Vendu !

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Belle et rare Winchester Model 1894 – Version rifle à canon octogonal (!) – Fabrication Winchester New Haven de … 1896 ! – Une des toutes premières ! – Cal.38-55WCF PN! – POUDRE NOIRE – Beaux Bois – Canon superbe – Mécanisme intraitable – Très beaux marquages sur beau bronzage – Arme à nettoyer en excellent état ! – TBE +

Armes Longues de catégorie C

Magnifique fusil Winchester Model 1894 – Version « rifle » en canon octogonal – Une des plus belles créations de John Moses Browning dans une des premières fabrications New Haven Connecticut de 1896 – Excellente mécanique fluide et ferme – Très belle crosse et longuesse en noyer rouge américain – Beaux marquages bien nets et lisibles – Traces d’anneaux de grenadière – Plaque de couche d’origine en croissant – Canon très beau avec d’excellentes rayures  – Calibre 38-55WCF Poudre Noire – Elle aura traversé le XXe siècle et un océan pour vous parvenir en TBE nonobstant les marques de grenadières – Excellent état global – Pièce très rare dans cette configuration primitive du modèle – TBE

Vendu !

SKU: 1110-25
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Description

Icône parmi les icônes, la « Winchester » est à elle seule un nom qui fait écho à tout un imaginaire.

Cultivé alors même que la conquête de l’Ouest ne soit encore achevée, le genre ‘Western’, au cirque Cody ou en bobine de film noir et blanc, est inconcevable sans cet outil indispensable qu’est la levier sous garde de chez Winchester.

Le modèle représenté à l’écran peut même être une 1892 ou une 1894 alors que l’action se situe vers 1880, l’effet contre les indiens peaux-rouges a beau n’être pas toujours garanti, qu’importe ! Comme chacun le sait, l’essentiel est de vider son magasin, en s’exposant bravement avec un air déterminé, le Stetson vissé sur la tête … John Wayne le fit mainte fois dans ses classiques!

Tout cela n’aurait toutefois pas été envisageable si la qualité de ces armes n’était pas indéniable.

Si l’on remonte l’arbre généalogique des « winchester », on parvient à leur trouver comme ancêtres, au début des années 1840, les fusils Robinson, considérés parmi les premières armes à répétition et à levier de sous garde. Mais ce sont encore de vraies arquebuses, avec des munitions encore plus anémiques et fragiles que celles des Volcanics qui prendront la suite à partir de 1855 grâce à des messieurs au grands avenir : Horace Smith et Daniel B. Wesson.

On pourrait même remonter au Mésozoïque (l’ère des Dinosaures) des leviers sous garde avec le Fergusson modèle 1772, utilisé pendant la guerre d’Indépendance des États-Unis, qui utilise déjà un levier situé sous le dessous pour manœuvrer sa culasse. Mais on ne peut hélas le voir que comme un grand oncle éloigné. Il aura peut-être quand même donné aux américains le goût des armes à tir répétitif .

Il faudra attendre l’apport essentiel, les bons soins (et la naïveté en affaires) de Benjamin Tyler Henry pour arriver à un mécanisme et à une cartouche à la hauteur, le 44 Henry, afin de lancer le mythe.

Tout cela fonctionne très bien.

Les fusils à levier sous garde modèles Henry 1860, 1866 et 1873 sont de francs succès et la fabrication de ces deux derniers modèles sera poursuivie jusqu’en 1898 au prix de 14,50 dollar pour le fusil 1866 et jusqu’en 1925 au prix de 17,50 dollars pour le 1873!

Sans Henry, récupéré par Oliver Winchester, le temps de s’approprier les actifs de Smith et Wesson (y compris les brevets créés par Henry puis de virer Henry au premier désaccord), tout cela n’aurait pas été possible.

Les marchés africains et sud américains furent longtemps friands de ces carabines Henry, en particulier dans le Rif, où elles firent passer quelques très mauvaises après-midi à nos braves légionnaires aux blancs képis.

