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Époustouflante et magnifique carabine Sharps Shiloh 1874 – Cal 45-70 Gvt – Modèle Target Rifle – Arme de commande en bois de noyer grade 8 (ronce) – Ajustages à couper le souffle – Mécanique de rêve – Boitier en vrai jaspage – Canon lourd octogonal de 33 pouces ! – Possibilité de monter le dioptre de votre choix – Qualité Made in USA – Le fusil de sniper de la Conquête de l’Ouest ! – Baguette Diwey en supplément – État neuf – TBE++

Armes longues de Catégorie D
Monumentale carabine Sharps Shiloh modèle 1874 – Version Target Rifle – Calibre 45-70 Government –  Ronce de noyer de grade 8 – Ajustages parfaits – Mécanique douce comme du beurre avec des pièces en granit (en acier maison en fait) ! – Boîtier au superbe jaspage traditionnel « à la boite » – Canon octogonal lourd de 33 pouces/83cm – Montage pour dioptre à compléter – Arme d’exception réalisée de façon quasi-artisanale aux États-Unis – Rarissime en France – Reine du King of One Mile avant qu’il ne soit inventé ! – État neuf !

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Description

Bisons en vue ! Sortez les Sharps !

Rarement le nom d’un inventeur (« sharp » c’est aussi l’adjectif « affuté », « pointu » et, au sens dérivé, « précis » en anglais d’où le mot « sharpshooter ») ne se sera autant reflété dans sa création.

Durant toute la seconde moitié du XIXe siècle aux USA, le « sharpshooter » soit le tireur de précision avait de très fortes chances d’utiliser effectivement un fusil Sharps.

Christian Sharps (1810-1874) sera parvenu à résoudre une quadrature du cercle qui faisait bouillir le cerveau des arquebusiers depuis la fonte du premier canon d’arme portative.

Le chargement par la culasse avait toujours été intuitivement perçu comme la solution d’avenir. Or, il fallut près de 500 ans (on trouve des armes portative à culasse vissée dans les troupe bourguignonne du 15° siècle) pour parvenir à un résultat satisfaisant.

Les systèmes précédents sacrifiaient toujours la rapidité de tir, la solidité de l’arme face aux fortes charges, la facilité de fabrication, le coût et encore bien plus souvent les yeux du tireur qui, à un moment ou un autre, finissait par se prendre les gaz brûlants en pleine poire…

Si les fusils Fergusson et Hall 1819, des fusils à silex à chargement par la culasse, avaient apporté un début de solution à la fin du XVIIIe siècle, il était cependant hors de question de les adopter à grande échelle. Leur coût de fabrication et l’entraînement spécifique qu’ils demandaient n’étaient pas envisageables pour la jeune république américaine. Pauly en France n’était lui aussi pas trop loin de la solution définitive mais il n’avait pu convaincre Napoléon.

Néanmoins, ces armes américaines témoignent de la clairvoyance et de la persistance des américains à investir dans du matériel plus sophistiqué aux mains de troupes plus entraînées pour affronter des ennemis supérieurs en nombre mais pas en qualité.

La facilité d’alimentation des armes à rechargement par la culasse restait un objectif désirable. L’Amérique avait un réel besoin d’armes précises robustes et novatrices. Car des groupements humains peu nombreux ouvraient une frontière immense qui les conduisaient parfois à des rencontres avec des troupes plus nombreuses qu’il s’agisse d’amérindiens ou d’autres comme ce fut le cas avec le Mexique à Alamo.

Dans le prolongement de la tradition armurière allemande, qui influença fortement le démarrage de l’industrie armurière US, les « coureurs des bois » et autres David Crockett pouvaient compter sur leurs longs plain’s rifle type Kentucky Rifle.

Virginiens et autres montagnards, fréquentant davantage les forêts denses et sauvages, préféraient quant à eux des armes plus courtes mais plus lourdes capables de supporter de plus fortes charges.

Le point commun de toutes ces armes était d’être rayées et de tirer de « petites » balles de calibres .32 à .52. Ainsi il était facile d’adapter son rechargement, de l’ours à l’écureuil. Nos trappeurs pouvaient donc ainsi partir plus légers qu’avec les gros mousquets militaires et vous réaliser au passage des exploits à la Guillaume Tell ! Leur manquait encore l’arme idéale pour ce faire.

