Vendu !

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Excellent revolver Smith & Wesson modèle 63-3 – Cal .22Lr – Splendide version subnose inox à canon 2 pouces –  Arme de 1992 en carcasse J – Excellente mécanique – Superbe esthétique – État quasi neuf !

Revolvers et pistolets de catégorie B

Très beau, amusant et utile Smith & Wesson modèle 63-3 – Modèle subnose en full inox – Cal.22LR – Véritable Chief’s special en .22 ! – Barillet 6 chambres de plus de 4mm d’épaisseur en carcasse J !– Canon miroir 2 pouces avec rayures « nickel » – Très bel esthétique  avec plaquettes en noyer verni et acier nu – Arme de 1992 encore « Recessed » – Vrai revolver d’entrainement à tirer toute la journée ! – État superbe pour ses 50 ans qui n’attend que vous pour dévorer des milliers de boîtes de 22 !

Vendu !

SKU: 1083-25
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Description

Icône des séries policières US, bien avant l’époque du tout plastique, le « subnose » (arme de poing à canon ultra-court) est l’allié indispensable du flic de choc de nos films préférés combinant puissance, compacité et fiabilité.

Ce fidèle compagnon du policier (ou du mafieux) américain est portable en permanence sur soi. Que ce soit à la cheville ou bien négligemment glissé à la ceinture, voire, pour encore plus de « style », dans la « poche revolver » du jean Levi’s d’un flic « à la Serpico ». Cette poche est d’ailleurs faite pour ça. Comme le nom l’indique sans aucune ambiguïté.

Ne pas s’étonner qu’à notre époque, quand les mots semblent devenus subitement si douloureux à certains que l’aveugle doive s’y contenter d’être juste « mal voyant », on gomme ce genre de vocable pourtant encore courant il y a 20 ans…

Tout est venu de la carcasse « I ». Plus petite de toute les carcasses proposées par Smith & Wesson, la carcasse « I » est néanmoins la plus ancienne de toutes.

Elle remonte en effet à… 1896. Pour voir à quoi cela ressemblait et un peu plus d’histoire, vous en avez un rarissime exemplaire ici…

Ces premiers « Hand ejectors » sont chambrés en calibre .32 SW. Cette carcasse intermédiaire dispose d’un excellent compromis entre encombrement et résistance.

Elle sera adaptée, un peu agrandie, à partir de 1903 aux calibres 38 SW court et au .22, avec les Kit gun, armes idéale pour l’outdoor avec la série de revolvers « outdoorsman », dont vous nous présentons un bel exemplaire ici.

Seul le Ladysmith, sorti en 1902 en microscopique carcasse M, peut se vanter de faire plus compact. Mais nous sommes là sur de l’horlogerie !

En Amérique, les années 1920, surnommées là-bas les roaring twenties ( « la vingtaine rugissante ») étaient des années au moins aussi folles qu’en Europe. Et la tentative un peu folle d’assécher les États Unis de toute boisson alcoolisée suivie de la montée de pauvreté entraînée par la crise économique qui clôtura la décennie, allaient bientôt conduire à une vague de violences sans précédent.

Gatsby le Magnifique allait devoir se battre. Et être armé était aussi indispensable pour aller à l’épicerie que pour prendre les Highways.

Les fabricants d’alors avaient de quoi satisfaire tous les budgets, allant du modeste top break en 32sw au fusil à canons sciés fabriqué d’usine. Le must du chic étaient alors les Fitz’s special, revolvers de gros calibres Colt raccourcis et allégés de leur pontet ainsi que de leur crête de chien, portés par des personnages comme Charles Lindbergh ou Clyde Barrow.

Ces armes baroques allaient faire les gros titres et devenir de véritables icônes du « film noir » (en français dans le texte).

Le « detective », qu’il soit privé ou simplement inspecteur en civil, allait bientôt se voir proposer d’une version plus civilisée de ces monstres baroques. Les subnoses modernes allaient naître.

Le calibre phare de la police et des bandits était à cette époque le 38 Special, qui existait alors uniquement sur les carcasses moyennes type K, rendant leur dissimulation quotidienne gérable mais pas toujours évidente. Un œil averti détectait facilement le holster sous une veste d’été.

Face à la demande d’armes encore un peu plus réduites, que nous qualifierions aujourd’hui de subcompacts, Smith va repartir en 1949  de sa vieille carcasse « I »  de 1896 pour la rallonger un tantinet, prenant la dénomination « J » dans la nouvelle nomenclature l’année suivante. La capacité de ces nouvelles armes était de cinq coups (on avait du réduire le barillet) en 38sp, offrant ainsi un compromis puissance / petit format encore jamais atteint.

Tout le monde aux USA les dénomme encore aujourd’hui  les « 5-shots .38s,”. Ces armes capables d’une étonnante précision seront acclamées tant dans les métiers de la sécurité que dans la police où ils devinrent même l’archétype de l’arme de back-up, la seconde arme de survie, pour ceux dotés réglementairement d’une autre arme.