Or, ces merveilleux engins étaient plus vu comme des « pistolets mitrailleurs à répétition manuelle » car leur volume de feu n’étant possible qu’au prix d’une précision relative et d’une puissance de cartouche limitée.

Or, en ce courant des années 1870, un marché résistait encore et toujours à la firme du plus célèbres des marchands de chemises (métier d’origine du bel Oliver Winchester) : celui des chasseurs de bisons. Ces derniers, malgré une des plus efficaces campagnes de publicité du monde n’y trouvaient pas leur compte.

Il faut dire que les cartouches de 45-90, 45-110 et 45-120, que ces chasseurs utilisaient, étaient au moins trois fois plus remplies de bonne poudre noire et plus longues que les trop « gentilles » 44-40 et 45 LC que chambraient les winchesters modèle 1873, pourtant réel succès de la firme de New Haven, avec 750.000 exemplaires vendus en 50 ans.

Et cela, malgré le soutien publicitaire actif, via la presse à sensation, des Frères Dalton, de Calamity Jane ou encore de Billy the Kid…

En 1876 sort un nouveau modèle poussant à ses limites la plate forme avec la cartouche de 45-60, employée dans certaines carabines de l’armée.

Néanmoins, pour des grosses bêtes de 800kg et plus, cela reste encore légèrement « anémique ».

Heureusement, le Ciel entendit le désespoir des derniers bisons qui se languissaient de rejoindre un monde meilleur.

Il mit sur la route de la maison Winchester le seul et unique, le grand John Moses Browning qui, de son génie olympien, mis au point un système de verrou ascendant pour remplacer le verrouillage par genouillère de Henry.

Ce système, plus simple, plus rationnel et plus solide permit en 1886 d’enfin créer une arme faite pour les grosses cartouches de chasse en vogue à l’époque. Malgré l’existence de modèles plus récents, le président Théodore Roosevelt en emportera toujours une avec lui lors de ses voyages…

En plus de sa solidité accrue, ce nouveau mécanisme est bien plus étanche, ce qui permet de se passer de trappe « dust cover » encore présent sur la 1873. L’introduction de corps étrangers est réduite à zéro ou presque.

La révolution de la poudre sans fumée permit l’essor de nouveaux calibres, aux balles rapides et légères en comparaisons des torpilles autrefois nécessaires pour mettre à terre les bêtes à cornes un peu trop solides.

A volume égal, les nouvelles poudres étaient trois à cinq fois plus puissantes que l’antique poudre noire. Il fallait donc de nouveaux aciers et des mécanismes plus solides.

En 1892, notre brillant inventeur avait déjà réussi à réduire le modèle 1886 pour l’adapter aux cartouches d’armes de poing. L’arme aussi élégante que maniable remporta un franc succès. Mais, ainsi réduit, le boîtier de la toute nouvelle 1892 ne pouvait plus accepter de cartouches très longues.

J.M. Browning trouva la solution en faisant sortir une partie du mécanisme du boîtier !

Aussi simple qu’efficace, le nouveau modèle devenait aussi compact que sa grande sœur tout en tirant des cartouches bien plus puissantes. C’est notre beau modèle 1894 !

Le modèle 1894 exista en trois types:

La variante « Musket » à canon de 76 cm et à baïonnette (!), destinée aux armées, ne sera que très peu produites (moins de 5% de la production) puisque Winchester, à son grand désappointement, ne trouvera jamais la clé du marché militaire américain et ne fera que l’exporter en Turquie et en Amérique du Sud essentiellement. 

Cela laissera le champ libre aux modèles saddle carbine (ou carabine de selle – ultra courte et maniable) en 20 pouces (51cm) et aux modèles rifle (fusil) en 26 pouces (66cm) comme le notre.

Proposés en deux déclinaisons, les modèles rifle étaient appréciés pour leur canon plus long et plus lourd, orientant plus l’arme vers le sport ou la chasse professionnelle. Mais la défense n’est jamais loin aux USA.