Dans ce contexte, la création de Christian Sharps d’une arme mono-coup, très précise à longue distance et se chargeant par la culasse ne pouvait que trouver son public.

L’inventif Sharps (il déposera une quinzaine de brevets d’invention armurier dans sa vie) sera employé dès ses vingt ans par le vieil arsenal d’Harpers and Ferry ouvert par ni plus ni moins que George Washington lui-même.

Sous les ordres du capitaine Hall, à l’origine du fusil à silex puis à percussion à culasse mobile du même nom, Sharps put comprendre tout le potentiel mais aussi toutes les faiblesses de l’arme. Elle avait pour particularité d’avoir une chambre mobile sur laquelle était montée directement le mécanisme de mise a feu.

Les bonds de géant dans la fabrication mécanique et la production des aciers permettaient de réduire drastiquement les tolérances des pièces et de sortir en série un travail digne d’un orfèvre. On pouvait désormais un peu plus penser à une étanchéité de pièces mobiles en métal.

Mais la transformation des fusils Hall à percussion n’était pas une voie d’avenir. Il fallait repartir sur des bases neuves et sur des principes mécaniques plus simples. Comme dans beaucoup de domaines liés à l’ingénierie, les premières solutions sont souvent plus compliquées que les suivantes.

Les premières ébauches de ce qui deviendra les fusils Sharps sont dessinés fin 1848 et entreront en production en 1850. Elles permettront à Christian Sharps de fonder la « Sharps Rifle Manufacturing Company » associé à Robbins and Lawrence en 1851. Autre nom très connu du début de la décennie et qui l’est encore chez nous souvent pour ses poivrières. Ce modèle de fusil 1851 sera un véritable succès avec une commande militaire de 5 000 exemplaires cette année là suivie d’une commande britannique de même importance.

Ce premier jet de la carabine Sharps exploite la dilatation des métaux. Lors du tir, les rebords de chambre gonflent légèrement et poussent contre le bloc de culasse qui se retrouve plaqué dans son logement. Une forme d’étanchéité a lieu qui ne sera véritablement améliorée que par l’introduction d’une chambre ardente mobile à partir de 1859. A partir de là, les fusils Sharps deviennent de véritable armes dites « à bloc tombant » dont l’étanchéité au moment du tir est assurée par le jeu de pièces de métal parfaitement ajustées, qu’on peut désormais produire en série et qui peuvent résister autant de temps que leur métal sans être affaiblies par les tirs successifs.

Le lien entre les deux firmes est très fort et de nombreux ingénieurs de chez Robbins and Lawrence travaillent pour Sharps, notamment le fameux Rollins White (à l’origine des brevets sur les barillets à chargement par l’arrière que ratera complètement Colt permettant ainsi à un redoutable concurrent, Smith& Wesson, de prendre son envol). Cela donna lieu à de nombreuses petites améliorations comme la simplification de la platine et même à l’ajout d’un distributeur d’amorces automatique de type Maynard.

Sharp utilisera aussi sur ses fusils le concept d’amorces placées sur un ruban. Une nouvelle amorce est placée automatiquement sur la cheminée dès que le chien est armé. Ce système connaîtra une gloire éphémère aux États-Unis au point de le faire quand même adopter par l’armée en 1855. Mais cela était complexe et peu sûr. La répétition attendra.

Autre point fort des fusils Sharps à percussion à chargement par la culasse : ils peuvent aussi être chargés par la gueule de manière traditionnelle en l’absence de cartouches papier ou bien lors d’un trop grand encrassement de la culasse. Ce mode de chargement sera fort prisé par les tireurs de précision de l’armée britannique.

En 1853, Sharps quitte Robbins and Lawrence et crée un partenariat avec William Hankins qui devient en 1862 la Sharps & Hankins. Il y déposera pas moins de cinq brevets pour améliorer son arme ainsi que ses dividendes personnels. Sharps fut à la fois un inventeur et un homme d’affaires. Il en sortira la carabine Sharps 1862, arme célèbre de la guerre de Sécession. Je ne vous fais pas ici le détail de l’histoire et des améliorations de la carabine Sharps car il  nous faudrait parler, entre fusils et carabines, d’une vingtaine de modèles différents…Mais c’est dire leur succès et leur durabilité.

