Description

Quelle drôle d’idée que cette version redimensionnée du mythique 1911 ? Et pourtant c’est plutôt rigolo et .. utile!

Browning a sorti ce modèle très particulier à l’occasion du centième anniversaire du célébrissime 1911.

Pour résumer c’est une version parfaitement conforme, y compris dans son mécanisme, avec sa fameuse pédale de sécurité de poignée, mais en taille réduite (un peu plus de 3/4) et en calibre 22LR.

Le résultat est une arme très marrante, d’esprit très militaire, dans un encombrement retreint et en poids plume (430 grammes). C’est idéal pour un entrainement peu couteux à l’usage d’une autre arme à organes de visée fixes notamment. Et c’est vraiment très amusant.

Pour y arriver, les concepteurs de chez browning ont réduit l’arme à environ 85% du gros 1911 A1 classique et usiné la culasse dans un bloc d’aluminium genre aviation de très belle qualité. Le reste aussi. C’est donc du tout métal et pas plein de plastique! Bref une arme de qualité. Rainures latérales et taille de la poignée permettent une bonne prise en main. La finition est plutôt bien faite. Ça coulisse bien. Commandes et détente souples. Belles plaquettes de bois laminé-collé (c’est très solide!). C’est noir mat avec un petit aspect rétro sympa. D’où le nom Black Label je suppose. Confondez pas avec une célèbre bouteille, bande de pochetrons !

Le canon c’est un acier au chrome molybdène avec un insert de canon usiné dans un bloc d’acier inoxydable. Le chargeur 10 coups est aussi en acier traité thermiquement pour limiter les risques de déformations accidentelles (un chargeur ça échappe de temps en temps des mains !). Sûreté manuelle ambidextre largement dimensionnée et pédale de poignée comme sur le vrai 1911.

Tout ça nous fait un pistolet léger, équilibré, de bonne prise en main, intuitif à l’usage. Idéal entrainement au pistolet de combat à organes fixes encore une fois. Bonne petite arme très ludique au stand!

Et en plus c’est fait à la maison-mère, à Morgan, Utah, USA, en plein pays mormon. Pas dans un de ces pays de délocalisation où je veux pas aller en vacances.

Oh Saint John Moses Browning, toi saint du dernier jour aussi, prie pour nous pauvres pêcheurs d’armuriers infoutus de suivre tes saintes voies créatrices. Et maintenant faites entrer les Blues Brothers, prenez vos livres de chants page 1911,  paragraphe A1, et entonnons tous en cœur le célèbre Gospel de repentance: “No gun, No fun !”