Une saddle carbine était proposée à 17$50 au catalogue Sears and Robuck (équivalent de notre Manufrance). Sa version octogonale, qui rappelait les bons vieux Kentucky à la David Crockett, était facturée seulement un dollar de plus. On en rêverait la nuit !

Les prix des modèles standards pouvaient monter jusqu’à 35 $, avec, dans ce cas, une arme nickelée et un canon semi-octogonal démontable à la main. La classe !

La différence de taille et de poids du fusil / rifle faisaient rentrer l’arme dans une toute autre catégorie par rapport à la carabine de selle. A l’instar d’un AR 15, avec qui décidément la Winchester 1894 partage plusieurs points communs, il était possible de spécialiser son arme dans des domaines où on ne l’attendrait peut être pas. Les joies de la customisation ne sont donc pas nées d’hier…

Lors de sa première année de lancement, on lui choisit la cartouche de 38-55 (soit un projectile de calibre 38 et une charge de 55 grains de poudre toujours exprimée de manière traditionnelle – avec le plus anecdotique 32-40WCF). Cette excellente cartouche se destinait principalement à la chasse du moyen gibier mais fera ses preuves jusque sur du Grizzly…

Le 38-55 WCF poudre noire est bien le calibre d’origine de la Winchester 1894.

Sur ces entrefaites, le fameux 30-30, excellente munition, en poudre vive cette fois, sortira du cerveau de Browning dès 1895. Il n’y aura rien à changer d’autre que les aciers pour que l’excellente conception de la 1894 trouve sa pleine mesure avec cette nouvelle cartouche poussée par cette nouvelle poudre.

De plus, Winchester pouvait commercialement tenter de profiter de l’image de modernité des calibres .30 alors même que l’armée venait alors de l’adopter en 1892 pour son fusil Krag-Jorgensen.

 

Notre splendide « rifle » Winchester 1894 de ce jour est très rare puisqu’il date des tout débuts du modèle 1894. Elle est très précisément de 1896 (#67xxx). C’est le plus ancien modèle 1894 passé entre mes mains.

C’est une arme à poudre noire. Calibre 38-55WCF, le premier du modèle aussi.

Ce rifle nous parvient dans un état très bon pour son âge (129 ans exactement!) et proche de celui d’origine. Notre charmante demoiselle Winchester pèse exactement 4 kilos. Un beau bébé et une splendide arme de tir!

Notre arme se distingue illico par sa jolie crosse en noyer américain, plus rouge que celui de nos contrées. Elle est en très bon état sans enture ni manque ni coup important, ce qui est remarquable compte tenu de son âge.  Néanmoins il a été autrefois posés un battant de crosse dont le retrait a laissé deux petits trous de fixation. C’est tout à fait retouchable et traitable sans grande difficulté. Mais je vous laisse le faire car moi je la laisserai comme ça. Ça fait partie de son histoire. Bois vraiment très beaux.

La forme très particulière et très esthétique de sa plaque de couche type « Crescent » remonte à l’époque des premiers trappeurs qui avaient besoin d’une arme particulièrement stable au creux d’une l’épaule souvent revêtue de vêtements de peaux épaisses pour un tir de précision dont dépendait souvent leur vie. Ce concept en recherche de stabilité trouve son origine dans les carabines de précision germaniques.

Elle est en bon à très bon état avec ses bonne vis en TBE aussi.

En dehors de son esthétique gracieuse, la fonction utilitaire de cette crosse est réelle et typique d’une époque. D’autant que ce type de crosse n’existe pas en reproductions. Raison de plus pour s’offrir la « vraie ».

Les marquages de queue de culasse sont bien lisibles, on peut les lire dans leur intégralité sans même plier les yeux ! C’est assez rare aussi sur une arme de cet âge.

De fait, les fers sont en très bel état avec un bronzage présent à 95% avec juste des éclaircissements légers (surtout en boitier) et de petites griffures très exagérées par mes photos en gros plan – mais vraiment très beau au global ! Elle a été très ben conservée.

