alliés, essentiellement américains, ont pris 35 000 prisonniers, 700 canons et 200 villages. Le 6 août, Foch, pour ce succès, est élevé à la dignité de Maréchal de France. Il est à ma connaissance le seul homme à avoir été Maréchal de France et d’Angleterre (excusez du peu pour un français!) et, accessoirement, de Pologne, cette dignité spéciale n’existant pas aux USA. Ses magnifiques bâtons, y compris l’anglais, sont visibles aux Invalides pour ceux que ça intéressent. Le 8 août, une nouvelle contre-offensive alliée, franco-britannique cette fois, est lancée dans le secteur de Montdidier. Elle inflige un revers sans précédent à l’armée allemande qui se décompose littéralement en ligne avec des redditions massives de troupes. L’armée allemande n’en peut plus. Cuite. La partie commencée le 3 août 14 est virtuellement déjà finie. Ludendorff écrira dans un message à Hindenburg : “le 8 août est un jour deuil pour l’armée allemande”. Hindenburg annonce au Kaiser qu’il faut désormais chercher au plus vite une issue politique à la guerre, l’armée allemande ne peut plus rien et menace d’effondrement total à tout instant.

Pour la seule période du 15 au 31 juillet, ces opérations ont coûté aux Français 200 000 hommes tués, blessés ou disparus, … sur ce seul front, en 15 jours. L’armée américaine moderne, elle, est née de cette bataille. Elle y a laissé l’essentiel de ses 53.402 morts au combat de la première guerre mondiale (pour comparaison 47.400 pertes au combat au Vietnam de 55 à 75!).

C’est tout cela que commémore notre Colt de ce jour, notre splendide 1911 pas A1.

Il s’agit d’une série extrêmement limitée – 7.400 armes en tout – produite, pour celle-ci, en 1968 – c’est la toute dernière de la série.

Il s’agit d’une série pré 70 dans un acier de très grande qualité – les ajustements sont parfaits car ces armes ont été finies par les ouvriers les plus expérimentés disponibles encore à cette époque – Rien à voir avec les “productions” modernes de la firme type “1911 classical” d’aujourd’hui (leur métal me fait sourire) ou même avec les commémoratifs pour la 2ième guerre mondiale (Type “50 year’s Normandy”, “Pacific Theater” ou même le “100 years of Service”) qui sont au mieux des “series 80” et postérieures.

Ici tout respire le luxe et la volupté : gravures de scènes de bataille coté gauche de la culasse rehaussées d’or en fond de gravures pour mieux ressortir sur le noir très profond et brillant d’un bronzage qui semble fait pour 1000 ans… On “sent” l’épaisseur du bronzage. Petit poulain estampé comme il faut en extrémité de culasse et pas sur le flanc de carcasse (bien comme à l’époque), mention de la série propres aux quatre armes comme sur les trois autres coté droit “1917 – World War One Commorative 1967” – Même le numéro de série est rehaussé. Et anneau de dragonne évidemment.

Magnifiques plaquettes dans un bois ultra clair et jaune pour mieux contraster avec le bronzage noir très profond – probablement une loupe de fruitier genre citronnier  – un bois rare de marqueterie – une légèrissime trace de manipulation coté droit visible en gros plan (faut bien un tout petit défaut!) – juste superbe !

Ces plaquettes sont ornées elles-mêmes de deux macarons de crosse en bronze finement gravés – l’un à gauche avec la Pygargue US et la mention “World War 0ne” et les date “1917 -1918” au dessus d’un linteau de bronze marqué “2d Battle of the Marne” – A gauche un Sammy et la dénomination de toutes les nations alliées de la guerre au-dessus de la classique mention afférente à la première guerre mondiale à l’époque ” The Great War for Civilization”. Tout dans l’esprit de l’époque.

L’arme est dans un état mécanique superbe – sa percussion est particulièrement soignée –  Au passage, indice de qualité supérieure, les sans doute assez nombreuses personnes qui, comme moi, ont ouvert la culasse pour le vérifier et le percuter depuis 55 ans n’ont pas réussi à laisser de traces de manipulation sur le métal tant le bronzage est épais et lisse – Ajustements de rêve encore une fois- rien à voir avec les production actuelles – vis parfaites et toutes bronzées comme l’arme – une perfection !

Le canon est sale mais dire qu’il est miroir est une offense – il est neuf ! Et même s’il a sans doute tiré puisque sale. Calibre 45 ACP en sept coups évidemment. Le chargeur est bien marqué “Colt 45. Auto”, état neuf avec 100% de son bronzage d’origine (ceux d’époque sont dual-tone au passage).

Parfaitement apte au tir même s’il faudra prendre grand soin de ses plaquettes de bois précieux qui n’ont rien à voir avec le classique noyer…

L’arme nous vient dans une coffret en chêne spécialement créée par un particulier pour accueillir ce trésor avec couvercle et tiroir et des poignées de saisie du tiroir chromée au calibre 45 ACP ! Emplacement pour l’arme, sept cartouches et une boite de munitions d’époque. Une vitre à remplacer si vous voulez le préserver définitivement de la poussière en boite ouverte (je conseille une petite feuille de plexi moins fragile) mais bien mieux que les boites d’origine très “light”et en carton moche (!), pas du tout à la hauteur de l’arme, ce qui explique sans doute ce coffret particulier. Le top !

Bref une arme exceptionnelle par son rare profil 1911 d’avant 1926, sa beauté fascinante, son état mécanique et esthétique parfait – une arme rarissime sur le marché, infiniment plus rare que n’importe quelle Winchester commémorative.

Sans doute Maître Flingus est il le seul à présenter à la vente en France un de ces Colt 1911 de cette toute première série commémorative pré 1970, la quasi totalité de ces modèles hors-normes étant restés aux USA. Une pièce parfaite à tous points de vue pour un fanatique du 1911 qui veut aussi disposer d’un modèle d’exception typiquement Made in USA pour aller au tir et des dernières grandes années qualitative de la marque au Poulain. Un Tanfo fait plastique de mauvais goût à coté. Unique.

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire. 

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