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700,00€
Amusant et pas si courant pistolet de Poche « Le Gaulois » – Dit aussi « La Mitrailleuse de poche » – Modèle N°2 – Fabrication ManuFrance vers 1895 – Calibre 8mm Le Gaulois – Arme à système sans queue de détente – Semi-automatique 5 coups ! – Bel état esthétique et mécanique -TBE
Revolvers et pistolets de catégorie DBeau pistolet de Poche « Le Gaulois » précédemment « La Mitrailleuse de poche » – Bon Modèle N°2 – Fabrication ManuFrance vers 1895 – Calibre 8mm Le Gaulois ou 8 x 9 (il a une fiche CIP!) – Arme à système sans queue de détente – Semi-automatique 5 coups ! – Bel état esthétique avec 95 % de son bronzage d’origine et très peu de points d’oxydation – Belles gravures bien préservées – Tous marquages nets et bien lisibles – Poignée Gutta percha parfaite – Excellent état mécanique et splendide canon rayé – Arme peu courante et recherchée – En très bon état – TBE
1 en stock
Description
Allez…. Descendez avec moi dans une autre époque !
On descend vers 1895 tous ensemble. Époque de liberté où vous pouviez acheter et porter sans contrainte n’importe quelle arme.
Époque aussi de luxe et de raffinement ! 275 grammes de raffinement à la Française exactement.
Avouez qu’il a une autre gueule qu’un bulldog anglais ou belge de la même époque et qui remplissaient exactement la même fonction: protéger l’honnête citoyen des « apaches », comme on disait alors ,et qui déjà rodaient en nombre…
Voici donc un curieux et autrefois populaire pistolet de poche « Le Gaulois ».
Très « Belle Époque » hein ? Et c’est et néanmoins un semi-automatique en 5 coups!
Il n’a été inventé par personne d’autre que par Étienne Mimard et Pierre Blachon, les deux fondateurs et directeurs de la Manufacture d’Armes et Cycles de St-Étienne en 1893. Rien que cela.
Il portera d’abord le nom de « Mitrailleuse de poche » à cause de sa capacité à délivrer ses 5 coups en 2 secondes. L’Appellation le Gaulois sera déposée en 1904.
Ce gaulois sans nattes blonde et sans menhir sera fabriqué par la Manuf de 1893 à 1914 mais il sera vendu jusqu’en 1920 par la célèbre maison stéphanoise.
C’est quand même un 8 millimètres, même si l’étui n’en fait que 9 des millimètres! Calibre 8x9R donc. Dit aussi calibre 8mm Le Gaulois dans les bons établissements.
Quoi qu’on en pense chez radio-stand les petites munitions tuent aussi quand elle sont tirés à bout portant ou touchant. Ces armes de poche individuelles ne visaient rien d’autres…
Mais d’où vient cette forme et comment ça marche ?
Le pistolet Le Gaulois est composé d’un boîtier carré, contenant le mécanisme et sur lequel est vissé le canon rayé. Tout tient dans ce carré. en gros de 6 x 6cm (hors canon et cône de raccordement).
Ce boîtier est fermé sur sa droite par une plaque de recouvrement à glissière. On la démonte en prenant l’arme coté gauche. On y trouve un sélecteur à trois positions : S – sécurité , F : feu,et D : démontage et déchargement. En plaçant ce levier sur D on peut pousser le crochet de trappe et faire glisser cette plaque de recouvrement pour admirer le mécanisme.
Le magasin vertical avec une planchette élévatrice comme n’importe quel semi-automatique, placé en avant de boîtier, reçoit cinq cartouches. Des orifices superposés côté gauche permettent de vérifier l’état du chargement et le nombre restant de cartouches.
Sur le dessus de l’arme, on trouve une fenêtre obturée par une plaquette mobile striée qui protège l’intérieur de l’arme des poussières et corps étrangers une fois fermée. On pousse en avant cette plaquette pour ouvrir cette trappe et procéder au chargement. Lors du tir, l’ouverture est automatique sous l’effet de la culasse pour permettre l’éjection.
Une double griffe d’extraction, portée par cette culasse mobile, maintient les cartouches remontées du magasin et les tire vers l’arrière au relâcher de la poignée pour les extraire. Le culasse contient également le mécanisme de percussion et la gâchette.
Cette culasse coulisse dans un perçage carré de arrière de boîtier en haut. En position de repos, cette culasse dépasse de la moitié de sa longueur. Son extrémité en saillie est reliée par une pièce verticale faisant office de poignée à pousser.