C’est ainsi que naîtra le légendaire Chief’s special (aussi appelé SW36), compagnon de nombreux agents de terrain qui fut aussi très populaire chez les pilotes dans sa version allégée dite Airweight (le SW37).

A partir des années 1960, l’introduction des mêmes modèles mais en acier Inox (numérotation en 6x) constitua une véritable prouesse technique. Ces armes étaient destinées aux utilisateurs vivant au grand air ainsi qu’en milieu marin.

La version inox du Smith 34 22LR est introduite en 1977.  C’est notre Smith 63. Il s’agit de l’une de ses plus rares variantes tant par son format et son métal que par son calibre.

Si les américains sont connus pour leur amour des gros calibres, il ne faut pas ignorer que pour le civil urbain, dans la vie de tous les jours, le .45 n’est pas toujours portable. Le dicton US affirmant qu’il vaut mieux n’importe quel petit calibre plutôt qu’un gros laissé à la maison, est frappé au coin du bon sens.

Au sein de la clientèle féminine, on constate jusque dans les années 1950 une grande popularité des Iver and Johnson et autres Harrington and Richardson chambrés en 22LR, ce qui leur vaut le surnom de « gran’ ma guns » (« revolvers de mamies ») de la part de quelques machos.

Ces armes robustes, fidèles au mécanisme top break étaient parfaites dans leur rôle d’arme de sac à main et de défense à avoir en permanence sur soi, sans avoir à craindre d’un recul punitif. Il leur fallait néanmoins un remplaçant plus moderne et notre Smith 34 devenu 63 fut chargé de ce rôle dans la gamme Smith.

Ce choix, en apparence surprenant, était également celui de nombreux hommes vivant en milieu relativement sûr ou bien cherchant une arme d’entrainement à leur « subnose » de plus gros calibre.

En tant qu’arme à porter en permanence parfois en double voir triple dotation, un revolver à canon ultra-court s’oubliait de part son encombrement plus que négligeable. Sa capacité à rester éternellement chargé et prêt à faire feu, présentait aussi en soi un intérêt réel. Pas besoin de s’interroger de précieuses secondes pour savoir si l’arme, chargée il y a plusieurs semaines, est apte à servir immédiatement en toutes circonstances.

Il y avait donc un marché pour des révolvers compacts, de petit calibre, bien plus maîtrisables que les 38, avec une munition peu coûteuse, et permettant aussi un entraînement soutenu.

De nos jours dans l’univers du Conceal Carry, les revolvers subnose en 22LR possèdent toujours leurs fervents partisans avec de vrais arguments…

Si la ligne de visée n’a rien de comparable avec leurs frères à canon long, leurs qualités de pointage ont ici l’occasion de briller de façon étonnante. Que ce soit à bout touchant ou à 25m, vous seriez étonné des capacités d’une arme aussi réduite.

Nous ne referons pas ici l’éternel débat pistolet contre revolver. Chacun à son rôle et ses missions. Mettez l’un à la place de l’autre et rien n’ira plus. Mais, par rapport à un pistolet automatique 22LR tout neuf fabriqué à 90% en zamac sur les mêmes machines que les airsoft, il n’y a pas photo. Jamais vous ne verrez votre revolver 63 fendu en deux avec un bout de culasse à 2m devant vous. Il vivra bien plus longtemps que sa période de garantie écoulée depuis fort longtemps tout en conservant sa valeur.

En précision, avec un peu d’entraînement, vous aurez de quoi moucher plus d’un voisin de stand qui souriait en voyant sortir un si petit animal.

Du point de vue du tir de loisir, contrairement à ce que peuvent en dire certains détracteurs, le revolver en 22 LR est loin d’être sans danger. Il est même très addictif…

 

Voici donc une excellente arme que ce Smith&Wesson 63-3 en 22 Lr qui se nourrira de tout ce qui vous passera sous la main en 22, de la 22short à la CCI minimag. Elle est très peu courante dans ce calibre et cette fabrication encore très « eighties »….

Son champ des possibles est infini. Il y a véritablement la possibilité de choisir « sa » munition, celle qui lui conviendra le mieux (même une munition « spéciale carabine » peut-être) et non un compromis pour faire en sorte que sa culasse daigne enfin cycler correctement comme sur un pistolet 22.

Tant à 25m sur du carton ou sur des gongs, la puissance récréative et de satisfaction de l’engin détonne. Son excellent départ, d’une grande douceur associé à une énergie certaine, font qu’il n’a pas à rougir par rapport aux « grands ».

Cette créature allie la chaleur de très belles plaquettes maison en bois quadrillées avec le poli glacé de l’acier inox nu. Sa carcasse «round butt» le rend compatible avec de nombreuses plaquettes en bois comme en synthétique avec même des versions à … désignateur laser!

