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750,00€
Bon revolver réglementaire Modèle 1873 – calibre 11mm73 – intégralement mono matricule – Encore du jaune paille – MAS en 1878 – Bonne mécanique, beau canon et belles chambres – BE
Revolvers et pistolets de catégorie DBon revolver réglementaire modèle 1873 – Ancienne oxydation de surface – Tous marquages et poinçons visibles et lisibles – Intégralement mono matricule jusqu’au plaquettes (en tbe) – Calibre d’origine 11mm 1873 – Très bonne mécanique – Encore du jaune paille – Canon en très bel état – Manufacture Saint-Étienne 1878 – Bonne pièce de collection ! – BE
1 en stock
Description
Le révolver français 1873 est une arme exceptionnelle. Bien plus performant que son collègue américain le Colt SAA 1873, né pourtant la même année que lui et star incontestée du western, popularisé ad nauseum par Hollywood et … qui fait pourtant figure d’antiquité armurière à coté de notre 1873 à nous.
Déjà, le notre est double et simple action quand son confrère US n’est que simple action – son démontage est aisé, sa finition parfaite et il est d’une robustesse à toute épreuve. Autant d’avantages écrasants sur le Colt SAA de 1873. Seule sa munition aurait mérité mieux. Mais l’arme n’est pas du tout en cause. Elle est exceptionnelle pour son époque à tous points de vues. Une réalisation du génie armurier français.
Son seul malheur fut sa cartouche balistiquement faible (la 12mm choisie par la Marine pour le même modèle est bien meilleure). Elle aurait pu être facilement remplacée sans le caractère casanier et borné de la Commission d’Artillerie.
Mais surtout, surtout, notre 1873 n’a pas été popularisé mondialement par une industrie cinématographique toute puissante…
Notez bien que, comme pour son successeur de 1892, je n’ai jamais lu de récit ou de mémoires se plaignant de la faiblesse de sa cartouche en opérations.
Les thuriféraires en stand de la puissance, déjà responsables de la trop grande puissance des munitions du commerce actuelles surtout en poing, oublient juste qu’un révolver ou pistolet de combat c’est fait pour engager un « gugus » un peu agité entre 1 et 5 mètres. 7 peut-être les grands jours et en étant déjà un tireur type GIGN. Ou encore pour convaincre le cheval du dit agité de se coucher illico.
Rien à voir du tout avec percer du carton noir à 25 mètres avec un beau Tanfo imperdable la nuit sous la pluie du parking car livré en version plaquettes orange fluo…
L’énorme boulet de plomb mou (qui mécaniquement se fragmente à l’impact façon doum-doum), même poussé à 200m/s seulement à ces distances, n’a sans doute pas laissé beaucoup de nos ennemis, sous toutes les latitudes, prolonger indûment leur agitation.
Sinon on en aurait sûrement entendu parlé dans les innombrables mémoires de l’époque. Et je vous passe les conséquences bactériologiques de son graissage à la graisse animale dans des plaies déjà affreuses pour les éventuels survivants du premier assaut…
Bref. Le 1873 est en fait une arme redoutable parfaitement adaptée à son usage historique.
Arme à poudre noire, sa solidité est néanmoins proche du légendaire.
Pendant la seconde guerre mondiale, seule arme de poing véritablement de gros calibre disponible en grand nombre dans de très nombreux foyers, des résistants ont même légèrement réalésé ses chambres pour qu’il tire…. de la 45ACP à poudre vive pour leurs opérations d’assassinat !
C’est une folie pure qu’il ne faut jamais faire. Mais le plus souvent, notre 73 a bel et bien tenu à ce choc extrême de pression. Il ne l’aurait peut-être pas tenu sur une série importante de coups mais c’est dire quand même sa stupéfiante robustesse.
Et puis c’est aussi un révolver qui a conquis le monde.
Il a vaincu du Sénégal au Tonkin. Il a voyagé des bagnes de Guyane jusqu’au confins de la mer Rouge. Une arme de légende de l’Empire Français. Il a servi longtemps, a repris du service en 14-18 dans l’étui de nombreux réservistes, et on l’a trouvé jusque dans les années 1960 dans les prisons.
Arme d’arsenal, ses finitions sont néanmoins dignes de l’artisanat de pointe. Superbe fabrication d’arsenal des meilleurs aciers forgés. Elles ne seront égalées que par son successeur le 1892. Une arme de légende au plan technique aussi.
C’est sans doute pour tout cela que le 1873 est encore si recherché par les collectionneurs de nos jours.
Notre exemplaire est un classique revolver réglementaire modèle MAS 1873, daté de 1878 en canon, en calibre réglementaire 11 mm 1873, capacité 6 coups en simple et double action. Il est né à la Manufacture de St Étienne comme tous ses frères et cousins pour officiers 1874. Petits marins compris.
Ce n’est pas le plus beau du quartier (c’est moi!) mais il est très présentable.
L’arme a été oxydée en surface et mérite encore un nettoyage. Mais il est encore bien lisible de partout dans ses poinçons et marquages ce qui loin d’être le cas de la majorité de ceux que je vois passer. Il conserve même encore un peu de son jaune paille d’origine en plus et y compris sur les pièces interne.
Il est, de plus, intégralement mono matricule ce qui ne gâte rien. Et jusqu’au plaquettes de crosse !
Bonne mécanique. Bon cliquetis – tous ressorts fermes – bonne indexation – et jeu nul à l’abattu – Vis toutes en très bon état de démontage en plus d’être au numéro. Plaquettes idem (ni fêlures ni cassures).
Mécanisme complet et fonctionnel avec toutes pièces internes d’origine et au même numéro aussi – Aucun entrefer d’usage excessif. Démontage aisé et fluide.
Le canon, en dépit de quelques tâches, est véritablement miroir avec de très belles rayures encore bien profondes. Très bon canon. On les voit rarement en aussi bon état sur les 1873 même en meilleur état extérieur !
Le barillet est en très bon état aussi et les chambres sont plus que propres pour une arme de plus de 147 ans désormais…
Très belle arme au plan mécanique donc.
Il mérite un démontage / nettoyage intégral (et délicat!), car il est encore un peu « crado », et il sera encore mieux!
In fine un bon revolver dans un état de conservation qui aurait pu être meilleur et qui seul justifie ce prix car pour le reste il est excellent. Bon état global dirais-je. Le MAS 1873 est un classique dans toute bonne collection d’armes réglementaires françaises du XIXème.
C’est le revolver de la création de l’Empire colonial français. Du Tonkin au Soudan, il a porté loin nos couleurs. Il satisfera tout autant un collectionneur fan d’Histoire et exigeant qu’un éventuel tireur sportif à l arme ancienne. Bonne pièce.
Arme de catégorie D e) au CSI : CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.
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Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, « Collection » ou « Cow-boy shooting », sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général et mécanique mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.