Description

Le K98 est une arme qui fascine.

Ses qualités intrinsèques de tir et de fabrication évidentes, ses multiples finitions et fabricants qui en font un objet de collection idéal, les actions guerrières gigantesques auxquelles il reste attaché dans la mémoire des hommes, tout concourt à en faire une arme à part.

A titre personnel, dans la galaxie Mauser,  j’ai néanmoins toujours eu un petit faible pour les magnifiques fabrications export pour l’Amérique Latine d’avant 14 et mon petit chouchou est le Perse de la commande de 1934 d’ailleurs fabriqué en …Tchécoslovaquie ! Maître Flingus aime les loukoums et l’exotisme.

Ce qu’il y a de bien dans la galaxie Mauser c’est que chacun peut y trouver son miel. Mais je reconnais humblement que ces fabrications 35-45 sont très belles. 

Avec la Guerre, plaque de couche enveloppante, bois en lamellé-collé, et autres pièces embouties lui ont donné un autre look à notre K98 – Un peu moins arme de chasse de qualité germanique artisanale comme le sont les fabrication 1935-1940 et nettement plus baroudeur, voire sauvage. Ça a son charme aussi. Et cela créé d’infinies variantes.

Quelles que soient les variantes et les fabrications la guerre et les destructions massives ont laissé peu de survivants chez les armes aussi. Et il devient difficile de trouver un bon K98 allemand de la seconde guerre mondiale 100% d’époque et pas trop « bricolé ».

 

Notre arme de ce jour est marquée au tonnerre « BYF 43 » C’est donc une arme de chez Mauser en son usine historique d’Oberndorf produite en 1943.

Mauser possédait à l’époque une autre usine produisant ce type d’armes sise elle à Berlin-Borsigwalde. Ce code BYF 43 a été employé à Oberndorf de 1941 à 1945 (avant c’était « 42 » ou « S42 »). Pas moins de 8 usines (et pas des petites) en Allemagne, République Tchèque démantelée et Autriche s’attelaient à la production de K98 en 1943…

Rappelons que ces codes étranges visèrent d’abord à dissimuler le réarmement promu par le régime en fraude des traités puis le volume exact de la production et l’origine des fabrications durant la guerre.

Notre arme est en TBE, voir TBE+, avec pour seul et unique défaut d’avoir une crosse réparée en poignée. Cela a été fait très solidement avec chevilles et encollage sans que l’on ait cherché le moins du monde à la dissimuler. 

C’est bien une réparation d’époque, bien faite. Elle est très solide et je garantie que l’arme ne partira pas en morceau. Cela fait sans doute 80 ans ou plus qu’elle est déjà comme ça et elle a tiré (même si elle n’a jamais été sur le marché jusqu’à ce jour). Aucun souci donc.

Autrement ses bois sont excellents. Sans enture ni coups et avec assez peu de traces de manipulation. C’est du noyer et pas du lamellé-collé qui s’est généralisé à partir de 42/43.

Preuve du bon état des bois,  ils n’ont pas été trop poncés comme souvent. Le waffen amt « AA135 », celui de Mauser à Oberndorf, le même que sur tout le reste de l’arme, reste bien visible en crosse coté droit et sous la crosse aussi ce qui ne laisse donc aucun doute sur le fait que ce soit « sa » crosse.

Il faut savoir qu’à partir de 1943 apparaissent chez Mauser des code de sous-traitants sur certaines pièces comme BRG (code de H.W. Schmidt Metallwarenfabrik) sur les plaques de couche enveloppante utilisée à Oberndorf (« Les fusils Mauser 1918-1945 » – Hors Série Gazette des Armes – page 29. Cette plaque de couche est aussi impeccable. TBE+

Notre K98  de ce jour est intégralement mono matricule dans toutes ses pièces métalliques jusqu’à la moindre vis (magasin ,pontet,…).

La culasse est aussi mono-matricule aussi dans toutes ses pièces aussi (drapeau, levier…). Baguette de nettoyage muette. 90% de ce ceux que je vois passer aujourd’hui, nonobstant l’état, ont une culasse d’un numéro différent…

Juste quelques traces d’oxydation éparses et très légères essentiellement en extérieur de canon que je signale par conscience professionnelle.Tous les défauts sont comme d’habitude avec moi considérablement exagérés par mes ultra-gros plans. Les photos d’ensemble donnent une meilleure idée de l’état global de l’arme. Mais comme ça vous savez tout.

Pour le reste, l’état est plus qu’excellent. Bronzage d’origine à 95 %. Tous les marquages, poinçons, aigles à roulette, et autres Waffenamt qui honorent l’arme un peu partout sont sans oxydation, parfaitement lisibles et nets. C’est de plus en plus rare. TBE+

Tous ces marquages divers sont bien cohérents avec une fabrication Mauser de mi/fin 43.

Le soin mis à ce poinçonnage en plein conflit dépasse la rationalité si l’on songe qu’il s’agit d’une arme militaire à produire en masse.

L’état mécanique de l’arme est excellent – Percussion franche – Tous ressorts fermes. Magasin et hausse bien fonctionnels. C’est le modèle simplifié sans graduation de dessous mis en place à partir de 1943 -idem Guidon – TBE+

Son canon est dans un état rare pour une arme qui a traversé toute la guerre et a subi tous les risques du stockage pendant déjà… 85 ans. Terne (à nettoyer) mais avec de très belles rayures bien nettes jusqu’à la bouche et aucune oxydation ou peau d’orange en canon. On en voit plus beaucoup comme ça. Je n’ai pas trop de doute sur ses qualités de tir. Calibre d’origine en 8×57 IS évidemment. TBE+

Quand on songe qu’il a été produit environ 9.987.000 exemplaires du K98 en Allemagne entre 1935 et 1945, on a du mal a comprendre pourquoi il devient difficile d’en trouver en état acceptable et mono-mat’ mais c’est comme cela. Pour moi, une seule explication: 70 ans de destructions massives et qui continuent… 

Bref, un bel exemplaire de K98 « text book », par un fabricant mythique en pleine période de guerre, mono-matricule et dans un état très beau en dépit de la réparation de crosse qui est bien la seule raison expliquant le prix… 

 

Arme de catégorie C au CSI : Copie de la licence de tir en cours de validité ou d’un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET copie de CNI ou passeport en cours de validité aussi. Compte SIA ouvert bien évidement.

Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour le rachat de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vous éclairer sur la règlementation et pour vos questions armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com