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Beau Pistolet Walther P38 – Fabrication dite « ZM » pour Walther Zella Mehlis – Code AC – Arme de juillet 1943 – Bronzage d’origine à 95% – Mécanique impeccable – Très beau canon – 100% pièces d’origine – Mono-matricule sauf chargeur – Très bon État – TBE

Revolvers et pistolets de catégorie B

Beau Walther P38 – Bonne fabrication Walther de juillet 1943 – Très beau « bronzage » militaire à 95% – Légères traces d’oxydations éparses et peu profondes – Plaquette bakélite brune d’origine en TBE et non décolorées – Arme mono-matricule – Mécanique impeccable – Aucun poinçon parasite – Encore ses couleurs blanc et rouge en sécurité – Waffenat 359 de Walther un peu partout comme il faut – Attribution à l’armée – Canon miroir avec de belles rayures – Excellente pièce de tir et de collection – Arme en excellent état global – TBE

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Description

Le P38. Un symbole. Une sorte de perfection en soi aussi.

Bien sûr, depuis, on a fait plus léger, plus « design », on a cumulé le maximum de perfectionnements sur chaque arme pour mieux les vendre. On a expliqué au tireur qu’avec ce nouveau super canon ou ce nouveau guidon venu de l’espace, la balle allait aller toute seule dans le 10 à 75 mètres. Mais bon.

En fait, si on avait pu arrêter l’histoire du pistolet semi auto avec le P38, il ne nous manquerait pas grand chose aujourd’hui. Glock peut-être. Parce qu’il représente le pistolet de combat de notre époque avec de nouveaux matériaux, un retour à la robustesse et à l’usage intrinsèque d’une arme à feu de poing et avec les indéniables qualités techniques qui ont fait son succès. Le Gen 5 est vraiment très bien. Le canon notamment. Mais bon, des Glock, j’en vends alors que j’admire, sans dévotion, mais en professionnel, le P38.

Vers 35, dans la perspective d’un nouveau mauvais coup, outre Rhin, on s’est mis à réfléchir. Fallait bien trouver un successeur au P08 de Georg Luger – quelque chose d’encore plus fiable, de plus moderne dans la forme et au transport, de plus résistant au combat, la genouillère et l’extracteur restant des points faibles du P08 en dépit d’une qualité de fabrication irréprochable. Et surtout, surtout, de beaucoup moins cher à fabriquer. Les armes avaient quand même fait quelques progrès depuis 1900.

Finalement c’est le meilleur concepteur d’armes de l’époque, Walther qui a emporté le marché en 1938. Mais la production n’a vraiment commencée que fin 1939.

L’arme est excellente, précise pour une arme de combat même s’il faut souvent sérieusement contre-viser à 25 mètres (encore une fois les pistolets et révolvers – surtout réglementaires – n’ont jamais été faits pour tirer à 25 mètres – c’est une lubie du monde moderne!). Très fiable surtout. Résistante à l’encrassement, simple à démonter et facile à dés-enrayer si besoin est. Bref une très bonne arme de combat.

Walther a bien travaillé. Le P38 a été le premier pistolet réglementaire à culasse verrouillée à utiliser une gâchette double action / simple action. Après qu’il ait été chargé et armé, l’utilisateur pouvait abaisser le chien à tout moment. En cas d’urgence, dans lequel la précision importait moins que la vitesse, une simple pression de la détente permettait de tirer.

Le P38 dispose aussi d’un indicateur de chambre chargée visible et tactile sous la forme d’une tige métallique qui dépasse de l’arrière de la glissière lorsqu’une cartouche est chambrée. L’arme est extrêmement bien construite et très solide. Calibre 9X19.

L’arme a été adoptée par l’armée, la marine, la SS et la Croatie dès avant guerre. La neutre Suède s’en ait fait aussi livrer 1.000 exemplaires en juin 1939, eux, des tout premiers, en lettre préfixe H 01-01000. Ils sont très rares.

Walther (code « AC » sur les armes) à Zella-Mehlis en a produit environ 617,000, Mauser (code « byf » ), à Oberndorf, environ 373.000 et Spreewerk (code « cyq ») environ 287.000 à l’usine de Grottau (cherchez pas le bled, ça s’appelle maintenant Hrádek nad Nisou et c’est en République Tchèque).

Plus d’un million deux cent soixante dix mille pétards quand même en tout. Aujourd’hui ça laisse rêveur (pour situer les échelles, l’armée française a commandé un peu moins de 80.000 Glock 17!). Ça a chauffé vraiment dur entre 39 et 45!

Anecdote: Tard dans la guerre, la matrice à marquer de Spreewerk (cyq) a cassé et les pistolets ressortaient marqués « cvq », ce qui a fait croire un changement de code… C’est un peu comme pour certains timbres édentés, les 31.400 pistolets présentant ce défaut justifient d’une …sur-cote !

Les allemands l’ont trainée sur tous les fronts cette bête de somme de l’arme de poing. 

Beaucoup ont disparu dans l’enfer de 39-45. Les derniers sont sortis de chez Spreewerk en avril 1945 dans le crépuscule final du III° Reich dans des conditions de production concentrationnaires. Ce qui n’a pas empêché les français d’obliger les allemands, mais de chez Mauser, à en sortir encore un petit lot de 3.500 unités en 1945/46 pour équiper nos troupes d’Indochine qui manquaient de tout. Ils sont désormais très rares. Mais j’en ai trouvé un, loin, et il est ici.