Ses armes lourdes et de précision trouvent désormais aussi un public chez les chasseurs de grosses bêtes qui accompagnent la construction du chemin de fer transcontinental.

Leur technique consistait à tirer de très loin pour s’assurer le maximum de sécurité. Car un bison blessé est au moins aussi dangereux qu’un buffle africain dans la même situation. Les animaux abattus étaient ensuite dépecés par des assistants. Une « belle » journée de chasse pouvait dépasser la centaine d’animaux dans certains cas, voir plus lors de concours, notamment ceux improvisés depuis des trains en marche ! Le sport, il y a 150 ans, ne répondait pas tout à fait aux mêmes définitions que maintenant…

La capacité de tirer vite et bien des carabines Sharps était telle que le Pasteur Beecher – farouche anti esclavagiste – espéra, en 1856, fomenter une révolte d’esclave dans le Kansas avec 900 carabines Sharps placées dans des caisses….de bibles. La presse eût tôt fait de surnommer les dites carabines les « bibles de Beecher ».

Beecher déclarait à qui voulait l’entendre que chacune de ses « carabines Sharps valait cent bibles » et « qu’envoyer des carabines chez les rufians du Sud était une bien plus grande urgence que de leur envoyer les saintes écritures! ». Bref Beecher mit le Kansas à feu et à sang avec ses « bibles de Beecher ». Si elle n’eurent pas l’effet d’un sermon définitif pour réaliser son projet abolitionniste, il fallut néanmoins toute la diplomatie du Sénat pour que la guerre civile qui deviendra celle « de sécession » n’éclate pas 5 ans plus tôt…

Lorsque la goutte d’eau finit par déborder du vase en décembre 1860 à Fort Sumter, et que les premiers bataillons de volontaires se montèrent, celui du Colonel Hiram Berdan (à l’origine des amorces et du fusil du même nom), hautement convaincu par le potentiel militaire du tir de précision, recrutera le « 1st United States Volonteers Sharp Shooters Regiment ». Une unité de tireurs d’élites. Déjà.

Afin d’intégrer ce corps d’élite, il fallait être capable de placer dix coups avec son arme personnelle dans le « bull’s eye » d’une cible placée a 200 yards (190m). Avec ses fusils Sharps, le corps de Berdan fera des ravages dans les rangs des officiers sudistes et fera rentrer définitivement le tir de précision professionnel dans les armées du monde entier.

La professionnalisation de ce corps d’élite nécessitera d’uniformiser le matériel. Les modèles choisis par le colonel Berdan furent les Whitworth britanniques à chargement traditionnel et les fusils Sharps à chargement par la culasse. Autant vous dire quand il reçut 2.000 carabines à barillet Colt modèle 1855, et les testa, le rouge de la face du colonel jurait avec le vert de son uniforme. La troupe s’était d’ailleurs en partie engagée pour recevoir des Sharps et pas autre chose. Les petites accointances d’affaires d’un certain « Colonel » Colt avec l’État-major étaient responsable de ce petit « couac »…

Colt fut néanmoins autorisé à former son propre régiment avec le « 1st Regiment Colts Revolving Rifles of Connecticut »  (je cite!) avec ses fameuses carabines-revolvers en mai 1861 mais il ne put faire autrement que de livrer des carabines Sharps à ses Sharp-shooters à lui. L’affaire ressemble encore à l’un de ses fameux tours publicitaires et car l’unité Colt fut dissoute et ses officiers dé-commissionnés à peine 6 mois après la création du  » Colt Régiment »…

Le régiment de tireurs d’élite de Berdan, lui, brillera dans tous les combats de la guerre civile et contribuera à faire adopter et diffuser les armes de Sharps dans les autres unités de l’armée. Le modèle à système Sharps le plus fabriqué de la guerre sera néanmoins sa carabine de cavalerie en calibre .56-56 Spencer.  80 000 armes seront fabriquées au cours de la guerre. La réputation de Sharps était définitivement établie.

Les variantes à cartouches métalliques du système Sharps, développées pendant la guerre, donneront in fine naissance au magnifique modèle 1874, l’année de la disparition de son fondateur.