Ses plaquettes actuelles sont en parfait état,  joliment vernies et bien proportionnées même pour une main moyenne à grande.  Je le prends en main sans difficulté et même avec plaisir. Il « chausse » assez haut ce qui tend à diminuer encore la sensation de recul.

Dans cette configuration, l’épaisseur de l’ensemble et sa silhouette sont très discrètes et en accord avec sa vocation. La compacité du terrible engin repose sur ces excellentes plaquettes, des courbes ultra étudiées et son acier inox affiné mais très costaud dans un état proche du neuf. Aucune rayure significative. Plus que très propre. Aucune oxydation évidemment. Toutes vis impeccables. Juste très beau.

La mécanique, elle, est fidèle à la réputation de la firme de Springfield.

Souple, avec une excellente sensation de contrôle de l’action de son doigt sur la détente. Ce n’est pas du MR73 mais c’est plus que très bon. C’est même excellent. Pourquoi ?

L’arme est de 1992 – l’année de basculement définitif chez Smith dans cette catégorie. Si le canon n’est plus « pinned », le barillet lui est néanmoins toujours « recessed » (drageoirs en chambres). En 22 LR ! Signe de finitions encore excellentes des temps « avant ». La production cessera ici en 1997.

Signe de qualité encore, il possède bien la pastille d’acier spécial qui borde le passage du percuteur. La platine est dotée d’une sécurité supplémentaire mais invisible contre les risque de départ liés aux chutes sous forme d’une barre de transfert interne, amélioration introduite à la demande de l’US Navy en 1942. Celle-ci est d’ailleurs démontable sans nuire à l’ensemble, qui en est même amélioré !

Nous sommes ici très loin de l’affreuse sécurité (Internal Locking System – ILS) à vis placé sur le côté gauche de nos Smith depuis 2001, dont on cherche tout le temps la clef quand on en a besoin…

La crête du chien est du modèle fin, mais solidement quadrillée, elle ne peut vous échapper. Le précédent propriétaire avait mis une goutte de verni à ongle sur la vis de maintien de hausse. ce fût à la mode. C’est totalement inutile ici du fait d’un recul plus que très limité. Vous n’aurez qu’à fouiller dans la trousse de Mme pour y trouver le dissolvant idoine…

L’arme, légère en soi du fait de sa taille, est « lourde » relativement à son calibre. La stabilité du tir et la gestion du recul en sont donc d’autant mieux maitrisées.

Il est donc possible d’enchaîner à une vitesse sans pareil les six coups du barillet sans aucun remord d’avoir vidé plusieurs boîtes de cartouches en quelques minutes. Si Jerry Miculek peut enchaîner 21 coups avec son Smith en une minute à bientôt 70 ans, ce revolver est l’arme idéale pour tenter de battre son record !

L’intérêt du 22 Lr en carcasse I est de pouvoir accueillir un barillet à six chambres au lieu de cinq. L’accès au déverrouillage du barillet tombe directement sous le pouce. A leur éjection, les douilles tombent toutes seules sans être gênées par le rebord de la poignée. Encore un critère en choix de munitions à faire au passage.

L’arme étant dans un état de quasi neuf, les marquages rayonnent, beaux, bien nets et bien lisibles. Les rayures éventuelles sur les photos sont comme d’habitude très largement exagérées par mes gros plans de folie. Mais ke préfère faire comme cela, vous le savez. Il est vraiment très beau !

Les pourtours des crans de verrouillage ne comportent aucune usure. Ce revolver a vraiment très peu vécu. Chambres absolument miroir et très propres. Aucune traces de feu sur leur pourtour.

Bien que ne mesurant pas plus de 5,1 cm, le canon offre de splendides rayures dont la longueur n’empêcheront pas de faire de jolis trous dans le carton… Vous serez surpris.

Configuration très « Smith », cette arme pourtant faite à l’origine pour un port discret et une utilisation de défense, est dotée d’une hausse de visée réglable identique à un modèle de stand! Le guidon « penté » est taillé dans la masse avec un insert orange pour une meilleure acquisition. Et la dite prise de visée est vraiment excellente si vous souhaiter l’utiliser au lieu d’un tir de pointage tout d’instinct.  Hausse et guidon sont en parfait état et sans aucun choc. Leur fabrication toute d’acier est d’une qualité exemplaire et elles sont robustes comme un tank.

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRES. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT  AUSSI ! Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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Tout en feu et flammes, voici une « petite arme » rare, utile, amusante et dans un état de conservation remarquable.
Elle affrontera les plus dures conditions et même le manque d’entretien. Ces fabrications inox de chez Smith provenaient de chaînes de montage spécifiques, et recevaient une finition haut de gamme. L’association de l’acier poli et du bois rendent cette arme particulièrement sexy et plaisante à l’œil. Avec un look aussi mortel que son calibre ! Totalement inutile d’aller en payer un tout neuf dans une mécanique plus rude à 1600 euros ou plus…

 

 

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