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Vendu !
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Vénérable et néanmoins culte fusil Robust – N°222 – 12/65 – fabrication Manufrance années 50 – parfait état mécanique et esthétique – TBE
Le coin du chasseur...Magnifique fusil Robust N°222 – calibre 12/65 – bronzage, jaspage, verrouillage et canons impeccables –bois et quadrillages superbes – parfait pour la billebaude – cartouches trouvables partout – excellents groupements – la qualité Purdey mais en Made In France ! TBE !
Vendu !
Description
Parlez moi de Robust, parlez moi d’amour.
Quand nous étions encore loin de nos 20 ans, nous n’avons nous tous rêvé des nuits entières, le catalogue de la Manu’ grand ouvert sur les genoux. Chacun y trouvait son miel. De La populaire en 9 flobert à l’Idéal en passant par le Simplex, les pièges, les articles de pêche, les vélos… Il y en avait pour tous les goûts, tous les budgets et tous les rêves d’aventures rurales. Les plus chanceux d’entre nous ont pu avoir leur Buffalo pour leur certificat d’étude et leur Rapid pour leur premier permis.
Un ami de Maître Flingus qui ne fait jamais rien comme tout le monde, eu lui comme premier fusil, qu’il s’acheta avec ses économies, un Robust N°7 daté de 1913, la première année de sa sortie et le plus beau modèle existant alors au catalogue, coûtant aussi cher qu’un Idéal de milieu de gamme. Bien sûr, il ne s’agissait pas d’un fusil tout neuf mais il contribua à ancrer en cet ami la passion des belles armes. Manufrance était encore passé par là.
Le Robust est français, le Robust c’est la France des campagnes.
Un non averti pourrait dire qu’un Robust, un Hélice ou un honnête artisanal de Saint-Etienne, c’est kiff-kiff. Or il n’y a rien de plus faux. Un chasseur expérimenté ou l’armurier qui sait ce qu’est un tournevis, sauront remarquer facilement de loin sa ligne unique.
S’il reprend le mécanisme Anson et Deeley apparu dans le milieu des années 1870 et copié de partout, la Manu’ a su perfectionner et rationaliser ce système. Ses pièces sont solidement conçues avec une répartition du métal rendant quasi nul le risque de casse.
Autre particularité du Robust (qui devait à l’origine s’appeler le “Rustique”), sa clef est parfaitement centrée en permanence, contrairement au Hélice qui commence très à droite et qui finit presque anarchiste. Le verrouillage est effectué par deux tenons bas de 4mm ce qui est le double de la plupart des juxtaposés classiques. Un verrou supérieur situé dans le prolongement de la clef complète ce premier système.
On a rarement vu tant d’ingéniosité et d’intelligence dans un système à l’apparence si commune. Et pourtant la force du Robust est invisible avec les yeux: ses canons sont polis en long à la pierre et rectifiés à la main et font de ce fusil à première vue si industriel, l’égal des plus belles production de luxe d’Outre-Manche. On ne se moquait pas du client à l’époque… Les salaires ouvriers n’étaient pas les mêmes non plus.
Comble de cette solidité qui se cache dans ses détails, la distance entre l’axe de bascule mesure 65mm. Ainsi la force nécessaire à forcer les verrous serait démentielle. Son nom n’ a pas été choisi au hasard…
On reconnaît immédiatement un Robust au premier coup d’œil grâce à ses canons frettés. Innovation Made in cours Fauriel à Saint-Etienne. Ainsi aucune chance que les canons fassent bande à part, ils sont inséparables. Il est également plus commode de pouvoir éprouver ainsi les canons individuellement avant leur assemblage, épreuve terminée. Ce procédé de fabrication sera repris, bien qu’avec des frettes moins généreusement proportionnées sur la quasi intégralité des fusils modernes, du Baïkal MP143 aux Winchester 101.
Ce n’est pas pour rien que la production des Robust totalise tous modèles confondus (pas loin d’une soixantaine!) 900 000 exemplaires…
Ce petit gars que nous accueillons dans nos murs ce jour date d’entre 1952 et 1955, années vers lesquelles le chambrage 70mm commença à se généraliser. Le notre est un 12/65. Actuellement l’intégralité des encartoucheurs de Décathlon à Vouzelaud proposent des cartouches en 65 et en 67mm qui correspondent parfaitement à ce fusil. Elles ne coûtent pas plus cher et tirent aussi bien, parole de Maître Flingus !
Les bois sont en TBE de tous les côtés. Sa crosse d’un bois joliment veiné dispose bien de la célèbre bretelle à enroulement automatique. Cette dernière fonctionne parfaitement. Elle est toute neuve. Son ressort comme son cuir sont très sains et vous permettront de craner devant les copains le dimanche, tout en n’ayant pas à se soucier de la retrouver emmêlée au fin fond de ses poches. La plaque de couche est comme il se doit, du bon modèle et aux armes de la Manu. Ce qui avec les années et le passage de main en main est de moins en moins courant.
Les quadrillages sur le joli galbe de sa crosse en font presque une séductrice en bas résille. Le jaspage, réalisé dans les règles de l’art à la boite, est de toute beauté. C’est souvent l’élément esthétique qui disparaît le plus vite lors d’une restauration maladroite ou suite à un mauvais stockage.
Les têtes de vis et les têtes de goupilles sont nickels, ce fusil n’a probablement jamais été démonté. En tout cas, pas par un sauvage. Le bronze des canons est absolument impeccable avec un très léger blanchiment à l’extrémité des frettes ce qui est totalement bénin et très discret. Leurs âmes sont d’une pureté à emmener au paradis. Pas d’usure, pas de piqûres. On en a pris soin de ce bonhomme ! Zéro jeu, c’est un fusil qui a très peu tiré !
L’arme est dans un état rare à trouver car beaucoup ont bien souffert depuis.
La table nous livre pas mal d’informations, notamment la pression d’épreuve de 850 bars crusher, équivalente à 900 bars piezzo. Leur solidité n’est plus à prouver et largement équivalente à celle des fusils actuels, si ce n’est plus. Le poinçon aux canons croisés du directeur de Manufrance est là ainsi que le poinçon à la flèche perçant sa cible utilisé de 1926 à 1959. Car à l’époque l’épreuve des armes civiles étaient encore facultative ! Il s’agissait avant tout d’un argument commercial et d’un engagement du fabriquant. A titre d’information générale, contrairement à une idée reçue, un canon plus dur n’est pas forcément meilleur ou plus solide. C’est sa capacité à se déformer plutôt qu’à se transformer en grenade qui est recherchée. Un bon canon doit sonner comme une cloche d’église et être suffisamment « élastique » au sens physique du terme.
Le chokage est d’origine, demi-choke à droite (première détente) et full choke à gauche.
Il suffit d’un rien pour acquérir le plus français des fusils français, une tradition, le plus iconique de nos campagnes et de la vie au grand air. Un classique qui se fait rare dans cet état excellent .
Un Robust, une cartouchière bien garnie et un bon chien. Combien d’hommes à la vie de travail et familiale bien remplie de notre pays, n’ont pas eu besoin de plus pour être “les heureux dans la vie” le temps d’une partie de chasse?
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité.
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