C’est notre arme de ce jour, l’arme à chargement par la culasse la plus puissante du marché à l’époque. Il faudra près de dix ans avant qu’elle ne soit dépassée en puissance.

Le record de distance en tir de combat enregistré avec notre modèle Sharps 1874 fut établi à 1538 yards (1400m) par Billy Dixon, avec un calibre .50, sur un indien Comanche… Cela se passait à la seconde bataille de Adobe Walls en juin 1874 où Dixon à la tête de 18 hommes et d’une femme résista à un millier d’indiens. Dixon qualifiera lui-même ce tir de « chanceux « .

Les américains sont parfois modestes. Il est quand même l’un des seuls 8 civils à avoir reçu la Médaille d’Honneur du Congrès, plus haute décoration militaire pour faits d’armes, pour ses exploits au combat lors des guerres indiennes.

En 1878, un certain Hugo Borchardt (grand-père des pistolets Luger avec son C-93 ) et qui travaillait chez Sharps (et chez Colt aussi un peu avant) durant son exil américain de 1860 à 1876 y créera le modèle 1878 à chien interne. Cette arme ne permit néanmoins pas à la compagnie Sharps d’aborder la décennie suivante, durement touchée par la crise financière.

Les Sharps marquèrent leur époque. Synonyme d’extrême précision et d’aventures dans l’Ouest, c’est l’arme des premiers snipers et de la naissance du tir sportif à longue distance moderne.

 

 

Notre arme de ce jour est une magnifique et tout à fait exceptionnelle Carabine de précision Sharps modèle 1874 Target Rifle à bloc tombant et poudre noire à canon octogonal de 33 pouces en bois de ronce de noyer. Et dans la fabrication exceptionnelle de chez Siloh Sharps. Eh, oui…

Quasi introuvable en Europe. Compter 30 mois et 5.500 euros y compris frais de douanes, au moins, pour en avoir une directement de l’usine. Si peu courante que j’ai cru au départ, sur de très mauvaises photos, à une Perdersoli puisqu’on ne voit quasiment que celles-là chez nous. Seul y manque la tige et son dioptre. A vous de choisir celui qui vous ira.

Le retour en force du Western dans les années 1950 avait en effet durablement fait rejaillir les passions pour ces armes absolument extraordinaires. Et, si nous avons tous un jour rêvé devant les belles répliques de chez Pedersoli, il existe bien un niveau de gamme très très au dessus à tous points de vue: Shiloh.

Ce n’est que 100 ans après la fin de Sharps en 1976 que le flambeau de Sharps fut repris par Shiloh.

A l’instar de Rolex pour l’horlogerie, il s’agit d’une des rares vraies « manufactures » d’armes encore existantes. Toute la chaine de production est assurée en interne de la table à dessin à la rayures des canons en passant par la fonte de leurs propres pièces en acier! A l’inverse de la concurrence, on ne mise pas sur des machines CNC pour forcer les rayures ni sur de la découpe laser pour ajuster les platines mais sur des machines traditionnelles qui tournent en continu pour certaines depuis 80 ans. Les pièces sont toutes reprises à la main et à l’œil… Comme avant. Les machines modernes ne font que dégrossir. A part les plus belles carabines de chasse modernes de certains fabricants allemands d’exception c’est très rare. Et, encore, eux ne fondent pas leur pièces.

Rien n’est ici caché. Tout est fait par des artisans, hommes et femmes, pour qui chaque geste est devenu aussi naturel que de lisser leurs moustaches blanches ou leurs cheveux blonds… A titre exceptionnel, Maitre Flingus, qui est résolument contre toute forme de pub, musique ou vidéo sur son modeste site web, vous invite fortement à jeter un œil sur cette vidéo tournée dans leur usine de Big Timber dans le Montana. En comparaison du dernier Factory Tour de chez Smith, c’est un autre monde…

Maître Flingus ne cache pas son émotion et son plaisir à voir et à revoir cette vidéo de temps à autres. Une ode au travail des hommes (et des femmes) ! 

https://youtu.be/aXoP1f26FDE?feature=shared

Fidèle à la tradition du tout custom d’usine à la façon du siècle dernier, il y est possible de réellement commander des armes sur mesure, suivant vos désirs. Et c’est d’ailleurs ce qu’a fait le précédent propriétaire de notre arme. Absolument aucun fabricant de répliques ne propose un choix de bois aussi vaste et d’une telle qualité. Les ajustages bois métal juste sont absolument parfaits. Aucun jour entre les composants.