Les russes, qui ont largement supporté le poids de la guerre, en ont capturé des tombereaux. Du coup, on l’a retrouvé partout et sous toutes les latitudes notre P38, de la Chine à la Norvège, en Algérie et au Mozambique.

L’arme est si excellente qu’elle a continué à être produite, légèrement modifiée dans ses matériaux, longtemps après guerre pour beaucoup de polices et de civils (avec les modèles P1 et P4) y compris par Manurhin en France en d’excellentes finitions.

La Police allemande ne les a remplacés que dans les années 90 et la Bundeswehr a tiré avec jusqu’en 1995. Belle carrière !

Il a directement inspiré le modèle le plus fameux de Beretta fin XXième siècle, le Beretta 92, devenu réglementaire dans l’armée des USA.

Bref une star de l’Histoire de l’armement individuel, notre P38.

 

Notre exemplaire est un bel specimen fabriqué chez Walther (Code AC), son concepteur, en son usine de Zella- Mehlis – l’usine d’origine de Walther avant la catastrophe (pour eux) de 1945 et son pillage par les américains puis son occupation par les soviétiques. Et avant son déménagement post 1947 à Ulm.

Son numéro de série en bloc « g », associé à l’année 1943, nous indique qu’il est né en juillet 1943 au moment où la bataille fait rage à Koursk. La fin du début et surtout le début de la fin sur le front Est.

La fabrication est donc une fabrication de guerre mais pas « à la serpe » quand même comme sur d’autres exemplaires de fin de conflit – A la mi-43, ils sont encore d’un très bon standard nos P38. Il faut bien avouer que le P38 à la différence du P08 n’a jamais été une star des catwalks du mannequinat sauf pour quelques rares exemplaires civils ou précoces.

L’arme est bien marquée « P38  » et « AC 43 » en carcasse à gauche. Il est en très bon état façon Flingus à défaut d’être parfait.

Beau « bronzage » militaire d’époque à 95% avec quelques pointes de blanchissement surtout en extrémité de canon du fait d’un port en étui. 

Quelques légères piqûres éparses en boiter surtout coté gauche mais cela reste peu étendu. De petites oxydation en bronzage restée en surface (c’est à cela qu’il sert le bronzage). La plupart s’effaceront ou seront très sérieusement atténuée par un passage à la paille de fer 0000 et un peu d’huile y compris de coude. Ce que je n’ai pas le temps de faire. Mes gros plans accentuent énormément les défauts.

L’arme reste globalement en plus que très bon état. Pour preuve, tous ses marquages de fabricant, de modèle, ses numéros de série et autres petits aigles et Waffen Amt sont tous parfaitement en état et nettement frappés et lisibles. Ce n’est pas si courant sur les exemplaires que je vois fréquemment.

Poinçon Waffenamt WaA359 de C. Walther à Zella-Mehlis entre 1941 et 1945 bien sûr un peu partout.

L’aigle à roulette pour attribution à l’armée est bien visible entre deux waffenamt 359 à droite. Aucun poinçons anglais parasites comme très souvent.

Arme intégralement mono matricule sauf chargeur.

L’arme a bien ses bonnes plaquettes AEG type P 1528/1529 de bakélite brune aux cercles internes, non décolorées et en parfait état. Elles ont été utilisées par tous les fabricants de P38 à des degré divers depuis l’an 40. Ce sont donc ses deux bonnes plaquettes d’origine et elles sont rarement aussi belles.

Les lettres « Sécurité » (« S »icherheit) « Feu » (« F »euer) sont bien là. Il n’a subit aucune oxydation fréquente dans ce petit logement de sécurité. Ces lettres ont donc conservé leur couleur, respectivement, blanche et rouge.

Il sort d’une famille et n’a jamais été sur le marché. En conséquence, aucune des conséquences propres aux armes de prise russe (jamais mono-matricules et marquage) ou bien de poinçons d’épreuve anglaise ou autre marquage parasite comme souvent. 100% jus.

Ce ne serait d’ailleurs pas si discriminant pour moi car, sans les stocks de prises russes, le P38 serait bien plus rare et bien plus cher chez nous. Eux ont en effet conservé les stocks de prises quand d’autres les ont détruits et beaucoup sont revenus chez nous via des importateurs allemands et anglais dans les années 90.

Celui-là est pur jus 2ième guerre mondiale en rien modifié.

Mécaniquement, il est absolument impeccable avec des ressorts bien fermes – une percussion franche – un fonctionnement double action plutôt souple pour un P38 – La simple action est excellente – Très peu de marques de manipulation.

Canon miroir avec de très belles rayures.

Bref un excellent exemplaire de guerre « text-book » comme on dit aux USA ou « tombé de la kübelwagen » comme je dis pour moi.

Toutes mes photos comme d’habitude sont en TRÈS gros plan et tous les petits défauts en sont KOLOSSAALEMENT (le K est de circonstances) exagérés. Comme d’hab avec moi, vous le savez mais comme ça vous savez tout.

Arme vraiment belle !

In fine une arme mythique de l’Histoire de la seconde guerre mondiale, 100% dans sa configuration d’origine, et en état excellent ! Un très beau P38.

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ETCOPIE DE L’AUTORISATION SIA. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT ! Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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