Tous les marquages de l’arme, calibre, fabricant, numéro de série, etc, sont également bien lisibles avec une netteté étonnante, renforçant le charme de l’arme. Elle n’a connut ni oxydation ni peau d’orange. Les vis aussi sont en excellent état.

La mécanique est d’un ajustage redoutable et très fluide. C’est du pré-1964 avec un chariot en vrai acier bien ajusté. Aucun point dur, ou grattage et pourtant le levier reste ferme et ne retombe pas de lui même comme cela peut arriver sur les armes trop manipulées ou sur les fabrications récentes… C’est du très, très beau boulot. Elle est pleine de vielle graisse à nettoyer impérativement mais en excellent état.

Le canon octogonal est juste magnifique. Les rayures sont très belles, avec un fort potentiel de précision du long de ses 26 pouces. Superbe ! Le canon octogonal, plus disperseur de chaleur et moins sensible aux vibrations pour une régularité de tir parfaite, était une option coûteuse.

Sous le canon, afin de ne pas se brûler les doigts, le très beau fût est en superbe état aussi.

Comme pour la crosse, un chasseur a fixé autrefois au fut, en sa pièce de protection, un anneau de grenadière et les trous on été masqués à l’étain. Cela peut aussi de rattraper facilement car la pièce se démonte facilement avec deux vis en TBE (je l’ai fait pour vérifier qu’il n’y avait aucun souci sur le bois en dessous) mais comme pour la trace de bélière en crosse cela fait partie de son histoire et je pense qu’il est mieux de la laisser comme telle.

Ces traces d’anneaux de grenadière en fut et crosse sont ses seuls défauts.

Le guidon est bien le guidon d’origine des rifles 1894 et se trouve complété par la classique hausse crocodile de la marque. Ces armes étaient souvent complétées d’un dioptre type Lyman qui était une option coûteuse à l’époque. On peut tout à fait en installer un sur cette arme.

Le calibre le 38-55WCF poudre noire de notre belle Winchester de ce jour se trouve dans toutes les armureries à un prix très raisonnable, les éléments de munitions aussi avec un large choix de projectiles.

Le canon plus long, plus lourd et plus rigide de ce rifle devrait être capable de merveilles!

Un très beau rifle Winchester précoces des origines du modèle en TBE+ nonobstant les grenadières ôtées. Ils sont rarement en aussi bon état notamment canon et marquages. Pour une arme de 1896 qui plus est…

In fine, une vraie Winchester 1894 de la grande époque de fabrication de qualité de Winchester, un très rare exemplaires des toutes premières, dans une configuration d’origine rare sous nos latitudes cumulant modèle Rifle et canon octogonal lourd, bien différente de la classique carabine de selle, plus courante, et le tout dans un très bel état.

Cette Winchester n’est pas celle de n’importe quel Cow-Boy ! Et qui plus est, c’est une originale…

Un superbe ajout dans le râtelier d’un connaisseur ou d’un collectionneur des différentes variantes de la 1894.

Compte tenu de son âge (130 ans!) et pour être CLAIR c’est une arme à POUDRE NOIRE. Il existe des cartouches poudre vive sous dosées pour aller dans des armes à poudre noire gamme Western pour le Cowboy Action Shooting chez  Sologne par exemple et faciles à trouver. Il existe aussi de pures cartouches 38-55 poudre noire sur le marché. Mais je la vends bel et bien comme arme à poudre noire. Cette caractéristique, pour prévenir une autre question, n’empêche pas la dite arme d’être classée en catégorie C du seul fait de son modèle. Je réponds d’avance donc pas la négative à toute demande de cession en catégorie D même si l’arme est par son modèle et sa date de fabrication d’avant 1900. Clair ?

Arme de catégorie C au CSI : Copie de la licence de tir en cours de validité ou d’un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET copie de CNI ou passeport en cours de validité aussi. Compte SIA ouvert bien évidement – Une copie de votre autorisation unique vous sera également demandée.

Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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