Comble du raffinement et du respect pour les anciens, Ces Shiloh sont si conformes à leurs sœurs ainées du XIX° siècle que les pièces de notre Sharps Shiloh 1874 sont 100% interchangeables avec les originales ! Si vous souhaitez compléter un exemplaire d’époque (heureux veinard que vous êtes!), c’est chez Shiloh qu’il faut vous adresser. Cette compatibilité est particulièrement intéressante en matière de montage d’optique et de dioptres d’époque.

Rarement Maître Flingus est confronté à une telle beauté pour des armes de fabrications contemporaines.

Nous sommes face à une crosse en noyer de grade 8, de la ronce de noyer. C’est bien une commande spéciale. C’est déjà tout à fait hors des normes de l’armurerie classique. Browning par exemple s’arrête au grade 4. Un tel bois demande 20 à 25 ans de séchage et une bille de ce bois coûte dans les 1500$.

 

L’effet sur l’arme est juste splendide sous un vernis au tampon. Presque émouvant. L’harmonie de ses lignes n’a d’égale que la profondeur de ses veines. Rares micro griffures éparses et traces de manipulation pour le principe. Un seul tout petit coup en dessous de longuesse très exagérés par mes gros plans comme d’habitude. Plus neuve que quasi neuve en fait. La grande qualité du bois a joué à plein dans son exceptionnelle préservation… Mes photos ne lui rendent pas hommage. Superbe !

Le confort du tireur est amélioré par la présence d’une joue à l’allemande et d’une prise en main demi-pistolet. La sous garde est quadrillée pour empêcher tout glissement. C’est à la fois simple et efficace.

Le boîtier est recouvert d’un superbe jaspage, rarement rencontré et effectué « à la boîte » suivant le vieux procédé de « case harding ». Une splendeur. Ce jaspage n’en sera que plus durable en l’espèce. A l’image d’une œuvre d’art, ce boîtier est discrètement signé sur son flanc gauche par le fabricant. Présent à 100% et intouché. Même pas une griffure de principe…

L’ouverture du levier est d’un moelleux incomparable, il pourrait se manipuler au petit doigt tant il est fluide et bien ajusté. Son démontage s’effectue grâce au levier sur son côté droit.

Les détentes sont à stetcher réglable. Que du bonheur. Il faut le faire exprès pour mettre un coup de doigt.

La chambre est magnifique, très finement polie et taillée « comme au laser », un comble sur une arme fabriquée sur des machines traditionnelles…Preuve que, quand celles-ci sont maîtrisées, il est possible de faire des miracles. L’ajustage manuel de chaque pièce contre celles en contact direct garantit une fluidité auxquelles les autres copies ne peuvent prétendre. Son étanchéité tient du coffre-fort.

Le canon est de 33 pouces soit 83cm ! Une vrai arme pour descendre du bison à des distances de folie droit dans l’œil. De section octogonale, il mesure plus de 2,5 cm de bord à bord. On peut commencer à appeler cela un canon lourd…

Rayures venues de l’espace, elles en sont hypnotisantes. Pièce artisanale d’exception dont le précédent propriétaire, très professionnel, a pris grand soin. Aucune marque d’usage. Aucune.

La longuesse, de taille plus que respectable, contribue, avec son renflement tulipe, à équilibrer la silhouette d’une arme pourvue d’un tel appendice d’acier .

Le pan supérieur du canon intègre évidement les marquages de fabricant mais aussi le calibre de l’arme et son pas de rayure, afin de choisir au mieux le rechargement adéquat. Le bronzage est d’un noir impeccable et d’une profondeur absolument magnifique. Présent à 100%. Intouché.

Son calibre, le 45-70 gvt, est aussi mythique qu’accessible, avec un large choix de munitions manufacturées et de composants de rechargement. Sa grande contenance et ses bords droits en font une cartouche très facile à maîtriser, offrant une infinité de recettes.