Elle est ici doublée extérieurement d’ébonite striée (mais il en va autrement dans d’autres finitions, on va le voir).
Cette pièce verticale sur laquelle la paume de la main appuie lors du tir, est elle-même reliée à une tige carrée pénétrant elle aussi dans le boîtier grâce à un orifice analogue en partie inférieure de boitier.
L’ensemble est ainsi rigidifié sous forme d’une sorte de cadre dépassant de 4 cm environ à l’arrière. Ce cadre est maintenu écarté du boîtier par deux ressorts à boudin intérieurs qui constituent la détente.
Une fois chargée, il suffit de prendre l’arme en main, doigts reposant sur l’avant du cadre et de presser de la paume de la main sur le cadre pour faire feu. C’est très rapide et très ingénieux.
L’arme était destinée à toutes les classes sociales légitimement désireuses de protection immédiate. Seuls variaient les prix et le finitions. Le bourgeois ne pouvant avoir la même arme que l’ouvrier quand même…
Le pistolet le Gaulois était donc proposé en plusieurs variantes toutes numérotées sur la trappe de chargement et d’éjection :
N° 1: boitier simplement polis, pièces bronzées et dos de poignée en ébonite (en réalité du gutta percha) noire quadrillée.
N° 2: boitier gravé et bronzé et pièces nickelées, poignée toujours en ébonite.
N° 3: boitier plus finement gravé, pièces bronzées ou nickelées, poignée en ambroïne marbrée et quadrillée.
N° 4: boitier avec gravure artistiques, ciselées ou damasquinées argent, dos de poignée en ivoire cette fois.
N° 5 (à partir de 1905): les carcasse et canon sont ciselés avec incrustation d’or et bronzés. Le cadre mobile est jauni, la sureté et les vis sont bleuies, la portière et la clé sont dorée. La poignée est en ivoire.
N° 6 (à partir de 1905 toujours): modèle de grand luxe entièrement et finement gravé de partout avec damasquinage or avec poignée en nacre.
Les numéros 4 à 6 étaient livrés dans des étuis cuir parfois en forme de porte-monnaie et plus ou moins luxueux selon les versions.
Voilà, il y en avait pour tous les goûts et les budgets.
L’arme est aujourd’hui assez recherchée pour son mécanisme et sa forme originale, ses variantes (et leurs étuis) et son coté Belle Époque assumé.
Maître Flingus vous propose ici un assez bel exemplaire (ils sont souvent en très mauvais état) de Pistolet Le Gaulois N°2.
Son bronzage comme son cadre sont en bon/très bon état ne portant que quelques marques éparses d’oxydation dont plusieurs sont rattrapables à la paille 0000 et WD 40. Le bronzage d’origine de l’arme est présent à 95%.
L’intérieur du mécanisme est nickel sans oxydation.
Mécaniquement l’arme est tout à fait fonctionnelle même si elle mérite un nettoyage / graissage.
Le mécanisme est fluide même si les ressorts sont encore bien fermes. La percussion est franche et sonore. L’ébonite de dos de poignée est en excellent état sans manque ni fêlure.
Le canon présente de belles rayures bien nettes et il est miroir.
Le splendide petit guidon de laiton ouvragé et bien là. Il ne faudrait pas manquer de précision dans les circonstances les plus périlleuses…
La trappe d’alimentation est bien fonctionnelle et les vis sont en très bon état.
Tous les marquages sont bien nets et lisibles et aucun n’est masqué ou rongé par l’oxydation.
Même le minuscule marquage de calibre « Cal. » et « 8m/m » de part et d’autre de l’extrémité de la trappe de chargement /éjection qui porte le numéro de modèle « N°2 »
Le canon porte le logo le poinçon d’épreuve de la Manufacture et la mention « LE GAULOIS » bien nets tous les deux – Le logo de la marque en rond « Manufacture Française – Saint-Etienne – Armes et Cycles » est bien présent en dos de carcasse.
Un fine un très bel exemplaire du célèbre Gaulois en très bon état général comparé à nombre de ses confrères et un complément indispensable pour un collectionneur d’armes civiles originales ou à systèmes.
Arme de catégorie D e) au CSI: CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.
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Rappel : Toutes les armes de collection, de chasse, et de tir sont d’occasion et sont vendues dans l’état, sans garantie.
Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.