370,00

Ravissant revolver à broche – calibre 7mm – modèle précoce vers 1865 – plaquettes ébène – baguette visée en crosse – beau barillet – carcasse gravé – forme peu courante et excellent état

Revolvers et pistolets de catégorie D

Très beau revolver à broche – en calibre 7mm Lefaucheux – modèle précoce  vers 1865/70 – très belles plaquettes quadrillées en ébène  – intéressant système de baguette visée dans la calotte – fonction de casse-tête – très bon état mécanique  et ressorts bien fermes – chambres très propres et canon rayé – carcasse gravée en rinceaux et diverses arabesques – vis en TBE – poinçon du banc d’épreuve de Liège d’avant 1877 – un très beau revolver en parfait état de marche – belle pièce de collection.

1 en stock

- +
SKU: 605-23
Tags:

Description

Se balader un bel après-midi d’été au milieu des champs ou sortir de l’opéra le soir relevait parfois de l’aventure périlleuse en cette seconde partie de XIX° où, on l’oublie, l’industrialisation triomphante vidaient les campagnes pour réduire toute une population à une condition ouvrière difficile et souvent passée à un “lumpen prolétariat” urbain qui généra une forte insécurité.

Molosses en quête de mollets tendres ou bien “apaches” en goguette et en quête de quelques portefeuilles à soulager, la vie du bourgeois de la seconde moitié du XIXe siècle était parfois bien périlleuse…

Heureusement pour lui, il bénéficiait d’une législation sur les armes des plus flexibles et de toute une offre d’armes de défense allant du symbolique stylet romantique (dit “pique-couilles” chez les prostituées “en maison” de cette époque qu’il ne fréquentait pas evidemment) au révolver de plus ou moins gros calibre (à broche s’il vous plaît) en passant par la “queue de singe”.

Paradoxalement, ces armes qui étaient l’apanage de l’élite de l’époque ont bien souvent finies, en tant que « six coups de cow-boy » pour des garnements ayant eu une enfance un tantinet joyeuse. Sans cartouches évidement.  Soulevant alors peu d’intérêt et très accessibles, il était commun de leur laisser ces petites armes dont les munitions se faisaient de toutes façons déjà fort rares depuis la Grande Guerre.

Or, au milieu de toute cette quincaillerie à 2fr50, on trouve nombre de systèmes ingénieux, fort bien construits et portant des signatures évocatrices des fastes de l’arquebuserie du Second Empire ou juste après.

De nos jours, au moyen des ingénieux kit de la firme H&C et de quelques grammes de poudre noire, il devient possible de faire revivre ,avec un peu d’astuce, ces armes à broche d’une époque révolue.

Notre délicate créature, aux courbes graciles, surprend par le soin de son exécution et de sa décoration. Plusieurs détails conduisent à penser qu’il s’agit d’une production précoce et de grande qualité.

Sa crosse en forme de poire est typique des productions Francotte pré-1870. Elle incarne une certaine continuité avec les armes à chargement par la bouche en étant particulièrement pentue de crosse. Les lignes martiales du Lefaucheux modèle 1868 ne se sont pas encore imposées.

Originalité fort sympathique, sa baguette d’extraction se cache au talon de cette crosse. Rendue ainsi impossible à tordre, elle ne vient plus s’accrocher dans les dentelles des habits.

Sa proéminence en fait un parfait casse-tête, option fort appréciée aussi à une époque où l’on rechignait peu à en venir aux mains…

Les plaquettes sont en ébène et finement quadrillées, sans usure.

La carcasse est gravée de rinceaux et ses vis ont une très belle tête sans traces excessives de démontage. La silhouette du chien est joliment travaillée. La détente se replie sous le bâti. Tous les ressorts sont bons et bien en place. Chose rare sur ces petits modèles.

La portière de chargement s’ouvre vers le bas, originalité par rapport aux revolvers sortis des usines Lefaucheux. Son ressort est situé à l’extérieur.

Le barillet étonne de par sa relime flûtée. On dirait celui d’un des premiers Colt 1860. Cet aspect contribue grandement à l’élégance de l’arme. Elle attire l’œil que voulez vous…

Les crans très courts de verrouillage du barillet tendent eux aussi à faire pencher pour une fabrication parmi les premières. Les poinçons de Liège sont d’avant 1877 et celui du contrôleur « N couronné » est attesté sur des armes entre 1860 et 1875.

Les chambres sont belles et accueillent la munition de 7mm. Pas idéale pour l’éléphant, mais idéale pour lutter efficacement contre des planches de sapin au fond du jardin à défaut de se défendre contre un apache à casquette venus soulager votre coffre-fort nuitamment à une époque où personne ou presque n’avait de compte en banque.

Le canon est rayé et possède un joli guidon à boule. Ce canon est rattaché au bâti au moyen d’une grosse vis, située au niveau de la console. Du très classique mais très solide. L’arme n’a aucun jeu structurel.

 

Une très belle arme de collection pour un collectionneur averti dans un état assez exceptionnel. De par son âge, ses options et son élégance, ce n’est pas le revolver à broche de collection de Monsieur Tout-le-monde. Beau et bien pensé. Presque mieux qu’un Glock 26 mais l’élégance prè-belle époque en plus. Et aucune pièce en plastoc. Et toc !

 

Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport,  en cours de validité obligatoire

****************************************************************************************************************************************************************

Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour vos formalités armes entre particuliers, le rachat de collections armes et militaria,  vos estimations d’armes, vos questions armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com

Rappel : Toutes les armes de collection, de chasse, et de tir sont d’occasion et sont vendues dans l’état, sans garantie.
Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting” , sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non  testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général  mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.

Ne manquez pas nos plus belles nouveautés entrées en stock récemment ! Une lettre de nouveautés par mois seulement ! Ne les ratez pas !

Nous n’envoyons aucun mail en dehors des commandes ou de vos questions ! Lisez notre politique de confidentialité