Niveau visée, nous sommes dans la configuration classique pour une arme de tir longue distance du siècle dernier. La queue du boitier est percée afin de monter un dioptre original ou bien une production actuelle de chez Shiloh. L’attache y est (maison et splendide) pour remplacer celui incomplet qui est dessus. Ne manque donc que la tige et l’œilleton lui-même.

Maître Flingus est déjà pris contact avec Shiloh aux USA pour en commander une des Etats-Unis. Si vous souhaitez un modèle spécifique, n’hésitez pas à nous contacter ! A défaut, ou pour les pressés et en attendant, les pièces italiennes, courantes, sont parfaitement compatibles.

Le guidon vernier est monté sous un petit tunnel, ouvrant de multiples possibilités de visuel différents. A l’heure des lunettes ultra performantes il est bluffant de constater les résultats obtenu par un moyen entièrement mécanique. Nos prédécesseurs n’étaient pas nés de la dernière pluie.

Détail amusant sur cet exemplaire et qui témoigne du soin porté par son ancien propriétaire, un très sérieux tireur, la bouche du canon est marquée au Tipex au niveau de chaque rayure. Ça s’efface facilement et sans trace. Et j’aurai pu le faire en 10 secondes. Mais si vous voulez faire de la haute précision avec cette arme, je vous conseille de les laisser, car le boulot est déjà fait.

Cette « bizarrerie » de premier abord cache en fait une vieille habitude qu’avaient les tireurs de compétition d’autrefois qui même, s’ils disposaient d’armes à cartouches métalliques, les chargeaient par « culot amorce » et introduisaient poudre et balle par la gueule. Il est ainsi possible d’augmenter les charges de poudre par rapport la contenance de l’étui. Ces repères situés sur la bouche permettent ainsi de positionner très exactement la balle sur la rayure et de bien placer son calepin. Chose impossible à réaliser avec une cartouches « classique ».

Ce procédé a le mérite de renforcer le tendu de la trajectoire, de très peu user les rayures et d’offrir un nettoyage plus facile comparé à une arme à pur chargement par la bouche. Dans sa générosité, Maître Flingus fournira à l’acquéreur une baguette Dewey de haute qualité aux dimensions exceptionnelle de l’arme, s’il souhaite un jour s’y essayer

L’ensemble est au final  juste splendide. Une arme d’exception dont rêvent nombre de tireurs sur nos stands. Une arme de compétition absolue dans sa catégorie. Et très difficile à trouver chez nous encore une fois.

Hors des champs de tir, elle a aussi conquis aussi le cinéma par sa symbolique et ses qualités intrinsèques. On la voit dans « Wyatt Earp » avec Gene Hackmann, dans « La Horde Sauvage » de Sam Peckinpah (son meilleur film avec « la Croix de fer »), dans les mains de Tom Selleck dans le très excellent « Mr Quigley, l’Australien », et bien sûr dans « Pale Rider » de et avec Clint Eastwood désignée d’ailleurs comme un « Buffalo Gun »… Une star des missions spéciales dans le Grand Ouest !

A défaut de vous en prendre à un chef Comanche à plus de 1000 mètres, que vous ayez besoin de débarrasser le cul d’un chien d’une mouche posée à 500m en descendant de votre Delorean ou bien en cas d’infestation de bisons dans votre prairie normande, cette Sharps est faite pour vous. Sa protection de plaque de couche en alligator, outre son utilité réelle, vous sera gracieusement fournie et vous donnera un look inimitable en prime.

La renaissance de cette arme mythique de l’ouest n’a été possible que grâce aux passionnés de chez Shiloh qui ont poussé le soin dans leurs répliques jusqu’à utiliser des machines traditionnelles et proposer autant d’options au catalogue que sur les originales. Les dimensions imposantes de cette arme n’en font pas moins une des armes les plus fines fabriquées actuellement. Il y a un monde entre l’excellente production que nous avons en Europe et celle, sur mesure, proposée ici.

In fine, une arme d’exception pour tireur d’exception dénichée par l’infatigable Maitre Flingus et, même s’il vous fallait rajouter une hausse Siloh direct import des USA, une très belle affaire dans cet état d’exception.

Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport,  en cours de validité obligatoire

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